Archives mensuelles : juin 2013

Quebec Railway Light & Power Co.

A l’exemple des autres grandes villes du Canada, Québec veut aussi suivre la révolution technologique du temps.
Une compagnie de transport urbain est formée, fin 1862, par un groupe d’hommes d’affaires.

La compagnie porte le nom de « Quebec Street Railway Company« .

Elle doit construire un chemin de fer « non à vapeur » à partir du Marché Champlain jusqu’à la barrière de la rue St-Vallier, à la limite de St-Malo.
La compagnie se met au travail sans délai, expédiant sa demande à la Cité de Québec et demande une charte de Corporation, qu’elle obtient d’ailleurs
sans délai, soit le 15 octobre, 1863.

Le 4 février 1863,
à une assemblée du Comité des Chemins, la demande de la Compagnie est référée au gérant de la Ville, dans le but de préparer un rapport, pouvant accorder à la Compagnie l’usage des rues.

Le 11 février 1863,
à une assemblée du Comité des Chemins, l’application faite par la Compagnie pour obtenir la permission de construire un chemin de fer à travers la ville, le Gérant municipal communique avec celui de la ville de Montréal et obtient de celui-ci une copie des règlements régissant leur service et après délibération, il est décidé que le Gérant prépare et présente un rapport concernant cette demande.

Le 18 février 1863,
à une assemblée du Comité des Chemins, l’esquisse d’un rapport pour le Conseil, concernant l’établissement d’un chemin de fer dans certaines rues de la ville,
est préparé par le Gérant municipal, lu et adopté. Il est alors décidé de le présenter au Conseil Municipal.

Vous trouverez toute l’histoire de cette entreprise dans les pages suivantes:

Bonne lecture

Quebec Railway Light & Power Co. 1947 à 1948

suite de: Quebec Railway Light & Power Co. 1943 à 1946

Le 20 janvier 1947,
création du parcours no.16 reliant l’église de St-Pascal à la Place Jacques-Cartier durant les heures d’affluence.

Le 20 janvier 1947,
le Vieux-Limoilou voit le parcours # 13 changer pour monter la 3ème Avenue
et redescendre par la 4ème Avenue alors que le parcours # 14 monte la 4ème Avenue et redescend par la 3ème Avenue.
Les deux parcours circulent entre la Place Jacques-Cartier et la 18ème Rue.

Le 27 janvier 1947,
création du parcours no. 21 – Gros-Pins-Traverse reliant la Place Champlain à Limoilou.

Le 27 janvier 1947,
le parcours no. 5 est prolongé sur la 18ème Rue et la 3ème Avenue durant les heures d’affluence pour remplacer le parcours no. 21.

Le 5 février 1947,
le parcours no. 11 – La Canardière est prolongé jusqu’à l’église de Giffard.

Le 20 mars 1947,
abolition du parcours no. 13.

En 1947, la saison touristique débute le 1er mai avec les 7 autobus suivants = # 1201, 1202, 1232, 1234, 1243, 1301 et 1302; s’ajoute le # 310, un Prévost – Fargo de 11 sièges.

Le 29 mai 1947,
le parcours en essai entre St-Sacrement et St-Sauveur est abandonné, et, le circuit de tramways no. 20 – St-François-d’Assise est aussi abandonné.

Le 16 juin 1947,
horaire Boischatel

Le 19 juin 1947,
le parcours no. 2 reliant la Côte des Bell (l’avenue St-Sacrement) aux rues de l’Aviation et de l’Armée est aboli.


Le 4 juillet 1947

Le 4 septembre 1947,
Le Soleil publie l’article intitulé = « Le tram remplacé par l’autobus d’ici le 25 ».
Les autorités du Quebec Power annoncent que les tramways des circuits St-Jean, Grande-Allée et St-Cyrille seront remplacés par des autobus au cours de la prochaine quinzaine.
La compagnie attend d’ici quelques jours une trentaine de voitures, ce qui portera la flotte actuelle d’autobus à 140.
Lorsque tous les tramways seront disparus, le nombre d’autobus sera d’environ 175.
Les tramways actuellement en service sur la rue St-Jean et la Grande-Allée seront placés sur les circuits de la basse-ville en attendant d’être remplacés par des autobus.

Le 17 septembre 1947,
le Comité municipal de la Circulation annonce que l’arrivée des autobus va modifier la circulation.
Quand les autobus entreront en service , il sera interdit aux automobilistes de stationner du côté nord de la rue St-Jean dans toute sa longueur et du chemin Ste-Foy jusqu’à l’Alverne , ne devra pas dépasser 30 minutes.
Les autobus qui desservent la banlieue ne pourront désormais stationner à l’angle des rues d’Aiguillon et St-Augustin ou au Carré Jacques-Cartier. Le terrain de stationnement de la rue d’Aiguillon avait été construit pour l’usage des automobiles mais les autobus les privent de leur droit.
On permettra que les passagers y montent et en descendent le long du trottoir entre les nos 58 et 74 1/2 de la rue d’Aiguillon. Quant au Carré Jacques-Cartier, les autobus n’y pourront y demeurer qu’une quinzaine de minutes avant chaque départ.
Il en est de même pour le terminus de la rue d’Aiguillon ou les autobus ne stationneront que 10 minutes dans la rue.
Ce règlement s’appliquera dès le 1er octobre.

Le 19 septembre 1947,
L’Action Catholique publie un article intitulé =
« Les autobus en service à la Haute-Ville dans quinze jours ».
-La Quebec Power vient de recevoir les quarante nouveaux autobus qu’elle mettra en service d’ici une quinzaine de jours sur les circuits 6, 7 et 8, c’est-à-dire dans toute la haute-ville, sauf sur les tramways du circuit Château Frontenac-Limoilou.
(…) Les nouvelles voitures pourront transporter chacune 36 passagers.
(…) L’achat de ces 40 autobus porte à environ 145 le nombre total de ces véhicules possédés par la Quebec Power en notre ville.
(…) La disparition totale des tramways ne se fera pas avant le milieu de 1948 (…).

Le 3 octobre 1947,
le Comité des autobus se réuni pour étudier les parcours que suivront les autobus.

Le 4 octobre 1947, le Quebec Railway demande une charte provinciale ; elle demandera au conseil municipal de consentir à ce qu’elle transfère sa charte à « La compagnie de Transport de la Cité de Québec » à qui elle cédera tous ses intérêts et obligations.

Samedi, Le 4 octobre 1947, Le Soleil publie en grande manchette de la première page =
-« L’autobus remplace le tramway à la Haute-ville »-
Le Quebec Power annonce que le gros changement aura lieu le 15 octobre, et, l’article décrit très en détail tous les changements concernés.

L’Action Catholique du 8 octobre 1947,
annonce que le quartier Champlain, jusqu’au delà de la gare maritime du Pacifique Canadien à l’Anse-au-Foulon, sera desservi par les autobus du Quebec Railways, au tarif régulier avec privilège de correspondance, à partir du 15 octobre prochain. Ce service sera maintenu à toutes les demi-heures, de 6 heures du matin à minuit.
La Cie d’autobus Desnoyers charge 10 cents par passage pour adultes et 5 cents pour les enfants ce qui cause une dépense de 125$ additionnelle par année pour un passager qui dîne chez lui.
La compagnie Desnoyers a transporté depuis un an 330,000 voyageurs.

Le 9 octobre 1947,
création du parcours no. 1A faisant la navette entre le coin Ste-Thérèse et Montmagny et le Centre Industriel St-Malo.

Le 10 octobre 1947, Publicité=

Billets d’Employés Limités
Notre public voyageur voudra bien prendre note qu’à partir de mercredi, 15 octobre 1947, les billets d’employés (billets blancs) seront valides aux heures suivantes :
Le matin, de 5 heures à 8 heures.
l’après-midi, de 4h30 à 6h30.
Non valides le dimanche.
Ces billets seront donc acceptés dès 4h30 de l’après-midi mais, par contre, ils ne seront plus valides, comme autrefois, après 6h30.

Quebec Railway Light & Power Cop.
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JOURNEE HISTORIQUE =

Le 14 octobre 1947,
L’Action Catholique publie l’article suivant =
« Les autobus remplacent les tramways à la Haute-Ville après avoir circulé 50 ans ».
Il ne restera plus aucun tramway en service dans les rues de la Haute-Ville, demain.
Les autobus ont été mis en circulation graduellement depuis samedi et demain ils auront tous remplacés les tramways.
Seuls les tramways du circuit Limoilou se rendront jusqu’au Carré d’Youville et des autobus transporteront ensuite les voyageurs jusqu’au Château-Frontenac. Les autobus du circuit St-Sacrement se rendront jusqu’au Carré Parent, tout comme les tramways autrefois.
Les tramways disparaissent donc entièrement sur les circuits 6, 7 et 8, et en partie sur le circuit no 3.
Il y a cinquante ans cette année que les premiers tramways faisaient leur apparition en notre ville.

Le 14 octobre 1947,
L’Action Catholique publie un très grand croquis décrivant les =
Parcours des Autobus Circulant dans la Partie Haute de la Ville.
Circuit no 8,
les autobus suivront le même trajet que les tramways jusqu’à la Place Parent, et de là se rendront à la Traverse de Lévis en suivant le parcours actuel des autobus.
Le soir, après 7 heures, les dimanches et jours de fêtes, le circuit sera divisé en 2 tronçons au Carré d’Youville.
Circuits 6 et 7, les autobus passeront par les rues du Fort et Buade, au lieu de Ste-Anne, Desjardins et Buade.
Le tramway no 4 venant de St-François d’Assise tournera à la Place d’Youville,
Circuit no 3 – les autobus partent de la Place Jacques-Cartier pour suivre le trajet actuel du tramway jusqu’au Château et revenir par les rues du fort, Buade, de la Fabrique, st-Jean, Place d’Youville, et de là à la Place Jacques-Cartier par la côte d’Abraham et la rue de la Couronne.

The Quebec Railway, Light & Power Company.
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Le 15 octobre 1947,
abolition des parcours nos. 10 – St-Sacrement et 18 – Basse-Ville intégrés dans le parcours d’autobus no. 8.

Le 15 octobre 1947,
création du parcours # 23 reliant Notre-Dame-de-la-Garde à la Traverse de Lévis;
il remplace le service d’autobus de J.B.A. Desnoyers qui avait débuté en 1922.
Ses quatre autobus ont été achetés par la Québec Railway pour utiliser sur le service touristiques mais,
rapidement vendus à la mi-novembre.

Le 15 octobre 1947,
le parcours # 16 – circule autant dans le nord que dans le sud de Saint-Pascal-de-Baylon =
de 9h00 à 11h30 / 14h30 à 18h30 / 18h30 à 20h30, tous les jours
Les parcours # 16A et 16-B – Place Jacques-Cartier / Champfleury fonctionnent de 6h00 à 9h00 / 11h30 à 14h30 / 16h30 à 18h40, lundi au vendredi, excepté les jours fériés.
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Le 16 octobre 1947,
Le Soleil annonce que le transport par autobus est trouvé satisfaisant par les autorités.
Entre-autres, l’Hôtel-Dieu dont les malades n’auront plus à se plaindre du bruit causé par le passage des tramways.

Le 19 octobre 1947,
un autobus no. 1100, de marque Prévost – Fargo Station Wagon, a été mis en service pour la Gray Line, Division Montmorency:

Le 24 octobre 1947,
L’Action Catholique annonce que 25 tramways ont été détruits depuis la mise en service des autobus, il y aura bientôt deux semaines. Il s’agit surtout d’anciens tramways achetés à New York et à Toronto ; ils ont été brûlés aux ateliers de Limoilou après en avoir retiré toutes les pièces pouvant encore servir.
Dans le passé, de vieux tramways étaient vendus à des particuliers qui les transformaient en chalets d’été ou les utilisaient comme remise ou poulaillers. Des plaintes ayant été portées à la Commission d’Embellissement, il a été décidé de les détruire.
Cependant, quelques-uns seraient vendus à des particuliers résidant loin de la ville.

Note de l’Auteur = la compagnie a catégoriquement refusé d’en donner à tous les musées de tramways du Canada et des USA qui en ont fait la demande avec le résultat que Québec est la seule ville nord-américaine à ne pas avoir préservé un seul de ses tramways.

Présentement, le nombre de tramways en circulation sur le circuit no 4 est d’environ 35 ; avant les autobus, il était d’environ 75.
La compagnie possède présentement une flotte d’environ 150 autobus.

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Le 11 novembre 1947, AVIS =

Messieurs les Automobilistes…
Ne Stationnez pas Votre Voiture aux Endroits Réservés pour l’Arrêt des Autobus.

Il y va de votre intérêt. En vous conformant à cette ordonnance, vous éviterez à des centaines d’autres les délais forcés de la circulation causés par les arrêts de l’autobus au centre de la rue, parce que l’espace réservé à cette fin, en bordure de la chaussée, n’est pas libre.
Notre public voyageur se plaint, à bon droit, d’avoir à se rendre au centre de la rue pour monter en voiture ou d’avoir à traverser la chaussée, lorsqu’ils en descendent, s’exposant à de malheureux, ou pour le moins, de désagréables accidents.
« Tout irait mieux… »
Nous faisons appel à votre bon sens et comptons sur votre bon esprit de collaboration pour nous aider à vous mieux servir.


Quebec Railway Light & Power Company
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Le 14 novembre 1947, AVIS =

Service d’Autobus
Courville, Beauport-Ouest, Beauport, Giffard.

A partir de lundi, 17 novembre 1947,
tout voyageur montant, à un endroit quelconque de Québec, dans un autobus no 12 ou no 15 en direction est devra payer le prix de son passage en donnant soit 2 billets soit une correspondance et un billet.
Il y aura plus de voitures sur le circuit no 11-La Canardière, jusqu’à l’église de Giffard, pour l’avantage des voyageurs de Giffard qui, auparavant, montaient dans les autobus no 12 et no 15.
Le prix du trajet entre tout endroit dans Québec et l’église de Giffard est de 10 cents en monnaie ou d’un billet de 6 1/4 cents (4 pour 25 cents).
Les voyageurs devront, en acquittant le prix du trajet, se procurer une correspondance poinçonnée « Giffard », qui sera perçue aux limites de Québec.
La coopération de nos voyageurs, dans l’application de ces changements, destinés à améliorer le service, en assurera l’efficacité.

Quebec Railway Light & Power Company.
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Le 19 novembre 1947, Publicité =
Québec grandit…
Comme elle fut par le passé au premier plan, votre compagnie de services publics est toujours à la tâche pour développer, améliorer davantage. Elle relève le défi du progrès et se tient prête à répondre aux exigences présentes et futures.

1947 – la progression continue =
1946 – service des voyageurs – 165 voitures
1936 – service des voyageurs – 82 voitures.

La photo montre une partie des 47 autobus Mack stationnés devant le garage de la Canardière.

Le 29 novembre 1947, Publicité =
Un grand croquis montre la foule qui essaie de monter dans un tramway, modèle PCC ; leur désordre retarde le départ de 3 minutes alors que l’autre croquis montre une file qui monte dans le tramway en 1 1/2 minute.
Plus de rapidité, pas de bousculade ; arrivée à destination dans un plus court délai.
Des constatations authentiques ont révélé que l’embarquement se fait dans la MOITIE MOINS DE TEMPS lorsque les voyageurs se placent À LA FILE, pour monter en voiture. Il y va de votre intérêt, et vous nous aiderez à fournir à notre public voyageur le meilleur service possible.

Quebec Railway Light & Power Company.


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Le 1er décembre 1947, le Conseil de la municipalité de Sillery proteste contre le service des autobus de la Cie Quebec Power.
On mentionne que les autobus sont en nombre insuffisant et de qualité inférieure à ceux des autres circuits.
Il y a des plaintes des gens qui étaient autrefois transportés par les autobus Desnoyers.
Les autobus du Quebec Power ne se rendent qu’aux limites de la ville et les personnes sont obligées de marcher jusqu’au terminus.

Le 6 décembre 1947, Publicité=
Un grand croquis montre un homme qui fume la pipe dans un tramway.
« Ceci ne vous est pas destiné »
mais savez-vous qu’il y a des gens qui fument et crachent dans les tramways et dans les autobus, jettent des papiers de toutes sortes sur les planchers, se conduisent à bord de ces voitures de transport public comme ils ne le feraient certainement pas chez eux, sans aucun respect du confort des autres voyageurs…ignorant sans doute qu’une LOI défend et punit ces délits.
Plaignons-les!…
Ces gens n’ont ni votre habitude de voyager, ni le sens du réel confort que vous exigez à juste titre.
Ils ne sont certainement pas dignes de prendre place à vos côtés ; FAITES LEUR VOIR VOTRE DÉSAPPROBATION et soyez avec nous pour exiger toujours davantage de confort et de propreté.


Aidez-nous à vous mieux servir.
Quebec Railway Light & Power Company.
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Le 11 décembre 1947,
le parcours no. 21 devient St-Albert-le-Grand-Traverse.

Aucun achat de tramways en 1947.
Flotte totale approximative de 89 tramways en 1947=
1 et 2
90 à 99
300 à 309
515 à 521
610 à 619
650 à 659
800 à 819
900 à 914
1814,1842,1844,1848 et 1856.

Achat de 56 autobus en 1947 =

1310 – Prévost – Fargo – 1947; ren. 2310;

1311 à 1314 – variés . Ex. J.B.A. Desnoyers , le 15-10-1947;

ren. 2311 à 2314 et vendus le 15-11-1947.

1410 à 1430 – Can-Car.

1700 à 1729 – GMC.

 

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Flotte totale de 148 autobus en 1947 =

1100 – Prévost – Fargo; Ex. 2310.

1201-1247 – Mack.

1301-1306 – Reo – (5)

1401-1430 – Can-car.

1501-1525 – Ford – (21)

1601-1611 – Yellow Coach.

1651-1653 – Yellow Coach – diesel.

1700-1729 – GMC.

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Le 5 février 1948,
création du parcours no. 16A – Place Jacques-Cartier – Champfleury, ( St-Pascal nord), et, du parcours no. 16B – Place Jacques-Cartier – Champfleury
( St-Pascal sud) opérant durant les heures d’affluence. Le reste de la journée, le parcours no. 16 effectue le parcours circulaire de St-Pascal avec le terminus au coin de
Champfleury et La Canardière.Le 5 avril 1948, un nouveau modèle de correspondances utilise une couleur différente pour chaque jour.Le 6 février 1948, la compagnie annonce qu’elle va créer au mois de mai prochain, avec l’arrivée de 45 nouvelles voitures, un nouveau circuit d’autobus dans St-Sauveur.
Les améliorations suggérées par le Comité municipal des autobus seront mises en vigueur=
amélioration du no. 22 – Durocher, de la Couronne, Taschereau et d’Argenson;
amélioration du no. 23 – N-D-de-la-Garde;
faire passer les autobus no. 16 par la 18è Rue pour desservir l’Hôpital de l’Enfant-Jésus;
amélioration du no. 5 en attendant l’inauguration du no. 17.
Une nouvelle ligne desservira à partir de mai les boulevards Charest et Langelier, les rues Christophe-Colomb, Montmagny, Arago, de la Couronne, St-François, de la Couronne.
Le projet d’établir un nouveau circuit, chemin Ste-Foy, rue St-Cyrille et avenue des Erables est à l’étude.
Projet d’amélioration du no. 13 en basant son horaire sur celui du no. 21.
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Le 12 février 1948, la Quebec Railway présente une requête à la Régie provinciale des Transports et Communications pour étendre son présent service d’autobus de Boischatel à Beaupré.
Cette partie de la Côte de Beaupré est présentement desservie par la Cie de Transport Montmorency qui opère un service de St-Ferréol à Québec.La Quebec Railway s’oppose à ce que la CTM obtienne un permis pour opérer un service local entre Beaupré et Ste-Anne-de-Beaupré.
Elle allègue au soutien de sa requête qu’en 1933, elle achetait le système et les permis de la Cie d’Autobus de Charlesbourg; à ce moment, Charlesbourg ne donnait le service que jusqu’à Boischatel et le tout a été continué par la requérante, après approbation des achats et du service par la Régie.En 1938, un M. Dupont, dont le nom de la Cie de Transport Montmorency n’est qu’un prête-nom, qui donnait le service de St-Ferréol à Québec, s’entendait avec la Quebec Railway pour prendre des passagers de Beaupré à Boischatel.
Ce contrat pouvait être annulé par un avis de trente jours.
La Quebec Railway ajoute qu’il vaut mieux dans l’intérêt du public et de la région concernée que la même compagnie donne, suivant les droits qu’elle a acquis, le service à partir de Québec jusqu’à Beaupré, comme il existait autrefois.
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Mars – 1948 = autobus en service :

# – 1 – Place Champlain / M-de-l’Incarnation = 6 avant-midi / 8 après-midi / 10 heures de pointe;
# – 2 – Place Parent / Av. St-Sacrement = 6 avant-midi / 8 après-midi / 12 heures de poinbte.
# – 3 – Place d’Armes / 1ère Avenue = 8 avant-midi / 10 après-midi / 15 heures de pointe.
# – 4 – Place Jacques-Cartier / Exposition = 5 avant-midi / 5 après-midi / 6 heures de pointe.
# – 5 – Place Jacques-Cartier / 25è Rue = 6 avant-mid / 8 après-midi / 14 heures de pointe.
# – 6 – Place Jacques-Cartier / D’Estimauville = 6 avant-midi / 8 après-midi / 13 heures de pointe.
# – 7 – St-Jean- Gde-Allée / St-Jean – Chemin Ste-Foy = 10 avant-midi / 14 après-midi / 14 heures de pointe.
# – 8 – Place Champlain / Av. Marois = 9 avant-midi / 12 après-midi / 18 heures de pointe.
# – 9 – Place Jacques-Cartier / Centre Industriel = 4 avant-midi / 6 après-midi / 7 heures de pointe.
# – 10 – Place Parent – 1ère Avenue = 2 avant-midi / 2 après-midi / 7 heure de pointe.
# – 11 – Place Champlain / Place-aux-Foulons = 2 avant-midi / 2 après-midi / 2 heure de pointe.

Total =

64 autobus l’avant-midi / 83 autobus l’après-midi / 118 autobus à l’heure de pointe.
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Le 28 avril 1948, la saison touristique commence avec les autobus suivants = # 1421, 1424, 1427, 1428, 1429, 5301, 5303, 5304, 5310, 5332 et 5334.


JOURNEE HISTORIQUE=

Le 30 avril 1948, Publicité=
Nouveau Service d’Autobus
St-François d’Assise – Château-Frontenac.
En Vigueur Samedi, 1er Mai 1948.

A partir de la date ci-haut mentionnée les autobus, qui désormais remplaceront les tramways sur ce circuit, seront désignés par les numéros 3 et 4 et suivront les itinéraires suivants=
Route no 3 – Château-Frontenac – St-François d’Assise.
Château-Frontenac, Du Fort, Buade, Fabrique, St-Jean, Place d’Youville, Côte d’Abraham, de la Couronne, Gignac, Dorchester, Pont Drouin, 1ère Avenue, Lamontagne, DeMeules, Papineau, Dorchester, Gignac, De la Couronne, Côte d’Abraham, Place d’Youville, d’Auteuil, St-Louis et Château-Frontenac.

Route no 4 – St-François d’Assise – Château-Frontenac.
DeMeules, Lamontagne, 1ère Avenue, Pont-Drouin, Dorchester, Gignac, De la Couronne, Côte d’Abraham, Place d’Youville, d’Auteuil, St-Louis, Château-Frontenac, Du Fort, Buade, Fabrique, St-Jean, Place d’Youville, Côte d’Abraham, de la Couronne, Gignac, Dorchester, Julien et DeMeules.

On remarquera que, en suivant ces itinéraires, St-François d’Assise et Stadacona seront desservis par un service d’autobus dans les deux sens, à l’aller et au retour.
Ces changements, avec la coopération de notre public voyageur, nous aideront à donner un service plus rapide.


Quebec Railway Light & Power Company.
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Calendrier de la création des parcours d’autobus de Québec – 1938-06-16 au 1952-07-14 =

1 – Champlain – St-Malo = 1948-05-27.
1-A – Centre Industriel = 1947-10-09; terminé le 13-06-1949.

2 – Extension St-Vallier (rue Verdun à rue St-Sacrement) = 1939-01-23; terminé le 1948-05-27.
2-A – Extension St-Vallier = 1948-05-27; terminé le ???.
2- Place Jacques-Cartier – St-Sacrement = 1952-07-14.

3 – Place Jacques-Cartier – Place d’Armes = 1947-10-15.

4 – St-François d’Assise – Château = 1948-05-01.

5 – Charlesbourg ( 18ième Rue à Des Pins) = 1939-06-25; terminé le 01-08-1951.
5- Place d’Youville – 22ième Rue = 1952-07-14.

6 – St-Jean – Grande-Allée = 1947-10-15; terminé le 25-10-1950.
6- Place Jacques-Cartier – D’Estimauville = 1952-07-14.

7 – St-Jean – Chemin Ste-Foy = 1947-10-15.

8 – Place Champlain – Marois = 1942-02-04 ; terminé le 01-11-1942.
8 – Place Champlain – Marois = 1947-10-15.
8-A – Place d’Youville – Belbédère = 1950-09-18; terminé le 28-01-1953.
8-B – Place Champlain – Belvédère = 1950-09-18; terminé le 28-01-1953.

9 – Sillery = 1938-06-16 ; terminé le 18-09-1950.
9- Place Parent – Belvédère = 1952-07-14.

10 – Marois-Joffre = 1942-11-01 ; terminé le 14-10-1947.
10 – Place Parent – 1ère Avenue = 1952-07-14.
10-X – Place Champlain – 1ère Avenue = 1954-08-26.

11 – Canardière = 1938-09-27 ; terminé le 14-07-1952.
11 – Centre Industriel = 1952-07-14.
11-A – Kent House = début ???; terminé le 28-07-1951
.
12 – Kent House = 1950-09-15; terminé le 28-07-1951.
12 – Champfleury = 1952-07-14.
12-A – Place J-Cartier – Champfleury (25ième Rue)= 1952-07-14.
12-B – Place J-Cartier – Champfleury (Trinité) = 1952-07-14.

13 – Limoilou = 1939-07-19; terminé le 01-08-1951.
13- Champlain = 1952-07-14.

