La ville de Lévis a établi un record dans l’histoire e son transport collectif;
samedi, le 30 juillet 2011, la Société de transport de Lévis a transporté 18,000 passagers à l’heure pour le spectacle du chanteur Rod Stewart.

Il y avait 118 autobus en service mais, comme la STL n’en possède qu’environ 70, elle a eu de l’aide de la compagnie privée « Autocars Des Chutes » ainsi que du RTC – Réseau de transport de la Capitale qui a mis ses articulés en service entre l’Université Laval et le site du spectacle.

Il s’agit de deux activités historiques =
a- premier service du RTC à Lévis;
b- premiers autobus articulés en service à Lévis.

Après le spectacle, le départ des 60,000 festivaliers s’est effectué en moins d’une heure.

La création de la Commission de Transport de la Ville de Laval a lieu le
1er juillet 1971;
la CTL exproprie les Autobus Mille-Iles (1967) Inc. (61 autobus), le 29
janvier 1972;
les Autobus Yvan Lévis Ltée. (25 autobus), le 29 janvier 1972, et,
Laval Autocar Enr. (autobus scolaires), en juin 1973.
Aucune autre expropriation n’aura lieu.
A la fin de 1972, la CTL opère 91 autobus.
En 1985, la CTL devient la STL – Société de Transport de Laval, et, possède 225 autobus.
En mai 1986,la STL perd le contrat avec le C.I.T. Basses-Laurentides qui regroupe 9 municipalités.
En 1987, la STL perd le contrat avec le C.I.T. Deux-Montagnes ainsi que celui du C.I.T. des Moulins
Depuis ce temps, la STL dessert uniquement la Ville de Laval.

Le 1er janvier 1970, la Communauté Régionale de l’Outaouais crée la Commission de Transport de la Communauté Régionale de l’Outaouais.
Celle-ci va exproprier les compagnies Transport Urbain de Hull Ltée et Transport Métropolitain de Hull Ltée, incluant les 34 autobus, en 1972.
La CTCRO débute ses opérations le 1er mai 1972, et, publie son premier horaire en septembre 1972.
Elle change son nom pour Société de Transport de lOutaouais, en 1992.

En 1978, la Corporation municipale de transport de Sherbrooke (CMTS )
prend possession de la Sherbrooke Transit Inc., incluant 23 autobus
urbains et 81 autobus scolaires en plus du garage.
Le territoire de desserte couvre Sherbrooke et Lennoxville.

Durant la première année d’opération, en 1979, la CMTS met au rancart 6
autobus urbains et 16 autobus scolaires; elle les remplace par 12
autobus urbains et 20 scolaires.

En 1980, la CMTS étend ses services au Canton d’Ascot, à Fleurimont et à
Rock Forest.
Puis, elle prend en charge le transport adapté assumé par Transport
Liberté, un organisme à but non lucratif.

En 1981, un nouveau garage, sur la rue Cabana, remplace celui hérité de
la Sherbrooke Transit Inc., et, la CMTS connaît une augmentation de 45%
de son achalandage par rapport à 1980.

En 1985, la CMTS devient la Corporation métropolitaine de
transport-Sherbrooke ( CMTS ).

En 1998, la nouvelle station du centre-ville de Sherbrooke est
inaugurée; elle est nommée Station du Dépôt.

En 1999, la CMTS réalise la vente du secteur d’activité du transport
scolaire incluant 45 autobus scolaires.

Le 1er janvier 2002, la CMTS devient la STS ( Société de Transport de
Sherbrooke ) suite à la fusion municipale de Sherbrooke, Rock Forest,
Lennoxville, Fleurimont, Ascot, Deauville, Bromptonville et
Saint-Elie-d’Orford , modifiant ainsi son territoire.

