suite de : Quebec Railway Light & Power Co. 1931 à 1937
1938
Voies réservées (Right of Way ) =
Sillery;
Stadaconna (4 ponceaux);
Parc Victoria, hors d’usage.
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ABRIS =
Boulevard Saint-Cyrille =
Belvédère;
Bégin;
Jésuites;
Hollande;
Marguerite-Bourgeois;
Vimy et Garnier;
Garnier et Marois.
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BÂTIMENTS =
Jonction de Sillery, 1340 pi.cu.
Garage de Limoilou =
968,776 pi.cu;
84,575.22$
Remise = 289,190 pi.cu;
Magasin = 53,328 pi.cu;
Hangar = 29,568 pi.cu.
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Hangars =
Garnier, 450 pi.cu;
Côte du Palais, 1068 pi.cu;
Côte Dinan, 656 pi.cu;
Couronne / Saint-Vallier, 1087 pi.cu;
Parc Victoria, 2280 pi.cu;
Canardière, 389 pi.cu.
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Saint-Malo =
924,800 pi.cu;
472,337.23$;
Abri = m212,505 pi.cu.
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Garage rue de la Reine =
748,791 pi.cu;
333,744.10$
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Remise de la rue Saint-Jean =
31,955 pi.cu;
65,829.18$
(4 voies ferrées).
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Le 19 janvier 1938,
la Ligue de Citoyens de St-Pascal-Baylon demande que les passagers venant de St-Pascal débarquent du tramway à la rue St-Joseph et non à l’hospice St-Charles comme cela se fait actuellement.
Le 20 janvier 1938,
un sérieux accident se produit sur la rue St-Jean, près de la Côte Ste-Geneviève, lorsqu’une voiture de pompiers à échelle, de la Station No. 12, frappe le tramway 801; le sapeur M. Philéas Lortie est transporté à l’Hôpital St-François-d’Assise par l’ambulance Bouchard.
Il est sous les soins du Dr. Edmond Verge après avoir reçu les premiers soins du Dr. Fernando Hudon.
En voulant dépasser le tramway, les roues du camion sont restées prises dans les rails.
Le 25 janvier 1938,
la Compagnie annonce qu’une expérience est tentée en vue de perfectionner le système d’éclairage sur l’avant des tramways.
A l’aide d’abats-jour et de nouvelles lumières , les rayons sont dirigés sur la voie et on s’attend à un meilleur rendement.
Le 4 février 1938,
les employés préposés à l’entretien des voies obtiennent une augmentation de gages de 2 cents 1/2 suite à une entente avec l’Union fédérale des employés du Quebec Railway préposés au maintien de la voie, local 123 dont le président est M. Emile Cantin et le secrétaire, M. Gérard Leblond.
Le 15 mars 1938,
l’Echevin Aldéric Noreau veut que la Compagnie répare la partie de la chaussée qui se trouve à l’intérieur des rails.
Le 25 mars 1938,
l’Action Catholique publie une grande photo montrant l’inondation du chemin de la Canardière, en face de l’Hôpital St-Michel-Archange; le tramway 620 roule dans l’eau.
Le 28 mars 1938,
la Compagnie offre d’étudier la création d’un service d’autobus dans la ville ; le maire Borne se déclare enchanté et, le capitaine A.S. Bigaouette, assistant-directeur de la police municipale ajoute que ce projet règlerait le problème du trafic à Québec.
Le 30 mars 1938,
la Ville annonce qu’elle va entamer des pourparlers avec la Compagnie pour obtenir une entente afin de demander un Bill privé permettant de modifier la Charte de la Compagnie en vue du remplacement des tramways par les autobus.
Le premier ministre Duplessis a offert à la Cité de ratifier l’entente qu’elle pourrait conclure avec la Compagnie.
Le 1er avril 1938,
Le Soleil publie un éditorial dans lequel il mentionne qu’il n’est guère possible de remplacer tous les tramways par les autobus d’un seul coup. Ce n’est du reste pas désirable car trop d’employés de tramways se trouveraient sans emploi après de nombreuses années de loyaux services. Le remplacement graduel permettra d’opérer le changement sans causer d’injustice à personne.
Le 8 avril 1938,
le Conseil de Sillery décide d’accepter l’offre de la Quebec Power de substituer des autobus aux tramways et de profiter des avantages du nouveau service.
Le 11 avril 1938,
la Ligue des citoyens de Belvédère demande le remplacement des tramways par les autobus.
Le 16 avril 1938,
la Compagnie annonce qu’elle profitera de la réfection du chemin de la Canardière pour enlever sa voie ferrée et inaugurer un service d’autobus.
Le 19 avril 1938,
le Conseil Général des Syndicats Catholiques préconise l’amélioration du service des tramways et l’établissement d’un service d’autobus dans les parties de la ville non desservies par les tramways.
Le 21 avril 1938,
la Ligue des Citoyens de Limoilou est favorable au maintien du service actuel du tramway mais, elle veut qu’il soit amélioré et qu’on fasse un essai des autobus dans les parties du quartier non desservies par les tramways.
Le 29 avril 1938,
la Compagnie annonce qu’elle va doter Sillery d’un service d’autobus d’ici à six semaines.
Trois ou quatre autobus, selon les besoins, de marque Mack et Reo feront la navette entre l’Avenue des Erables et Sillery.
Le 30 avril 1938,
L’Action Catholique publie une photo intitulée = Aurons-nous ces autobus?
Cet autobus, fabriqué par la compagnie Mack, contient 25 places.
Sa carrosserie d’acier n’est pas montée sur un chassis de camion.
Un moteur de 100 chevaux est situé à l’arrière.
La couverture en aluminium reflète les rayons solaires.
La nuit, elle produit une irradiation visible à une certaine distance.
Le 19 mai 1938,
Le Soleil publie un éditorial disant comprendre l’impatience de la population devant la lenteur de la Compagnie à organiser des services d’autobus dans les quartiers non desservis par les tramways.
Le 26 mai 1938,
la Compagnie annonce qu’elle aura 50 autobus en service pendant le Congrès Eucharistique qui aura lieu du 23 au 26 juin.
Le 1er juin 1938,
L’Action Catholique confirme que les premiers autobus qui seront bientôt en service à Sillery sont arrivés la veille.
1 seul billet permet de voyager de la Jonction de Sillery à l’avenue Maguire.
Du 1er au 3 juin prochain.
La Canadian Transit Association va tenir son congrès annuel, à Québec,
Durant la convention, les représentants des différentes compagnies qui vendent des autobus feront des démonstrations de leurs machines.