14 – Limoilou = 1939-07-19 ; terminé le 14-07-1952.

15 – Boischatel = 1939-11-26; terminé le 28-07-1951.
15-A – Boischatel = début ???; terminé le 28-07-1951.

16 – Place Parent = 1940-04-10 ; terminé le 04-02-1942.
16 – Place J-Cartier – St-Pascal = 1947-01-20; terminé le 14-07-1952.
16-A – Place J-Cartier – Champfleury (25ième Rue) = 1948-02-05; terminé le 14-07-1952.
16-B – Place J-Cartier – Champfleury (Trinité) = 1948-02-05; terminé le 14-07-1952.

17 – Limoilou – Place Parent = 1941-06-02 ; terminé le 14-07-1952.

18 – Champlain = 1942-11-01 ; terminé le 14-10-1947.
18 – M-de-l’Incarnation – St-Sacrement = 1949-06-13; terminé le 14-07-1952.

19 – Place J-Cartier – St-Sacrement = 1942-02-03; terminé le 14-07-1952.

20 – Extension St-Vallier = début ??? ; terminé le 25-10-1950.

21 – Champlain – St-Albert-le-Grand = 1947-01-27; terminé le 11-10-1951.

22 – Place J-Cartier – Marché st-Pierre = 1943-11-29 ; terminé le 27-05-1948.

23 – Champlain = 1947-10-15 ; terminé le 14-07-1952.

à suivre…

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Le 9 août 1948,
le parcours # 19 passe par les rues Montmagny et Napoléon au lieu de
Franklin et Marie-de-l’Incarnation.
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Le 5 mai 1948, Publicité=

Nouveau Service d’Autobus.
Limoilou.
Route 13-14 – Limoilou – Place d’Youville.
A partir de jeudi, 6 mai, ces circuits suivront l’itinéraire actuel et se rendront jusqu’à la Place d’Youville.

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Le 6 mai 1948,
les parcours 13 et 14 sont prolongés de la Place Jacques-Cartier à la Place d’Youville.

Le 7 mai 1948,
l’assistant-surintendant, M. Jean-Paul Pagé, annonce que la compagnie a décidé de brûler tous ses tramways.
Les citoyens qui voyagent sur la route de Lévis-Rivière-du-Loup peuvent encore apercevoir plusieurs vieux tramways venant de Toronto et de Lévis. A St-André-de-Kamouraska ainsi qu’à N-D-du-Portage, les tramways datent de plus de quarante ans.
Ils avaient été transportés à ces endroits par feu le commandeur Desjardins, ancien directeur de la Toronto Tramways.
A Berthier-en-Bas, ainsi qu’à St-Vallier, on trouve encore des vieux tramways de la Lévis Tramways.


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Le 13 mai 1948,
la compagnie confirme qu’elle abandonne ses voies à la ville pour la reconstruction du boulevard St-Cyrille.

Le Soleil, vendredi 14 mai 1948,
publie une grande manchette intitulée=
Tramways définitivement supplantés par les autobus à Québec le 27 mai.
La population de St-Sauveur jouira de quatre services d’autobus;
Service adéquat assuré aux usines de St-Malo.

L’Action Catholique, du 14 mai 1948,
publie l’article suivant=
Plus de tramway dans nos rues après le 27 courant.
On pourra alors transporter 120,000 usagers dont 40,000 de Limoilou, par jour, dans 140 autobus.

Le 25 mai 1948,
Le Soleil mentionne que la compagnie commence les négociations avec la ville de Sillery en vue du renouvellement du contrat qui se termine au mois de juillet.

Le 26 mai 1948
Le calendrier de remplacement des tramways par les autobus à Québec

1938-06-16 = Circuit no. 9 – Sillery remplacé par les autobus du parcours no. 9 – Sillery;
1938-09-27 = Circuit no. 11 – La Canardière remplacé par les autobus du parcours no. 11 entre la 8ième Avenue et Giffard;
1938-10-10 = circuit no. 11 – remplacé par les autobus entre la 8ème Avenue et la Place Jacques-Cartier.
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1939-01-23 = Circuit no. 2 – St-Sacrement remplacé par les autobus du parcours no. 2 entre Marie-de-l’Incarnation et la Côte Bell (Av. St-Sacrement).
1939-04-11 = Circuit no. 11 – La Canardière remplacé par les autobus des limites de Giffard à la station Beauport.
1939-06-25 = Circuit no. 5 – Charlesbourg remplacé par les autobus du parcours no. 5 entre la 18ìeme Rue et la rue Des Pins.
1939-07-19 = Circuit no. 3 – Limoilou remplacé par les autobus des parcours nos. 13 et 14 entre le Vieux-Limoilou et le Château Frontenac;
1939-07-19 = Circuit no. 4 – St-François d’Assise / Château est renuméroté no. 3.
1939-11-26 = Circuit no. 11 – Kent remplacé par les autobus du parcours no. 15.
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1940-04-10 = Circuit no. 1 – Champlain remplacé par les autobus du parcours « navette » entre Place Parent et Place Champlain;
1940-04-10 = Circuit no. 8 – Champlain remplacé par les autobus du parcours « navette » entre Place Parent et Place Champlain;
1940-04-10 = Circuit no. 8 – Champlain remplacé par le tramway no. 16 entre la Place d’Youville et la Place Parent.
1940-08-01 = Circuit no. 16 – Place Parent remplacé par les autobus du parcours no. 18 entre la Place d’Youville et la Place Champlain.
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1942-02-04 = Circuit no. 8 entre St-Sacrement et la Place d’Youville remplacé par les autobus no. 8.
1942-11-01 = Circuit no. 8 entre la rue Joffre et la Place Parent, les autobus sont remplacés par les tramways no. 8; et les autobus no. 10 – St-Sacrement / Joffre.
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1947-05-29 = Circuit temporaire no. 20 – St-François d’Assise abandonné.
1947-10-15 = Circuit no. 3 – Château – Exposition termine à la Place d’Youville et devient le no. 4.
1947-10-15 = Circuit no. 6 – Des Érables – Place d’Armes remplacé par les autobus no. 6.
1947-10-15 = Circuit no. 7 – Des Érables – Place d’Armes remplacé par les autobus no. 7.
1947-10-15 = Circuit no. 8 – Joffre – Place Parent remplacé par les autobus no. 8 – St-Sacrement / Champlain éliminant les parcours nos. 10 et 18.
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1948-04-30 = Circuit no. 4 – St-François d’Assise remplacé par les autobus nos. 3 et 4.
1948-05-26 = Circuit no. 1 – Place Parent – St-Malo remplacé par les autobus no. 1 – Champlain / M. De l’Incarnation.
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FIN.

Le 26 mai 1948,
les édiles municipaux étudient le problème de la disparition des rails de tramways.
Les enlèvera-t-on ou les fera-t-on disparaitre sous une couche d’asphalte?

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JOURNEE HISTORIQUE =

Le 26 mai 1948, Publicité=

Itinéraire des Circuits d’Autobus
En Vigueur le 27 mai 1948.

No 1 –    St-Malo – Traverse
No 1A – St-Malo – Blvd St-Sacrement par les usines
No 2 –    St-Malo – Place Parent
No 2A – St-Malo – Blvd St-Sacrement
No 19 – St-Sacrement – St-Malo – Place Jacques-Cartier.

No. 1 – Point de départ : Marie de l’Incarnation et des Oblats :
1- en direction est : Marie de l’Incarnation, Morin, Aqueduc, Hermine, Demers, Boulevard Charest, St-Paul, St-Pierre, traverse de Lévis.
2- en direction ouest : Dalhousie, St-André, St-Paul, St-Joseph, St-Vallier, Marie de l’Incarnation.

No 1A – Ce circuit est en fonction aux heures d’affluence, matin, midi et soir.
En partant de l’intersection des rues Marie de l’Incarnation et des Oblats, les autobus passeront par la rue Ste-Thérèse, parmi les         usines de St-Malo, et se rendront jusqu’au Boulevard St-Sacrement.

No 2 – Point de départ : Marie de l’Incarnation et des Oblats :
1- en direction est : Marie de l’incarnation, St-Vallier, Taschereau, St-Ambroise, d’Argenson, Boulevard Charest, St-Paul, Place Parent.
2- en direction ouest : St-Paul, St-Joseph, Boulevard Langelier, Christophe-Colomb, Montmagny, des Oblats.

No 2A – Point de départ : Marie de l’Incarnation et des Oblats :
1- en direction ouest : Marie de l’Incarnation, St-Vallier, Boulevard St-Sacrement.
2- en direction est : Boulevard St-Sacrement, St-Vallier, Marie de l’Incarnation.
Le conducteur ne remet le billet de correspondance qu’au moment de la perception.

No 19 – Point de départ : Boulevard Charest et de la Couronne :
1- en direction ouest : Boulevard Charest,  St-Vallier, des Oblats, Marie de l’Incarnation, Côte Franklin, Belvédère, St-Cyrille, Bégin,     Chemin ste-Foy, Marguerite-Bourgeois et Frontenac.
2- en direction est : retour par les mêmes rues excepté qu’à partir du Boulevard Langelier, les autobus passeront par la rue Notre-Dame-des-Anges.

Quebec Railway Light & Power Co.
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Le 27 mai 1948,
L’Action Catholique publie l’article suivant =
Les derniers tramways sont disparus de la circulation.

En effet, le dernier circuit de tramway, le circuit no 1, entre St-Malo et le carré Parent, a été discontinué depuis hier soir.

Le 27 mai 1948,
le parcours no. 2A – St-Vallier est prolongé jusqu’au coin de Marie-de-l’Incarnation / Des Oblats pour la correspondance avec les parcours nos. 1, 2 et 19.

Le 27 mai 1948,
le parcours no. 22 – Place Jacques-Cartier – Marché St-Pierre est abandonné.

Le 27 mai 1948=
Retrait de la flotte totale des 89 tramways encore en service ou remisés
1 et 2
90 à 99
300 à 309
515 à 521
610 à 619
650 à 659
800 à 819
900 à 914
1814,1842,1844,1848 et 1856

Achat de 45 autobus 1948 =

1431 à 1475 – Can-car.

Le 28 mai 1948,
M. l’échevin Drolet propose que les zones d’arrêts d’autobus soient indiquées par un trait de peinture sur la chaine du trottoir.

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Le 4 juin 1948, Publicité=

Service d’autobus.
PLAGE DU FOULON
En vigueur le 5 juin 1948

A partir de la date ci-haut mentionnée les autobus du service
Rue Champlain se rendront à la plage du foulon.
De midi à 9h00 pm tous les jours.
Les tarifs seront les suivants :
Adultes : 10 cents en argent ou 1 billet régulier (4 pour 25 cents).
Ces tarifs donnent droit au billet de correspondance
pour se rendre à la plage.
Enfants de moins de 12 ans :
3 cents en argent ou 1 billet d’enfant (10 pour 25 cents).
Ces tarifs ne donnent pas droit au billet de correspondance.
Les enfants de moins de 12 ans qui prendront les autobus
dans la ville de Québec pourront obtenir une correspondance
à destination de la plage, en payant 6 cents en argent ou
2 billets d’enfant (10 pour 25 cents) à condition
de demander, au moment du paiement de leur passage,
une correspondance pour Sillery.
Seuls les voyageurs qui prendront les autobus dans la ville de Québec
pourront obtenir une correspondance à destination de la plage,
en payant 10 cents en argent ou un billet régulier (4 pour 25 cents)
à condition de demander, au moment du paiement de leur passage,
une correspondance pour Sillery.

Quebec Railway Light & Power Company.
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Le 11 juin 1948, Publicité =

Heures des Bureaux d’Affaires.
de
Quebec Power Company
Quebec Railway Light & Power Company
à
229, rue St-Joseph
En vigueur du 14 juin jusqu’au 18 septembre, inclusivement.
SUR SEMAINE : 8h25 am à 4h30 pm.
SAMEDI : Fermés toute la journée.
APPELS D’URGENCE ;
Le samedi matin – Electricité : 4-3921
Gaz           :  5-5431

Quebec Power Company
Quebec Railway Light & Power Company.
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Le 12 juin 1948,
après avoir dit qu’il en coûterait trop cher à la ville et après avoir songé à accorder un contrat à des particuliers, les autorités municipales décident d’enlever les rails de la voie des tramways.
Les rails et les dormants sont en bon état de conservation : ils sont transportés au dépotoir de la côte Franklin, à l’ouest de la station Penn-Mass et c’est là qu’on verra à les vendre.

Le 16 juin 1948,
la ville annonce que l’enlèvement du rail et des dormants se fait très rapidement sur le boul. St-Cyrille et il en coûte environ 200$ par jour pour ce travail ; on espère que leur vente rapportera des revenus suffisants pour couvrir les dépenses de l’enlèvement.

Le 23 juin 1948, Publicité=

O Canada !
Ton front est ceint de fleurons glorieux…

Le fleuron, c’est la petite fleur décorative qui surmonte le cercle d’une couronne. Il y en a généralement plusieurs, quatre ou huit, ou dix.
Au sens figuré, c’est quelque chose de remarquable, de précieux. Et le poète a bien raison de dire que le front du Canada s’entoure de fleurons de gloire, riches ou beaux, variés et brillants.
Une poignée de braves gens, intrépides, pieux et simples, ont pris possession d’une terre nouvelle la croix à la main. Presque sans appui, assurément sans richesse, ils se sont lancés sur les rivières et dans la forêt, traçant une voie glorieuse des glaces polaires aux bouches du Mississipi.
Aujourd’hui le Canada est l’un des pays dont on parle le plus au monde et dans les meilleurs termes.
Louis Francoeur

Quebec Power Company
Quebec Railways Light & Power.
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Le 23 juin 1948,
le Comité administratif décide d’enlever les rails partout ou ces travaux sont plus urgents.
Le 1er août 1948,
le prix du billet est augmenté à 7 1/2 sous.Le 9 août 1948, le parcours no. 19 est modifié pour passer par Montmagny et Napoléon au lieu de Franklin et Marie-de-l’Incarnation en arrivant de St-Sacrement, tandis qu’il est modifié le lendemain pour passer au même endroit en montant à St-Sacrement.
Aucun achat de tramways en 1948.
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Le 9 août 1948,
le parcours # 19 passe par les rues Montmagny et Napoléon au lieu de
Franklin et Marie-de-l’Incarnation.
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Flotte totale de 193 autobus =

1100 – Prévost – (2010).

1201-1247 – Mack.

1301-1306 – Reo – (5).

1401-1475 – Can-Car.

1501-1525 – Ford – (21).

1601-1611 – Y.C. gas

1651-1653 – Y.C. diesel.

1700-1729 = GMC.

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NOTE = les autobus suivants changent de nos.

de mai à octobre pour la division touristique.

5301 – ex. 1201.

5303 – ex. 1301.

5304 – ex. 1302.

5310 – ex. 2010.

5332 – ex. 1232.

5334 – ex. 1234.


Le 1er mai 1948,
les autobus remplacent complètement les derniers tramways encore en circulation dans Limoilou ; ce remplacement graduel avait débuté en 1936, et, retardé par les restrictions de la loi des mesures de la deuxième guerre mondiale.

1948 – décembre : nombre de passagers par jour =

Beauport – 1,600;
Boischatel – 305;
Courville – 2,600;
Giffard – 3,000
Sillery – 2,740.

Quebec Railway Light & Power Co. 1943 à 1946

suite de: Quebec Railway Light & Power Co. 1940 à 1942

À partir du 1er janvier 1943, des autobus sont utilisés pour aider les tramways entre la Place Jacques-Cartier et la Place d’Youville durant les heures d’affluence.

Le Soleil du 21 janvier 1943, nous annonce que M. Paul-Emile Breton, conducteur de taxi, vient d’intenter en Cour Supérieure une action en dommages de 1,238$ contre la Quebec Railway Company, suite à l’accident survenu sur la rue St-Jean alors que son automobile et un tramway se heurtèrent violemment.
-« un tramway qui avait accumulé de la vitesse puisqu’il n’avait pas arrêté depuis plusieurs coins de rue vint donner dans le coin gauche du taxi qui descendait la rue Ste-Geneviève »-

Le 29 janvier 1943, Publicité =

Pour faciliter le transport par tramways.
Pour faciliter le transport d’un plus grand nombre de passagers et afin de permettre à nos employés de voyager aux heures de relâche, nos bureaux ouvriront à 8h30 am et fermeront à 4h30 pm, à partir du 1er février 1943.
Nous croyons aider de cette façon un grand nombre de voyageurs à se rendre à leur travail avec plus de célérité et de confort.
The Quebec Railway, Light & Power Co.


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En février 1943, les 3 autobus # 1203, 1204 et 1205 (Mack) sont loués à la « St-Maurice Transport Co », à Trois-Rivières, compagnie-soeur appartenant à la « Shawanigan Water & Power Co »comme la « Quebec Railway ».

À partir du 3 février 1943, des autobus sont utilisés pour aider les tramways du circuit no. 2 entre la Place Parent et l’avenue de l’Aqueduc durant les heures d’affluence.

Le 5 février 1943, Publicité=

Nos bureaux sont maintenant ouverts
tous les jours (le samedi excepté) de 8h30 am à 4h30 pm : le samedi de 8h30 am à 1h pm.
Ces changements permettront à nos employés de voyager aux heures de relâche.
Ainsi, nous croyons aider un grand nombre de voyageurs à se rendre à leur travail avec plus de célérité et de confort.
Quebec Power Company
The Quebec Railway, Light & Power Company
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Le 10 février 1943, la Ligue des locataires de Québec tient une assemblée sous la présidence de M. Louis Seigneur, pour protester contre la service de tramways de Québec.
Elle demande aussi une réduction du prix des billets car, la compagnie a augmenté ses revenus de 13.4% depuis trois ans à cause des restrictions sur l’utilisation des automobiles privées.

Le 12 février 1943, le Conseil municipal passe le règlement suivant =
Le stationnement de tout véhicule, à moins qu’il ne soit sous la surveillance de quelqu’un, sera formellement interdit durant les mois d’hiver sur toutes les artères ou circulent les tramways et les autobus.

Le 19 février 1943, Publicité =

Pour faire les emplettes ou les visites…
Il y a tout à gagner à ne voyager qu’aux heures de relâche, c’est-à-dire de 10 h. du matin à 4.30 de l’après-midi.

Tous les jours, quelle que soit la température, et bien qu’il soit impossible d’ajouter des véhicules, la compagnie doit, de toute nécessité, pourvoir au transport d’un nombre grandissant de voyageurs que le travail appelle au bureau, au magasin, aux usines de guerre et aux chantiers maritimes.
Le service serait amélioré si les personnes qui n’ont pas à voyager aux heures d’affluence s’en abstenaient, et ne voyageaient qu’entre 10 heures du matin et 4 heures de l,après-midi.
Le graphique montre que le maximum de voyageurs quotidiens transportés survient à 9 h le matin.

The Quebec Railway, Light & Power Company.


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Le 3 mars 1943, le comité administratif demande à la Commission des transports de donner un meilleur service d’autobus dans Limoilou.
Les ouvriers ne peuvent plus arriver en temps à leur travail et ils prennent des heures avant de pouvoir retourner dans leurs foyers.
On demande un service aussi complet que celui donné le dimanche pour les joutes au Colisée.

Le 5 mars 1943, Publicité=

100,000 Citoyens de Québec
vous prient
Messieurs les Automobilistes
De Faire Usage de chaînes
lorsque les conditions l’exigent.

(Trois grands paragraphes décrivent tous les inconvénients causés par le manque de chaînes).

The Quebec Railway Light & Power Company
De la part de 100,000 voyageurs quotidiens.


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Grande manchette du journal Le Soleil, lundi le 8 mars 1943 =
Une violente tempête s’abat sur Québec et le district.
Les autorités du Quebec Railway ont suspendu toute circulation des tramways et des autobus à 10 heures samedi soir.
Les tramways n’ont commencé à circuler que vers 10h15, hier matin.
Ce n’est que ce matin que le service des autobus a pu être repris.

Le 16 mars 1943, la Ligue des Citoyens de Jacques-Cartier, St-Roch et N-D-de-la-Paix réclame la disparition des autobus de la Place Jacques-Cartier.

Le 16 mars 1943, une nouvelle tempête s’abat sur Québec.
Une impressionnante procession de tramways est restée immobile durant plus d’une heure dans la Côte d’Abraham derrière les autos incapables de monter la côte.

Le 20 mars 1943, Publicité=

Aidez-Nous à Vous Aider !

Evitez les heures d’affluence;
Dépliez vos correspondances;
Allez vers l’arrière du tramway et
Achetez vos billets aux heures de relâche.

The Quebec Railway Light & Power Company.


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Le 30 mars 1943, la compagnie annonce que 49 autobus sont actuellement en service à Limoilou comparativement à 31 au mois de novembre dernier.

Le 1er avril 1943, la compagnie annonce qu’elle enlève 2 bancs de côté dans les tramways, l’un à l’entrée et l’autre au milieu.
Présentement, les tramways peuvent transporter de 40 à 45 personnes assises; avec du monde debout, ils en contiennent le double, et, en enlevant les bancs, ils pourront en transporter une centaine.

Le Soleil, du 12 avril 1943, publie une photo de l’incendie d’un tramway au coin des rues St-Vallier et Marie-de-l’Incarnation. Les pompiers ont maitrisé rapidement le feu dans le moteur.

Le 15 avril 1943, la compagnie remet une lettre au Comité administratif mentionnant les statistiques suivantes =
Chemin de la Canardière : 7,821 passagers, 592 voyages, 11 autobus, moyenne de 13.6 passagers par voyage;
Limoilou : 11,018 passagers, 562 voyages, 12 autobus, moyenne de 19.6 passagers par voyage;
Pont Samson : 4,415 passagers, 274 voyages, 9 autobus, moyenne de 16.1 passagers par voyage;
1ère Avenue : 1,003 passagers, 132 voyages, 1 autobus, moyenne de 5.5 passagers par voyage.
L’échevin Noreau réplique que c’est bien beau les chiffres mais, que lors de son passage devant le garage un jour de semaine, il y a vu une trentaine d’autobus pendant que la clientèle gèle aux arrêts.

Le 16 avril 1943, Le Soleil publie une grande manchette intitulée =
Une usine pour la fabrication des autobus dans notre région.
Le régisseur fédéral du Transport annonce qu’il a bon espoir qu’on construise une usine d’autobus dans la région de Québec.
Le service des autobus a été amélioré sur les circuits 14 et 17 dans Limoilou.
Sur le circuit 14, il y a eu jusqu’à 13 autobus en service.
Avant la guerre, les autobus allaient au-devant des voyageurs mais, aujourd’hui, le public doit marcher pour se rendre aux autobus.

Le 28 avril 1943, L’Action Catholique publie une photo titrée =
Québec a son « char de la victoire ».
Les autorités de l’Emprunt de la Victoire ont décidé de faire circuler dans les rues un char allégorique dont la vue, durant trois semaines rappellera que nous sommes en guerre et que nous ne devons pas nous « gêner » pour acheter des Obligations de la Victoire. Il s’agit d’un de ces tramways à touristes que l’on a pavoisé et placardé pour la circonstance.
La fanfare du Royal 22e Régiment, sous la direction du lieutenant Edwin Bélanger, prendra place tous les jours dans ce char et donnera des concerts « ambulants ».

Le 29 avril 1943, le pompier Thomas Grenier du Poste no. 3 est sérieusement blessé au cours d’une collision avec un autobus à l’angle de la 4e Rue et de la 4e Avenue.
Le conducteur de l’autobus, M. E. Girard, 75 1/2 rue Latourelle et une passagère, madame A. Frenette, 206 rue Crémazie subissent des blessures sans gravité. Le conducteur reconduit son autobus au garage de la rue St-Dominique.
Au moment de l’accident, le pompier se tenait sur le marche-pied arrière et le siège avant était occupé par le capitaine Adjutor Jobin et le pompier Janvier qui ne furent pas blessés.
L’accident fit un bruit terrible et effraya fort les résidents du voisinage qui croyaient à une hécatombe.
Les constations d’usage sont faites par le sergent Emile Bilodeau et les constables Goupil et Verville, du poste de Limoilou.

Le 7 mai 1943, grâce à l’intervention de M. Roméo Paquet, maire de Sillery, les autobus du circuit de Sillery se rendent, à partir d’aujourd’hui, jusqu’à l’avenue des Erables.
On fait remarquer toutefois que les passagers devront prendre les autobus soit à l’avenue des Érables, soit à l’avenue Belvédère parce qu’il n’y aura pas d’autre arrêt sur le boulevard St-Cyrille.

Le 12 mai 1943, le contrôleur du transport, M. Archambault, dit qu’il n’est pas question de modifier le parcours des autobus à Limoilou et prétend que la compagnie a mis plus de voitures en circulation.
De son côté, l’échevin Drolet déclare que le service actuel Champlain-St-Sauveur-Arsenal est parfait.
En plus des tramways, 6 autobus sont en opération et la compagnie répond aux exigences.

Le 27 mai 1943, Publicité=

Remerciements.
Merci à tous les voyageurs pour l’indulgence manifestée à notre égard hier midi, malgré les délais des tramways et des autobus.
Chaque jour, le matin, le midi et le soir, nous mettons en service tous les tramways et autobus dont nous disposons.
Hier midi, en plus du mauvais temps et du transport régulier d’un nombre de voyageurs toujours croissant, nous avons dû assurer le transport de 6,000 enfants qui se rendaient au Colisée pour assister au Festival de la Bonne Chanson.
Pour cette raison, il fut difficile de maintenir le service régulier.
Nous remercions les voyageurs pour la coopération dont ils ont fait preuve dans une circonstance extraordinaire.


Quebec Railway, Light & Power Company.
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Le 20 juillet 1943, Monseigneur Esdras Laberge, P.D., curé de St-Jean-Baptiste, récite les prières liturgiques pour attirer les bénédictions du ciel sur la bâtisse contenant le nouvel ascenseur du Faubourg, en présence d’une foule de dignitaires.

Le 20 juillet 1943, le bris d’un rail occasionne le déraillement d’un tramway du circuit des Erables, vers 8 heures au pied de la côte de la Fabrique, à l’entrée de la rue St-Jean. Le tramway s’arrête sur le trottoir devant le magasin de jouets de J.A. Kirouac Ltée.
Personne n’est blessé et l’équipe de réparations s’occupe de replacer le véhicule sur l’autre rail.
Le rail devra être réparé et la chaussée a été défoncée sur une longueur d’une quinzaine de pieds.