La Corporation Intermunicipale de Transport des Forges naît le 31 octobre 1979.
Le service débute officiellement le 3 janvier 1981 avec 4 autobus provenant de la compagnie
« Les Services Urbains de la Mauricie »,
10 autobus provenant de la
Ville de Trois-Rivières, et,
15 autobus neufs livrés durant l’année 1980.
Tous les autobus portent les couleurs blanc et bleue communes aux autres commissions de transport du Québec.
Le territoire inclus les villes de Trois-Rivières, du Cap-de-la-Madeleine et de Trois-Rivières-Ouest.
En 1993, la couleur des autobus change;
le blanc, l’orange, le rouge et le noir remplacent le blanc et le bleu.
Suite aux fusions municipales de 2002, la CITF devient la STTR – la Société de transport de Trois-Rivières.
Elle étend graduellement son service dans les anciennes municipalités de Pointe-du-Lac, de Sainte-Marthe-du-Cap et de Saint-Louis-de-France.
Puis, en 2009, nouveau changement de couleurs des autobus =
sur un fond blanc, une vague bleue et une vague verte entourent l’autobus, en bas des fenêtres.

En 1951, la Commission de Transport de Montréal / Montreal Transportation Commission commence ses opérations en expropriant la Montreal Tramways Company.
Le remplacement des tramways par des autobus constitue son premier mandat.
A ce moment, la flotte de véhicules se décrit comme suit =
939 tramways, 522 autobus, 82 trolley-bus pour un total de 1543.
Il y a 13 garages, un atelier de réparations majeures et une remise.

Calendrier de remplacement =
1951 : 40 trolley-bus – (4050-4089)
1952 : 105 autobus –  (2700-2739 / 3700-3764), et, 25 trolley-bus  – (4090-4114)
1953 : 100 autobus –  (2800-2859 / 3800-3839)
1954 : 100 autobus – (2900-2999)
1955 :  75 autobus –  (2750-2799 / 3850-3874)
1956 :  250 autobus – (2300-2324 / 2500-2599 / 2600-2624 / 3200-3249 / 3300-3349)
1957 :  300 autobus : (2350-2399 / 2400-2499 / 3000-3099 / 3100-3149)
1958 :  325 autobus : (4200-4299 / 4300-4399 / 4400-4499 / 4500-4524)
1959 :  175 autobus – (2000-2009 / 4600-4699 / 4700-4764)

Total : 1430 autobus et 65 trolley-bus.

Le dernier tramway a circulé sur la rue Papineau, dimanche le 30 août 1959.

Note : la commande de 325 autobus à la « Canadian Car Company », en 1958, a été un record canadien qui n’a pas encore été battu !

Gare St-Roch (en arrière-plan) située au 350 rue St-Roch, intersection rue du Roi à Québec – Photo par Jean Breton (1971-05-29)

En 1954, les compagnies d’autobus suivantes utilisaient la Gare St-Roch sise au 350, rue St-Roch, au coin de la rue Du Roi, à Québec.

Puisque la Gare n’avait pas de numéro de quais d’embarquement, chaque compagnie avait une série de numéros d’autobus qui lui était attitrée.

Transport Fontaine Ltée – Québec à Buckland.
Nos. d’autobus = 40 à 49.

Autobus Gauthier Ltée – Québec à Deschambault et Lac-aux-Sables.
la compagnie avait ses propres numéros commençant à 148 ( année de l’autobus ), ce qui ne causait pas de problèmes.

Autobus Camille Giroux – Québec à Sainte-Brigitte-de-Laval.
nos. d’autobus = 6 à 9.

Autobus W. Guimond – Québec à Ville de Montmorency.
Nos. d’autobus = 20 à 25.

Autobus Lac-Frontière Ltée – Québec à Lac-frontière.
Nos. d’autobus = 50 à 59.

Transport Lotbinière Ltée – Québec à Deschaillons.
Nos. d’autobus = 26 à 29.
A
utobus Eugène Maheux – Québec à Sainte-Thérèse-de-Lisieux.
Nos. d’autobus = 1 à 5.

Autobus Nicol Ltée – Québec à Manseau.
Nos. d’autobus = 65 à 69.

Autobus Nolin Inc – Québec à Saint-Pamphile via Saint-Jean-Port-Joli et Thetford-Mines via Saint-Sylvestre.
Nos. d’autobus = 110 et suivants.

Autobus Saint-Bruno – Saint-Adalbert Ltée – Québec à Saint-Bruno et Saint-Adalbert.
Nos. d’autobus = 60 à 64.

Autobus Sainte-Claire, Sainte-Justine et Saint-Narcisse Ltée – Québec à Saint-Zacharie, Sainte-Justine et Saint-Narcisse.
Nos. d’autobus = 30 à 39.