Des villes font présentement des expériences intéressantes :
Detroit, dont la population est de 1,570,000 habitants a 1,500 autobus dont 1,150 de marque Ford.
Ils sont préférés par le public à cause d’un départ plus rapide, une vibration moins forte et un retard moindre provoqué par l’entrée et la sortie des passagers en ne contenant que de 21 à 25 sièges.
La Quebec Cartage a présentement dans son garage un autobus en démonstration de la compagnie Yellow Coach, marque General Motors.
La période d’expérimentation pour la construction des autobus achève.
Autrefois, on construisait des autobus sur des chassis de camions.
Aujourd’hui, on fabrique des véhicules spécialement dans le but de servir d’autobus, et, les résultats sont supérieurs.
Le 3 juin 1938,
Le soleil écrit que, pour le congrès de la Canadian Transit Ass., deux superbes voitures de la Compagnie se prélassent , aux portes du Château-Frontenac, pendant qu’autour d’elles, on ne cesse d’admirer leurs lignes harmonieuses, leurs proportions imposantes et leur confort luxueux.
Les gens s’y précipitent en foule et leur accordent leurs préférences.
Les fabricants se sont appliqués à satisfaire les besoins et les exigences du public, qui est un grand enfant ;
les autobus sont dotés de couleurs voyantes, de coussins moelleux, de moteurs rapides et d’accessoires brillants.
A l’occasion du Congrès, la revue Electric Railways publie un reportage de 5 pages sur la Quebec Railway, Light and Power Co.
Une carte de la ville montre tous les circuits de tramways.
1- Champlain
2- St-Vallier extension n’existe plus
3- Château-Limoilou
4- St-François d’Assise
5- Charlesbourg n’existe plus
6- St.John Belt Line
7- Grande-Allée Belt Line
8- Lower Town-St.Sacrement
9- Quebec county Railway (Sillery)
10- d’Youville-St-Sacrement
11- Kent House.
La Compagnie possède 84 tramways dont 75 « double-truck » et 7 « single-truck Birney type » et 2 chars observatoire.
Le 10 juin 1938,
L’Action Catholique montre une photo de l’agrandissement de la Porte St-Louis; le trottoir a été reculé de plusieurs pieds, du côté nord, et les piétons se trouvent maintenant à passer en deçà du mur de pierre qui entoure le parlement.
La disparition du trottoir, sous la porte, améliore beaucoup la circulation.
Le 10 juin 1938,
le maire, les échevins et autres invités participent à une démonstration du service que peuvent offrir les nouveaux autobus de marque Ford par MM. Paul et Jean Champoux, propriétaires de Laurentide Automobile Inc.
Partis de l’hôtel de ville à 4 heures, les invités firent le tour de la ville sous la direction d’un chauffeur expérimenté et se rendirent compte des qualités de la voiture.
Une heure après le départ, la voiture s’arrêtait en face de la résidence de M. Paul Champoux, à Sillery et un goûter fut servi.
Le 14 juin 1938, Avis :
Service d’Autobus pour Sillery.
La Compagnie Quebec County Railway est heureuse d’annoncer
le remplacement du service actuel de tramways desservant Sillery
par un service d’autobus qui sera inauguré
le jeudi – 16 juin 1938.
L’avis décrit le parcours ainsi que la tarification.
JOURNEE HISTORIQUE
Les journaux, du 16 juin 1938, font des reportages concernant cet important changement pour Sillery.
-« Un service d’autobus complet et des plus modernes a remplacé aujourd’hui le service de tramways à Sillery- »
-« Le service d’autobus de Sillery a été inauguré: deux Reo, deux Mack et un Ford circulent régulièrement depuis ce matin- »
-« Des représentants de la ville de Québec, des corps publics, de la compagnie Quebec Power et du gouvernement provincial ainsi que des journalistes ont été les hôtes de Son Honneur le maire de Sillery, M. Ewart-E. Donovan.
La cérémonie débuta par une réception amicale au Club des Journalistes.
Les invités montèrent ensuite dans le luxueux autobus Reo ; on suivit d’abord le parcours du nouveau service, puis, on traversa le Parc des Champs de Bataille et le voyage se termina au Kent House- »
Le 16 juin 1938,
Le Soleil publie une photo intitulée = L’autobus remplace le tramway à Sillery ;
on y voit les invités devant un autobus Reo.
Le 16 juin 1938,
la compagnie signe un contrat de 10 ans pour le parcours # 9 de Sillery;
à partir du 16 juin 1948, le service d’autobus sera donné sans contrat jusqu’au transfert du permis à la Cie. de Transport de Lévis.
Le 21 juin 1938,
mettant en pratique à la lettre le règlement municipal qui prohibe le stationnement des camions sur le trottoir, des camionneurs mettent leurs voitures dans la rue St-Paul pour charger les marchandises.
Tramways, automobiles, camions et voitures doivent attendre la fin du chargement avant de pouvoir circuler.
Le maire et la police accourus sur les lieux demandent aux camionneurs de patienter jusqu’à la disparition des tramways qui ne saurait tarder.
Le 21 juin 1938,
l’affluence d’automobilistes attirés en ville par l’illumination des décorations du congrès eucharistique a presque complètement paralysé la circulation sur les principales artères.
Le service des tramways est partiellement désorganisé ; on voit à tout moment cinq ou six tramways paralysés, et, jamais depuis longtemps, notre ville a connu pareille affluence.
Le 22 juin 1938,
les journaux annoncent que ce soir et tous les soirs du Congrès, les tramways cesseront de circuler à l’intérieur des murs, sauf sur la rue d’Auteuil. La circulation aura lieu dans les deux sens sur la rue St-Jean et la Grande-Allée.
A partir de 7 heures, la carré d’Youville servira de terminus dans la partie haute de la ville.
Le 22 juin 1938, AVIS =
Découpez ceci
Détails du service de tramways
Congrès Eucharistique
Juin 23-26 1938.
Tous les jours, des autobus iront directement des gares de chemin de fer au Parc des Champs de Bataille.
L’avis décrit très en détail les parcours et les horaires pour chaque jour concerné.
Il est à noter que la messe de minuit célébrée en plein air, le 23 juin, est réservée aux hommes !!!
Le 16 juillet 1938,
la Ville annonce qu’elle va sommer la Compagnie de paver l’espace actuellement réservé à ses voies sur la Canardière pour remplacer ensuite les tramways par des autobus.
Si la Compagnie refuse de payer, la Cité enlèvera à la Compagnie son droit exclusif sur le circuit pour l’accorder à un service indépendant d’autobus.