Le 3 septembre 1943, une dame intente contre la Compagnie une action en dommages au montant de 2,060.90$ pour les blessures subies dans un tramway.
Le 5 janvier, elle déclare qu’en montant dans un tramway, elle a fait une chute causée par le démarrage trop rapide du tramway.
Deux mois plus tard, le 5 mars, elle est victime d’une collision entre un tramway et un autre véhicule qui l’a projette plusieurs pieds plus loin dans le tramway.

Le 13 octobre 1943, les citoyens de St-Sacrement se réjouissent à bon droit du rétablissement du service d’autobus depuis le terminus de l’École de Chimie jusqu’à l’avenue des Érables.
Ils sont maintenant libérés de l’arrêt forcé qui était leur partage à la rue Joffre, ou en plein champ, ils devaient attendre le tramway de la rue St-Cyrille pour continuer leur route en ville.

Le 14 octobre 1943, les pompiers des postes 3 et 5 sont appelés pour éteindre un commencement d’incendie déclaré dans un tramway du circuit Château-Limoilou. Le contrôleur surchauffé est la cause et le tramway subi quelques dommages pas très sérieux.

Le 21 octobre 1943, la Compagnie annonce qu’elle a pu obtenir 5 tramways d’une autre ville  ; ils ont été mis à l’essai hier.
M. Archambault essai d’obtenir la fabrication de 2 autobus à l’usine du comté de Dorchester pour régler le cas de St-Sacrement.

Vendredi, 22 octobre 1943, L’Action Catholique publie une photo de la fanfare du 22è sur le char observatoire affichant la publicité suivante =
Hâtons la Victoire / Speed the Victory
Achetons les Obligations de la Victoire / Buy Victory Bonds.
Le « tramway de la Victoire » est décoré aux couleurs du 5è emprunt.
Il circulera tous les après-midis, dans les rues de la ville, durant la campagne de l’emprunt, afin d’attirer l’attention des citoyens sur l’importance de souscrire au 5è emprunt.

Le 7 novembre 1943, le parcours d’autobus no. 9-Sillery est remis en service entre Belvédère et la Jonction de Sillery.

Le 13 novembre 1943, plus de 160 convives prennent part à la fête annuelle aux huitres du Club Social et Sportif Quebec Power à la remise des tramways, à St-Malo.

Le 15 novembre 1943, une voiture du poste no. 12, de la brigade des incendies, vient en collision avec un tramway entre les rues St-Germain et St-Luc. Le pompier, Henri Cantin, du poste de la rue Crémazie est transporté à l’Hôpital St-Sacrement, par les ambulanciers de la maison Germain Lépine, après avoir reçu les derniers sacrements au centre de la rue des mains de M. l’abbé I. Laroche, curé de St-Joseph.
Sous le choc, le tramway est déplacé sur une distance de douze pieds environ.

Le 17 novembre 1943, Publicité =

-« J’aide à prévenir les Encombrements en faisant mes emplettes pendant les Heures de Relâche »-
Nous lançons un appel spécial à toutes les ménagères québécoises et leur demandons d’adopter, pour faire leurs emplettes, les heures de relâche, soit de 10 heures du matin à 4 heures de l’après-midi.
En ce faisant, elles se rendront plus reposantes et plus agréables les épuisantes courses à travers les magasins.
Puis elles nous aideront dans une large mesure à résoudre le problème du transport à Québec.
Surtout, elles laisseront aux ouvriers d’usine et aux employés de bureau une place bien méritée dans nos voitures.

« Aidez-nous à vous mieux servir ».
The Quebec Railway, Light & Power Company.


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Le 20 novembre 1943, le maire M. Lucien Borne, annonce que Limoilou et St-Sacrement auront un plus grand nombre d’autobus; cette nouvelle fait suite à son voyage à Ottawa.

Le 26 novembre 1943, le parcours d’autobus no. 10 est prolongé de l’avenue Joffre à la Jonction de Sillery.

Le 27 novembre 1943, Publicité =
La solution idéale…
En vous dirigeant vers l’arrière du tram, vous dégagez l’entrée
et vous vous ménagez une descente plus facile.

« Aidez-nous à vous mieux servir »
The Quebec Railway, Light & Power Company.


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Le 29 novembre 1943, création du parcours d’autobus no. 22 reliant la Place Jacques-Cartier au Marché St-Pierre, à St-Sauveur.

Le 4 décembre 1943, Publicité=

Lorsque les voies sont libres, les tramways sont à l’heure.
A cause de l’espace restreint de certaines artères principales, le problème de la circulation à Québec présente bien des difficultés.
En fait, il ne peut se résoudre sans la bienveillante collaboration de tous les citoyens.
Nos tramways suivent un horaire bien déterminé, établi en vue de satisfaire aux besoins de la circulation. Mais, certains automobilistes empiètent sur l’espace réservé à nos voies et causent ainsi des retards ennuyeux pour nos voyageurs.
Messieurs les automobilistes, aidez-nous à assurer le transport REGULIER des nombreux ouvriers québécois.
Souvenez-vous que lorsque les voies sont libres, les tramways sont à l’heure.
The Quebec Railway, Light & Power Co.


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Le 11 décembre 1943, Publicité =
Le retard habituel…
La remise de la monnaie cause souvent des retards ennuyeux surtout aux points de correspondance.
Aidez-nous à les éviter en achetant vos billets des préposés à cette vente.
Vous en trouverez un aux principaux points de correspondance.
« Aidez-nous à vous mieux servir ».
The Quebec Railway, Light & Power Co.


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Le 18 décembre 1943, Publicité =
Un billet de correspondance…en évidence et bien déplié
assure une rapide montée des voyageurs
dans nos voitures et supprime les retards
dans la circulation.
Aidez-nous à vous mieux servir.
The Quebec Railway, Light & Power Co.


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Achat de 5 tramways en 1943 =
1814,1842,1844,1848 et 1856 – Toronto Railway Co – 1912, de Toronto.
Flotte totale de 89 tramways en 1943=
1 et 2
90 à 99
300 à 309
515 à 521
610 à 619
650 à 659
800 à 819
900 à 914
1814,1842,1844,1848 et 1856.

Achat de 2 autobus en 1943 =

1517-1518 – Ford – 1943

Flotte totale = 85 autobus en 1943=

1201-1247 – Mack
1301-1306 – Reo
1501-1518 – Ford
1601-1611 – Y-C
1651-1653 – Y-C, diésel.
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Calendrier de l’achat des tramways de 1897 à 1943 =

1897 = # 20 à 26, 28 à 36, 38 à 46, 48 à 56, 58 à 60 = 37 tramways.
1898 = # 61, 200 à 206, 208 à 210 = 11 tramways.
1899 = # 211 à 216, 218 à 221 = 10 tramways.

1900 = # 222 à 226, 228 à 232 = 10 tramways.
1901 = # 233 à 236, 238 à 243 = 10 tramways.
1902 = # 62-63 = 2 tramways.

1908 = # 242 (2e)= 1 tramways.

1910 = # 1, 64 à 73 = 11 tramways.
1911 = # 2, 244 à 253 = 11 tramways.
1912 = # 74 à 79 = 6 tramways.
1913 = # 600-601, (ren # 658-659 en 1919) = 2 tramways.
1916 = # 650 à 655 = 6 tramways.
1917 = # 656-657 = 2 tramways.

1919 = # 658-659 (ancien # 600-601).

1920 = # 610 à 619 = 10 tramways.

1922 = # 500 à 509, 680 à 689 = 20 tramways.
1923 = # 80 à 99 = 20 tramways.

1925 = # 100-101, 620 à 630 = 13 tramways.

1928 = # 800 à 819 = 20 tramways.
1929 = # 900 à 914 = 15 tramways.

1931 = # 300 à 309 = 10 tramways.

1942 = # 515 à 521 – 7 tramways.
1943 = # 1814, 1842, 1844, 1848 et 1856 = 5 tramways

TOTAL = 239 tramways.

NOTE = les archives du « Quebec Railway » mentionnent les # 500 à 504 en service en 1913,
et les # 550 à 553 en 1918-1919 ainsi que le # 522 en 1922.
Les historiens du « Rail » n’ont encore rien trouvé concernant ces tramways:
achetés neufs ou usagés, marque, modèle, nombre de sièges,
dates d’achat et date de retrait???
Ajouté le 31 mai 2021

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Le 16 février 1944, six personnes sont blessées lors d’une collision entre un autobus du Quebec Railway et une automobile, à l’angle de la rue de la Couronne et de la rue Langevin, près de l’école du Corps d’Aviation Royal Canadien.
L’automobile est conduite par M. Réal Langlois, du 203 boulevard Benoit-XV.
Les cinq passagers de l’autobus sont transportés à l’Hôtel-Dieu par les ambulanciers de la compagnie Hubert Moisan =Mme. Paul Cantin, 89, 13è Rue;
Mme. Jean-Paul Bouchard, 186, 6è Rue;
M. Julien Vézina, 133, de la Canardière;
Mlle. Pauline Fréchette, 184 1/2, 11è Rue et
Mme. Eddie Kowalski, 259, 4è Avenue.
Le constable Georges-Henri Fortin, aidé par le détective J.D. Beaudoin, ont assisté au transport des blessés.
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Le 16 février 1944,
Publicité=Nous sommes prêts…Et vous?
A chaque tempête, notre compagnie se sert de toutes ses balayeuses
pour assurer le rapide déblaiement des artères de la ville.
Tous bénéficient de ce service, les automobilistes comme nos voyageurs.
Ce n’est tout de même pas une raison pour que nous soyons seuls à faire notre part.
Nos tramways sont souvent retardés en hiver par des véhicules-moteurs non munis de chaînes
qui ne réussissent pas à libérer les voies à temps.
Et, ce qui est pis, plusieurs automobilistes semblent ne pas se rendre compte
de la gravité des retards qu’ils causent.
Nous leur faisons amicalement remarquer qu’un seul véhicule obstruant la voie
peut engorger une rue principale à sa longueur et retarder des milliers de gens.
Messieurs les automobilistes, vous avez tout autant que nous le devoir
d’aider au règlement de la circulation à Québec.
Au nom de nos 100,000 voyageurs quotidiens, nous vous demandons
d’appareiller vos voitures pour l’hiver.The Quebec Railway, Light & Power Company.
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Le 19 février 1944————————————————Le 28 février 1944, Le Soleil publie une photo de la bénédiction d’une statue du Sacré-Coeur à la remise des tramways de St-Malo.
On y voit le R.P. Lelièvre et les officiers du Quebec Railway.Le 21 avril 1944, un garçon de 13 ans, Paul-Emile Plante, dont les parents demeurent à 21, rue Ste-Madeleine, est frappé par un tramway dans la côte d’Abraham.  Il roulait à bicyclette et a été relevé inconscient et transporté dans l’épicerie Montreuil en attendant l’ambulance,
Transporté à l’Hôtel-Dieu, ses blessures ne sont pas sérieuses.En mars 1944, l’autobus # 1203 – Mack – CW3G – 1028 – 23s – 1938 est loué à la compagnie soeur de Trois-Rivières, la St-Maurice Transport Co.Le 26 avril 1944, Le Soleil publie une photo montrant l’autobus no. 1517 du circuit 14-Limoilou-Jacques-Cartier ayant subi un accident avec une automobile causant des blessures à trois femmes (trois soeurs) au coin de la 13è Rue et de la 3è Avenue.Le 29 avril 1944, Publicité=Achetez des Obligations de la Victoire aujourd’hui
pour réaliser vos rêves DEMAIN !
Quebec Power Company.
———————————-Le 3 mai 1944, l’utilisation des autobus pour aider les tramways entre la Place Parent et l’avenue de l’Aqueduc est suspendu.Le 17 mai 1944, vers 3 heures, une explosion cause de graves dommages à une centrale du Quebec Power, rue Prince-Edouard ;décès de M. Paul-Henri Gaumond du 112 1/2, 3è Rue.
Le service des tramways est paralysé jusqu’à 2 heures pm et seulement 9 tramways sont sur le circuit St-Malo-Champlain.
La population n’a pas trop à se plaindre car, les autobus donnent un service rapide.Le 20 mai 1944, Publicité=Nous remercions toute la population de Québec de la collaboration qu’elle nous apporta, mercredi dernier, à la suite de l’explosion qui endommagea notre centrale de distribution.
Quebec Power Company
The Quebec Railway, Light & Power Company.
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Le 17 juin 1944, Publicité=

En vous dirigeant vers l’arrière du tram, vous dégagez l’entrée et vous vous ménagez une descente plus facile.
« Aidez-nous à vous mieux servir »


The Quebec Railway, Light & Power Co.
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Le 30 septembre 1944, des passagers sont légèrement blessés quand 2 tramways prennent feu dans la Côte d’Abraham ; le trolley tomba du tram 658 et courut sur le toit du second tramway. Les dommages auraient pu être plus considérables.

Le 29 décembre 1944, Publicité=

Nous Sollicitons Votre Coopération.
(…) 1- En voyageant, autant que possible, aux heures de relâche (…);
2- En montant dans le tramway, se diriger immédiatement vers l’arrière de la voiture (…).
Pouvons-Nous Compter sur votre Coopération ?

The Quebec Railway, Light & Power Company.

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En décembre 1944, les statistiques de la compagnie annoncent qu’il y a 76 tramways plus 5 loués de la TTC (Toronto Transportation Commission.
Durant l’année, un autobus FORD a été ajouré à la flotte.
L’année se termine avec un déficit de 31,745$ pour le parcours # 11 – Kent et de 73,773$ en ajoutant Boischatel.
Aucun achat de tramways en 1944.
Flotte totale de 89 tramways en 1944=
1 et 2
90 à 99
300 à 309
515 à 521
610 à 619
650 à 659
800 à 819
900 à 914

Achat de 2 autobus en 1944 =
1519-1520 – Ford – 1944.

Flotte totale de 87 autobus en 1944=

1201-1247 – Mack
1301-1306 – Reo
1501-1520 – Ford
1601-1611 – Y-C
1651-1653 – Y-C-diesel.

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Le 2 janvier 1945, M. Aimé Dupont, 42 ans, chauffeur d’une camionnette du service postal,  est tué instantanément par un autobus du Quebec Railway, à l’angle de la 4è Avenue et de la 5è Rue, en faisant la levée des boîtes postales. Il était marié et père de six enfants.
Le conducteur de l’autobus, M. J.B. Métayer, de Giffard, ne peut l’éviter lorsque M. Dupont retourne à son camion stationné de l’autre côté de la rue.
Le constable Maurice Papillon, qui prenait place dans un autre autobus allant en sens inverse, et M. Charles Fortier, du 52, 17è Rue, se portent au secours de la victime dont le corps inanimé est transporté à la résidence de M. Ratté, 97, 4è Avenue ; on appelle le prêtre, le médecin et les ambulanciers de la maison Bouchard & Fils.
Le 10 janvier 1945, le comité sportif et social de la Quebec Power Company organise pour 3h30 pm, au Colisée, un festival sportif.
Cet événement est organisé pour le bénéfice de tous les employés, leurs familles et spécialement les enfants.
Le Soleil du lundi, 15 janvier 1945, publie en manchette =
Le vent et la neige désorganisent les communications dans la région.
Le service des tramways a dû être considérablement réduit par suite d’une avarie survenue à un redresseur d’une puissance de 2,200 chevaux-vapeur.
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Le 16 janvier 1945,
Publicité = »Aidez-nous à vous mieux servir »…
Mesdames et Mesdemoiselles,
Pourquoi ne feriez-vous pas vos sorties entre 10 heures du matin et 4 heures de l’après-midi?
Vous éviterez ainsi les heures d’affluence et favoriserez le transport rapide de milliers de travailleurs.Sur le croquis, un homme dit = si les dames faisaient leurs emplettes aux heures de relâche, on aurait de la place à embarquer.
Quebec Railway, Light & Power Company.
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Le 27 janvier 1945, Publicité=En vous dirigeant vers l’arrière du tram,
vous dégagez l’entrée et vous vous ménagez
une descente plus facile.
« Aidez-nous à vous mieux servir ».
The Quebec Railway, Light & Power Co.
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Le 27 février 1945, les journaux rapportent que l’autobus de Sillery montera l’avenue Maguire jusqu’au boulevard Laurier et reviendra par la l’avenue des Pins avant de continuer sur la rue Sheppard, à partir du 1er mars.
Le 27 février 1945, à l’issue de l’assemblée annuelle de la Compagnie Quebec Power, un déjeuner est offert à M. J.E. Tanguay à l’occasion de sa retraite. Ces agapes sont le couronnement d’une carrière fructueuse de plus de 40 ans.
Le 1er mars 1945, le parcours d’autobus no. 9 de Sillery est prolongé sur l’avenue Maguire pour passer par le boul. Laurier avant de revenir sur la rue Sheppard.
Le 14 mars 1945, Le Soleil publie à la largeur de la première page =
Explosion à l’usine du Quebec Power.
Une nouvelle explosion cause une interruption complète du système d’électricité dans Québec.
Deux employés gravement blessés.
MM. Barras et Pearson.
Tout le service des tramways est désorganisé dans la ville.
Le 15 mars 1945, Le Soleil publie en manchettes =
La centrale du Quebec Power est le théâtre d’une explosion dramatique.
M. Auguste Barras, 501 1/2, 1ère Avenue succombe quelques heures après l’accident et M. William Reason, 95 1/2, 6è Rue est dans un état critique à l’Hôtel-Dieu.
Les tramways cessent de circuler pendant près d’une heure et ce n’est que quatre heures après l’explosion que le service électrique est revenu normalement.
Le 16 mars 1945, Publicité =
Besoin de collaboration.
Vous vous ménagez une descente facile en vous dirigeant vers l’arrière du tramway et vous dégagez l’entrée.

Le croquis montre un homme qui dit = il y a de la place en arrière, allez-y ! Nous aussi allons travailler.

Quebec Railway, Light & Power Company.
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Le 16 mars 1945, l’enquête révèle qu’un commutateur resté fermé alors qu’il aurait dû être ouvert de façon à enlever tout courant a provoqué l’explosion à la centrale de la rue Prince-Edouard.

Le 21 mars 1945, M. Jules Archambault annonce des modifications importantes du service d’autobus à Québec d’ici quelques temps.
Les circuits nos 14 et 22 sont concernés.

Le 23 avril 1945, une très grande photo publiée dans Le Soleil montre la présentation des 4 voitures, 2 tramways et 2 autobus, pour la campagne du 8è Emprunt de la Victoire, à la Place Jacques-Cartier.
Les 4 voitures sont pavoisées à la grandeur.

Le 8 mai 1945, le monde entier célèbre la fin de la deuxième guerre mondiale, en Europe, qui avait débuté, le 1er septembre 1939.
Le Soleil publie une photo de la Place Jacques-Cartier sous une tempête de papiers de toutes sortes lancés par les fenêtres des édifices environnants.
-« ces papiers couvrent presque totalement la chaussée et la rue d’un véritable « tapis de la victoire »-
Les tramways, les autobus et la circulation en général demeurent totalement paralysés pendant plusieurs heures pendant que la foule envahit les rues dans l’allégresse.

Le 27 mai 1945, la Ville annonce qu’elle veut réorganiser ses services d’autobus et de tramways maintenant que toutes les restrictions sont levées sur le transport.

Le 21 novembre 1945, le maire Lucien Borne annonce que les tramways seraient supprimés ce printemps à la haute-ville ;
la compagnie a donné des commandes pour un nombre assez considérable d’autobus destinés à remplacer les tramways, à Québec.

Durant l’année 1945, un seul autobus fait la navette entre Marie-de-l’Incarnation et l’avenue Saint-Sacrement dû aux restrictions de la guerre.
Par contre, le terminus du circuit de tramways # 1 demeure sur la rue Verdun, à Saint-Malo.
Aucun achat de tramways en 1945.
Flotte totale de 89 tramways en 1945=
1 et 2
90 à 99
300 à 309
515 à 521
610 à 619
650 à 659
800 à 819
900 à 914

1814,1842,1844,1848 et 1856.

Achat de 5 autobus en 1945 =

1521 à 1525 – Ford – 1945

Flotte totale de 88 autobus en 1945=

1201-1247 – Mack
1301-1306 – Reo
1501-1525 – Ford (21).
1601-1611 – Y-C
1651-1653 – Y-C diesel.

 

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Le 30 mars 1946, Pub=

Nouvelles Heures pour les Billets d’employés :
A titre d’expérience
A partir de lundi, le 1er avril 1946
jusqu’au 30 mai
ces billets seront acceptés
l’après-midi
de 4h30 à 6h30.


Quebec Railway Light & Power Co.
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Le 3 mai 1946, Le Soleil publie un article sur la circulation intitulé =
Des moyens d’améliorer la situation à Québec.
(…) – Le Quebec Power est bien décidé à enlever les trams dans la ville de Québec, mais il ne peut se procurer rapidement le nombre d’autobus suffisant. On attend actuellement 35 autobus mais les matériaux sont rares et le retard s’accuse de jour en jour.

Le 18 mai 1946, après une absence de 4 ans, la compagnie reprend le service touristique; 5 autobus (1201, 1202, 1243, 1301et 1302) obtiennent de nouvelles couleurs
de crème, rouge et bleu pour mieux les identifier. Ils ont été choisis car, ils n’ont qu’une porte les rendant difficiles à opérer sur le service régulier.
Ils sont renumérotés 201, 202, 243, 301 et 302 auxquels s’ajoutent durant la saison les # 1230, 1231 et 1234 loués à la division touristique par la Québec Railway.

Le 8 octobre 1946, L’Action Catholique publie un article titré = On attend des autobus.
Les autorités du Quebec Power ont placé des commandes d’autobus pour une valeur globale d’un million de dollars.
(…) – on attend entre décembre 1946 et avril 1947, plusieurs voitures qui seront mises immédiatement en service.
Plusieurs autobus sont au garage à cause du manque de pièces de rechange.

Le 5 novembre 1946, la Commission Scolaire demande au Quebec Power d’établir un service spécial d’autobus pour les écoliers âgés de 6 à 12 ans, qui fréquentent les écoles anglophones de la haute-ville.

Le 25 novembre 1946, L’Action Catholique publie la copie du télégramme envoyé par le « Canadian National Telegraphs » au Quebec Power =

Toronto – A la mi-décembre nous commencerons à livrer les autobus de trente-six passagers.
E.J. Gosforf, Canadian Car and Foundry Co.

Mercredi, 27 novembre 1946, l’Action Catholique publie une grande photo intitulée = Québec essuie sa première tempête de l’hiver.
Nous voyons un tramway paralysé derrière les automobiles incapables d’avancer dans la Côte d’Abraham ; le tram affiche le circuit no. 3 .

Le 23 décembre 1946, l’Action Catholique publie un article = Le Quebec Power achète huit nouveaux autobus.
(…)- deux de ces autobus sont arrivés en notre ville, samedi dernier. Présentement, les mécaniciens de la compagnie sont occupés à faire le nécessaire afin de permettre à la Quebec Power de disposer, le plus rapidement possible, des nouveaux véhicules.
Les six autres voitures sont actuellement en route pour Québec. Ces autobus peuvent transporter 33 personnes assises, soit une dizaine de plus que la capacité actuelle des voitures dont dispose présentement le Quebec Power.

À la fin de l’année 1946, la compagnie rapporte un déficit de 51,900$ pour le territoire de Beauport et Boischatel.

Aucun achat de tramways en 1946.
Flotte totale approximative de 89 tramways=
1 et 2
90 à 99
300 à 309
515 à 521
610 à 619
650 à 659
800 à 819
900 à 914
1814,1842,1844,1848 et 1856.

Achat de 9 autobus en 1946 =

1401-1409 – Canadian-Car Brill – 1946
Retrait de 4 autobus transférés à Trois-Rivières en 1946=
1501,1502,1520 et 1521 – Ford.
——————————————
1304 envoyé aux rebuts en 1946.
——————————————–

Flotte totale de 96 autobus en 1946 =

1201-1247 – Mack

1301-1306 – Reo (5).
1401-1409 – CCB
1501-1525 – Ford (21)
1601-1611 – Y.C.
1651-1653 – Y.C. diesel.

——————————–

 

Quebec Railway Light & Power Co. 1938 à 1939

suite de :  Quebec Railway Light & Power Co. 1931 à 1937

1938

Voies réservées (Right of Way ) =

Sillery;
Stadaconna (4 ponceaux);
Parc Victoria, hors d’usage.
————

ABRIS =

Boulevard Saint-Cyrille =

Belvédère;
Bégin;
Jésuites;
Hollande;
Marguerite-Bourgeois;
Vimy et Garnier;
Garnier et Marois.

————————–
BÂTIMENTS =

Jonction de Sillery, 1340 pi.cu.

Garage de Limoilou =

968,776 pi.cu;
84,575.22$

Remise = 289,190 pi.cu;
Magasin = 53,328 pi.cu;
Hangar = 29,568 pi.cu.

—————————————-

Hangars =

Garnier, 450 pi.cu;
Côte du Palais, 1068 pi.cu;
Côte Dinan, 656 pi.cu;
Couronne / Saint-Vallier, 1087 pi.cu;
Parc Victoria, 2280 pi.cu;
Canardière, 389 pi.cu.

———————-

Saint-Malo =

924,800 pi.cu;
472,337.23$;
Abri = m212,505 pi.cu.
——————————
Garage rue de la Reine =

748,791 pi.cu;
333,744.10$
——————
Remise de la rue Saint-Jean =

31,955 pi.cu;
65,829.18$
(4 voies ferrées).
————————-

Le 19 janvier 1938,
la Ligue de Citoyens de St-Pascal-Baylon demande que les passagers venant de St-Pascal débarquent du tramway à la rue St-Joseph et non à l’hospice St-Charles comme cela se fait actuellement.

Le 20 janvier 1938,
un sérieux accident se produit sur la rue St-Jean, près de la Côte Ste-Geneviève, lorsqu’une voiture de pompiers à échelle, de la Station No. 12, frappe le tramway 801; le sapeur M. Philéas Lortie est transporté à l’Hôpital St-François-d’Assise par l’ambulance Bouchard.
Il est sous les soins du Dr. Edmond Verge après avoir reçu les premiers soins du Dr. Fernando Hudon.
En voulant dépasser le tramway, les roues du camion sont restées prises dans les rails.