Note = Autobus Nolin Inc a acheté Autobus Simard Ltée, le 31 octobre 1953, qui avait les numéros 10 à 19.

Le 18 septembre 1910, le service de tramways électriques est inauguré entre la banlieue de Sillery ( fusionnée à Québec en 2002) et la ville de Québec.
Il est opéré par la compagnie Quebec County Railway, filiale de la Quebec Railway Light & Power Co.
La ligne débute au coin du boul. St-Cyrille ( maintenant René-Lévesque ouest) et de l’Avenue Des Erables et se rend jusqu’au Couvent de Bellevue; quelques semaines plus tard, la ligne se prolonge sur l’avenue Forget, la rue Sheppard et l’avenue Maguire jusqu’au Chemin Saint-Louis.
L’autobus du parcours no. 9 prend la relève du tramway, le 16 juin 1938, en modifiant quelque peu l’itinéraire mais, en gardant les deux terminus.

Le 26 août 1913, le tramway traverse pour la première fois le nouveau Pont Drouin pour se rendre dans l’ancienne banlieue de Limoilou ( annexée à Québec, en 1909). Il se rend faire le tour du quartier en passant par la 4e Rue, la 3e Avenue, la 3e Rue, la 8e Avenue, la 10e Rue avec retour par la 3e Avenue et la 4e Rue.
Le 1er mai 1948, les autobus remplacent complètement les derniers tramways encore en circulation dans Limoilou ; ce remplacement graduel avait débuté en 1936, et, retardé par les restrictions de la loi des mesures de la deuxième guerre mondiale.

Le 1er août 1935, les douzes lignes de tramways, dont l’identification se faisait par le nom de la destination, ajoutent maintenant les numéros de 1 à 12 pour faciliter l’orientation de la clientèle.
Les autobus garderont les numéros des parcours lorsqu’ils remplaceront les tramways, et, le nombre sera augmenté jusqu’à 23.

Ouverture du premier service de transport urbain à Québec.
Vendredi, le 18 août 1865, le premier char tiré par un cheval de la Quebec Street Railway Company parcourt les rails faites en lisses de bois à partir de la rue Saint-Pierre, au coin de la Côte de la Montagne pour se rendre à la rue Saint-Ours ( maintenant Des Oblats) via les rues Saint-Paul et Saint-Joseph.
Le coût du passage est alors de 5 sous et le voyage en calèche coûte entre vingt cinq et cinquante sous.

Le 31 juillet 1878, la Saint-John Street Railway Company inaugure un service identique à partir de la Basilique de Québec en passant par la Côte de la Fabrique et la rue Saint-Jean jusqu’à la barrière de la rue Salaberry. ( limites municipales).

Le 20 juillet 1897, la Quebec District Railway Company inaugure un service de tramways électriques sur les parcours suivants =

le Losange = Place Champlain, Dalhousie, Saint-André, Saint-Paul, Des Fossés ( Charest), De la Couronne, N-D- des Anges, Langelier, Demers, Sauvageau ( De Mazenod), Boisseau, Durocher, Sainte-Thérèse et Aqueduc, et, retour via Saint-Paul et Saint-Pierre.

le Rond = Place Champlain, Dalhousie, Saint-André, Côte du Palais, De la Fabrique, Buade, Du Fort, Place d’Armes.

la Croix =  Place d’Armes, Du Fort, Buade, De la Fabrique, Saint-Jean, Chemin Sainte-Foy, Des Erables, Grande-Allée, Saint-Louis.

le Carré = Place d’Armes, Sainte-Anne, d’Auteuil, d’Youville, Côte d’Abraham, De la Couronne, Gignac jusqu’au Parc Victoria, et, retour via Gignac, De la Couronne, Côte d’Abraham, d’Youville, Porte Kent, d’Auteuil et Saint-Louis.

Le 26 mai 1948, à minuit, le dernier tramway électrique, no 800, termine le service sur la rue Saint-Paul et se dirige à la remise des tramways de la Canardière, via la voie ferrée du tramway de Sainte-Anne, pour y être détruit.

Le 27 mai, une flotte de 185 autobus parcours la ville dans 23 itinéraires différents.