Le 20 juillet 1938,
la Compagnie annonce qu’elle songe à desservir à l’aide d’autobus le circuit de tramways entre le Carré Parent et la Traverse.
Le 21 juillet 1938,
une auto de marque Lafayette, no. 109,770, cause un embouteillage complet sur la rue S-Paul pendant une vingtaine de minutes, retardant d’autant les tramways. Les policiers notent que les portes de l’auto sont barrées, et, avant l’arrivée de la remorqueuse, le propriétaire quitte rapidement les lieux.
Le 23 juillet 1938,
les journaux rapportent qu’un conducteur de char observatoire s’est fait voler la boite contenant la recette au montant de 48$;
dans la soirée, le char était immobilisé près du Marché St-Pierre, à St-Sauveur, par un embouteillage lorsque dans la confusion, quelqu’un monta sur le char et s’empara de la boite.
Le 19 août 1938,
M. Pierre Bertrand, député de St-Sauveur, annonce que le gouvernement fera le pavage de la Canardière et que la compagnie, comme compensation, transportera sa voie ferrée de la rue Notre-Dame-des-Anges sur le boul. Charest.
Un service d’autobus remplacera les tramways sur la Canardière.
Le 25 août 1938,
le Comité Administratif commence l’étude du contrat qui viendra modifier celui des tramways passé en 1925 pour une durée de 30 ans.
Le 25 août 1938,
Le Soleil publie un commentaire d’un conseiller municipal de Montréal =
-« Ce sont des véhicules désuets qui causent les pires embouteillages dans nos rues, qui retardent la circulation dans toutes les artères et qui font un bruit d’enfer ; il faut les supprimer et les remplacer par des autobus plus souples, plus rapides, et moins encombrants »-
Le 26 août 1938,
M. Monaghan, gérant de la Mutuel life Assurance Company of Canada, et ex-échevin de Montcalm, de 1912 à 1914, se prononce contre le remplacement des tramways par les autobus.
Il mentionne que 85% des résidents sont piétons et 15% des automobilistes;
alors, pourquoi, demande-t-il favoriser la minorité?
Les autobus doivent être utilisés seulement pour compléter le réseau de tramways, et non, remplacer ceux-ci.
Le 25 août 1938,
le Comité administratif, par un vote de 5 à 1, autorise la Compagnie à remplacer ses tramways par des autobus sur les grands circuits du quartier Limoilou.
Le 26 août 1938,
un lecteur écrit au journal Le Soleil =
– » (…) Le tramway grattait la rue en hiver, l’autobus ne grattera pas.
Le tramway indemnisait. L’autobus indemnisera-t-il?
Si l’autobus devient une voiture ordinaire, et ne paie rien pour le droit d’exclusivité dont il jouit, nous devrons non seulement lui paver le chemin mais, encore l’entretenir et le déblayer.-(…) « –
Le 26 août 1938,
le Conseil approuve le projet du service d’autobus dans Limoilou par un vote de 9 à 2 ; les dissidents voulaient exclure le quartier Montcalm et inclure le déneigement.
Le 29 août 1938,
la Ligue des Citoyens de St-François d’Assise dénonce le contrat des autobus; elle soutient que le contrat confère des privilèges à la Compagnie au détriment des citoyens.
Le 1er setembre 1938,
L’Action Catholique publie 3 photos de l’inondation du chemin de la Canardière; une photo montre un tramway attendant pour passer dans le tunnel inondé dont les pompiers essaient de pomper l’eau.
Pendant ce temps, la crue des eaux entraine l’éboulis d’une partie de la chaussée de la rue Dorchester, à l’entrée du pont du Parc Victoria ; plus de 200 pieds du pavage sur une largeur d’une vingtaine de pieds disparaissent dans la rivière St-Charles.
Le tramway du circuit no. 3 qui passa à ce moment provoqua le commencement d’éboulis.
Trois poteaux s’inclinent vers la rivière brisant les fils qui retiennent le « trolley » qui tombent sur le tramway et endommagent le dessus du wagon.
Le pont Victoria est condamné temporairement et le circuit du tramway est coupé en deux sections.
Le 2 septembre 1938,
les marchands de la rue St-Paul annoncent qu’ils vont respecter le règlement interdisant de stationner les camions de livraison sur le trottoir; en conséquence, à partir du 6 septembre, les tramways ne pourront plus passer lorsque les camions seront sur place.
Le 2 septembre 1938,
la Compagnie annonce, que suite à l’effondrement, elle a inauguré un service d’autobus pour Limoilou en partance du Carré Jacques-Cartier et passant par la rue de la Couronne jusqu’au Pont Drouin.
Pour St-François d’Assise, les tramways demeurent mais, ils ont dû effectuer un petit voyage hors des rails.
En effet, la Compagnie a fait traîner les tramways par des camions sur la rue de la Couronne et leur fit traverser le pont pour les mettre en opération depuis la 1ère Avenue. Ils font le tour complet arrivant de Stadaconna par la rue Dorchester et retournant par la 1ère Avenue.
Le circuit du Kent House ne traverse plus le pont.
La Ville espère réparer la rue afin que les circuits de tramways puissent desservir le terrain de l’Exposition Provinciale qui ouvrira la semaine prochaine.
Quant à la Compagnie, elle a demandé aux autorités religieuses la permission de faire travailler les ouvriers le dimanche pour accélérer les travaux.
Le 3 septembre 1938,
la Compagnie annonce les changements suivants suite à l’éboulis=
De la rue St-Joseph à l’Exposition, les tramways par groupe de 3 ou 4 partiront de la rue St-Joseph et devront se rendre à la manufacture Paquet (près du pont Drouin) avant qu’un autre groupe semblable puisse s’engager sur la voie simple de la rue Dorchester pour revenir vers la ville et une fois rendu à la rue St-Joseph, un autre groupe de 3 ou 4 sera dirigé vers l’Exposition.
Le service pour Limoilou et le Kent se fera par autobus à partir de la rue St-Joseph jusqu’à la 3è Avenue pour revenir vers la ville par le même chemin, les tramways de la ligne ayant leur terminus à la 3è Avenue.
Le 3 septembre 1938,
Publicité=
Pourquoi vous exposer à des situations aussi embarrassantes?
Rendez-vous à l’Exposition Provinciale en tramway.
Vous éviterez peut-être ainsi des réparations coûteuses
à votre automobile et de la fatigue à votre système nerveux.
Pour quelques sous seulement des tramways vous transporteront
de toutes les parties de la ville à l’entrée principale de l’Exposition.