Le 25 janvier 1938,
la Compagnie annonce qu’une expérience est tentée en vue de perfectionner le système d’éclairage sur l’avant des tramways.
A l’aide d’abats-jour et de nouvelles lumières , les rayons sont dirigés sur la voie et on s’attend à un meilleur rendement.

Le 4 février 1938,
les employés préposés à l’entretien des voies obtiennent une augmentation de gages de 2 cents 1/2 suite à une entente avec l’Union fédérale des employés du Quebec Railway préposés au maintien de la voie, local 123 dont le président est M. Emile Cantin et le secrétaire, M. Gérard Leblond.

Le 15 mars 1938,
l’Echevin Aldéric Noreau veut que la Compagnie répare la partie de la chaussée qui se trouve à l’intérieur des rails.

Le 25 mars 1938,
l’Action Catholique publie une grande photo montrant l’inondation du chemin de la Canardière, en face de l’Hôpital St-Michel-Archange; le tramway 620 roule dans l’eau.

Le 28 mars 1938,
la Compagnie offre d’étudier la création d’un service d’autobus dans la ville ; le maire Borne se déclare enchanté et, le capitaine A.S. Bigaouette, assistant-directeur de la police municipale ajoute que ce projet règlerait le problème du trafic à Québec.

Le 30 mars 1938,
la Ville annonce qu’elle va entamer des pourparlers avec la Compagnie pour obtenir une entente afin de demander un Bill privé permettant de modifier la Charte de la Compagnie en vue du remplacement des tramways par les autobus.
Le premier ministre Duplessis a offert à la Cité de ratifier l’entente qu’elle pourrait conclure avec la Compagnie.

Le 1er avril 1938,
Le Soleil publie un éditorial dans lequel il mentionne qu’il n’est guère possible de remplacer tous les tramways par les autobus d’un seul coup. Ce n’est du reste pas désirable car trop d’employés de tramways se trouveraient sans emploi après de nombreuses années de loyaux services. Le remplacement graduel permettra d’opérer le changement sans causer d’injustice à personne.

Le 8 avril 1938,
le Conseil de Sillery décide d’accepter l’offre de la Quebec Power de substituer des autobus aux tramways et de profiter des avantages du nouveau service.

Le 11 avril 1938,
la Ligue des citoyens de Belvédère demande le remplacement des tramways par les autobus.

Le 16 avril 1938,
la Compagnie annonce qu’elle profitera de la réfection du chemin de la Canardière pour enlever sa voie ferrée et inaugurer un service d’autobus.

Le 19 avril 1938,
le Conseil Général des Syndicats Catholiques préconise l’amélioration du service des tramways et l’établissement d’un service d’autobus dans les parties de la ville non desservies par les tramways.

Le 21 avril 1938,
la Ligue des Citoyens de Limoilou est favorable au maintien du service actuel du tramway mais, elle veut qu’il soit amélioré et qu’on fasse un essai des autobus dans les parties du quartier non desservies par les tramways.

Le 29 avril 1938,
la Compagnie annonce qu’elle va doter Sillery d’un service d’autobus d’ici à six semaines.
Trois ou quatre autobus, selon les besoins, de marque Mack et Reo feront la navette entre l’Avenue des Erables et Sillery.

Le 30 avril 1938,
L’Action Catholique publie une photo intitulée = Aurons-nous ces autobus?
Cet autobus, fabriqué par la compagnie Mack, contient 25 places.
Sa carrosserie d’acier n’est pas montée sur un chassis de camion.
Un moteur de 100 chevaux est situé à l’arrière.
La couverture en aluminium reflète les rayons solaires.
La nuit, elle produit une irradiation visible à une certaine distance.

Le 19 mai 1938,
Le Soleil publie un éditorial disant comprendre l’impatience de la population devant la lenteur de la Compagnie à organiser des services d’autobus dans les quartiers non desservis par les tramways.

Le 26 mai 1938,
la Compagnie annonce qu’elle aura 50 autobus en service pendant le Congrès Eucharistique qui aura lieu du 23 au 26 juin.

Le 1er juin 1938,
L’Action Catholique confirme que les premiers autobus qui seront bientôt en service à Sillery sont arrivés la veille.
1 seul billet permet de voyager de la Jonction de Sillery à l’avenue Maguire.

Du 1er au 3 juin prochain.
La Canadian Transit Association va tenir son congrès annuel, à Québec,
Durant la convention, les représentants des différentes compagnies qui vendent des autobus feront des démonstrations de leurs machines.
Des villes font présentement des expériences intéressantes :
Detroit, dont la population est de 1,570,000 habitants  a 1,500 autobus dont 1,150 de marque Ford.
Ils sont préférés par le public à cause d’un départ plus rapide, une vibration moins forte et un retard moindre provoqué par l’entrée et la sortie des passagers en ne contenant que de 21 à 25 sièges.

La Quebec Cartage a présentement dans son garage un autobus en démonstration de la compagnie Yellow Coach, marque General Motors.
La période d’expérimentation pour la construction des autobus achève.
Autrefois, on construisait des autobus sur des chassis de camions.
Aujourd’hui, on fabrique des véhicules spécialement dans le but de servir d’autobus, et, les résultats sont supérieurs.

Le 3 juin 1938,
Le soleil écrit que, pour le congrès de la Canadian Transit Ass., deux superbes voitures de la Compagnie se prélassent , aux portes du Château-Frontenac, pendant qu’autour d’elles, on ne cesse d’admirer leurs lignes harmonieuses, leurs proportions imposantes et leur confort luxueux.
Les gens s’y précipitent en foule et leur accordent leurs préférences.
Les fabricants se sont appliqués à satisfaire les besoins et les exigences du public, qui est un grand enfant ;
les autobus sont dotés de couleurs voyantes, de coussins moelleux, de moteurs rapides et d’accessoires brillants.

A l’occasion du Congrès, la revue Electric Railways publie un reportage de 5 pages sur la Quebec Railway, Light and Power Co.
Une carte de la ville montre tous les circuits de tramways.
1- Champlain
2- St-Vallier extension n’existe plus
3- Château-Limoilou
4- St-François d’Assise
5- Charlesbourg n’existe plus
6- St.John Belt Line
7- Grande-Allée Belt Line
8- Lower Town-St.Sacrement
9- Quebec county Railway (Sillery)
10- d’Youville-St-Sacrement
11- Kent House.

La Compagnie possède 84 tramways dont 75 « double-truck » et 7 « single-truck Birney type » et 2 chars observatoire.

Le 10 juin 1938,
L’Action Catholique montre une photo de l’agrandissement de la Porte St-Louis; le trottoir a été reculé de plusieurs pieds, du côté nord, et les piétons se trouvent maintenant à passer en deçà du mur de pierre qui entoure le parlement.
La disparition du trottoir, sous la porte, améliore beaucoup la circulation.

Le 10 juin 1938,
le maire, les échevins et autres invités participent à une démonstration du service que peuvent offrir les nouveaux autobus de marque Ford par MM. Paul et Jean Champoux, propriétaires de Laurentide Automobile Inc.
Partis de l’hôtel de ville à 4 heures, les invités firent le tour de la ville sous la direction d’un chauffeur expérimenté et se rendirent compte des qualités de la voiture.
Une heure après le départ, la voiture s’arrêtait en face de la résidence de M. Paul Champoux, à Sillery et un goûter fut servi.

Le 14 juin 1938, Avis :

Service d’Autobus pour Sillery.
La Compagnie Quebec County Railway est heureuse d’annoncer
le remplacement du service actuel de tramways desservant Sillery
par un service d’autobus qui sera inauguré
le jeudi – 16 juin 1938.

L’avis décrit le parcours ainsi que la tarification.

JOURNEE HISTORIQUE

Les journaux, du 16 juin 1938, font des reportages concernant cet important changement pour Sillery.

-« Un service d’autobus complet et des plus modernes a remplacé aujourd’hui le service de tramways à Sillery- »

-« Le service d’autobus de Sillery a été inauguré: deux Reo, deux Mack et un Ford circulent régulièrement depuis ce matin- »

-« Des représentants de la ville de Québec, des corps publics, de la compagnie Quebec Power et du gouvernement provincial ainsi que des journalistes ont été les hôtes de Son Honneur le maire de Sillery, M. Ewart-E. Donovan.
La cérémonie débuta par une réception amicale au Club des Journalistes.
Les invités montèrent ensuite dans le luxueux autobus Reo ; on suivit d’abord le parcours du nouveau service, puis, on traversa le Parc des Champs de Bataille et le voyage se termina au Kent House- »

Le 16 juin 1938,
Le Soleil publie une photo intitulée = L’autobus remplace le tramway à Sillery ;
on y voit les invités devant un autobus Reo.

Le 16 juin 1938,
la compagnie signe un contrat de 10 ans pour le parcours # 9 de Sillery;
à partir du 16 juin 1948, le service d’autobus sera donné sans contrat jusqu’au transfert du permis à la Cie. de Transport de Lévis.

Le 21 juin 1938,
mettant en pratique à la lettre le règlement municipal qui prohibe le stationnement des camions sur le trottoir, des camionneurs mettent leurs voitures dans la rue St-Paul pour charger les marchandises.
Tramways, automobiles, camions et voitures doivent attendre la fin du chargement avant de pouvoir circuler.
Le maire et la police accourus sur les lieux demandent aux camionneurs de patienter jusqu’à la disparition des tramways qui ne saurait tarder.

Le 21 juin 1938,
l’affluence d’automobilistes attirés en ville par l’illumination des décorations du congrès eucharistique a presque complètement paralysé la circulation sur les principales artères.
Le service des tramways est partiellement  désorganisé ; on voit à tout moment cinq ou six tramways paralysés, et, jamais depuis longtemps, notre ville a connu pareille affluence.

Le 22 juin 1938,
les journaux annoncent que ce soir et tous les soirs du Congrès, les tramways cesseront de circuler à l’intérieur des murs, sauf sur la rue d’Auteuil. La circulation aura lieu dans les deux sens sur la rue St-Jean et la Grande-Allée.
A partir de 7 heures, la carré d’Youville servira de terminus dans la partie haute de la ville.

Le 22 juin 1938, AVIS =

Découpez ceci
Détails du service de tramways
Congrès Eucharistique
Juin 23-26 1938.
Tous les jours, des autobus iront directement des gares de chemin de fer au Parc des Champs de Bataille.

L’avis décrit très en détail les parcours et les horaires pour chaque jour concerné.

Il est à noter que la messe de minuit célébrée en plein air, le 23 juin, est réservée aux hommes !!!

Le 16 juillet 1938,
la Ville annonce qu’elle va sommer la Compagnie de paver l’espace actuellement réservé à ses voies sur la Canardière pour remplacer ensuite les tramways par des autobus.
Si la Compagnie refuse de payer, la Cité enlèvera à la Compagnie son droit exclusif sur le circuit pour l’accorder à un service indépendant d’autobus.

Le 20 juillet 1938,
la Compagnie annonce qu’elle songe à desservir à l’aide d’autobus le circuit de tramways entre le Carré Parent et la Traverse.

Le 21 juillet 1938,
une auto de marque Lafayette, no. 109,770, cause un embouteillage complet sur la rue S-Paul pendant une vingtaine de minutes, retardant d’autant les tramways. Les policiers notent que les portes de l’auto sont barrées, et, avant l’arrivée de la remorqueuse, le propriétaire quitte rapidement les lieux.

Le 23 juillet 1938,
les journaux rapportent qu’un conducteur de char observatoire s’est fait voler la boite contenant la recette au montant de 48$;
dans la soirée, le char était immobilisé près du Marché St-Pierre, à St-Sauveur, par un embouteillage lorsque dans la confusion, quelqu’un monta sur le char et s’empara de la boite.

Le 19 août 1938,
M. Pierre Bertrand, député de St-Sauveur, annonce que le gouvernement fera le pavage de la Canardière et que la compagnie, comme compensation, transportera sa voie ferrée de la rue Notre-Dame-des-Anges sur le boul. Charest.
Un service d’autobus remplacera les tramways sur la Canardière.

Le 25 août 1938,
le Comité Administratif commence l’étude du contrat qui viendra modifier celui des tramways passé en 1925 pour une durée de 30 ans.

Le 25 août 1938,
Le Soleil publie un commentaire d’un conseiller municipal de Montréal =
-« Ce sont des véhicules désuets qui causent les pires embouteillages dans nos rues, qui retardent la circulation dans toutes les artères et qui font un bruit d’enfer ; il faut les supprimer et les remplacer par des autobus plus souples, plus rapides, et moins encombrants »-

Le 26 août 1938,
M. Monaghan, gérant de la Mutuel life Assurance Company of Canada, et ex-échevin de Montcalm, de 1912 à 1914, se prononce contre le remplacement des tramways par les autobus.
Il mentionne que 85% des résidents sont piétons et 15% des automobilistes;
alors, pourquoi, demande-t-il favoriser la minorité?
Les autobus doivent être utilisés seulement pour compléter le réseau de tramways, et non, remplacer ceux-ci.

Le 25 août 1938,
le Comité administratif, par un vote de 5 à 1, autorise la Compagnie à remplacer ses tramways par des autobus sur les grands circuits du quartier Limoilou.

Le 26 août 1938,
un lecteur écrit au journal Le Soleil =
– » (…) Le tramway grattait la rue en hiver, l’autobus ne grattera pas.
Le tramway indemnisait. L’autobus indemnisera-t-il?
Si l’autobus devient une voiture ordinaire, et ne paie rien pour le droit d’exclusivité dont il jouit, nous devrons non seulement lui paver le chemin mais, encore l’entretenir et le déblayer.-(…) « –

Le 26 août 1938,
le Conseil approuve le projet du service d’autobus dans Limoilou par un vote de 9 à 2 ; les dissidents voulaient exclure le quartier Montcalm et inclure le déneigement.

Le 29 août 1938,
la Ligue des Citoyens de St-François d’Assise dénonce le contrat des autobus; elle soutient que le contrat confère des privilèges à la Compagnie au détriment des citoyens.

Le 1er setembre 1938,
L’Action Catholique publie 3 photos de l’inondation du chemin de la Canardière; une photo montre un tramway attendant pour passer dans le tunnel inondé dont les pompiers essaient de pomper l’eau.
Pendant ce temps, la crue des eaux entraine l’éboulis d’une partie de la chaussée de la rue Dorchester, à l’entrée du pont du Parc Victoria ; plus de 200 pieds du pavage sur une largeur d’une vingtaine de pieds disparaissent dans la rivière St-Charles.
Le tramway du circuit no. 3 qui passa à ce moment provoqua le commencement d’éboulis.
Trois poteaux s’inclinent vers la rivière brisant les fils qui retiennent le « trolley » qui tombent sur le tramway et endommagent le dessus du wagon.
Le pont Victoria est condamné temporairement et le circuit du tramway est coupé en deux sections.

Le 2 septembre 1938,
les marchands de la rue St-Paul annoncent qu’ils vont respecter le règlement interdisant de stationner les camions de livraison sur le trottoir; en conséquence, à partir du 6 septembre, les tramways ne pourront plus passer lorsque les camions seront sur place.

Le 2 septembre 1938,
la Compagnie annonce, que suite à l’effondrement, elle a inauguré un service d’autobus pour Limoilou en partance du Carré Jacques-Cartier et passant par la rue de la Couronne jusqu’au Pont Drouin.
Pour St-François d’Assise, les tramways demeurent mais, ils ont dû effectuer un petit voyage hors des rails.
En effet, la Compagnie a fait traîner les tramways par des camions sur la rue de la Couronne et leur fit traverser le pont pour les mettre en opération depuis la 1ère Avenue. Ils font le tour complet arrivant de Stadaconna par la rue Dorchester et retournant par la 1ère Avenue.
Le circuit du Kent House ne traverse plus le pont.
La Ville espère réparer la rue afin que les circuits de tramways puissent desservir le terrain de l’Exposition Provinciale qui ouvrira la semaine prochaine.
Quant à la Compagnie, elle a demandé aux autorités religieuses la permission de faire travailler les ouvriers le dimanche pour accélérer les travaux.

Le 3 septembre 1938,
la Compagnie annonce les changements suivants suite à l’éboulis=

De la rue St-Joseph à l’Exposition, les tramways par groupe de 3 ou 4 partiront de la rue St-Joseph et devront se rendre à la manufacture Paquet (près du pont Drouin) avant qu’un autre groupe semblable puisse s’engager sur la voie simple de la rue Dorchester pour revenir vers la ville et une fois rendu à la rue St-Joseph, un autre groupe de 3 ou 4 sera dirigé vers l’Exposition.
Le service pour Limoilou et le Kent se fera par autobus à partir de la rue St-Joseph jusqu’à la 3è Avenue pour revenir vers la ville par le même chemin, les tramways de la ligne ayant leur terminus à la 3è Avenue.

Le 3 septembre 1938,
Publicité=

Pourquoi vous exposer à des situations aussi embarrassantes?
Rendez-vous à l’Exposition Provinciale en tramway.
Vous éviterez peut-être ainsi des réparations coûteuses
à votre automobile et de la fatigue à votre système nerveux.
Pour quelques sous seulement des tramways vous transporteront
de toutes les parties de la ville à l’entrée principale de l’Exposition.
Soyez prudents, laissez votre auto à la maison.

La Cie Quebec Railway Light & Power.

Le 7 septembre 1938,
il n’y a aucun service de tramways à la basse-ville suite à la décision prise par les marchands de la rue St-Paul de laisser leurs camions le long du trottoir.
Près du Carré Parent, une large banderolle suspendue au-dessus de la rue = Nous voulons une rue convenable.
Après un arrêt de 9 heures à 11 heures, les marchands ont laissé les tramways reprendrent leur service régulier.

Le 12 septembre 1938,
le gouvernement provincial annonce que le chemin de la Canardière sera élargi de 60 à 90 pieds et que les tramways seront enlevés.

Le 12 septembre 1938,
la Ligue des citoyens de Limoilou se prononce en faveur de l’établissement d’un service d’autobus pour remplacer les tramways dans leur quartier.

Le 13 septembre 1938, l
a Compagnie annonce que, pendant la reconstruction de la rue Dorchester, les tramways du circuit no. 3 circuleront du Château Frontenac au Carré Parent en passant par la Côte d’Abraham, le boul. Charest, le Carré Parent, la rue St-Joseph et la rue de la Couronne.

Le 24 septembre 1938,
le maire Lucien Borne a obtenu de la Compagnie qu’elle donne à la société St-Viencent-de-Paul tous les dormants de la voie ferrée de la Canardière afin d’être utilisés comme bois de chauffage dans les foyers nécessiteux.

Le 26 septembre 1938, AVIS SPECIAL =

La compagnie a reçu avis de la cité de Québec de discontinuer son service de tramways sur le chemin de la Canardière à compter de mardi, le 27 septembre 1938, à cause de la reconstruction de cette rue.
Un service d’autobus remplacera les tramways entre la 8è Avenue et la 10è rue et desservira dans les deux sens cette partie de la ville jusqu’à ses limites.
Les passagers qui se rendent sur le chemin de la Canardière et au Kent House prendront les tramways à l’intersection des rues de la Couronne et St-Joseph et transféreront dans les autobus à la 8è Avenue et ceux qui continuent au Kent House et aux gares intermédiaires s’embarqueront dans les tramways aux limites de la ville.
De même, les passagers laissant le Kent House ou gares intermédiaires à destination de Québec prendront les autobus aux limites de la ville et les tramways au coin de la 8è Avenue.

The Quebec Railway Light & Power

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JOURNEE HISTORIQUE

Le 27 septembre 1938,
les autobus remplacent les tramways sur une partie du circuit no. 11, soit le chemin de la Canardière.
1 seul billet permet de voyager entre la Place Jacques-Cartier et l’église de Giffard.

Le 29 septembre 1938,
à l’angle de la Place George-V et de la Grande-Allée, Mlle. Angéline Giguère, domestique, est tuée par l’automobile « Studebaker » de M. J.D. Gilmour, au moment ou elle s’apprête à monter dans le tramway no. 802. L’auto doublait le tramway et la visibilité était réduite par la forte pluie.

Le 5 octobre 1938,
le Conseil général des Syndicats catholiques appuie la demande de la Ligue des citoyens de St-Malo dans ses démarches pour que les billets d’écoliers et d’ouvriers soient en usage plus longtemps.

Le 7 octobre 1938, AVIS =

La Compagnie Quebec Railway Light & Power est heureuse d’annoncer que, commençant lundi prochain le 10 octobre 1938, le service d’autobus actuellement en opération sur le chemin de la Canardière, entre la 8è avenue et les limites de la cité, se fera directement;
de la correspondance rue St-Joseph et de la Couronne, aux limites de la cité.
Les passagers pourront donc faire ce trajet, soit dans une direction ou dans l’autre, sans avoir à changer de voitures.
Tous ces autobus arrêteront sur le chemin de la Canardière pour laisser monter ou descendre les passagers aux mêmes arrêts autrefois utilisés pour les tramways.

Quebec Railway Light & Power Co.

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JOURNEE HISTORIQUE

Le 10 octobre 1938,
les autobus remplacent les tramways sur une partie du circuit no. 11, soit entre la Place Jacques-Cartier et l’intersection de la 8è Avenue et la 10è Rue.

Le 12 octobre 1938,
l’échevin Hubert Simard demande un nouveau circuit d’autobus de l’avenue Lamontagne au carré Parent, et M. Pierre Bertrand réclame des autobus sur la rue St-Vallier, à St-Malo.

Le 15 octobre 1938,
Le Soleil publie un éditorial réclamant le remplacement total des tramways par des autobus.

Le 25 octobre 1938,
la Compagnie envoie une lettre au « Soleil » confirmant le nombre de passagers transportés par les tramways et les autobus;
21 octobre – vendredi – 41,712 passagers;
22 octobre – samedi – 44,527 passagers.

En novembre, les rails de la 5ième Rue sont abandonnés.

Le 7 novembre 1938,
lors d’une assemblée de la Ligue des citoyens de St-François d’Assise, l’échevin Simard déclare que les autobus donneraient un meilleur service que les tramways car, ces derniers sont un « tas de ferraille » faisant beaucoup de bruit.

Le 17 novembre 1938,
la première chute de neige cause des ennuis aux automobilistes qui ont omis de mettre des chaînes aux roues de leurs voitures. A certains moments, pas moins d’une cinquante d’automobiles sont bloquées dans la Côte d’Abraham pendant que les tramways  attendent qu’on leur laisse la voie libre.

Le 5 décembre 1938,
la Ligue des Citoyens de St-Pascal-Baylon se plaint de certaines vieilles voitures employées par la Quebec Power pour remplacer les tramways. M. Sénécal dit à ce sujet =
-« Nous avons des voitures qui conviendraient plutôt aux animaux qu’au monde et le service est ridicule.
La semaine dernière, le service s’est fait à 25 et 30 minutes au lieu de 5 tel que dans le contrat- »

Le 6 décembre 1938,
les freins à l’air d’un tramway refusent de fonctionner au Carré d’Youville.
Pendant 16 minutes tout service est interrompu entre la haute ville et Limoilou ; une dizaine de tramways sont ainsi retardés.
Il faut avoir recours à un tramway de secours pour tirer le tramway qui sera remorqué jusqu’à la remise de St-Malo.

Le 11 décembre 1938,
lors d’une réunion de 6 ligues de citoyens, M. J.E. Picard se déclare contre le remplacement des tramways par les autobus car, ceux-là transportent une centaine de passagers tandis que l’autobus n’a de place que pour 35 personnes environ.

Le 20 décembre 1938,
l’échevin Pierre Bertrand, appuyé par l’échevin Arthur Drolet, demande au Comité administratif de prier la Compagnie d’enlever la voie ferrée sur la rue St-Vallier, de la traverse du Canadien National à la route des Bell, et de remplacer par un autobus le tramway qui dessert cette partie.
La Compagnie devra aussi enlever sa voie, de l’Avenue Lamontagne à l’avenue des Pins, sur la 1ère Avenue et installer un autobus pour assurer le service.

Le 27 décembre 1938,
une tempête laisse une quinzaine de pouces de neige. Un tramway déraille au Carré d’Youville et bloque la circulation dans les deux sens causant l’arrêt d’une quinzaine de tramways.

Aucun achat de tramways en 1938.
Retrait de 10 tramways en 1938=
620 à 629.

Achat de 6 autobus en 1938=
1201-1204 – Mack – 23 sièges – 1938
1301-1302 – Reo – 24 sièges – 1938

Flotte d’autobus utilisés par la division Boischatel =

(2) – White / (2) – Ford / (1) – Dodge.

Flotte totale = 82 tramways :

Série 1 et 2 = 2 tramways observatoires,
série 90 = 5 tramways,
série 300 = 10 tramways,
série 600 = 30 tramways,
série 800 = 20 tramways,
série 900 = 15 tramways.
———————————–
1 et 2 –
38 pieds et 6 pouces et 8 pieds de large,
42 sièges et 36,000 lbs.
——————————-
91, 92, 94, 96 et 101 –
29 pieds et 2 pouces et 8 pieds et 1 pouce de large,
30 sièges et 19,500 lbs.
——————————–
300 – mis en service en sept – 1931;
301 et 302 – mis en service en déc. 1931;
303 – mis en service en février 1932;
304 – mis en service en janvier 1932;
305 – mis en service en juin 1932;
306 et 307 – mis en service en mars 1932;
308 et 309 – mis en service en octobre 1931.

