Selon les dictionnaires français ou canadiens-français, le mot autobus est un nom MASCULIN venant de la fusion des mots automobile-omnibus.
Archives de catégorie : Saviez-vous
Création des premiers parcours d’autobus interurbains
Création des premiers parcours d’autobus interurbains
1916 = L’Ancienne-Lorette – Québec,
1921 = Saint-Jean-sur-Richelieu;
1921 = Deschambault – Québec;
1922 = Charlesbourg – Québec,
1922 = Sainte-Claire – Lévis,
1922 = Louiseville – Trois-Rivières,
1922 = Drummondville,
1922 = Saint-Côme – Lévis,
1924 = Rimouski – Sainte-Luce,
1924 = Ile d’Orléans,
1925 = Sainte-Foy – Québec,
1925 = Campbellton – Pointe-à-la-Croix,
1925 = Alamaville – Shawinigan,
1926 = Ferme-Neuve – Mont-Laurier.
1926 = Saint-Narcisse – Lévis,
1928 = Daveluyville – Sainte-Angèle,
1928 = Matapédia – Gaspé,
1928 = Lotbininière,
1929 = Fortierville – Saint-Édouard,
1929 = Rivière-du-Loup,
1929 = Saint-Hyacinthe – Saint-Denis,
1929 = Lac Frontière – Saint-Georges,
1929 = Rivière-du-Loup – Saint-Jean-de-Dieu.
1929 = Montréal – Trois-Rivières – Québec.
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Les origines de la compagnie Voyageur
Les origines de la compagnie Voyageur
La Cie de Transport Provincial a mis en service les premiers autocars
avec toilette, en mars 1958 sur les parcours express de Montréal –
Québec – Chicoutimi.
En 1959, la Compagnie lance une grande campagne de publicité en créant
le service « Voyageur Canadien ».
La division ontarienne « Colonial Coach Lines » le nomme « Canadian Voyageur ».
La publicité annonce les commodités suivantes :
salle de toilette,
climatisation,
suspension pneumatique,
fauteuils réglables.
Le service s’étend avec les années sur tous les parcours express, et, le
1er janvier 1964, la « Cie de Transport Provincial » transfère à une
nouvelle filiale au nom de “Voyageur Provincial Inc”, tous ses parcours
interurbains. Le nom du service “Voyageur Canadien” disparait.
« Voyageur Provincial Inc » devient « Voyageur Québec Inc »., en 1968, et,
« Voyageur (69) Inc », en 1969. la compagnie est vendue en 4
sections en 1991.
« Colonial Coach Lines Ltd » devient « Voyageur Colonial Ltd », en 1969.
La compagnie est vendue à « Greyhound Canada Inc, en 1991.
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FIN
APAQ – 60ième anniversaire
APAQ – 60ième anniversaire
L’Association des Propriétaires d’Autobus du Québec (APAQ) a souligné ses 60 années d’existence en 1986.
Voici son histoire…
FIN.
Débuts du transport collectif
Le transport collectif a débuté vers 1850 en utilisant des diligences tirées par des chevaux.
En Angleterre et en Amérique, elles portaient le nom de Coach ou Stage-Coach.
À l’arrivée des véhicules motorisée vers 1915, les américains les ont surnommés Motor Coach. Étrange que plus de 100 ans plus tard, le nom de Motor Coach demeure dans le langage populaire.
En Europe, dans les pays francophones, les diligences ont laissé leur
place aux autocars…
FIN
Montréal-Québec Transport
En 1942 , la compagnie Montréal – Québec Transport Rapide
demande un permis pour le service d’autobus de Montréal à Québec
via la route Sir Wilfrid-Laurier ( no. 9).
La demande no. 626 est refusée car, il y a déjà un service satisfaisant.
Tragédie des Éboulements, le 13 octobre 1997 – 25e anniversaire
Autobus Mercier 8540 – Prevost LeMirage 1982 (photographié environ 1 an avant la tragédie à l’ancien terminus d’autobus de Place Laurier, Québec) – Coll. Martin Caron
Tragédie des Éboulements, le 13 octobre 1997 – 25e anniversaire
Le 13 octobre 2022 marque les 25 ans de l’accident d’autobus mortel survenu dans la municipalité des Éboulements. Cette tragédie routière demeure encore à ce jour celle ayant fait le plus de victimes au Canada.
L’autobus, propriété de la compagnie Autobus Mercier, transportait des membres d’un club de l’âge d’or en direction de L’Île-aux-Coudres. Il emprunta la Côte des Éboulements, ayant une pente raide avec un virage serré à droite à la base. Au moment de l’évènement, la route était sèche et dégagée.