Soyez prudents, laissez votre auto à la maison.
La Cie Quebec Railway Light & Power.
Le 7 septembre 1938,
il n’y a aucun service de tramways à la basse-ville suite à la décision prise par les marchands de la rue St-Paul de laisser leurs camions le long du trottoir.
Près du Carré Parent, une large banderolle suspendue au-dessus de la rue = Nous voulons une rue convenable.
Après un arrêt de 9 heures à 11 heures, les marchands ont laissé les tramways reprendrent leur service régulier.
Le 12 septembre 1938,
le gouvernement provincial annonce que le chemin de la Canardière sera élargi de 60 à 90 pieds et que les tramways seront enlevés.
Le 12 septembre 1938,
la Ligue des citoyens de Limoilou se prononce en faveur de l’établissement d’un service d’autobus pour remplacer les tramways dans leur quartier.
Le 13 septembre 1938, l
a Compagnie annonce que, pendant la reconstruction de la rue Dorchester, les tramways du circuit no. 3 circuleront du Château Frontenac au Carré Parent en passant par la Côte d’Abraham, le boul. Charest, le Carré Parent, la rue St-Joseph et la rue de la Couronne.
Le 24 septembre 1938,
le maire Lucien Borne a obtenu de la Compagnie qu’elle donne à la société St-Viencent-de-Paul tous les dormants de la voie ferrée de la Canardière afin d’être utilisés comme bois de chauffage dans les foyers nécessiteux.
Le 26 septembre 1938, AVIS SPECIAL =
La compagnie a reçu avis de la cité de Québec de discontinuer son service de tramways sur le chemin de la Canardière à compter de mardi, le 27 septembre 1938, à cause de la reconstruction de cette rue.
Un service d’autobus remplacera les tramways entre la 8è Avenue et la 10è rue et desservira dans les deux sens cette partie de la ville jusqu’à ses limites.
Les passagers qui se rendent sur le chemin de la Canardière et au Kent House prendront les tramways à l’intersection des rues de la Couronne et St-Joseph et transféreront dans les autobus à la 8è Avenue et ceux qui continuent au Kent House et aux gares intermédiaires s’embarqueront dans les tramways aux limites de la ville.
De même, les passagers laissant le Kent House ou gares intermédiaires à destination de Québec prendront les autobus aux limites de la ville et les tramways au coin de la 8è Avenue.
The Quebec Railway Light & Power
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JOURNEE HISTORIQUE
Le 27 septembre 1938,
les autobus remplacent les tramways sur une partie du circuit no. 11, soit le chemin de la Canardière.
1 seul billet permet de voyager entre la Place Jacques-Cartier et l’église de Giffard.
Le 29 septembre 1938,
à l’angle de la Place George-V et de la Grande-Allée, Mlle. Angéline Giguère, domestique, est tuée par l’automobile « Studebaker » de M. J.D. Gilmour, au moment ou elle s’apprête à monter dans le tramway no. 802. L’auto doublait le tramway et la visibilité était réduite par la forte pluie.
Le 5 octobre 1938,
le Conseil général des Syndicats catholiques appuie la demande de la Ligue des citoyens de St-Malo dans ses démarches pour que les billets d’écoliers et d’ouvriers soient en usage plus longtemps.
Le 7 octobre 1938, AVIS =
La Compagnie Quebec Railway Light & Power est heureuse d’annoncer que, commençant lundi prochain le 10 octobre 1938, le service d’autobus actuellement en opération sur le chemin de la Canardière, entre la 8è avenue et les limites de la cité, se fera directement;
de la correspondance rue St-Joseph et de la Couronne, aux limites de la cité.
Les passagers pourront donc faire ce trajet, soit dans une direction ou dans l’autre, sans avoir à changer de voitures.
Tous ces autobus arrêteront sur le chemin de la Canardière pour laisser monter ou descendre les passagers aux mêmes arrêts autrefois utilisés pour les tramways.
Quebec Railway Light & Power Co.
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JOURNEE HISTORIQUE
Le 10 octobre 1938,
les autobus remplacent les tramways sur une partie du circuit no. 11, soit entre la Place Jacques-Cartier et l’intersection de la 8è Avenue et la 10è Rue.
Le 12 octobre 1938,
l’échevin Hubert Simard demande un nouveau circuit d’autobus de l’avenue Lamontagne au carré Parent, et M. Pierre Bertrand réclame des autobus sur la rue St-Vallier, à St-Malo.
Le 15 octobre 1938,
Le Soleil publie un éditorial réclamant le remplacement total des tramways par des autobus.
Le 25 octobre 1938,
la Compagnie envoie une lettre au « Soleil » confirmant le nombre de passagers transportés par les tramways et les autobus;
21 octobre – vendredi – 41,712 passagers;
22 octobre – samedi – 44,527 passagers.
En novembre, les rails de la 5ième Rue sont abandonnés.
Le 7 novembre 1938,
lors d’une assemblée de la Ligue des citoyens de St-François d’Assise, l’échevin Simard déclare que les autobus donneraient un meilleur service que les tramways car, ces derniers sont un « tas de ferraille » faisant beaucoup de bruit.
Le 17 novembre 1938,
la première chute de neige cause des ennuis aux automobilistes qui ont omis de mettre des chaînes aux roues de leurs voitures. A certains moments, pas moins d’une cinquante d’automobiles sont bloquées dans la Côte d’Abraham pendant que les tramways attendent qu’on leur laisse la voie libre.
Le 5 décembre 1938,
la Ligue des Citoyens de St-Pascal-Baylon se plaint de certaines vieilles voitures employées par la Quebec Power pour remplacer les tramways. M. Sénécal dit à ce sujet =
-« Nous avons des voitures qui conviendraient plutôt aux animaux qu’au monde et le service est ridicule.
La semaine dernière, le service s’est fait à 25 et 30 minutes au lieu de 5 tel que dans le contrat- »
Le 6 décembre 1938,
les freins à l’air d’un tramway refusent de fonctionner au Carré d’Youville.
Pendant 16 minutes tout service est interrompu entre la haute ville et Limoilou ; une dizaine de tramways sont ainsi retardés.
Il faut avoir recours à un tramway de secours pour tirer le tramway qui sera remorqué jusqu’à la remise de St-Malo.
Le 11 décembre 1938,
lors d’une réunion de 6 ligues de citoyens, M. J.E. Picard se déclare contre le remplacement des tramways par les autobus car, ceux-là transportent une centaine de passagers tandis que l’autobus n’a de place que pour 35 personnes environ.