41 pieds de long et 8 pi. et 4 po. de large, pesant 47,700 lbs.
NOTE = 306, 308 et 309 sont bi-directionnels.
————————————————————
610 à 619 –
43 pieds et 2 pouces et 8 pieds et 1 pouce.
40 sièges et pesant 40,000 lbs.
—————————————–
620 à 624 et 626 à 630 –
41 pieds et 6 pouces et 8 pieds et 3 pouces,
40 sièges et pesant 46,000 lbs.
NOTE = le 630 remplace-t-il le 625 ???
————————————————–
650 à 659 –
42 pieds et 10 pouces et 8 pieds et 10 pouces,
44 sièges et pesant 40,000 lbs.
—————————————-
800 à 819 –
41 pieds et 2 pouces et 8 pieds de large,
40 sièges et 42,500 lbs.
———————————
900 à 914 –

41 pieds et 2 pouces et 8 pieds de large,
40 sièges et 36,500 lbs.
——————————-
——————————-
Véhicules de service =

1 et 2 = construction;
5, 7, 11-12, 14-15-16-17 et 18 = sweepers,
200 – sprinkler – 1928; Maguire Cummings, Chicago,
201 – wrecking crane – 1928; Quebec Railway.
202 – 203 et 204 -snowplow, – 1928,
205 – grinding – 1927; Ottawa Car Co.
————————————————

 

Mise en service des autobus durant l’année 1938

Parcours desservis =

Circuit no. 9 – Sillery
Circuit no. 11 – La Canardière ( de la Place Jacques-Cartier à l’avenue
D’estimauville).

———————————————————————-

Le 7 janvier 1939,
M. J.H. Gervais, rentier demeurant au no. 25, avenue Murray, échappe à la mort quand le tramway 815 le précipite sur la chaussée; transporté à l’Hôtel-Dieu, par l’ambulance Germain Lépine, il quitte l’hôpital au cours de la soirée.

Le 11 janvier 1939,
Publicité=
A Votre Service :
M. Gilbert Levasseur est employé à la Compagnie Quebec Power depuis 13 ans.
Il est préposé à la signature des contrats et il reçoit aussi les clients au sujet des réclamations, délais, enquêtes et explications au sujet des factures.
(…).
La Compagnie Quebec Power

Le 13 janvier 1939,
Le Soleil annonce en manchettes que St-Sauveur jouira d’un service partiel d’autobus.
Le Comité administratif accepte le rapport décrétant que les autobus remplaceront le tramway dans St-Sauveur, sur la rue St-Vallier, de la traverse du C.P.R. jusqu’au cimetière St-Charles, et, sur la 1ère Avenue, dans Limoilou, sur une section du circuit des tramways.

Le 18 janvier 1939,
Publicité =
A Votre Service :
Employé à la compagnie Quebec Power depuis plus de 16 ans, M. Antoine Bernier est attaché au service des compteurs.
(…).
La Compagnie Quebec Power.

Le 23 janvier 1939,
le circuit de tramways de la rue St-Vallier, à l’ouest de Marie-de-l’Incarnation, est remplacé par un parcours d’autobus. La Ligue des Citoyens de St-Fidèle s’oppose au remplacement des tramways par des autobus et demande de compléter le service des tramways par les autobus et non de remplacer les tramways par des autobus.

Le 28 janvier 1939,
M. Charles-Auguste Barbeau, âgé de 42 ans et demeurant au no. 79, rue St-Gabriel, voyageur de commerce à l’emploi de la Canadian Oil se fait tuer en restant pris entre deux tramways. En descendant d’un tramway, il traverse la rue pour aller en prendre un autre; comme il voit venir un tramway , il recule et reste pris entre les deux et roule jusqu’à l’extrémité du char pour ensuite tomber inconscient.
L’ambulance de Germain Lépine le transporte à l’Hôtel-Dieu . Son décès survient un peu plus tard.

Le 31 janvier 1939,
les cinq ligues de citoyens du quartier Limoilou protestent énergiquement contre la suppression du tramway.
Ils demandent que le service soit amélioré par un circuit d’autobus à partir des limites de la ville, sur la 1ère Avenue, reliant le Carré Parent.

Le 1er février 1939,
Publicité =
A Votre Service :
Monsieur Jules Laroche est employé au service du gaz de la compagnie Quebec Power depuis plus de 17 ans.
(…).
La Compagnie Quebec Power.

Le 8 février 1939,
Publicité =
A Votre Service :
Au cours d’un interview à la radio, hier soir, M. Pierre Paquette disait ce qui suit:
« Toute la journée la Compagnie Quebec Power maintient à la disposition de sa clientèle trois électriciens qualifiés.
(…) .
La Compagnie Quebec Power.

Le 20 février 1939,
les tramways et les autobus sont complètement immobilisés jusqu’au moins à 9h30 à cause de la tempête; les chasse-neige de la Compagnie ne fournissent pas à déblayer la neige.

Le 22 février 1939,
Publicité =
A Votre Service :
M. David Jobin est à l’emploi du service de tramways depuis le 24 mai 1915. Il est maintenant contrôleur de la circulation des voitures.
(…).
Quebec Railway, Light, Heat & Power Company Ltd.

Le 26 février 1939,
dès 10 heures 30 pm., tous les tramways sont remisés et sont remplacés par les balais et les charrues.
Le lendemain, les trams subissent de longs retards à cause des véhicules embourbés.

Le 27 février 1939,
la Ligue des Citoyens de St-Sacrement proteste contre le projet de disparition des tramways. Elle argumente que le midi et le soir, les tramways peuvent à peine suffire à transporter leurs clients depuis la Place d’Youville jusqu’à l’avenue Marguerite-Bourgeois et comme on calcule qu’un tramway contient trois fois plus de voyageurs qu’un autobus, il faudrait donc une trentaine d’autobus pour remplacer les 10 tramways.

MOMENT HISTORIQUE =

En février 1939,
le tramway du circuit no. 5 qui circule entre la 18è Rue et la rue des Pins, sur la 1ère Avenue, disparait.
En même temps, le tramway du circuit no. 2 qui circule entre la voie ferrée du C.N.R. et la route des Bell, sur la rue St-Vallier, est remplacé par l’autobus du parcours no. 22; les passagers doivent correspondre avec le tramway no 2 pour continuer leur route vers l’est jusqu’au Carré Parent.

Le 1er mars 1939,
les citoyens de la rue St-Cyrille demandent le remplacement du tramway par l’autobus. Il est urgent que la rue St-Cyrille soit débarrassée des poteaux et des fils qui l’encombrent actuellement, que le pavage soit fait de façon permanente et que cette rue devienne un véritable boulevard comme la promesse en a été faite par la Ville.
Tous les jours, il se produit des accidents à cause des poteaux qui sont plantés au milieu de la rue.

Le 1er mars 1939,
le Bill du Quebec Railway demandant l’autorisation de remplacer les tramways par les autobus, même dans les banlieues, soulève un débat à Ottawa, et, est rejeté, pour le moment.

Le 6 mars 1939,
la Ligue des Citoyens de St-Sacrement s’oppose vivement à ce que le tram soit remplacé par l’autobus.
On a parlé du bruit des tramways, des embarras des poteaux au milieu de la chaussée mais, on considère que ce sont des détails qui peuvent aisément se régler, alors que le point principal, c’est d’accommoder les citoyens avec un service rapide et sûr de communications avec le centre-ville.

Le 7 mars 1939,
la Ligue des Citoyens de St-François d’Assise se prononce contre la suppression des tramways dans son quartier pour les remplacer par des autobus.

Le 13 mars 1930,
les hôteliers de la rue St-Louis demande au Maire de faire pression sur la Compagnie afin que les tramways n’arrêtent plus devant l’Hôtel St-Louis mais, un peu plus loin passé la rue Haldimand pour aider à décongestionner la rue St-Louis.

Le 13 mars 1939,
la Compagnie révèle que les recettes de ses autobus ont diminué l’an dernier. Elle conteste la requête d’une nouvelle compagnie qui porte le nom ancien de « Grey Line Sight-Seeing Bus » et qui demande une franchise pour transporter en autobus des touristes autour de la ville, à Ste-Anne-de-Beaupré et à l’Ile d’Orléans.
La Compagnie transporte moins de 25 personnes par jour à Ste-Anne et, l’autobus de l’Ile d’Orléans, a rarement plus de 10 clients.
Actuellement, la Compagnie a 14 autobus en service et la saison dure environ 100 jours par année.
La Grey Line a commandé 6 autobus à l’Universal Auto Co., conditionnellement à l’obtention de la franchise.

Le 20 mars 1930,
M. Charles Parent, C.R. explique le Bill du Quebec Railway devant la Ligue des Citoyens de St-Malo :
le Bill n’autorise la Compagnie à opérer des autobus que si la Ville le lui permet formellement, et, n’accorde aucun territoire nouveau.

Le 8 avril 1939,
l’Action Catholique annonce que la Compagnie vient d’acquérir une vingtaine de nouveaux autobus qui seront mis en service sur différents circuits. Neuf de ces véhicules ont été reçus au garage de la « Quebec Cartage », St-Roch, il y a une quinzaine de jours.
Les autres seront livrés ces semaines-ci.

JOURNEE HISTORIQUE =

Le 11 avril 1939,
vers 5 heures du matin, un violent incendie détruit 3 tramways garés près de la station de Giffard, sur la Canardière, près de l’avenue D’Estimauville. Ils sont entièrement détruits en moins de deux heures; il ne reste plus que les chassis à demi calcinés.
Ils étaient affectés au circuit du Kent House et en repos pour la nuit ; suite à la réfection de la Canardière, les tramways ne peuvent plus se rendre à la remise, depuis le 1er avril, à moins de passer par la voie ferrée de Ste-Anne.
Le gardien donne l’alarme et travaille à séparer les 5 tramways stationnés tous ensemble.
Il réussit à faire avancer le tramway en flammes mais, pas avant que les flammes atteignent le second tram.
Les tramways situés à l’arrière avaient la route fermée derrière eux car la ligne n’est plus entretenue sur la Canardière ; il lance quand même le premier tram et celui-ci saute hors la voie.
Le feu a détruit le no. 621 tandis que les nos. 627 et 628 furent sauvés.
De bonne heure, ce matin, des tramways sont conduits sur la voie de Ste-Anne et, à Beauport, ils reviennent sur la voie urbaine et font maintenant la navette entre les chutes Montmorency et la station de Beauport.
Les autobus font le service entre la station de Beauport et le terminus de Giffard ( par le futur boulevard Mgr. Gauthier); il y a 12 autobus en service sur le chemin de la Canardière.
Les journaux publient des photos des tramways détruits par l’incendie.

Le 19 avril 1939,
par un vote de 3 à 1, le Comité administratif demande à la Compagnie d’établir, à titre d’essai, un service d’autobus destiné à relier les quartiers St-Sauveur et Montcalm, via la côte Franklin.

Le 26 avril 1939,
le Comité des bills privés du Conseil Législatif ratifie la clause du bill de Québec concernant le contrat des autobus.

Le 10 mai 1939,
Le Soleil publie une photo d’un accident entre une automobile et un tramway en face de la Basilique de Québec.

Le 14 mai 1939, Avis Public =

Modification de l’itinéraire DES TRAMS
à l’occasion de la visite
de Leurs Majestés.
Pour se conformer aux instructions reçues du comité de police qui a charge de la circulation dans la ville de Québec durant le séjour de Leurs Majestés en nos murs, la Compagnie de tramway se voit forcée d’avertir le public des altérations qui suivent, sur la plupart des lignes de son réseau lundi et mardi prochain.

Lundi – 15 mai – l’avis décrit les sept changements d’horaire et de parcours.
Le prix du passage après minuit sera le même que durant le jour avec correspondances.
Mardi – 16 mai – description des six changements d’horaire et de parcours.

Quebec Light & Power Company.

Le 25 mai 1939,
les syndicats catholiques demandent de nouveau à nos élus de prier la Compagnie de rendre valide dès 4h30 les billets d’ouvriers qui jusqu’ici ne sont acceptés qu’à 5 heures. Ils demandent aussi que les billets d’écoliers soient bons toute la journée.

Le 8 juin 1939,
la Ligue de Sécurité de la compagnie Shawinigan Power présente des diplômes et des médailles à 88 employés de la Quebec Power et de la Quebec Cartage pour avoir conduit sans accident durant des périodes variant de 1 à 7 ans.

Le 8 juin 1939,
la Ville demande à la Compagnie de paver les entre voies des rues Aqueduc, Ste-Thérèse, Marie-de-l’incarnation, St-Vallier et Lamontagne.  De plus, elle devra aussi couvrir d’asphalte les rails de la rue St-Vallier entre la rue Verdun et la côte des Bell, suite au remplacement du tramway par les autobus.

Le 8 juin 1939,
l’échevin Hubert Simard affirme que 90% de la population de Limoilou favorise les autobus.

Le 20 juin 1939,
la Compagnie envoie la réclamation à son assureur concernant le feu du 11 avril =
tramways détruits = 620, 621 et 623,
tramway endommagé = 624,
achat d’autobus pour la Canardière = 2 – Ford, 2 Mack et 2 Reo.
Coût total = 47,735.76$

Le 25 juin 1939,
le circuit de tramways de la 1ère Avenue, entre la 18ème et la rue des Pins, est remplacé par le parcours d’autobus no. 5.

Le 18 juillet 1939, AVIS=

Service d’Autobus dans LIMOILOU à partir de mercredi matin:
Commençant mercredi matin, le 19 juillet, un service d’Autobus qui remplacera les tramways de la ligne Château-Limoilou, sera en opération dans Limoilou, à partir du carré Jacques-Cartier.
Pendant les travaux sur la 8è Avenue, les autobus tourneront de la 8è Avenue sur la 5è Rue pour se rendre jusqu’à la 10è rue, par la 4è Avenue.
Le service des Tramways St-François d’Assise-Stadacona se fera directement de St-François d’Assise au Château.
Les Autobus de Limoilou porteront le No. 14 et les Tramways de St-François d’Assise -Château, le No. 3

Quebec Railway Light & Power Co.

Le 19 juillet 1939,
les 2 circuits de tramways de Limoilou soit,
a) – 4ème Avenue, 18ème Rue, 1ère Avenue, 3ème Avenue, et,
b) – 10ème Rue, 8ème Avenue, 3ème Rue, 3ème Avenue et 4ème Rue sont remplacés, en partie,  par les parcours d’autobus nos. 13 et 14.

Le 20 juillet 1939,
les citoyens de la rue Champlain et les travailleurs du port demandent que le service d’autobus soit relié à celui de Québec afin d’obtenir le privilège de correspondances comme les autres quartiers de la ville.
Actuellement, le service est donné par M. J.B.A. Desnoyers qui détient un permis depuis 1922.

Le 27 juillet 1939,
la Ville demande à la Compagnie de mettre en essai, pour trois mois, un service d’autobus entre St-Sacrement et St-Sauveur via la côte Franklin.

Le 3 août 1939,
Le Soleil publie un éditorial intitulé « Le service des tramways ».

(…) le service électrique entre la basse-ville et la haute-ville est lent et insuffisant.
Avec l’ancien arrangement, la compagnie affectait 9 voitures à la ligne Château-Limoilou, avec l’aide supplémentaire de 6 voitures de la ligne de St-François d’Assise, qui amenaient leurs contingents de passagers jusqu’au Carré d’Youville.
On a combiné ces deux services en un seul, qu’on désigne sous l’étiquette Château-St-François d’Assise, auquel sont affectés 7 voitures seulement. Aux heures de fermeture des bureaux et magasins, ces tramways sont dangereusement encombrés.
Que sera-ce l’hiver prochain lorsque la température rendra plus pénible la longue attente?. (…).

Le 10 août 1939,
Le Soleil publie une photo montrant le mur de la Côte d’Abraham menaçant de tomber dans la rue, non loin de la petite maison ou la compagnie de tramways garde les outils nécessaires à l’entretien de sa voie de la rue de la Couronne.

Le 10 août 1939,
Le Soleil publie une lettre de l’échevin Emile Morin, envoyée à la Compagnie, s’opposant à ce que la Compagnie enlève 2 voitures du circuit No. 8 – Basse-Ville-St-Sacrement, entre 2 heures et 4 heures pm.

Le 11 août 1939,
la Ville annonce qu’elle s’oppose à la suppression de 2 tramways sur le circuit No. 8 et demande une augmentation du nombre de tramways sur le circuit de St-François d’Assise.

Le 11 août 1939,
une Action de 26,127$, intentée par M. J-G Barbeau, qui s’était blessé en descendant du tramway no. 613, le 16 décembre 1938, a été rejetée par le juge car, il est impossible aux officiers de la Compagnie de prévoir toutes les négligences que peuvent commettre leurs passagers. Le demandeur prétendait que le marche-pied était couvert de glace.

JOURNEE HISTORIQUE

Le 15 août 1939,
la Compagnie inaugure, à titre d’essai, un service d’autobus entre St-Sacrement et St-Malo via la côte Franklin.
Le parcours est le suivant =
Coin Marguerite-Bourgeois et chemin Ste-Foy, Côte Franklin, St-Luc, Aqueduc et Hermine avec correspondance avec le tramway No. 1.
Retour =
Aqueduc, des Oblats, Montmagny, Côte Franklin et chemin Ste-Foy jusqu’à Marguerite-Bourgeois.
Le service a lieu aux heures d’affluence seulement.

Le 1er septembre 1939,
l’Allemagne envahit la Pologne durant la nuit ; la 2ième Guerre mondiale est déclarée, et, elle va modifier le calendrier de remplacement des tramways par les autobus.

Le 26 septembre 1939,
la Ville demande à la Commission des Transports d’enlever le permis à M. J.A. Desnoyers et de laisser la Quebec Railway opérer le service dans le quartier Champlain. Actuellement, le passager doit payer 10 sous le passage à M. Desnoyers et payer un autre passage pour prendre le tramway à la Place Champlain.

Le 11 octobre 1939,
la Compagnie informe la Ville que l’essai du service d’autobus entre St-Sacrement et St-Sauveur n’ayant pas eu le succès espéré, elle désire y mettre fin ; l’échevin Emile Morin fait remarquer que l’utilisation d’un seul autobus n’a pas permis à la population de s’habituer au nouveau service. Il demande que le service soit prolongé avec deux autobus et que le terminus soit déplacé au  boul. Langelier.
La ligue des citoyens de St-Malo demande que le service passe par la rue St-Luc et la rue St-Vallier.
Le service actuel demeure en attendant qu’une décision soit prise.

Le 4 novembre 1939,
Le Soleil publie un éditorial avec le titre = Le Service des tramways.
(…) – il est évident que le service des tramways est inférieur à ce qu’il était avant les derniers changements.
Lorsque le public a raison de se plaindre, nous entendons qu’on lui donne satisfaction.

Le 7 novembre 1939,
les municipalités de la côte de Beaupré s’entendent avec la Compagnie pour remplacer les tramways sur le circuit du Kent House. La voie ferrée actuelle sera remplacée par un large boulevard ( futur boulevard Des Chutes).

Le 13 novembre 1939,
la Ligue des Citoyens de St-François d’Assise demande encore une fois un service d’autobus entre la rue Lamontagne et le carré Parent via le boulevard des Capucins.

Le 21 novembre 1939,
la Ligue des Citoyens de St-Sacrement recommande un service d’autobus qui desservirait St-Sacrement directement avec St-Sauveur et St-Roch par le chemin Ste-Foy et la côte Franklin. L’essai de l’automne dernier s’étant avéré inefficace, la Ligue suggère maintenant  un service régulier de 15 minutes avec 2 autobus et se rendant jusqu’à la place Jacques-Cartier.

Le 24 novembre 1939,
le service d’autobus prenant de la popularité chaque jour dans Limoilou, les échevins MM. Simard et Noreau présentent au Comité administratif une requête des citoyens de la 14è Rue qui veulent que les autobus passent par cette artère.

JOURNEE HISTORIQUE

Le 26 novembre 1939,
11 autobus remplacent les tramways.

Le 26 novembre 1939,
la Compagnie inaugure le service d’autobus (parcours no. 15) remplaçant les tramways sur le circuit du Kent House, soit entre la gare de Giffard et le Kent House.
Tous les rails (excepté le circuit du « Kent-House ») dans ces rues ont été enlevés.

Le 1er décembre 1939,
M. Omer Marceau, 50 ans, employé à l’Arsenal, meurt des blessures reçues au cours d’une bataille qui a éclaté en descendant d’un tramway, à St-Malo.

Le 15 décembre 1939,
une délégation de la paroisse N-D-de-la-Garde demande que la Ville fasse tout en son possible pour obtenir un service d’autobus de la Quebec Power entre le traversier et les Foulons. Sans s’objecter absolument au service actuellement fait par M. J.B.A. Desnoyers, ils demandent l’émission de correspondances. Ils payent 17 cents pour passer d’un service à l’autre au lieu de 7 cents s’ils avaient droit à une correspondance.

Le 15 décembre 1939,
vers 7h00 pm, M. Ovide Caouette conduit le tramway No 615 lorsque celui-ci saute hors de la voie sur la rue St-Joseph, en face du théâtre l’Impérial, en route vers les remises de St-Malo.
Pendant plus de 2 heures, l’équipe d’ouvriers arrivée par le wagon-réparations a travaillé fort pour le remettre sur les rails. Le wagon-réparations a effectué tout le trajet dans une direction adverse rue St-Vallier et rue St-Joseph, et même à reculons perdant un temps précieux.
Pendant ce temps, les tramways du circuit Champlain viennent stopper dans une longue file; au moins 7 demeurent stationnés pendant tout ce temps.
Les quartiers St-Sauveur et St-Malo sont privés des tramways ainsi que l’artère principale de la basse-ville desservie par le circuit Champlain.

Le 20 décembre 1939,
une tempête de verglas désorganise les services d’utilité publique et le tramway No. 502, du circuit St-Sacrement-Basse-Ville déraille au Carré Parent et bloque la circulation des tramways pendant 2 heures.
La Compagnie a recours à ses autobus pour transporter les passagers qui attendent aux coins des rues.

Le 26 décembre 1939,
la Ligue des citoyens de St-Fidèle demande que les autobus actuellement en service sur le circuit de Limoilou et qui ont leur terminus au Carré Jacques-Cartier, montent la rue de la Couronne et la Côte d’Abraham jusqu’au Carré d’Youville.

Au cours de l’année 1939,
la revue « Traction Heritage » publie un article au sujet de la « Quebec Power » dans lequel elle mentionne que la Compagnie n’a pas l’intention de remplacer tous les tramways par des autobus.
Cependant, les études se poursuivent pour remplacer les tramways par des autobus sur des portions de certains circuits.

En 1939,
la compagnie installe les rails sur le boul. Charest entre le boul. Langelier et la rue de la Couronne soit une distance d’environ 2,000 pieds au coût de 27,136$.
Les rails proviennent du chemin de la Canardière où ils avaient été installés en 1931.
Ce nouveau tracé permet d’éliminer l’utilisation de la rue Notre-Dame-des-Anges dont les rails ont déjà été enlevés.

Aucun achat de tramways en 1939.

À la fin de 1939, les rails ont été enlevés dans les rues suivantes =

Notre-Dame-des-Anges entre Langelier et de la Couronne;
La Canardière entre la 8ème Avenue et Giffard;
Saint-Vallier entre le passage-à-niveau et la Côte Bell (St-Sacrement);
Ligne Kent entre Giffard et le Kent-House;
1ère Avenue entre Lamontagne et des Pins;
4ème Rue entre 1ère Avenue et 3ième Avenue / 3ième Avenue et 3ième Rue /8ième Avenue entre 3ième Rue et 10ième Rue;
10ième Rue entre 8ième Avenue et 3ième Avenue.

——————————————————————–
Flotte totale de 79 tramways en 1939=
1 et 2
90 à 101
300 à 309
610 à 619
650 à 659
800 à 819
900 à 914
—————Quebec Cartage & Transfer =
15 autobus et 6 camions.
———————————-FIN 1939.
————-suite: Quebec Railway Light & Power Co. 1940 à 1942

Quebec Railway Light & Power Co. 1931 à 1937

Suite de: Quebec Railway Light & Power Co. 1928 à 1930

Un aperçu de l’intérieur d’un tramway circulant dans la ville de Québec

Le 10 janvier 1931,
AVIS=
Commençant lundi le 12 janvier 1931, le service des tramways
St-Sacrement-Basse Ville se rendra maintenant à la Basse-Ville
via la Côte du Palais avec retour à St-Sacrement via la Côte du Palais.
Commençant le même jour et durant les mêmes heures d’opération,
un service spécial de tramways partira de la Place d’Youville via
la Côte d’Abraham, De la Couronne, Des Fossés, rue St-Paul au Carré Parent
et retour à la Place d’Youville via la rue St-Paul, St-Joseph,
De la Couronne et la Côte d’Abraham.

The Quebec Railway Light & Power Co.

————————————-

Le 16 janvier 1931,
Publicité=

L’Espace dans les Rues.
Il faudrait une longueur d’automobiles de 500 pieds
pour transporter les voyageurs que peut contenir
un seul tramway.
Prenez le tramway et économisez
du temps et de l’argent.

Quebec Power Company.

Le 26 janvier 1931,
la compagnie annonce que les tramways qui partaient du Carré Parent pour se rendre au Carré d’Youville, circuleront dorénavant entre le Carré Parent et la Jonction de Sillery.

Le 13 février 1931,
Publicité=

Pour l’efficacité du service.
Permettez-nous de VOUS rappeler que parler
au garde-moteur est préjudiciable à la sécurité.
MERCI pour VOTRE coopération.

Quebec Power Company.

Le 27 février 1931,
les opérations du tramway révèlent que pour les mois de juillet, août et septembre 1930, les recettes ont été de 250,373.48$, soit une diminution sur les mois correspondants de l’année précédente, de 13,468.55$.
Pour octobre, novembre et décembre, les recettes ont baissé de 17,432.16$.
La catastrophe boursière de l’automne 1929, causant un taux de chômage record,  fait mal.

Le 28 mars 1931,
Le Soleil publie une grande photo des travaux du tunnel du chemin de la Canardière.
On y aperçoit le tramway du côté de St-Pascal qui attend que les clients traversent à pied le chantier.

 

Le 14 avril 1931,
un tramway du circuit de St-François d’Assise frappe M. Pierre Guillemette, âgé d’une cinquantaine d’années et son ami M. Alfred Paré lorsque ceux-ci traversent au coin des rues St-Joseph et de la Couronne. M. Guillemette succombe à une fracture du crâne.

Au printemps, la Quebec Cartage achète 2 Ford et 2 White avec moteur à l’avant.
En mai, début des « Gaspé Tours »: 10 taxis et les autobus suivants rapportent 2,051$ avec 117 passagers =

Le 9 mai 1931,
la Quebec Power Company publie une annonce comprenant une photo de son siège social situé au coin de la Couronne et St-Joseph. Numéro de téléphone : 5142.