Vers 13h45, le conducteur, André Desruisseaux, n’a pas pu ralentir pour négocier la courbe. L’autobus a percuté le garde-corps, l’a défoncé et a plongé plus de 10 mètres plus bas dans un ravin, atterrissant sur le côté gauche le long d’une voie ferrée surélevée. L’accident et la chute ont violemment projeté les occupants autour de l’intérieur du véhicule, blessant la plupart d’entre eux mortellement. Aucune marque de freinage n’est trouvée sur la route, conduisant les autorités à suspecter immédiatement une défaillance des freins. Des témoins ont également signalé l’odeur de liquide de frein brûlé provenant du bus.
Il y avait 48 personnes à bord du bus, dont le chauffeur. Cinq ont survécu à l’accident au départ, mais l’un d’eux a succombé à ses blessures un mois plus tard. Toutes les victimes étaient des personnes âgées du petit village de Saint-Bernard en Beauce, à l’exception du chauffeur d’autobus de 29 ans, originaire de Sherbrooke.
Un accident similaire s’était produit en 1974 au même endroit et avait fait 15 morts. Vu le contexte, plusieurs étaient mécontents que rien n’ait été fait pour rendre la route plus sécuritaire depuis ce temps.
Une enquête sur l’accident a été ordonnée par le gouvernement du Québec et dirigée par le coroner Luc Malouin. Le gouvernement provincial a cependant immédiatement annoncé son intention de reconstruire la route pour améliorer la sécurité en la déplaçant et en éliminant la courbe prononcée, investissant plus de 30 millions de dollars dans le projet.
Le 23 mars 1999, le coroner Malouin a publié son rapport final sur l’accident. La cause de l’accident a été déterminée comme étant une défaillance des freins. Le coroner mentionne que les freins ne fonctionnaient plus qu’à 30 % de leur capacité initiale et qu’André Mercier, propriétaire de la compagnie, n’était pas compétent dans la gestion de sa flotte d’autobus. L’épuisement du conducteur aurait également contribué à l’accident, ce dernier ayant dormi moins de 5 heures la nuit précédente et ayant travaillé plus de 50 heures par semaine.
Au début de son enquête, le coroner voulait évaluer l’état dans lequel se trouvait le conducteur et le niveau d’entretien de l’autocar. Luc Malouin était loin de se douter que son enquête allait bouleverser l’industrie du transport lourd.
Ainsi, une analyse sur l’industrie du transport lourd en général a permis de mettre en lumière la formation déficiente à plusieurs niveaux ainsi que l’absence quasi réelle de contrôle routier effectif. Le rapport a conduit à la limitation des heures consécutives de conduite, à l’implantation de normes pour la formation des conducteurs et l’entretien des véhicules ainsi qu’à imposer des vérifications mécaniques plus fréquentes, pour ne citer que celles-ci. En tout, ce sont plus de 23 recommandations qui ont découlé de l’enquête publique du coroner Luc Malouin.
À la suite de la tragédie, environ 150 nouveaux contrôleurs routiers ont également été embauchés afin de renforcer les contrôles mécaniques des véhicules lourds sur les routes.
La tragédie des Éboulements a entraîné une véritable prise de conscience chez les différents acteurs de l’industrie routière. Depuis ce temps, la sécurité entourant le transport lourd s’est améliorée de façon considérable.
Pour en savoir plus sur la compagnie Autobus Mercier, cliquez sur le lien ci-dessous:
Autobus Mercier Enr – permis no. Q-001062
FIN
Les 10 commandements aux voyageurs par autobus urbains
Publié dans une revue de Beauport vers 1950.
1- Tu ne pousseras jamais ton voisin ni le bousculeras pour «gaffer» sa place.
2- Si tu n’arrives pas le premier tu attendras ton tour pour monter.
3- Dans l’autobus une fois monté, tu te rendras en arrière pour laisser de la place aux autres.
4- Aux prêtres, aux religieux, aux mères et pères portant bébé tu céderas ton siège si tu en as un sans oublier es vieillards.
5- Le conducteur jamais tu n’engueuleras, encore moins les passagers.
6- Tu n’insulteras personne et pour toi-même tes bêtises et niaiseries tu garderas.
7- «Patates frites» ne mangeras ni gomme mâcheras.
8- Tu n’oublieras pas que l’autobus est un salon dans lequel tu ne monteras que quand tu seras propre.
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Bulletin de la Société d’Histoire de Charlesbourg; numéro 152 – Hiver 2021.
Article publié dans la revue « Le Charlesbourgeois », Bulletin de la Société d’Histoire de Charlesbourg ; numéro 152 – Hiver 2021.
La Gaspésie, l’histoire des transports d’après la revue « Magazine Gaspésie » – Hiver 2006.
Les TRANSPORTS en Gaspésie, un enjeu HISTORIQUE
La question des transports a toujours été au cœur des préoccupations des Gaspésiens dans leur lutte perpétuelle afin de se sortir de leur isolement et d’assurer le développement de leur péninsule. Les transports sont restés longtemps dans leur état indigent. Pourquoi les moyens de transport et de communications furent-il si lents à se développer?
Source: Magazine Gaspésie – Hiver 2006