Le 20 décembre 1938,
l’échevin Pierre Bertrand, appuyé par l’échevin Arthur Drolet, demande au Comité administratif de prier la Compagnie d’enlever la voie ferrée sur la rue St-Vallier, de la traverse du Canadien National à la route des Bell, et de remplacer par un autobus le tramway qui dessert cette partie.
La Compagnie devra aussi enlever sa voie, de l’Avenue Lamontagne à l’avenue des Pins, sur la 1ère Avenue et installer un autobus pour assurer le service.
Le 27 décembre 1938,
une tempête laisse une quinzaine de pouces de neige. Un tramway déraille au Carré d’Youville et bloque la circulation dans les deux sens causant l’arrêt d’une quinzaine de tramways.
Achat de 6 autobus en 1938=
1201-1204 – Mack – 23 sièges – 1938
1301-1302 – Reo – 24 sièges – 1938
Flotte d’autobus utilisés par la division Boischatel =
(2) – White / (2) – Ford / (1) – Dodge.
Flotte totale = 82 tramways :
Série 1 et 2 = 2 tramways observatoires,
série 90 = 5 tramways,
série 300 = 10 tramways,
série 600 = 30 tramways,
série 800 = 20 tramways,
série 900 = 15 tramways.
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1 et 2 –
38 pieds et 6 pouces et 8 pieds de large,
42 sièges et 36,000 lbs.
——————————-
91, 92, 94, 96 et 101 –
29 pieds et 2 pouces et 8 pieds et 1 pouce de large,
30 sièges et 19,500 lbs.
——————————–
300 – mis en service en sept – 1931;
301 et 302 – mis en service en déc. 1931;
303 – mis en service en février 1932;
304 – mis en service en janvier 1932;
305 – mis en service en juin 1932;
306 et 307 – mis en service en mars 1932;
308 et 309 – mis en service en octobre 1931.
41 pieds de long et 8 pi. et 4 po. de large, pesant 47,700 lbs.
NOTE = 306, 308 et 309 sont bi-directionnels.
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610 à 619 –
43 pieds et 2 pouces et 8 pieds et 1 pouce.
40 sièges et pesant 40,000 lbs.
—————————————–
620 à 624 et 626 à 630 –
41 pieds et 6 pouces et 8 pieds et 3 pouces,
40 sièges et pesant 46,000 lbs.
NOTE = le 630 remplace-t-il le 625 ???
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650 à 659 –
42 pieds et 10 pouces et 8 pieds et 10 pouces,
44 sièges et pesant 40,000 lbs.
—————————————-
800 à 819 –
41 pieds et 2 pouces et 8 pieds de large,
40 sièges et 42,500 lbs.
———————————
900 à 914 –
41 pieds et 2 pouces et 8 pieds de large,
40 sièges et 36,500 lbs.
——————————-
——————————-
Véhicules de service =
1 et 2 = construction;
5, 7, 11-12, 14-15-16-17 et 18 = sweepers,
200 – sprinkler – 1928; Maguire Cummings, Chicago,
201 – wrecking crane – 1928; Quebec Railway.
202 – 203 et 204 -snowplow, – 1928,
205 – grinding – 1927; Ottawa Car Co.
————————————————
Mise en service des autobus durant l’année 1938
Parcours desservis =
Circuit no. 9 – Sillery
Circuit no. 11 – La Canardière ( de la Place Jacques-Cartier à l’avenue
D’estimauville).
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Le 7 janvier 1939,
M. J.H. Gervais, rentier demeurant au no. 25, avenue Murray, échappe à la mort quand le tramway 815 le précipite sur la chaussée; transporté à l’Hôtel-Dieu, par l’ambulance Germain Lépine, il quitte l’hôpital au cours de la soirée.
Le 11 janvier 1939,
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A Votre Service :
M. Gilbert Levasseur est employé à la Compagnie Quebec Power depuis 13 ans.
Il est préposé à la signature des contrats et il reçoit aussi les clients au sujet des réclamations, délais, enquêtes et explications au sujet des factures.
(…).
La Compagnie Quebec Power
Le 13 janvier 1939,
Le Soleil annonce en manchettes que St-Sauveur jouira d’un service partiel d’autobus.
Le Comité administratif accepte le rapport décrétant que les autobus remplaceront le tramway dans St-Sauveur, sur la rue St-Vallier, de la traverse du C.P.R. jusqu’au cimetière St-Charles, et, sur la 1ère Avenue, dans Limoilou, sur une section du circuit des tramways.
Le 18 janvier 1939,
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A Votre Service :
Employé à la compagnie Quebec Power depuis plus de 16 ans, M. Antoine Bernier est attaché au service des compteurs.
(…).
La Compagnie Quebec Power.
Le 23 janvier 1939,
le circuit de tramways de la rue St-Vallier, à l’ouest de Marie-de-l’Incarnation, est remplacé par un parcours d’autobus. La Ligue des Citoyens de St-Fidèle s’oppose au remplacement des tramways par des autobus et demande de compléter le service des tramways par les autobus et non de remplacer les tramways par des autobus.
Le 28 janvier 1939,
M. Charles-Auguste Barbeau, âgé de 42 ans et demeurant au no. 79, rue St-Gabriel, voyageur de commerce à l’emploi de la Canadian Oil se fait tuer en restant pris entre deux tramways. En descendant d’un tramway, il traverse la rue pour aller en prendre un autre; comme il voit venir un tramway , il recule et reste pris entre les deux et roule jusqu’à l’extrémité du char pour ensuite tomber inconscient.
L’ambulance de Germain Lépine le transporte à l’Hôtel-Dieu . Son décès survient un peu plus tard.
Le 31 janvier 1939,
les cinq ligues de citoyens du quartier Limoilou protestent énergiquement contre la suppression du tramway.
Ils demandent que le service soit amélioré par un circuit d’autobus à partir des limites de la ville, sur la 1ère Avenue, reliant le Carré Parent.
Le 1er février 1939,
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A Votre Service :
Monsieur Jules Laroche est employé au service du gaz de la compagnie Quebec Power depuis plus de 17 ans.
(…).
La Compagnie Quebec Power.
Le 8 février 1939,
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A Votre Service :
Au cours d’un interview à la radio, hier soir, M. Pierre Paquette disait ce qui suit:
« Toute la journée la Compagnie Quebec Power maintient à la disposition de sa clientèle trois électriciens qualifiés.
(…) .
La Compagnie Quebec Power.