Au printemps de 1931,
la compagnie acquiert les actifs de la « Quebec Sightseeing Cars » appartenant à la « Yellow Taxis Corp », comprenant 8 autobus et 2 véhicules de promenade.
Un seul autobus est gardé et tous les autres sont vendus à la ferraille.

Le 27 mai 1931,
l’échevin Poulin revient à la charge et propose à la ville d’autoriser l’établissement d’un service d’autobus dans toute la ville afin de compléter le service de tramways. Une organisation est prête  à mettre au moins 50 autobus en circulation dès qu’il le faudra.

En juin 1931,
la revue « Canadian Railway and Marine World » publie une photo des 11 autobus de la Quebec railway Light & Power Co.
Un seul autobus est différent des 10 autres et sa destination affiche « Ste-Anne-Québec »

Le 3 juillet 1931,
Le Soleil publie un éditorial concernant les piétons et les chauffards =

« A cause des chauffards, la situation est devenue telle que souvent des personnes ne peuvent prendre le tramway, parce qu’elles risquent de se faire frapper si elles s’avancent dans la rue pour monter dans les voitures de la compagnie.
(…) Cet état de chose ne peut durer. (…) Il faut absolument que les chauffards apprennent à respecter les arrêts de tramways.
(…) Il importe de protéger les piétons. Le sans-gêne des automobilistes les a mis dans une situation qui demande l’intervention énergique de la police. »

Le 4 juillet 1931,
nous apprenons que les recettes, pour janvier, février et mars derniers ont baissé de 22,690.50$.
Le taux de chômage continue à augmenter rapidement à cause de la crise de 1929.
L’Échevin Drolet rapporte que la compagnie a retiré du service un nombre considérable de tramways et que des vieux employés de 15 ans et plus  de service ont été déclassés à « spare » pendant que ces derniers ont perdu leur emploi.

Le 8 juillet 1931,
Le Soleil annonce que le tunnel du Chemin de la Canardière sera ouvert à la circulation, dans 2 jours.

Le 11 juillet 1931,
L’Action Catholique publie une page complète saluant le 25è anniversaire de La Fraternité nationale et catholique des Employés de Tramways.
Les photos de 28 personnalités y apparaissent ainsi que les photos d’un tramway de 1897 et celle d’un 1929.

Le 22 juillet 1931,
la compagnie annonce que les tramways seront pourvus à l’avenir d’une flèche qui, placée sur l’avant supérieur, indiquera leur direction. Ce signe avertisseur est employé dans plusieurs grandes villes et rend service aux piétons et aux automobilistes.

Le 29 août 1931,
AVIS=

Avis au Sujet des Cartes d’Ecoliers.
Les cartes d’Ecoliers pour 1931-1932 seront émises durant le mois de septembre par les écoles de la Ville de Québec, et non par le Bureau de Tramways comme auparavant.
(…) -Les conditions demeurent les mêmes que par les années passées.

The Quebec Railway Light & Power Co.
The Quebec Power Company.

Le 26 septembre 1931,
Le Soleil publie le nouveau règlement de la circulation=
-« Aucun conducteur de véhicule allant dans la même direction qu’un tramway qui a arrêté pour laisser monter ou descendre des voyageurs ne doit, à moins d’un ordre contraire d’un agent de la paix, faire avancer son véhicule au-delà de la porte à l’arrière – partie du tramway, avant que tous les voyageurs qui en sont descendus n’aient atteint le trottoir ou une zone de sûreté.- »

Le 19 décembre 1931,
une rumeur circule mentionnant qu’un directeur de la Quebec Power se présenterait contre le maire Lavigueur à la prochaine élection.

Le 24 décembre 1931,
la compagnie présente un Bill à la Législature pour soumettre à la Commission des Services Publics les opérations de la Quebec Tramways and Gas Co.
Ce n’est pas le Quebec Power mais, le Quebec Tramway and Gaz qui opère le tramway dans les limites de Québec, tandis que c’est le Quebec County Railway qui opère le tram en dehors des limites de la ville.
L’éclairage est fait par Quebec Railway Light & Power Co.

Le 31 décembre 1931,
Le Soleil publie le tableau des retards subis par les tramways les 21 et 26 décembre.
« Le 21 décembre, 4 voitures en panne et un cheval tombé sur la voie bloquent la circulation des tramways à 5 endroits différents.
Le 26 décembre, 3 camions en panne à 3 endroits différents. »

La crise économique empêche le prolongement des voies du tramway.
Les relations de la compagnie avec le Conseil municipal se détériorent de façon désastreuse car la compagnie constitue le monopole des services publics : transport, électricité et gaz.
Un parti politique provincial se lance dans l’arène municipal pour avoir la tête de ses dirigeants en créant un climat de mésentente et d’acrimonie.
La compagnie est maladroite et les tramways semblent circuler en rasant les murs de peur de se faire remarquer.
La Ville parle d’autobus et de trolley-bus en évoquant l’étroitesse des rues ; on qualifie même les tramways de nuisance publique .
Un journaliste traduit le nom de la compagnie = Quelle Route Lente & Peu Commode.

12 = Reo – 18s – 1929; vendu Jos. Fortier, Saint-Michel, 1,000$, le 9 avril;
16 = Reo – 25s – 1929; vendu L.J. Garneau, Lac St-Charles, 765$, le 31 janvier.

202 et 203 = Mack – 25s – 1937;
204 et 205 = Reo;
206 = Studebaker – K1030 – 12s – 1938; vendu Autobus A. Drolet, le 30 janvier 1943;
210 = Reo – 25s – 1928; vendu O.Crevier, Chicoutimi, 2244$, le 10 novembre 1941;
211 et 212 = GMC – 25s – 1929; vendu Bell Buses, Dartmouth, N.S., 2,000$ chacun, le 19 février 1941;
214 = Reo – 25s – 1929; vendu O. Crevier, Chicoutimi, le 10 novembre 1941.
—-

Achat de 10 tramways en 1931=
300 à 309 – Osgood-Bradley – 1915 de New-York.
Retrait de 5 tramways en 1931=
680 à 689 (5).
Flotte totale de 109 tramways en 1931=
1 et 2
80 à 101
300 à 309
500 à 509
610 à 629
650 à 659
800 à 819
900 à 914
——————————————————————————————

Le 16 janvier 1932,
Le Soleil publie le texte complet du projet de loi soumis à l’Assemblée Législative par la compagnie.

Le 18 janvier 1932,
la compagnie publie un article détaillé expliquant tous les problèmes auxquels elle fait face dans l’exploitation des tramways.

Le 27 janvier 1932,
L’Action Catholique publie une photo de la rue Buade montrant son élargissement depuis la démolition du presbytère.

Le 28 janvier 1932,
Le Soleil annonce que Le Comité des  Bills Privés a rejeté la clause 7 du Bill de Québec demandant la municipalisation de l’électricité.

Le 22 mars 1932,
un tramway du circuit St-François-d’Assise est retardé par un camion de déneigement lors de la grosse tempête ;
un charretier et deux forts chevaux essaient de tirer le camion de la voie ferrée mais, la chaine se casse et les chevaux prennent le mors aux dents.
Alors, le tramway pousse le camion vers le bord du trottoir et le service est enfin rétabli.

Le 19 avril 1932,
AVIS =
Avis Concernant le Service du Tramway.
A cause des réparations urgentes à faire au pont Drouin, le département des ingénieurs de la ville de Québec a donné des instructions à la Compagnie de faire CESSER la circulation des tramways sur le pont jusqu’à ce que les réparations soient terminées, l’état du pont étant actuellement trop dangereux pour y laisser passer les dits tramways. Ces travaux dureront environ une semaine.
Nos prions nos clients d’être indulgents et nous les assurons que nous ferons tout notre possible pour donner un bon service des deux côtés du pont, pendant les réparations, et la compagnie ne demandera pas mieux que de reprendre le service régulier de ses tramways aussitôt que les travaux de réparations du pont seront terminés et que les ingénieurs de la ville déclareront que le pont est sûr pour le passage des tramways.


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Le 5 mai 1932,
Le Soleil publie une photo du nouveau boulevard Charest à partir de la rue de la Couronne vers l’ouest ; il ne reste plus qu’à déménager la voie ferrée de la rue N-D-des-Anges sur le boulevard.
Le 14 juin 1932,
le détective Adolphe Tremblay, accompagné des détectives Roussin, Murphy et Pettigrew surprend au marché Champlain, trois individus dans un tramway au moment ou un vieillard vient d’être volé.

Le 28 juin 1932,
M. F.X. Roberge, menuisier de St-Romuald prend une poursuite au montant de 9,250 $ contre la compagnie suite à une blessure subie à une jambe par un tramway.

Le 28 juin 1932,
Le Soleil publie une photo montrant la collision entre un tramway et un camion dans la Côte d’Abraham, près de l’édifice du « Soleil ». M. Vermette, qui est en charge du tramway, est blessé par des éclats de verre.

Le 5 juillet 1932,
une vive discussion a lieu devant la Commission des Services Publics au sujet des services d’autobus maintenus entre Québec et St-Joachim par le compagnie Quebec Railway et la compagnie d’Autobus Charlesbourg Ltée.
La Quebec Railway se plaint du fait que sa concurrente confond son service régulier avec un service pour les touristes et cela à des taux moitiés moindres que les siens.
La Quebec Railway fait depuis plusieurs années un service d’autobus entre Québec et St-Joachim au prix de 3.00$ aller et retour.
Depuis 1930, la compagnie de Charlesbourg a acheté un permis accordé à un nommé Simard pour le même trajet et charge un tarif de 1.50$.
Le Quebec Railway a investi 3 millions sur ce parcours et les revenus du tramway ont tellement diminué que la compagnie se demande si elle pourra le maintenir.
L’hon. M. Francoeur, ministre des Travaux Publics représente la compagnie de Charlesbourg et la défend en mentionnant que son horaire mentionne =
« Service tous les jours excepté le dimanche » – Est-ce qu’on peut défendre à une compagnie d’annoncer son service?

Le 2 août 1932,
la cause de la Compagnie d’Autobus de Charlesbourg, accusée de s’être arrogée le privilège de transporter des touristes, se continue.

Le 8 août 1932,
La Commission des services Publics approuve l’horaire et les tarifs de la compagnie d’Autobus Charlesbourg qui n’a pas outrepassé ses pouvoirs.

Le 17 août 1932,
les représentants de la milice canadienne et du département des Travaux Publics d’Ottawa avisent le maire Lavigueur que la Porte Kent est condamnée car, elle menace de s’écrouler  dans la partie centrale de l’arche.
La Quebec Railway doit interrompre immédiatement le passage des tramways jusqu’à nouvel ordre.

Le 29 août 1932,
la compagnie publie un avis =
Avis au sujet des cartes d’écoliers.
(…) – Elles seront émises par les Écoles de la Ville de Québec et non au Bureau des Tramways.
(…) -Toutes les autres conditions demeurent inchangées.
Quebec Railway Light & Power Company.

Le 3 septembre 1932,
la circulation des tramways est rétablie sous la porte Kent ; une vingtaine d’ouvriers ont commencé à démolir une partie de la porte qui menaçait de s’effondrer pendant que la circulation se fait sous un tunnel de bois qui protège contre la chute de pierres ou de ciment.

Le 14 septembre 1932,
le Comité municipal apprend que la compagnie ne change pas ses rails, rue St-Paul, parce qu’ils sont encore bons pour un an malgré que la Ville ait dépensé 50,000$ à cet endroit pour améliorer la circulation.
-« Si le Quebec Power veut jouer au fou, dit M. Lacroix, échevin, nous trouverons bien le moyen de l’amener à la raison »-

Le 21 septembre 1932,
le Quebec Power annonce qu’il accepte de déplacer ses voies sur la 1ère Avenue et au coin des rues St-Pierre et St-Paul.
Les rails seront placées au centre de la 1ère Avenue mais, le déménagement sur le boulevard Charest sera retardé.

Le 25 octobre 1932,
la Commission des Services Publics donne gain de cause au Quebec Power et ordonne à la compagnie d’Autobus Charlesbourg de discontinuer son service entre Québec et St-Joachim.

Le 2 novembre 1932,
un lourd camion de la Compagnie de Béton de Québec vient en collision avec le tramway no. 657, au coin de St-Vallier et de la Côte d’Abraham. Seul le chauffeur du camion est blessé au bras et est conduit au magasin de l’international Business Machines (IBM) pour recevoir les premiers soins.
Les carreaux de la porte d’entrée sont fracassés et le bois du tramway réduit en éclats.

Le 7 novembre 1932,
Le Soleil annonce en grande manchette =
« Un écolier écrasé à mort par un tramway ».
Majella Descombes, 17 ans, élève de quatrième année au Séminaire de Québec, est victime d’un dramatique accident.
Il succombe à ses blessures dans l’ambulance.

Le 10 novembre 1932,
la compagnie d’Autobus Charlesbourg demande au Comité Administratif de protester contre la décision de la Commission des Services Publics qui lui défend de transporter des touristes à Ste-Anne.

Le 23 novembre 1932,
les membres du Conseil Fédéré des métiers et du Travail se plaignent du service déplorable des tramways à St-François d’Assise et St-Sacrement.

Le 22 décembre 1932,
les propriétaires de St-Sauveur demande que le prix des billets diminue de 7 sous à 5 sous à cause de la baisse de service depuis le début de la grande crise économique.
La compagnie a réduit le nombre de ses employés ainsi que le nombre de tramways en circulation.


Correspondance de la Quebec Railway – 1932

Aucun achat de tramways en 1932.
Flotte totale de 109 tramways=
1 et 2
80 à 101
300 à 309
500 à 509
610 à 629
650 à 659
800 à 819
900 à 914
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Carte des circuits – 1932
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Le 1er janvier 1933,
le réseau des tramways de Québec s’étend de la façon suivante =

Saint-Sauveur = Marché Champlain, Dalhousie, St-André, Carré Parent, rue St-Paul, rue St-Joseph, rue St-Vallier, av. Verdun, rue Ste-Thérèse, Marie-de-l’Incarnation, rue Hermine, rue Demers, boul. Langelier, rue N-D-des-Anges, de la Couronne, boul. Charest, rue St-Paul, rue St-Pierre et Marché Champlain.

Saint-Vallier = Carré Parent, St-Paul, St-Joseph, St-Vallier, St-Sacrement et retour, Aqueduc, Hermine, Demers, Langelier, N-D-des-Anges, de la Couronne, boul. Charest, St-Paul et Carré Parent.

Limoilou = Place d’Armes, Ste-Anne, du Jardin, Buade, de la Fabrique, St-Jean, Place d’Youville, d’Abraham, de la Couronne, Dorchester, pont Drouin, 3è Rue, 8e Avenue, 10è Rue, 3è Avenue, 4è Rue, pont Drouin, Dorchester, de la Couronne, d’Abraham, d’Youville, porte Kent, d’Auteuil, St-Louis et Place d’Armes.

Exposition = Place d’Youville, d’Abraham, de la Couronne, Dorchester, Lamontagne, 1è Avenue, pont Drouin, Dorchester, de la Couronne, d’Abraham et Place d’Youville.

Charlesbourg = 3è Avenue coin 10è Rue, 18è Rue, 1ère Avenue jusqu’à des Pins et retour.

Saint-Jean = Place d’Armes, Ste-Anne, du Jardin, Buade, de la Fabrique, St-Jean, chemin ste-Foy, des Erables, Grande-Allée, St-Louis et Place d’Armes.

Grande-Allée = Place d’ARmes, Ste-Anne, d’Auteuil, St-Louis, Grande-Allée, des Erables, chemin Ste-Foy, St-Jean, de la Fabrique, Buade du Fort et Place d’armes.

Saint-Sacrement = Place Champlain, Dalhousie, St-André, Carré Parent, Côte du Palais, St-Jean, chemin Ste-Foy, des Erables, St-Cyrille, Marguerite-Bourgeois, Garnier et Marois avec retour jusqu’au Carré Parent pour ensuite prendre la rue St-Paul et la rue St-Pierre jusqu’à la Place Champlain.

Sillery = St-Cyrille coin des Erables, Forget, Sheppard, Maguire coin chemin St-Louis et retour.

Kent house = Place Jacques-Cartier, de la Couronne, Dorchester, pont Drouin, 3è Avenue, 5è Rue, 8è Avenue, de la Canardière, Sansfaçon, Mgr. Gauthier, futur boul. des Chutes jusqu’à l’Hôtel Kent House et retour par la 10è Rue et la 3è Avenue au lieu de la 8è Avenue et la 5è Rue.

Le 16 février 1933,
le Conseil Fédéré des Métiers et du Travail de Québec et de Lévis envoie une lettre au Comité Administratif de la Cité de Québec pour lui demander de faire pression sur la compagnie des Tramways.
La lettre demande que l’heure pour la validité des billets blancs « Billets d’ouvriers » soit de 4 heures p.m. au lieu de 5 heures p.m., telle que présentement.

Le 31 mars 1933,
un croquis parait dans Le Soleil montrant une situation embarrassante =
deux hommes assis dans le tramway lisent le journal pendant qu’une dame se tient debout devant eux ;
le premier dit au second : Allons donnez votre place !
le second répond : vous l’avez vue en premier !

Le 2 mai 1933,
lors d’une réunion syndicale, les employés de tramways se plaignent que les automobilistes gardent les phares de leurs voitures entièrement allumés le soir en ville et demandent de faire cesser cette pratique.

Le 4 mai 1933,
M. Wilfrid Lacroix demande au Comité administratif d’approuver le principe d’un service d’autobus dans le quartier St-Sacrement ;
il y aurait deux autobus dont l’un partirait du Merger, place Jacques-Cartier, passant par St-Sauveur et la côte de la Pente-Douce et l’
autre partirait de l’Avenue des Erables pour se rendre aussi à St-Sacrement.

A partir du 15 mai 1933,
il n’est plus permis de circuler en-dessous de la porte Kent à cause des travaux de reconstruction.
Les tramways devront donc arrêter au Carré d’Youville jusqu’à nouvel ordre.

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En juin 1933,
la Quebec Power annonce l’éclairage de la chute Montmorency de 21h00 à 23h30 jusqu’à la Fête du Travail.

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Le 14 juin 1933,
Le Soleil publie un croquis du nouveau modèle de tramway valant 500,000$ que l’on vient de mettre en circulation, à Brooklyn, N.Y. :
élimination du bruit, une grande accélération et le plus prompt des démarrages.
Les voyageurs debout peuvent lire leur journal et il est possible de causer, sans crier.
Ce véhicule est une expérience faite par le groupe des présidents des services de tramways des Etats-Unis.

Le 15 août 1933,
la compagnie débute le parcours de Boischatel à partir de la Place Jacques-Cartier; il fait suite à l’achat du service donné par la Cie d’Autobus de Charlesbourg, incluant 2 autobus. Cependant , le service sera opéré par la « Quebec Cartage & Transfer » et le parcours se termine à Boischatel abandonnant la section de Boischatel à Saint-Joachim.

Le 25 août 1933,
le Conseil Municipal décide de remplacer le nom de la rue des Fossés par celui du boul. Charest.

Le 10 septembre 1933,
Gertrude Paquet, âgée de 4 ans, enfant de Wilfrid Paquet, demeurant au 118, rue Aqueduc, se fait écraser par le tramway no. 816 en face du poste de police no. 11, à St-Malo.

Le 11 septembre 1933,
la compagnie envoie une lettre au Soleil confirmant le nombre de passagers transportés =
40,543 passagers, le 8 septembre;
37,142 passagers, le 9 septembre.
Cette demande fait suite à un concours lancé par Le Soleil demandant à ses lecteurs de deviner le nombre de passagers transportés.

Le 22 décembre 1933,
un nouveau contrat de dix ans à partir de 1935 est signé par notre ville et le Quebec Power.

Aucun achat de tramways en 1933.
Retrait de 10 tramways en 1933=
500 à 509.
Flotte totale de 99 tramways=
1 et 2
80 à 101
300 à 309
610 à 629
650 à 659
800 à 819
900 à 914
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Le 3 février 1934,
Le Soleil annonce qu’une nouvelle loi sera proposée bientôt obligeant les compagnies de tramways qui exploitent des véhicules non sur rails, tels les autobus, à payer une taxe de 50$ par mille de parcours.

L’Action Catholique, du 6 février 1934,
publie une remarque d’un officier de la Compagnie :
– » La négligence avec laquelle certains chauffeurs laissent leur char trop près de la voie et entrent dans les magasins, résidences, bureaux, tavernes,etc. les rendant difficile de les trouver nuit beaucoup au service »-

Le 9 février 1934,
la façade du restaurant de M. Fred Hobbs, au coin des rues d’Youville et St-Jean est endommagée lorsque le tramway no. 616, du circuit Château-Limoilou saute hors de la voie.

Le 2 mars 1934,
Le Soleil publie une photo d’un tramway dont le chariot avant s’est brisé devant les bureaux du Soleil.

Le 19 mars 1934,
Le Soleil annonce que M. J.A. Everell, ancien surintendant du Quebec Railway est décédé à l’âge de 71 ans et deux mois à la suite d’une longue maladie. Il a dirigé la section Montmorency de 1892 à 1928.

Le 7 avril 1934,
L’Action rapporte que l’échevin Martel se plaint que les tramways causent beaucoup de vibrations sur la rue St-Joseph entre de la Couronne et Langelier. A l’heure actuelle, il n’existe qu’un ancien ruban d’acier fort étroit qui est moins solide que les nouvelles voies et favorise les vibrations.

Le 12 avril 1934,
L’Action rapporte que le Quebec Railway est poursuivi pour 1,200$ par un des quatre étudiants qui ont été arrêtés dans un tramway et conduits, menottes aux mains, dans un cachot du palais de justice suite à du tapage mené dans le tramway.
La compagnie a reconnu sa responsabilité dans le comportement déplacé de ses détectives.

Le 13 avril 1934,
Le Soleil publie une photo du tramway roulant dans l’eau suite au débordement du ruisseau St-Michel à Stadacona.

Le 25 avril 1934,
Le Soleil rapporte que la Ville a gain de cause contre le Quebec Power, en Cour Suprême, dans l’affaire du tunnel de Charlesbourg. Une partie des dépenses de construction du tunnel sera payée à 50% par la Compagnie.

Le 1er mai 1934,
la Compagnie met la Ville en demeure d’accepter la somme de 50,000$ en vertu du contrat signé en décembre 1933 par l’ancien maire Lavigueur.

Le 4 mai 1934,
le maire Grégoire accepte le 50,000$ du Quebec Power.

Le 15 mai 1934, AVIS =

A cause des travaux que le Gouvernement fait exécuter à la Porte St-Louis, sur la Grande-Allée les tramways ne circuleront sous cette porte qu’entre 11h30 ce soir et 5h30 demain matin.
Pendant ce temps, des tramways feront la navette entre la Jonction de Sillery et la Porte St-Louis.
Quebec Railway Light & Power Company.

Le 23 mai 1934,
le câble du tramway no. 802 se brise et serpente le long du tramway en calcinant toute une fenêtre au coin des rues Ste-Anne et Desjardins.
Heureusement que le seul occupant se trouve assis sur une banquette arrière.

Le 22 juin 1934,
Le Soleil annonce que la Ville poursuit la Quebec Power en Cour du Recorder pour obtenir le paiement d’une taxe d’affaires sur les usines du chemin de la Canardière. La Ville réclame 1,875$ pour 1930-1931 et 1,775$ pour 1931-1932.

Le 29 juin 1934,
Le Soleil publie une photo d’un collision entre une auto et un tramway sur le boul. Charest ; aucun blessé.

Le 31 juillet 1934,
un homme de 50 ans, M. John-Robert Earl de Rivière-du-Loup, est frappé à mort par le tramway no. 658 du circuit Château-Limoilou sur la rue de la Couronne au coin de la rue Ste-Hélène. Transporté à l’Hôtel-Dieu par l’ambulance de la maison Hubert Moisan, il  décède deux heures plus tard.

Le 3 août 1934,
L’Action publie le commentaire suivant =
On se dispute pour décider s’il faut appeler monotram, monocar ou autrement le tramway qui n’a qu’un homme pour le conduire et recevoir les voyageurs.
Pourquoi ne pas l’appeler TRAMWAY A UN BOUT, puisque les passagers n’y entrent que par un bout?

Le 3 août 1934,
une collision entre un tramway et une voiture a lieu au coin de Bourlamaque et Chemin Ste-Foy ;
un jeune homme est blessé, un cheval tué, la voiture démolie, le tramway endommagé et une charge de fruits et légumes gaspillée.
Le jeune homme est transporté chez M. Alexandre Fortin, puis à l’Hôpital du St-Sacrement ; le Dr. Beaupré lui prodigue les premiers soins.
Aucun occupant du tramway n’est blessé mais, les vitres d’avant du tram sont réduites en miettes.

Le 14 août 1934,
le Comité exécutif approuve une dépense de 1,000$ pour enlever l’escalier de la porte St-Louis afin d’élargir le passage des véhicules et permettre de construire une double voie ferrée.
(Note de l’auteur = cette double voie n’a jamais été installée).

Le 8 septembre 1934,
Mlle Cécile Roy, 16 ans, tombe devant un tramway, à la croisée de la Côte d’Abraham et de la rue Richelieu et échappe miraculeusement à la mort. Transportée à l’Hôpital du St-Sacrement par l’ambulance de la maison Bouchard, on croit qu’elle survivra.

Aucun achat de tramways en 1934.
Flotte totale de 99 tramways en 1934=
1 et 2
80 à 101
300 à 309
610 à 629
650 à 659
800 à 819
900 à 914
————————————————————————————————————

Le 3 janvier 1935,
Le Soleil publie la longue liste des retards de tramways causés par des autos en panne, des taxis, des camions et un cheval tombé sur la voie.

Le 4 janvier 1935,
M. Napoléon Bédard, âgé de 70 ans, demeurant chez les Soeurs de la Charité à Nazareth , s’affaisse dans le tramway no. 908 du circuit Basse-Ville-St-Sacrement . Il demande l’aide du motorman qui arrête le tramway à l’entrée de l’Hôtel-Dieu et il est confié aux soins des médecins qui ne peuvent que constater son décès.