Le 20 février 1939,
les tramways et les autobus sont complètement immobilisés jusqu’au moins à 9h30 à cause de la tempête; les chasse-neige de la Compagnie ne fournissent pas à déblayer la neige.
Le 22 février 1939,
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A Votre Service :
M. David Jobin est à l’emploi du service de tramways depuis le 24 mai 1915. Il est maintenant contrôleur de la circulation des voitures.
(…).
Quebec Railway, Light, Heat & Power Company Ltd.
Le 26 février 1939,
dès 10 heures 30 pm., tous les tramways sont remisés et sont remplacés par les balais et les charrues.
Le lendemain, les trams subissent de longs retards à cause des véhicules embourbés.
Le 27 février 1939,
la Ligue des Citoyens de St-Sacrement proteste contre le projet de disparition des tramways. Elle argumente que le midi et le soir, les tramways peuvent à peine suffire à transporter leurs clients depuis la Place d’Youville jusqu’à l’avenue Marguerite-Bourgeois et comme on calcule qu’un tramway contient trois fois plus de voyageurs qu’un autobus, il faudrait donc une trentaine d’autobus pour remplacer les 10 tramways.
MOMENT HISTORIQUE =
En février 1939,
le tramway du circuit no. 5 qui circule entre la 18è Rue et la rue des Pins, sur la 1ère Avenue, disparait.
En même temps, le tramway du circuit no. 2 qui circule entre la voie ferrée du C.N.R. et la route des Bell, sur la rue St-Vallier, est remplacé par l’autobus du parcours no. 22; les passagers doivent correspondre avec le tramway no 2 pour continuer leur route vers l’est jusqu’au Carré Parent.
Le 1er mars 1939,
les citoyens de la rue St-Cyrille demandent le remplacement du tramway par l’autobus. Il est urgent que la rue St-Cyrille soit débarrassée des poteaux et des fils qui l’encombrent actuellement, que le pavage soit fait de façon permanente et que cette rue devienne un véritable boulevard comme la promesse en a été faite par la Ville.
Tous les jours, il se produit des accidents à cause des poteaux qui sont plantés au milieu de la rue.
Le 1er mars 1939,
le Bill du Quebec Railway demandant l’autorisation de remplacer les tramways par les autobus, même dans les banlieues, soulève un débat à Ottawa, et, est rejeté, pour le moment.
Le 6 mars 1939,
la Ligue des Citoyens de St-Sacrement s’oppose vivement à ce que le tram soit remplacé par l’autobus.
On a parlé du bruit des tramways, des embarras des poteaux au milieu de la chaussée mais, on considère que ce sont des détails qui peuvent aisément se régler, alors que le point principal, c’est d’accommoder les citoyens avec un service rapide et sûr de communications avec le centre-ville.
Le 7 mars 1939,
la Ligue des Citoyens de St-François d’Assise se prononce contre la suppression des tramways dans son quartier pour les remplacer par des autobus.
Le 13 mars 1930,
les hôteliers de la rue St-Louis demande au Maire de faire pression sur la Compagnie afin que les tramways n’arrêtent plus devant l’Hôtel St-Louis mais, un peu plus loin passé la rue Haldimand pour aider à décongestionner la rue St-Louis.
Le 13 mars 1939,
la Compagnie révèle que les recettes de ses autobus ont diminué l’an dernier. Elle conteste la requête d’une nouvelle compagnie qui porte le nom ancien de « Grey Line Sight-Seeing Bus » et qui demande une franchise pour transporter en autobus des touristes autour de la ville, à Ste-Anne-de-Beaupré et à l’Ile d’Orléans.
La Compagnie transporte moins de 25 personnes par jour à Ste-Anne et, l’autobus de l’Ile d’Orléans, a rarement plus de 10 clients.
Actuellement, la Compagnie a 14 autobus en service et la saison dure environ 100 jours par année.
La Grey Line a commandé 6 autobus à l’Universal Auto Co., conditionnellement à l’obtention de la franchise.
Le 20 mars 1930,
M. Charles Parent, C.R. explique le Bill du Quebec Railway devant la Ligue des Citoyens de St-Malo :
le Bill n’autorise la Compagnie à opérer des autobus que si la Ville le lui permet formellement, et, n’accorde aucun territoire nouveau.
Le 8 avril 1939,
l’Action Catholique annonce que la Compagnie vient d’acquérir une vingtaine de nouveaux autobus qui seront mis en service sur différents circuits. Neuf de ces véhicules ont été reçus au garage de la « Quebec Cartage », St-Roch, il y a une quinzaine de jours.
Les autres seront livrés ces semaines-ci.
JOURNEE HISTORIQUE =
Le 11 avril 1939,
vers 5 heures du matin, un violent incendie détruit 3 tramways garés près de la station de Giffard, sur la Canardière, près de l’avenue D’Estimauville. Ils sont entièrement détruits en moins de deux heures; il ne reste plus que les chassis à demi calcinés.
Ils étaient affectés au circuit du Kent House et en repos pour la nuit ; suite à la réfection de la Canardière, les tramways ne peuvent plus se rendre à la remise, depuis le 1er avril, à moins de passer par la voie ferrée de Ste-Anne.
Le gardien donne l’alarme et travaille à séparer les 5 tramways stationnés tous ensemble.
Il réussit à faire avancer le tramway en flammes mais, pas avant que les flammes atteignent le second tram.
Les tramways situés à l’arrière avaient la route fermée derrière eux car la ligne n’est plus entretenue sur la Canardière ; il lance quand même le premier tram et celui-ci saute hors la voie.
Le feu a détruit le no. 621 tandis que les nos. 627 et 628 furent sauvés.
De bonne heure, ce matin, des tramways sont conduits sur la voie de Ste-Anne et, à Beauport, ils reviennent sur la voie urbaine et font maintenant la navette entre les chutes Montmorency et la station de Beauport.
Les autobus font le service entre la station de Beauport et le terminus de Giffard ( par le futur boulevard Mgr. Gauthier); il y a 12 autobus en service sur le chemin de la Canardière.
Les journaux publient des photos des tramways détruits par l’incendie.
Le 19 avril 1939,
par un vote de 3 à 1, le Comité administratif demande à la Compagnie d’établir, à titre d’essai, un service d’autobus destiné à relier les quartiers St-Sauveur et Montcalm, via la côte Franklin.
Le 26 avril 1939,
le Comité des bills privés du Conseil Législatif ratifie la clause du bill de Québec concernant le contrat des autobus.
Le 10 mai 1939,
Le Soleil publie une photo d’un accident entre une automobile et un tramway en face de la Basilique de Québec.
Le 14 mai 1939, Avis Public =
Modification de l’itinéraire DES TRAMS
à l’occasion de la visite
de Leurs Majestés.
Pour se conformer aux instructions reçues du comité de police qui a charge de la circulation dans la ville de Québec durant le séjour de Leurs Majestés en nos murs, la Compagnie de tramway se voit forcée d’avertir le public des altérations qui suivent, sur la plupart des lignes de son réseau lundi et mardi prochain.
Lundi – 15 mai – l’avis décrit les sept changements d’horaire et de parcours.
Le prix du passage après minuit sera le même que durant le jour avec correspondances.
Mardi – 16 mai – description des six changements d’horaire et de parcours.
Quebec Light & Power Company.
Le 25 mai 1939,
les syndicats catholiques demandent de nouveau à nos élus de prier la Compagnie de rendre valide dès 4h30 les billets d’ouvriers qui jusqu’ici ne sont acceptés qu’à 5 heures. Ils demandent aussi que les billets d’écoliers soient bons toute la journée.
Le 8 juin 1939,
la Ligue de Sécurité de la compagnie Shawinigan Power présente des diplômes et des médailles à 88 employés de la Quebec Power et de la Quebec Cartage pour avoir conduit sans accident durant des périodes variant de 1 à 7 ans.
Le 8 juin 1939,
la Ville demande à la Compagnie de paver les entre voies des rues Aqueduc, Ste-Thérèse, Marie-de-l’incarnation, St-Vallier et Lamontagne. De plus, elle devra aussi couvrir d’asphalte les rails de la rue St-Vallier entre la rue Verdun et la côte des Bell, suite au remplacement du tramway par les autobus.
Le 8 juin 1939,
l’échevin Hubert Simard affirme que 90% de la population de Limoilou favorise les autobus.
Le 20 juin 1939,
la Compagnie envoie la réclamation à son assureur concernant le feu du 11 avril =
tramways détruits = 620, 621 et 623,
tramway endommagé = 624,
achat d’autobus pour la Canardière = 2 – Ford, 2 Mack et 2 Reo.
Coût total = 47,735.76$
Le 25 juin 1939,
le circuit de tramways de la 1ère Avenue, entre la 18ème et la rue des Pins, est remplacé par le parcours d’autobus no. 5.
Le 18 juillet 1939, AVIS=
Service d’Autobus dans LIMOILOU à partir de mercredi matin:
Commençant mercredi matin, le 19 juillet, un service d’Autobus qui remplacera les tramways de la ligne Château-Limoilou, sera en opération dans Limoilou, à partir du carré Jacques-Cartier.
Pendant les travaux sur la 8è Avenue, les autobus tourneront de la 8è Avenue sur la 5è Rue pour se rendre jusqu’à la 10è rue, par la 4è Avenue.
Le service des Tramways St-François d’Assise-Stadacona se fera directement de St-François d’Assise au Château.
Les Autobus de Limoilou porteront le No. 14 et les Tramways de St-François d’Assise -Château, le No. 3
Quebec Railway Light & Power Co.
Le 19 juillet 1939,
les 2 circuits de tramways de Limoilou soit,
a) – 4ème Avenue, 18ème Rue, 1ère Avenue, 3ème Avenue, et,
b) – 10ème Rue, 8ème Avenue, 3ème Rue, 3ème Avenue et 4ème Rue sont remplacés, en partie, par les parcours d’autobus nos. 13 et 14.
Le 20 juillet 1939,
les citoyens de la rue Champlain et les travailleurs du port demandent que le service d’autobus soit relié à celui de Québec afin d’obtenir le privilège de correspondances comme les autres quartiers de la ville.
Actuellement, le service est donné par M. J.B.A. Desnoyers qui détient un permis depuis 1922.
Le 27 juillet 1939,
la Ville demande à la Compagnie de mettre en essai, pour trois mois, un service d’autobus entre St-Sacrement et St-Sauveur via la côte Franklin.
Le 3 août 1939,
Le Soleil publie un éditorial intitulé « Le service des tramways ».
(…) le service électrique entre la basse-ville et la haute-ville est lent et insuffisant.
Avec l’ancien arrangement, la compagnie affectait 9 voitures à la ligne Château-Limoilou, avec l’aide supplémentaire de 6 voitures de la ligne de St-François d’Assise, qui amenaient leurs contingents de passagers jusqu’au Carré d’Youville.
On a combiné ces deux services en un seul, qu’on désigne sous l’étiquette Château-St-François d’Assise, auquel sont affectés 7 voitures seulement. Aux heures de fermeture des bureaux et magasins, ces tramways sont dangereusement encombrés.
Que sera-ce l’hiver prochain lorsque la température rendra plus pénible la longue attente?. (…).
Le 10 août 1939,
Le Soleil publie une photo montrant le mur de la Côte d’Abraham menaçant de tomber dans la rue, non loin de la petite maison ou la compagnie de tramways garde les outils nécessaires à l’entretien de sa voie de la rue de la Couronne.
Le 10 août 1939,
Le Soleil publie une lettre de l’échevin Emile Morin, envoyée à la Compagnie, s’opposant à ce que la Compagnie enlève 2 voitures du circuit No. 8 – Basse-Ville-St-Sacrement, entre 2 heures et 4 heures pm.
Le 11 août 1939,
la Ville annonce qu’elle s’oppose à la suppression de 2 tramways sur le circuit No. 8 et demande une augmentation du nombre de tramways sur le circuit de St-François d’Assise.
Le 11 août 1939,
une Action de 26,127$, intentée par M. J-G Barbeau, qui s’était blessé en descendant du tramway no. 613, le 16 décembre 1938, a été rejetée par le juge car, il est impossible aux officiers de la Compagnie de prévoir toutes les négligences que peuvent commettre leurs passagers. Le demandeur prétendait que le marche-pied était couvert de glace.
JOURNEE HISTORIQUE
Le 15 août 1939,
la Compagnie inaugure, à titre d’essai, un service d’autobus entre St-Sacrement et St-Malo via la côte Franklin.
Le parcours est le suivant =
Coin Marguerite-Bourgeois et chemin Ste-Foy, Côte Franklin, St-Luc, Aqueduc et Hermine avec correspondance avec le tramway No. 1.
Retour =
Aqueduc, des Oblats, Montmagny, Côte Franklin et chemin Ste-Foy jusqu’à Marguerite-Bourgeois.
Le service a lieu aux heures d’affluence seulement.
Le 1er septembre 1939,
l’Allemagne envahit la Pologne durant la nuit ; la 2ième Guerre mondiale est déclarée, et, elle va modifier le calendrier de remplacement des tramways par les autobus.