Le 12 janvier 1935,
Le Soleil rapporte que l’échevin M. Frs. Jobin, du quartier Belvédère, dit que le maire veut se faire du capital politique avec la question du contrat de la Cité et du Quebec Power.
L’échevin proteste contre le projet de taxer les propriétés du tramway parce qu’elle fera augmenter le prix des billets.

Le 17 janvier 1935,
un tramway et une charrue du département de la Voirie se frappent, en pleine tempête, sur le Chemin de la Canardière, en face de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus. Le conducteur du tramway, M. Joseph Jinchereau a perdu connaissance et à part ce contre-temps, tout se résume à des dommages matériels.
Les deux employés de la Voirie, MM. J-A Gingras et Ernest Linteau ne sont pas blessés.

Dimanche, le 10 février 1935,
la Ligue des Citoyens de la paroisse du St-Sacrement réclame, lors d’une réunion, un service d’autobus entre St-Malo et St-Sacrement ; actuellement, les citoyens doivent passer par le Carré d’Youville.
Ces autobus descendraient la côte Franklin pour s’arrêter au coin du boulevard Langelier et du boulevard Charest permettant la correspondance avec les tramways.

Le 15 février 1935,
vers 3h00 pm., sur la rue St-Paul, une voiture de pompiers frappe un tramway ; seul un pompier est légèrement blessé.

Le 13 mars 1935,
L’Action rapporte que M. le juge-en-chef Hugues Fortier, de la Cour des Sessions, entend la cause d’un chauffeur de taxi accusé de voies de fait et lésions sur un conducteur de tramway.
Le tramway descendait la Grande-Allée lorsque la voiture du prévenu se trouva sur son passage ; le conducteur avertit le chauffeur et reçut des gros mots.
Il prit son balai et sortit pour aller nettoyer la plaque et lire le numéro mais, reçut un coup de poing.
La poursuite est représentée par Me André Taschereau et la défense, par Me Antonio Laplante.

Le Soleil, du 14 mars 1935,
nous informe qu’une soixantaine de garde-moteurs et de chauffeurs de taxis descompagnies Quebec Power et  Quebec Cartage ont été décorés des médailles d’argent et de bronze attestant leur excellent service des trois dernières années.

Le 14 mars 1935,
Le Soleil nous informe que la cause du notaire Boiteau contre la Ville demandant l’annulation du contrat signé avec la Quebec Power, serait réglée à l’amiable.

Jeudi, le 21 mars 1935,
Le Soleil publie 3 causes de retards des tramways : camion et automobiles bloquant la voie.

Le 1er avril 1935,
le député-chef Omer Bélanger, du Service des Incendies, est gravement blessé par un tramway en traversant le boulevard Charest, en face de la rue de l’Eglise. La victime est sous les soins de M. le docteur Paul Garneau, à l’Hôtel-Dieu.

Le 29 avril 1935,
les tramways des circuits St-Jean, St-Sacrement et Sillery déménagent dans la remise à St-Malo ; les travaux de démolition sont commencés pour éliminer la vieille remise de la rue St-Jean, construite en 1897 au coin de la rue Racine.

Le 8 mai 1935,
Le Soleil publie une autre liste des causes de retards des tramways ; à 6 occasions, ceux-ci ont été bloqués par une parade militaire.

Le 5 juin 1935,
les directeurs du « Club Automobile » suggèrent à la compagnie d’installer des pare-chocs à l’avant des tramways afin de causer moins de dommages aux automobiles lors des collisions.

Le 13 juin 1935,
la compagnie averti le comité administratif qu’elle ne pouvait pas payer l’entre-voie de ses divers circuits à Québec, spécialement sur la rue St-Cyrille.
La cause sera soumise à la Commission des Chemins de fer, après un protêt servi par le notaire Delagrave au Québec Power

Le 12 juillet 1935,
pour régler la réclamation de la compagnie envers la Ville, au sujet de l’arrosage des rues, le maire essaye de s’entendre avec Me P.H. Bouffard, avocat de la compagnie, pour offrir 1,500$ au lieu de 3,081$.
La compagnie avait convenu avec la Ville, en 1926, que pendant 10 ans, elle arroserait les rues.
En 1933, elle a reçu l’ordre de cesser. En 1934, n’ayant pas reçu d’avis, elle n’a pas arrosé.
Cette année, elle rappelle que le contrat existe toujours, qu’elle a dû acheter une machine dispendieuse et qu’on lui doit la somme réclamée.

JOURNEE HISTORIQUE ;

Le 1er août 1935,
la compagnie publie un gros Avis, dans les journaux, annonçant que les tramways sont maintenant numérotés pour indiquer les routes qu’ils parcourent. Ces numéros des routes sont placés sur le devant et sur un côté des tramways de la manière suivante =

Marché Champlain – St-Sauveur : 1
Rue St-Vallier-extension : 2
Château-Limoilou : 3
St-François-d’Assise : 4
Chemin de Charlesbourg-extension : 5
Bureau de Poste – Av. des Erables via rue St-Jean : 6
Bureau de Poste – Av. des Erables via Grande-Allée : 7
Basse-Ville – St-Sacrement : 8
Sillery : 9
D’Youville – St-Sacrement : 10
Chûtes Montmorency : 11
Côte du Palais – extension : 12

Il y aura encore les enseignes indiquant la destination mais, les numéros faciliteront le choix du tramway à prendre.

Pour Sécurité, Economie et Confort,
Prenez les Tramways.
The Quebec Railway, Light & Power Company.

Le 1er août 1935,
les douze lignes de tramways, dont l’identification se faisait par le nom de la destination, ajoutent maintenant les numéros de 1 à 12 pour faciliter l’orientation de la clientèle.
Les autobus garderont les numéros des parcours lorsqu’ils remplaceront les tramways, et, le nombre sera augmenté jusqu’à 23.

Le 6 août 1935,
la Ville accepte de payer 11,789$ et les intérêts au Quebec Power à la suite de la construction du tunnel de la Canardière, et, la compagnie accepte de ne plus arroser les rues sur lesquelles circulent les tramways en échange d’un paiement de 1,500$.

Le 8 août 1935,
Le Soleil publie les recettes du tramway pour les 12 derniers mois :
octobre, novembre et décembre 1934 : 179,874.93 soit, 6,290.21$ de moins qu’en 1933;
janvier, février et mars 1935 : 193,881.24$ soit, 5,758.59$ de moins qu’en 1934.
avril, mai et juin 1935 : 164,269.21$ soit, 8,738.28$ de moins qu’en 1934.

Le 23 août 1935,
Le Soleil rappelle que la manie qu’ont les enfants de suivre les chars observatoires et les autos de touristes pour leur demander des sous est une pratique très dangereuse qu’il faut faire cesser.

Le 28 août 1935,
la compagnie annonce qu’elle continuera le pavage de sa voie sur St-Cyrille et soudera ses rails dans les autres rues de St-Sacrement afin de faire disparaître le bruit causé par le passage des tramways.

Suite à l’ouverture du pont de l’Ile d’Orléans, la compagnie demande un permis pour effectuer des visites touristiques autour de l’Ile d’Orléans en partant de la Place d’Armes. La demande est refusée afin de protéger le permis déjà détenu par Ozéa Gagnon qui opère, en plus, le service d’autobus de Québec à l’Ile d’Orléans.

Le 27 septembre 1935,
Le Soleil annonce un nouveau concours consistant à deviner le nombre de personnes qui voyageront dans les tramways, le 4 et 5 octobre prochain.

Le 8 octobre 1935,
la compagnie envoie une lettre au Soleil en faisant serment que le nombre est :
37,497 pour vendredi, le 4 octobre 1935, et,
40,542 pour samedi, le 5 octobre 1935.

Le 2 décembre 1935,
André Gignac, 12 ans, se fait frapper par le tramway sur le circuit de Sillery ou la double voie traverse une savanne isolée des maisons à quelque deux cents pieds de la ligne qui borne le pavage de la rue Sheppard.
L’enfant se rendait patiner sur un étang ; en traversant la voie ferrée, il est tombé et a eu les deux jambes broyées sous les rues du tramway et le crâne fracturé en se frappant la tête sur les dormants. Il est décédé sur place.

Aucun achat de tramways en 1935.
Flotte totale de 99 tramways en 1935=
1 et 2
80 à 101
300 à 309
610 à 629
650 à 659
800 à 819
900 à 914
————————————————————————————————————-
Au début de janvier 1936,
la compagnie publie l’information suivante concernant l’année 1935 =
ses 9 autocars et ses 9 autobus « ouverts » ont transporté 46,900 passagers sur le parcours de Québec à Boischatel et 41,600 touristes dans la région de Québec.
Elle possède en plus 34 automobiles de marque Packard et Buick pour son service de taxis.
Le 27 janvier 1936,
la compagnie publie un Avis=Nos bureaux seront FERMES toute la journée
MARDI
par respect pour la mémoire de
SA MAJESTE GEORGE V.Quebec Power Co.
Quebec Railways Light & Power Co.Au cours de l’année fiscale qui s’est terminée le 31 décembre 1935, les revenus bruts de la Quebec Power ont été de 2,730,610.68$ alors qu’ils avaient été de 2,835,980.52$ en 1934. Les revenus ont diminué pour la 6è année consécutive.
La Quebec Railway n’a pu payer les intérêts sur les obligations, non plus que la somme à verser au fonds de réserve pour dépréciation.L’Action Catholique, du 14 février 1936, rapporte qu’une fillette de cinq à sept ans est frappée à mort par le tramway no. 806, conduit par M. Racette, près de l’église St-Jean-Baptiste. Elle a été transportée chez M. le Dr. Armand Rioux, 496 1/2, rue St-Jean, puis à la morgue.
Le 28 février 1936,
M. Élie Rhéaume, 61 ans et 2 mois,  478 rue St-François, travaille à la réparation d’un moteur, sous un tramway, lorsque le moteur se détache et lui broit la tête. Moins d’une heure plus tard, il décède à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus.
Le 20 mars 1936,
Le Soleil publie une photo d’un tramway circulant avec grande difficulté, à Stadacona, à cause de l’inondation du ruisseau St-Michel. L’eau monte jusqu’aux marches du tramway.
Le 26 mars 1936,
pour encourager les conducteurs de tramways et les chauffeurs de taxis à la prudence, la Quebec Power et la Quebec Cartage & Transfer distribuent 80 médailles à leurs employés prudents lors d’une belle cérémonie qui se déroule aux usines de la compagnie à St-Malo.
Le 6 avril 1936,
le Conseil Fédéré des Métiers et du Travail soumet une demande au Comité Administratif pour que la Ville fasse pression auprès de la compagnie afin d’obtenir des autobus pour un service entre la rue St-Paul et le Chemin de la Canardière et entre St-Sauveur et St-Sacrement.
Le 16 avril 1936,
le feu se déclare dans le tramway no. 806 au coin de l’Avenue des Erables et du boulevard St-Cyrille ; un court-circuit se produit dans le moteur et une flamme verte enveloppe l’extérieur du tramway jusqu’au toit.
Pendant l’évacuation des nombreux passagers, le wattman se précipite à l’extérieur pour enlever le trolley et couper le courant.
Quelques personnes et le wattman se mettent en frais d’éteindre les flammes avec de la neige fondue.
On remorque le tramway aux remises et place une autre voiture en service.
Le 17 avril 1936,
Le Soleil nous informe que la Chambre de Commerce de Québec propose à la compagnie de mettre en circulation des autobus sur certaines rues ou les tramways ne circulent pas.
Le 28 avril 1936,
Mme. Aimé Lavoie, 80 ans, 104 de la rue d’Aiguillon, est frappée par le tramway no. 629, du circuit Kent-House au coin de la 7è Rue et de la 8è Avenue. Le R. Père Lucien, Capucin, vicaire à Limoilou administre la victime et l’ambulance de la Maison Bouchard & Fils la transporte à l’Enfant-Jésus ou elle décède.
Le 4 juin 1936,
le Maire attire l’attention du Comité sur le projet de loi permettant à la Quebec Power de diviser la section Montmorency des tramways de la ville.
La division Montmorency est payante tandis que celle des tramways l’est moins.
Si le projet venait à se réaliser, la division des tramways finirait par faire faillite et cela aux dépens de la Cité qui serait obligée d’en supporter le fardeau.Le 6 juin 1936,
la Ville met en demeure la Compagnie de faire le pavage de sa voie sur tout son parcours ; la 4è Rue, la 3è Rue , la 8è Avenue et le Chemin de la Canardière sont en très mauvais état.Le 16 juin 1936,
le Comité reçoit une lettre de la Compagnie demandant un délai pour accomplir les travaux de pavage.
La lettre explique que les travaux coûteront très cher et que la Compagnie a déjà de multiples obligations à rencontrer.Le 18 juin 1936,
le maire annonce au Comité administratif que la Compagnie a retiré son « Bill » demandant la séparation du réseau de Montmorency avec celui de Québec.
Le 23 juin 1936, AVIS =
A la demande du Conseil de Ville de Québec, la Compagnie, à partir du 25 juin 1936, donnera un service de 5 minutes sur le chemin de la Canardière, entre la 8è Avenue et les limites de la ville.
En conséquence, les passagers désirant se rendre dans cette partie de la ville devront prendre les tramways « Château-Limoilou », et obtenir une correspondance pour changer de tramway au coin de la 8è Avenue et de la Canardière; les passagers se dirigeant vers la ville auront de même à changer de tramway au coin de la 8è Avenue pour prendre un tramway « Château-Limoilou ».Dans les 2 directions, les passagers qui préféreraient faire le trajet sans avoir à changer à la 8è Avenue, pourront le faire en se servant des tramways de la Ligne Kent.Quebec Power Company.
Le 30 juin 1936,
Le Soleil rapporte que les échevins donnent ordre à leurs aviseurs légaux de prendre des procédures pour forcer la Compagnie à démolir la construction qu’elle vient d’ériger au coin de l’avenue des Erables et de la rue St-Cyrille.Le 10 juillet 1936,
la Compagnie répond à la Ville que la bâtisse n’est pas à 10 pieds de la rue parce qu’elle n’a pas l’espace nécessaire ayant cédé gratuitement une partie du terrain à la Ville pour l’élargissement de la rue St-Cyrille.
La compagnie mentionne qu’elle veut obtenir le permis sinon, elle demande une indemnité de 735$ pour le remboursement du coût des travaux déjà faits.
Cette construction doit inclure des bureaux pour la perception des comptes de gaz et d’électricité pour empêcher les clients de payer 5 sous aux banques pour régler leurs comptes.Le 14 juillet 1936,
le Comité administratif reçoit une demande des débardeurs voulant que le tramway se rende jusqu’au Foulon.
Ils n’ont présentement que les taxis et les autobus pour voyager.Le 22 juillet 1936,
la Ligue des Citoyens de St-Pascal se plaint du service des tramways ;
auparavant, ils avaient un service de 11 minutes avec les chars du Kent-House mais, la Compagnie a mis, il y a trois semaines, 3 tramways pour faire la navette entre la 8è Avenue et la limite de la ville, ce qui donne un service de 5 minutes.
Mais, ils n’aiment pas être obligés de transférer pour se rendre en ville.
Ils demandent un service aux 7 minutes sans transfert.
La Compagnie répond qu’elle devrait ajouter 2 autres tramways.
Il faut à la compagnie 105 tramways pour lui permettre de laisser 75 voitures en service ; elle ne peut en acheter car, elles coûtent environ 20,000$ chacun.Le 3 septembre 1936,
les échevins décident de faire servir un protêt à la Compagnie pour la mettre en demeure de paver l’entrevoie du tramway dans certaines rues de la cité.Le 21 septembre 1936,
la Ligue des Citoyens de St-François d’Assise demande au Conseil de Ville de forcer la Compagnie à mettre en service des tramways à 2 portes, l’une à l’avant de la voiture et, l’autre, à l’arrière à la sortie.MOMENT HISTORIQUE =

Au début de l’été, la Compagnie décide de mettre fin au circuit no. 5 – Charlesbourg pour la partie entre la 10è Rue et la 18è Rue, seulement. ;
la Compagnie avait beaucoup espéré de cette ligne mais, la proximité de l’abattoir, situé au bout de la 3è Avenue avait éloigné le construction résidentielle et, par le fait même, la clientèle des tramways.
Le tramway partait du coin de la 10è Rue, suivait la 3è Avenue, tournait à gauche sur la 18è Rue et à droite sur la 1ère Avenue pour se rendre jusqu’au coin de la rue des Pins. Puis, le conducteur se rendait à l’autre extrémité du char et ce dernier faisait le trajet en sens inverse.
C’était un petit tramway ayant un poste de contrôle aux deux bouts et une porte de chaque côté.
La Compagnie avait un deuxième tramway identique; un des deux a été vendu à la Compagnie des tramways de Lévis.
Cette première disparition d’un service de tramways sera suivie par d’autres jusqu’à la fin totale, le 28 mai 1948, à 24h30.

Le 22 octobre 1936,
Le Soleil publie la liste des 41 gagnants du concours consistant à deviner le nombre de passagers voyageant en tramways le16 et 17 octobre.
La Quebec Power confirme que 85,636 personnes ont pris les tramways dans les 2 jours.
Près de 100,000 coupons furent distribués dans les magasins.

Le 28 novembre 1936,
L’Action Catholique publie un croquis fait par son collaborateur bénévole Fortunie qui donne son projet d’un circuit d’autobus, pour le quartier Limoilou.
L’autobus quitterait le Carré Parent pour se rendre au coin de la rue Lamontagne et de la 1ère Avenue en passant par le pont Samson, le boul. des Capucins, la 11è Rue, la 3è Avenue et la 18è Rue.
Ce trajet raccourcirait considérablement les déplacements entre la Basse-Ville et Limoilou.
De plus, Fortunie se plaint du long détour par Stadacona pour la clientèle de St-François-d’Assise ;
-« Serait-ce que la Compagnie tient beaucoup à nous faire voir tous les fonds de cour et toutes les « belles escaliers » du quartier, de même que le ruisseau St-Michel et le dépotoir? »-

Le 22 décembre 1936,
suite à une lettre reçue de la Compagnie annonçant qu’elle ne posera pas une deuxième voie ferrée sur l’avenue Marguerite-Bourgeois, le Maire exprime le vœu que les tramways soient remplacés par des autobus dans certaines rues de Québec afin de diminuer les risques de circulation.

Le 29 décembre 1936,
mademoiselle Simone Hamel, employée chez le Dr. Paul-V Marceau, coroner pour le district de Québec, est sévèrement blessée par le tramway no. 800 au coin de Bourlamaque et chemin Ste-Foy.

Aucun achat de tramways en 1936.
Retrait de 10 tramways en 1936=
80 à 89.
Flotte totale de 89 tramways en 1936=
1 et 2
90 à 101
300 à 309
610 à 629
650 à 659
800 à 819
900 à 914
—————————————————————————————————-
Durant l’année 1937,
la Compagnie ne fait absolument rien pour contrebalancer les campagnes de journaux contre le service de tramways.
Peut-être qu’au moment ou on venait de construire les premiers tramways aérodynamiques de modèle « PCC », quelque-unes de ces voitures rapides sur un circuit achalandé auraient attiré plus de clients et retardé la demande de les remplacer par des autobus.
Le 5 janvier 1937,
L’Action Catholique publie 2 grandes photos d’autobus appelés « Trolley-bus » en usage à Philadelphia et dans d’autres villes américaines. Selon le journaliste, il semble que la Compagnie ne soit pas intéressée à en acheter pour Québec.
Le 26 janvier 1937,
des détectives sont à la recherche d’un voyou qui vient de commettre un crime; ils aperçoivent un gaillard qui monte à la course dans le tramway no. 653 au coin de la rue St-Amadour et de la 1ère Avenue, en route pour Stadacona.
Deux voitures chargées de détectives cernent le tramway à la Pointe-aux-Lièvres.
Deux détectives montent au grand émoi des passagers mais, réalisent que l’homme en question est un paisible citoyen.
Ils retournent alors sur la scène du crime.
Le 27 janvier 1937,
madame Edouard Lacasse, 86 ans, du 30 de l’avenue des Erables, est frappée à mort par un tramway du circuit Grande-Allée. Elle se rendait à la messe à l’église Notre-Dame-du-Chemin. Transportée au presbytère, elle reçoit les derniers secours de la religion et le Dr. Delâge la fait transporter à l’Hôpital du St-Sacrement par l’ambulance de Germain Lépine. Son décès est constaté.
Le 25 février 1937,
après avoir discuté du projet soumis par M. Aimé Deraspe, l’exécutif décide d’en recommander l’exécution au Quebec Power. Le circuit d’autobus proposé partirait du Carré Parent pour se rendre à la rue Lamontagne.
Le 18 mars 1937,
L’Action Catholique annonce que pour se rendre au désir exprimé par la Ligue des Citoyens de St-Roch et Jacques-Cartier, la Compagnie a décidé que le Vendredi-Saint, le 26 mars, les tramways ARRETERONT DANS TOUTE LA VILLE A 3 HEURES pour commémorer l’anniversaire de la mort du Christ ; l’arrêt durera une minute.

Le 1 mai 1937, Publicité =

 

Quebec Power –
Au-delà de 2,000,000$ ont été dépensés, depuis 1923,
pour améliorer et étendre la voie des Tramways, à Québec,
et rendre les voitures plus sûres et plus confortables.
Servez-vous d’un moyen de transport économique et sûr.
Prenez le tramway.

le 3 mai 1937,
M. André Linteau, du 70 1/2 chemin de la Canardière, perd le contrôle de son auto et va heurter une autre automobile, portant licence 6854, propriétée de la police municipale, et, va ensuite donner sur le tramway 805 dont elle enfonce le panier.
Elle ne s’arrête finalement qu’après avoir frappé un troisième véhicule, celui de M. Aimé Roberge, de Beauport.
Cet accident s’est déroulé sur la rue St-Jean, près de la rue Couillard.

Le 8 mai 1937, Publicité =

Tout conducteur de tramways a dû subir un entraînement très poussé avant qu’on lui confie une voiture avec ses passagers.
En plus les conducteurs se réunissent périodiquement pour discuter de sécurité et de circulation avec leurs chefs.
Quand vous voyagez en tramways, vous voyagez en sécurité.
Q.R.L. & P.

Le 18 mai 1937, Publicité=

75 VOITURES qui parcourent une distance
de 9,000 milles sont nécessaires pour transporter
les passagers qui voyagent en tramways chaque jour à Québec.
Ce service de transport exige un personnel de
350 hommes pour conduire, nettoyer et réparer les voitures,
pour diriger le service et pour entretenir la voie et le réseau d’alimentation.

Servez-vous du tramway,

voyagez à bon marché.
Q.R.L. & P.

Le 9 juin 1937,
M. Joseph Audet, conducteur de la voiture de livraison de la maison Alphonse Lafleur, est dans un magasin sur la 8è Avenue lorsque son cheval prend peur en entendant l’avertisseur du tramway 623 ; le tramway renverse le cheval et met la voiture en pièces.

Le 15 juin 1937,
la Ligue des Citoyens de St-Sacrement réclame encore une fois un service d’autobus entre St-Sacrement et St-Malo.

Le 29 juin 1937, Publicité=

Conservons Notre Héritage Français – 1937.

Pauvres fronts des aieux dormant au champ d’asile,
A quoi bon vous prier de vouloir revenir?…
Votre exemple suffit, dormez, dormez tranquilles,
Nous garderons toujours votre grand souvenir!

Le doux parler français fait de mal à personne;
Ce langage éternel brille sur l’univers;
Il est gravé dans l’or des plus vieilles couronnes.
Les premiers troubadours le mirent dans leurs vers.

Louis-Joseph Doucet

Quebec Power Company.

Le 9 août 1937,
Le Soleil publie une grande photo montrant les ouvriers de la Quebec Power préparant l’endroit qui va recevoir les rails de la voie d’évitement située sur la rue de la Couronne et utilisée par les tramways du Kent-House.
Dorénavant le tramway de ce circuit , au lieu de stationner en face du monument Jacques-Cartier, tournera sur la rue St-François et arrêtera près du trottoir sur le côté sud de cette rue.

Le 24 août 1937,
le Comité administratif se plaint de l’état déplorable des rues de Limoilou utilisées par les tramways ;
la Compagnie répond qu’elle est à la veille d’abandonner les tramways sur les circuits en question pour les remplacer par des autobus.

JOURNEE HISTORIQUE =

Le 16 septembre 1937,
la Ville inaugure les premiers « signaux lumineux » installés par la Cie Northern Electric au coin du boul. Charest et de la rue de la Couronne. Des policiers passent la journée à l’intersection pour sensibiliser les automobilistes et les piétons au fonctionnement de ces appareils.

Le 17 septembre 1937,
l’Action Catholique publie une photo montrant la disparition de la congestion suite à la mise en fonction des signaux.

Le 22 septembre 1937,
l’ingénieur Hamel transmet au Comité administratif le projet concernant l’établissement de circuits d’autobus dans les quartiers de Montcalm et Limoilou.
Il informe que la Quebec Power est vivement intéressée à ce projet.

Le 30 septembre 1937,
la Chambre de Commerce de Québec demande que la Ville fasse pression sur la Compagnie pour déménager les rails de la rue Notre-Dame-des-Anges sur le boul. Charest afin d’en éliminer la congestion.

Le 2 octobre 1937,
Le Soleil annonce que le concours consistant à deviner le nombre total de gens qui prendront le tramway aura lieu les 15 et 16 octobre prochain. Les gagnants remporteront chacun un montant de 25$.

Le 6 octobre 1937,
un violent orage interrompt l’électricité en ville et, par le fait même, le service de tramways; plus d’une heure et demie plus tard, au retour du courant, le surintendant fait avertir, au moyen de taxis, tous les conducteurs de ne partir qu’à une minute d’intervalle afin de ne pas forcer le pouvoir.
Graduellement, ensuite, plus de 50 tramways furent retirés des circuits.
Le service régulier est rétabli vers 8h00 pm.

Le 7 octobre 1937,
le Maire et les conseillers font l’inspection d’un nouvel autobus qui circulera peut-être prochainement à Sillery.
Le gérant-général de la compagnie Mack, M. E.J. Cosford, a invité les échevins, la Chambre de Commerce, la Quebec Railway et les journalistes à faire l’essai de cette puissante machine.
C’est le plus récent modèle fabriqué par la compagnie Mack.
Solidement construit, spacieux et confortable, cette voiture offre toute la sécurité nécessaire au transport des passagers.
L’autobus se manœuvre facilement même dans les rues encombrées de Québec.
Ces autobus seraient placés en service sur le circuit actuel des tramways de Sillery.