Le 26 septembre 1939,
la Ville demande à la Commission des Transports d’enlever le permis à M. J.A. Desnoyers et de laisser la Quebec Railway opérer le service dans le quartier Champlain. Actuellement, le passager doit payer 10 sous le passage à M. Desnoyers et payer un autre passage pour prendre le tramway à la Place Champlain.
Le 11 octobre 1939,
la Compagnie informe la Ville que l’essai du service d’autobus entre St-Sacrement et St-Sauveur n’ayant pas eu le succès espéré, elle désire y mettre fin ; l’échevin Emile Morin fait remarquer que l’utilisation d’un seul autobus n’a pas permis à la population de s’habituer au nouveau service. Il demande que le service soit prolongé avec deux autobus et que le terminus soit déplacé au boul. Langelier.
La ligue des citoyens de St-Malo demande que le service passe par la rue St-Luc et la rue St-Vallier.
Le service actuel demeure en attendant qu’une décision soit prise.
Le 4 novembre 1939,
Le Soleil publie un éditorial avec le titre = Le Service des tramways.
(…) – il est évident que le service des tramways est inférieur à ce qu’il était avant les derniers changements.
Lorsque le public a raison de se plaindre, nous entendons qu’on lui donne satisfaction.
Le 7 novembre 1939,
les municipalités de la côte de Beaupré s’entendent avec la Compagnie pour remplacer les tramways sur le circuit du Kent House. La voie ferrée actuelle sera remplacée par un large boulevard ( futur boulevard Des Chutes).
Le 13 novembre 1939,
la Ligue des Citoyens de St-François d’Assise demande encore une fois un service d’autobus entre la rue Lamontagne et le carré Parent via le boulevard des Capucins.
Le 21 novembre 1939,
la Ligue des Citoyens de St-Sacrement recommande un service d’autobus qui desservirait St-Sacrement directement avec St-Sauveur et St-Roch par le chemin Ste-Foy et la côte Franklin. L’essai de l’automne dernier s’étant avéré inefficace, la Ligue suggère maintenant un service régulier de 15 minutes avec 2 autobus et se rendant jusqu’à la place Jacques-Cartier.
Le 24 novembre 1939,
le service d’autobus prenant de la popularité chaque jour dans Limoilou, les échevins MM. Simard et Noreau présentent au Comité administratif une requête des citoyens de la 14è Rue qui veulent que les autobus passent par cette artère.
JOURNEE HISTORIQUE
Le 26 novembre 1939,
11 autobus remplacent les tramways.
Le 26 novembre 1939,
la Compagnie inaugure le service d’autobus (parcours no. 15) remplaçant les tramways sur le circuit du Kent House, soit entre la gare de Giffard et le Kent House.
Tous les rails (excepté le circuit du « Kent-House ») dans ces rues ont été enlevés.
Le 1er décembre 1939,
M. Omer Marceau, 50 ans, employé à l’Arsenal, meurt des blessures reçues au cours d’une bataille qui a éclaté en descendant d’un tramway, à St-Malo.
Le 15 décembre 1939,
une délégation de la paroisse N-D-de-la-Garde demande que la Ville fasse tout en son possible pour obtenir un service d’autobus de la Quebec Power entre le traversier et les Foulons. Sans s’objecter absolument au service actuellement fait par M. J.B.A. Desnoyers, ils demandent l’émission de correspondances. Ils payent 17 cents pour passer d’un service à l’autre au lieu de 7 cents s’ils avaient droit à une correspondance.
Le 15 décembre 1939,
vers 7h00 pm, M. Ovide Caouette conduit le tramway No 615 lorsque celui-ci saute hors de la voie sur la rue St-Joseph, en face du théâtre l’Impérial, en route vers les remises de St-Malo.
Pendant plus de 2 heures, l’équipe d’ouvriers arrivée par le wagon-réparations a travaillé fort pour le remettre sur les rails. Le wagon-réparations a effectué tout le trajet dans une direction adverse rue St-Vallier et rue St-Joseph, et même à reculons perdant un temps précieux.
Pendant ce temps, les tramways du circuit Champlain viennent stopper dans une longue file; au moins 7 demeurent stationnés pendant tout ce temps.
Les quartiers St-Sauveur et St-Malo sont privés des tramways ainsi que l’artère principale de la basse-ville desservie par le circuit Champlain.
Le 20 décembre 1939,
une tempête de verglas désorganise les services d’utilité publique et le tramway No. 502, du circuit St-Sacrement-Basse-Ville déraille au Carré Parent et bloque la circulation des tramways pendant 2 heures.
La Compagnie a recours à ses autobus pour transporter les passagers qui attendent aux coins des rues.
Le 26 décembre 1939,
la Ligue des citoyens de St-Fidèle demande que les autobus actuellement en service sur le circuit de Limoilou et qui ont leur terminus au Carré Jacques-Cartier, montent la rue de la Couronne et la Côte d’Abraham jusqu’au Carré d’Youville.
Au cours de l’année 1939,
la revue « Traction Heritage » publie un article au sujet de la « Quebec Power » dans lequel elle mentionne que la Compagnie n’a pas l’intention de remplacer tous les tramways par des autobus.
Cependant, les études se poursuivent pour remplacer les tramways par des autobus sur des portions de certains circuits.
En 1939,
la compagnie installe les rails sur le boul. Charest entre le boul. Langelier et la rue de la Couronne soit une distance d’environ 2,000 pieds au coût de 27,136$.
Les rails proviennent du chemin de la Canardière où ils avaient été installés en 1931.
Ce nouveau tracé permet d’éliminer l’utilisation de la rue Notre-Dame-des-Anges dont les rails ont déjà été enlevés.
À la fin de 1939, les rails ont été enlevés dans les rues suivantes =
Notre-Dame-des-Anges entre Langelier et de la Couronne;
La Canardière entre la 8ème Avenue et Giffard;
Saint-Vallier entre le passage-à-niveau et la Côte Bell (St-Sacrement);
Ligne Kent entre Giffard et le Kent-House;
1ère Avenue entre Lamontagne et des Pins;
4ème Rue entre 1ère Avenue et 3ième Avenue / 3ième Avenue et 3ième Rue /8ième Avenue entre 3ième Rue et 10ième Rue;
10ième Rue entre 8ième Avenue et 3ième Avenue.
15 autobus et 6 camions.
———————————-FIN 1939.
————-suite: Quebec Railway Light & Power Co. 1940 à 1942