Le 8 octobre 1937,
l’Action Catholique publie une photo de l’autobus en mentionnant qu’il est possible que la Compagnie en achète trois pour desservir Sillery.

Le 11 octobre 1937,
le maire Donovan, de Sillery, et les conseillers veulent que le futur service d’autobus soit plus complet en descendant toute la côte de Sillery. Et, si l’autobus passe par la rue Sheppard, cette dernière sera ouverte et pavée entre la rue Forget et le chemin St-Louis.

Le 21 octobre 1937,
le Club Automobile envoie une lettre au conseil de ville pour demander, entre autres, que le tramway qui fait actuellement le service par la rue Notre-Dame-des-Anges soit déplacé sur le boul. Charest entre le boul. Langelier et la rue de la Couronne.

Le 28 octobre 1937,
le comité administratif décide de porter plainte à la Compagnie au sujet de l’état déplorable des entre-voies des rails dans le quartier Limoilou.
L’aviseur légale de la cité dit que la Compagnie a le devoir d’entretenir sa voie, en été, sur la même largeur que durant la saison froide.

Le 3 décembre 1937,
les journaux nous apprennent que la Ville réclame 100,000$ , contre la Compagnie, en guise de dédommagement car, elle n’a pas respecté un contrat passé en 1919 dans lequel elle obtenait le droit de porter le prix du billet de tramway à 7 sous pendant cinq ans à condition qu’elle construise un tunnel sous la voie du Canadien National sur le chemin de Beauport et qu’elle paye à la Cité un tiers du coût.

Au printemps 1937,
le service « Sightseeing » de la « Quebec Cartage » change de nom et devient « Quebec Railway Motor Tours ».

Durant la saison, 7 voyages font le tour de la Gaspésie, 11 voyages au Lac Saint-Jean et des voyages à La Malbaie et Saint-Siméon;
pour le Lac Saint-Jean, l’usage d’autobus est interdit car, la route est impraticable aux véhicules lourds dans le Parc des Laurentides.

La compagnie accepte le service d’autobus de Eugène Dupont de Saint-Ferréol à Québec mais sans service local entre Beaupré et Québec.

À la fin de l’année, la division « Sightseeing » possède 18 autobus et 2 taxis; la Quebec Cartage = 8 autobus et 6 taxis et Quebec Sightseeing = 8 autobus et 6 taxis.
5 autobus neufs ont été achetés durant l’année.

En 1937,
un autobus no 1401, de marque White, était en service à Boischatel, opéré par la Division Montmorency;
Aucun achat de tramways en 1937.
Flotte totale de 89 tramways en 1937=
1 et 2
90 à 101
300 à 309
610 à 629
650 à 659
800 à 819
900 à 914
————————————————————————————-

Quebec Railway Light & Power Co. 1928 à 1930

Suite de: Quebec Railway Light & Power Co. 1926 à 1927 

Le Soleil du 27 janvier 1928
publie un article mentionnant que la compagnie a envoyé une lettre de protestation contre le mauvais entretien de la neige, ce qui nuit considérablement au service des tramways.

Le 31 janvier 1928,
le Comité des Chemins approuve le projet de la voie de ceinture autour de l’ancien Marché Jacques-Cartier.

Le 3 février 1928,
la compagnie annonce qu’elle refuse de construire la voie de ceinture pour protester contre l’obligation d’établir un service aux 5 minutes entre la l’avenue Marguerite-Bourgeois et l’extrémité de la rue Garnier.

Le 3 février 1928, Publicité =


Commodité des Tramways.
Quand vous voyagez en tramway vous n’avez pas les règlements de circulation à observer,
pas d’inconvénients de parquage, pas de piétons à éviter.
Les tramways sont sûrs et économiques.

Quebec Power Company

Le Soleil du 7 février 1928
publie la lettre du Gérant Général faisant une mise au point concernant la voie de ceinture.
La lettre mentionne qu’en ce qui concerne la compagnie, l’affaire est close.

Le 27 mars 1928,
Le Soleil annonce que la compagnie songe à établir un service direct de tramways entre la basse-ville et l’avenue Marguerite-Bourgeois. La voie ferrée formerait un Y au coin de la rue St-Cyrille et de l’avenue Marguerite-Bourgeois et les tramways feraient un service de 5 minutes jusqu’à l’avenue Marguerite-Bourgeois.

Le 3 avril 1928, Publicité =

Tous les Jours
Quelle que soit la température et
quel que soit le nombre des clients
qui requièrent notre service,
les tramways circulent d’après
un horaire régulier.

Quebec Power Company.

Le 4 avril 1928,
Le Soleil nous informe que les actionnaires de la Quebec Railway Light, Heat & Power Company ont approuvé la vente de la compagnie dans son état actuel à la Quebec Power Company à un prix suffisant pour libérer toutes les obligations émises de la compagnie.
Les actionnaires ont jusqu’au 17 avril pour échanger leurs parts pour du comptant.

Le 17 avril 1928,
le Comité administratif reçoit une demande du Dr. Arthur Rousseau, directeur de l’hôpital du Saint-Sacrement de faire pression sur la Quebec Power pour prolonger la voie du tramway jusqu’à l’hôpital.
Les chars de la rue St-Cyrille n’auraient qu’à descendre la rue Bégin.
Une autre demande propose que le Quebec Power organise un service d’autobus, de l’avenue des Erables jusqu’à l’hôpital.

Le 23 avril 1928, Publicité =

La Population
De Québec est maintenant de 131,000.
Notre ville devrait au moins avoir une
population de 150,000 âmes en 1930.
Pour cela il faudrait plus d’industries.
Etes-vous prêt à fournir votre coopération?

Quebec Power Company.

Le 27 avril 1928, Publicité =

Tout le Monde
A besoin des tramways.
La grande majorité s’en sert.
Aidez les tramways à vous donner
un bon service car ils sont
le moteur de la vie commerciale.

Quebec power Company

Le 4 mai 1928, Publicité =

Les Citoyens
Devraient aider la compagnie de tramways
à fournir à la ville le meilleur Service de Tramways
en se servant PLUS SOUVENT de ce moyen de locomotion.

Quebec Power Company.

Le 9 mai 1928,
Le Soleil rapporte qu’une requête est adressée par un groupe de citoyens aux autorités municipales suggérant l’érection d’un arc de triomphe à l’entrée de l’avenue des Oblats au coin de la rue de Mazenod ; de plus, des statues de nos grands hommes seraient placées un peu partout sur l’avenue. Ce serait un beau cadeau que la ville ferait aux Pères Oblats pour le 75è anniversaire de la fondation de Saint-Sauveur.
Il va de soi qu’il faudrait empêcher le Quebec Power de faire passer les tramways sur cette avenue.

Le 11 mai 1928,
Le Soleil publie le montant des recettes brutes du tramway pour les mois de janvier, février et mars :
264,946.14$ soit une augmentation de 26,954$ par rapport à 1927.

Le 13 mai 1928, AVIS =

Sur semaine seulement :
1- A partir du 15 mai 1928, le service actuel qui se fait maintenant entre la Basse-Ville et le terminus à la Jonction de Sillery depuis 7h00 am à 7h00 pm tous les jours, sera changé et marchera de la Basse-Ville jusqu’au terminus de la rue St-Cyrille et avenue Marguerite-Bourgeois durant les mêmes heures jusqu’à nouvel avis.
2- Le service actuel qui se fait maintenant entre l’avenue des Erables, via rue St-Cyrille jusqu’au bout ouest de la rue Garnier depuis 7h00 am à 7h00 pm tous les jours , sera changé et marchera depuis la jonction de la rue St-Cyrille et Marguerite-Bourgeois jusqu’au bout ouest de la rue Garnier durant les mêmes heures, jusqu’à nouvel avis.

Quebec Power Company
Quebec Railway Light & Power Co.

Le 17 mai 1928,
les tramways nos 651 et 657 entrent en collision sur la ligne du « Kent » entre les limites de la ville et la petite station « Monument », à Giffard. Les conducteurs Pageau et Girard subissent des légères blessures ainsi que deux passagers du nom de Mme. Lévesque et M. Pérusse. En moins de 20 minutes, les deux tramways sont dirigés aux ateliers de St-Pascal et le service reprend son cours normal.

Le 18 mai 1928, Publicité =

SANS
Les tramways, les achats et les ventes seraient restreints à certaines limites.
Les tramways relient la résidence aux maisons d’affaires
et sont inséparables de la valeur des propriétés urbaines.

Quebec Power Company.

Le 22 mai 1928, Publicité =

Quebec Power Company.

En juin 1928, Joseph Simard débute un service d’autobus entre la Place Jacques-Cartier et le village de Saint-Joachim en compétition avec la QRL & PCo.

Le 7 juin 1928,
la compagnie publie une grande annonce titrée =

Nouveaux Tramways
Chars de sûreté classe 800 munis
de marchepied mobile.

Un texte de cinq paragraphes décrit les caractéristiques des tramways.

Quebec Railway Light & Power Company
Quebec Power Company.

Le Soleil, du 7 juin 1928,
rapporte que la cause du retard dans le service du tramway de ce matin résulte de la pluie torrentielle qui inonde la ville et la banlieue depuis hier soir.
En effet, à 5h55, des poteaux se sont brisés et il fallut plus d’une heure pour réparer les dégâts.

Le 11 juin 1928, Publicité =

Un Point à Considérer.
Le service que VOUS désirez est le service que nous désirons.
Les tramways ne peuvent bien vous servir qu’en autant
que vous les encouragez.

Quebec Power Company.

Le 12 juin 1928, Publicité =

SANS
Les tramways, les achats et les ventes seraient restreints à certaines limites.
Les tramways relient la résidence aux maisons d’affaires
et sont inséparables de la valeur des propriétés urbaines.

Quebec Power Company
Le 14 juin 1928,
Le Soleil publie un long article intitulé :
M.E. Tanguay a donné sa version de l’affaire.

Le gérant-général déclare que la compagnie n’est pas opposée aux unions comme telles mais, lorsqu’il s’agit d’employés comme ceux du bureau de l’auditeur, c’est différent.
Devant le bureau d’arbitrage nommé par le gouvernement fédéral, il a déclaré catégoriquement que la compagnie ne pouvait admettre que les employés comme ceux du bureau de l’auditeur, les proposés aux téléphones et d’autres occupant des positions de confiance aient le droit d’appartenir à la même union que les autres employés.
Cependant, la compagnie n’a pas d’objection qu’ils fassent partie d’un union distincte.
La compagnie a congédié les employés concernés qui ont refusé de quitter l’union.
La décision du bureau d’arbitrage sera connue plus tard.

Le 15 juin 1928,
Le Soleil publie l’article suivant =
L’arrêt des autos en arrière des tramways.
S’ils ne doivent pas parquer leurs voitures aux endroits ou les autorités municipales ont fait installer des affiches à cet effet, les automobilistes doivent aussi se rappeler qu’il existe un règlement exigeant qu’ils se tiennent à au moins 20 pieds en arrière des tramways qui sont arrêtés.

Le 26 juin 1928,
un citoyen de St-Grégoire, M. Charles Labrecque, âgé d’une cinquante d’années, succombe  à l’Hôtel-Dieu aux blessures infligées lorsqu’il fut frappé par un tramway la nuit dernière à Beauport.

Le 30 juin 1928,
L’Action Catholique rapporte qu’un conducteur de tramway l’a échappé belle durant le violent orage de jeudi dernier.
La voiture était stationnée au terminus de l’Ecole de Chimie, rue Garnier, lorsque la foudre l’atteignit à l’endroit même ou se tient d’ordinaire le wattman. Heureusement qu’il était assis vers le centre du tramway en attendant le moment du départ.

Le 6 juillet 1928, Publicité =

Conducteurs et Chauffeurs
N’oubliez pas que ce sont les occupants des tramways tout autant que les tramways eux-mêmes qui sont retardés quand vous obstruez la voie.

Quebec Power Company.

Le 11 juillet 1928,
Le Soleil rapporte que le comité administratif a décidé d’asphalter l’espace entre les rails sur le Chemin de la Canardière.
La Quebec Power a consenti à contribuer d’une piastre la verge dans la construction de ce pavage, soit un montant de 12,000$ pour une distance de 12,000 verges entre la ligne du C.N.R. et la limite de la Canardière.

Le 13 juillet 1928, Publicité =

Douze Pour Un.

M. le Marchand : Les Tramways amènent douze clients
à votre magasin pour un qui s’y rend dans un autre véhicule.

Quebec Power Company.

Le 20 juillet 1928, Publicité =

Le Tramway
Est à votre disposition, à vos ordres.
Le service de tramways de Québec
est toujours prêt à vous transporter
ou vous voulez aller et à vous ramener.
Peu importe la température.

Quebec Power Company.

Le 23 juillet 1928,
une petite fille de neuf ans se fait broyer une jambe par un des chars observatoires, à St-sauveur, et on doit lui amputer le membre blessé. Jeanne Plante se trouve en face du restaurant de M. Verret, rue Hermine, lorsqu’elle recule dans la rue pour laisser sortir un client au moment ou le char arrive.  Le wattman stoppe sa voiture et plusieurs personnes accourent sur les lieux. La maison Moisan dépêche son ambulance qui amène la fillette à l’Hôtel-Dieu.
Elle est la fille de M. Georges Plante, de la maison Marier & Tremdel et demeure au 4, rue St-Félix.

Le 27 juillet 1928, Publicité =

Pour les Affaires.
Vous constaterez que le tramway
vous transporte à votre bureau à temps,
avec le maximum de confort et de commodité.

Quebec Power Company.

Le 15 août 1928, Publicité =

Pour Magasiner.
Les Tramways passent par les centres commerciaux
et sont sous la direction d’hommes compétents
habitués à prendre un soin particulier
des dames et des enfants.

Quebec Power Company

Le 24 août 1928, Publicité =

Vos Tramways
Sont essentiels au développement de votre ville
et sont dignes de votre encouragement.
Ils sont au service de tout le monde,
en tout temps, et par toutes sortes de
températures.

Quebec Power Company

Le 7 septembre 1928, Publicité =

Vos Intérêts
Dépendent de la transportation.
Soyons associés et notre localité
se développera et prospèrera
plus rapidement que si nous
la servions individuellement.

Quebec Power Company

Le 13 septembre 1928,
Jos. Simard prolonge son parcours d’autobus jusqu’à Saint-Tite-des-Caps.

Le 21 septembre 1928, Publicité =

VOUS NE Vous servirez peut-être jamais des tramways
pour vous rendre à votre bureau,
mais les employés qui font marcher vos affaires
s’en servent.

Quebec Power Company

Le 22 septembre 1928, AVIS
25.00$ De Récompense.

La récompense ci-dessus sera payée par la soussignée
pour tous renseignements conduisant à l’arrestation et à la conviction
de la personne ou des personnes qui ont coupé les sièges en cuir
du tramway no. 800, faisant le circuit de la Haute-Ville au cours de cette semaine.

Quebec Power Company – Téléphone : 5142.

Le 26 septembre 1928,
Le Soleil rapporte que le différent entre les 38 employés congédiés et le Quebec Power n’a pas été réglé.

Le 28 septembre 1928, Publicité =

AVEC
Tous ses détails modernes,
le Tramway devient le mode de transport préféré.

Quebec Power Company.

Le 3 octobre 1928,
le Quebec Power en appelle du jugement dans la cause de la petite Yolande Garneau frappée par un tramway sur la rue Garnier pendant qu’elle jouait dans la rue. La compagnie a été condamnée à payer 9,000$ au père de l’enfant.

Le 26 octobre 1928, Publicité =

Il Est Commode
d’avoir toujours sur soi des billets de tramways.
Cela évite le retard occasionné par la remise de la monnaie.
Achetez-en pour une semaine.
Dix-sept pour un dollar.

Quebec Power Company.

Le 2 novembre 1928,
deux citoyens de St-Augustin, M. Albert Rochette, et un M. Leclerc, sont blessés lorsque la machine McLaughlin que conduit M. Rochette, frappe un tramway et vient s’arrêter dans la vitrine de l’épicerie Georges Gosselin, à l’intersection des rues St-Vallier et St-Germain.
Le tramway numéro 812, conduit par M. Mérette filait vers St-Malo dans la courbe prononcée de la rue St-Vallier.
Les deux passagers de la machine sont soignés par le Dr. J_Eudore Parent.

Le 2 novembre 1928, Publicité =

Une Bonne Manière
de diminuer la congestion du trafic
est de servir des tramways
dans les districts encombrés.

Quebec Power Company

Le 5 novembre 1928, Publicité =

L’Employé
qui dirige ce tramway a été choisi
avec soin et très expérimenté.
Il conduit prudemment.
FAITES-VOUS COMME LUI ?

Quebec Power Company

Le 13 novembre 1928,
un citoyen de St-Prosper de Dorchester, M. Louis Poulin, demeurant chez M. Paradis, 15 rue Dalhousie, se fait frapper par le tramway no. 680, en face de la gare de Ste-Anne. On le transporte à la pharmacie John-L, Laroche, puis l’ambulance Moisan le transporte à l’Hôtel-Dieu pour soigner les légères blessures.

Le 15 novembre 1928,
la Quebec Power met en vente des actions privilégiées à 100.00$ rapportant annuellement 7% de dividende.

Le 16 novembre 1928,
Le Soleil rapporte que M. Joseph Drouin, homme de section à l’emploi du Quebec Railway depuis 13 ans, est mort ce matin à l’Hôpital Jeffrey-Hale de suites des blessures reçues hier soir.
Le défunt, du 104 rue Fleury, nettoyait l’intersection des voies ferrées en face de la Croix du Sacrifice, vers 7h40 alors qu’il pleuvait abondamment.
M. Drouin fut frappé par une automobile.
M. Jules Vallée, assistant-coroner mentionne que l’endroit est dangereux à cause de la rareté des poteaux d’éclairage.

Le 23 novembre 1928, Publicité =

Les Tramways
contribuent à la prospérité des villes.
Le mode de transport le moins cher
et le plus sûr est fourni par vos tramways.

Quebec Power Company.

Le 26 novembre 1928, Publicité =

Achetez
des billets de tramway.
Cela vous économisera du temps
et nous aidera à VOUS donner
un service plus rapide.

Quebec Power Company.

Le 28 novembre 1928,
Le Soleil publie un grand article intitulé =
« Un service de cinq minutes est assuré à la population établie dans la paroisse du St-Sacrement ».
Deux tramways circuleront sur le circuit Marguerite-Bourgeois et Garnier aux heures de trafic intense, soit le matin, de 8 heures à 9 heures et demi; le midi, de 11 heures et demie à 2 heures; le soir, de 5 heures à 7 heures.

Le 3 décembre 1928, Publicité =

Pourquoi
le service des tramways prospère-t-il
en dépit de la compétition?
Parce que les tramways donnent le
meilleur service.

Quebec Power Company.

Le 11 décembre 1928, Publicité=

Savez-Vous
que le transport par voie ferrée
est le plus sûr, le plus commode,
le plus économique et le plus confortable
des modes de transport de surface?

Quebec Power company.

Durant le mois de décembre 1928, les journaux publient les croquis montrant les gros changements planifiés par la Ville pour améliorer la circulation =

1- Elargissement de la rue St-Vallier, de la rue Dorchester et de la Côte d’Abraham ; une dizaine de bâtiments seront démolis;
2- Elargissement de la rue Buade, le long de la Basilique; trois bâtiments seront démolis;
3- Rue des Fossés, entre de la Couronne et St-Roch; tous les bâtiments situés sur le côté sud seront démolis pour créer un large boulevard qui prendra le nom de la rue Charest qui existe déjà entre de la Couronne et Langelier. Charest prendra la même largeur par la démolition de tous les bâtiments situés du côté nord. Puisque les 2 rues n’arrivaient pas vis-à-vis au coin de la Couronne, il a fallu démolir le côté sud, à l’est et le côté nord, à l’ouest, pour aligner le nouveau boulevard Charest.
4- Elargissement de la Côte-du-Palais; démolition de tous les bâtiments du côté est entre Charlevoix et des Remparts
5- Elargissement de la rue D’Aiguillon entre la Côte d’Abraham et des Glacis et démolition de tous les bâtiments situés dans le quadrilatère situé entre D’Aiguillon, d’Youville, des Glacis et St-Jean afin de créer un large stationnement en face de l’Hôtel Montcalm.

Tous ces changements vont aider à accélérer aussi la circulation des tramways.

Achat de 20 tramways en 1928 =
800 à 819 – Ottawa Car.
Retrait de 19 tramways en 1928 =
56 à 79.
———
Flotte totale de 95 tramways en 1928=
1 et 2
80 à 101
500 à 509
610 à 630
650 à 659
680 à 689
800 à 819
1928 = 15 autobus pour service « Gray Line » ( services touristiques ).
———————————————————————————-

Le 7 janvier 1929, Publicité =

A Propos de Justice.
Pourquoi les automobilistes ne seraient-t-ils pas requis
de construire les voies de tramways pour ceux qui s’en servent,
puisque ce sont ces passagers qui payent
pour le pavage des rues employées par les automobilistes?

Quebec Power Company

Le 14 janvier 1929, Publicité =
La Manière Electrique
est la meilleure manière de vous rendre à votre travail
ou au bureau le matin et d’en revenir le soir.
Servez-vous des Tramways et évitez les accidents.

Quebec Power Company.

Le 14 janvier 1929,
par un froid de plus de 20 degrés F sous zéro ( moins 25 C ), le service de tramways est interrompu entre St-Roch et la Haute-Ville à cause d’un incendie en haut de la Côte d’Abraham.

Le 21 janvier 1929, Publicité =
Quand les chemins sont glissants
de nombreux accidents se produisent.
Les passagers des tramways sont priés de PRENDRE GARDE
en montant dans le tramway
ou en en descendent.

Quebec Power Company.

Le 22 janvier 1929,
la compagnie annonce qu’elle arrête pour quelques jours le service de tramways entre la voie du CPR et la Côte des Bell ( maintenant St-Sacrement) à cause d’un dérangement au « diamond » situé à l’intersection de la rue St-Vallier et de la voie du CPR.
On a songé à donner le service par AUTOBUS mais, on n’a pu trouver autre chose qu’une voiture ouverte et, à cette époque, ce n’est guère confortable pour le public.

Le 29 janvier 1929, Publicité=
Pendant et après la tempête
de nombreux pelleteurs et des chasse-neige
sont employés à débarrasser les voies du tramway
afin que l’horaire n’en soit pas modifié.

Quebec Power Company.

Le 11 février 1929, Publicité =

Facilitez aux Autres
et à VOUS-MEME l’accès du tramway
en ayant toujours vos billets prêts.

Quebec Power company

Le 19 février 1929, Publicité =

Suggestion d’un conducteur.
Quand VOUS DONNEZ votre argent au conducteur,
dites-lui COMBIEN VOUS VOULEZ DE BILLETS.
Aidez-nous à économiser le temps.

Quebec Power Company.

Le 1er mars 1929, Publicité =

Suggestion d’un conducteur.
Quand vous offrez au conducteur 25 cents
sans rien lui dire,
il suppose que VOUS VOULEZ QUATRE BILLETS.
Aidez-nous à économiser le temps.

Quebec Power Company.

Le 13 mars 1929, Publicité =

SAVEZ-VOUS
que des employés expérimentés et prudents
et un équipement comprenant les plus récentes améliorations,
VOUS PROTEGENT dans le tramway moderne.

Quebec Power Company

Le 18 mars 1929, Publicité=

SAVEZ-VOUS
que les recettes supplémentaires de la compagnie
vont aux passagers des tramways
sous forme de meilleurs tramways
et d’un meilleur service.

Quebec Power Company.

Le 25 mars 1929, Publicité=

Suggestion d’un garde-moteur.
Je suis responsable de VOTRE SECURITÉ.
Veuillez ne pas m’adresser la parole
quand je conduis mon tramway.
Aidez-nous à économiser le temps.

Quebec Power Company.

Le 1er avril 1929,
Le Soleil rapporte que la jeune Jeanne-d’Arc, 8 ans, enfant de M. et madame Lauréat Lamontagne de la rue Napoléon s’est faite frappée mortellement par le tramway no. 618 du circuit Château-Limoilou, en traversant la 3ième Avenue, en face de chez ses grands parents.
Le docteur Rosaire Rainville, appelé sur les lieux, ne put que constater le décès.

Le 8 avril 1929, Publicité=

Suggestion d’un garde-moteur.

Je dois obéir aux signaux.
Si tout le monde obéissait aux signaux,
les rues seraient plus sûres
et il y aurait moins de congestion dans la circulation.
Aidez-nous à économiser le temps.

Quebec Power company.

Le 22 avril 1929, Publicité=

L’Endroit le Plus Sûr.
Dans l’agitation du trafic moderne,
il n’y a pas d’endroit plus sûr que le tramway.

Quebec Power company.

Le Soleil, du 25 avril 1929,
rapporte que la Ville de Québec-Ouest se développe, l’évaluation des lots ayant augmenté de 50%; on travaille au parachèvement du Pont Scott devant relier Québec-Ouest à St-Malo et sur lequel la Quebec Railway prévoit y construire une ligne de tramways.

Le 6 mai 1929, Publicité =

Tous les jours
Des milliers d’ouvriers doivent être transportés
à l’endroit de leur travail, avec sécurité,
économiquement et à temps.
L’industrie compte, pour cela, sur les tramways.

Quebec Power Company.

Le 13 mai 1929, Publicité =

Jour et Nuit, Eté et hiver.

A toutes heures et en toutes saisons,
les tramways doivent circuler pour
votre commodité.
Qu’il fasse beau ou mauvais,
nos tramways donnent un bon service.

Quebec Power Company.

Le 17 mai 1929,
La Ligue des Citoyens de St-François-d’Assise passe la résolution suivante =
« La cité de Québec est priée de prendre immédiatement les mesures voulues pour faire cesser le stationnement des tramways sur la rue de la Couronne, en les faisant retourner par les rues avoisinantes des rues St-Joseph et de la Couronne ».
Actuellement les tramways de Limoilou sont immobilisés pendant plusieurs minutes à tour de rôle pour attendre leur droit de passage sur la rue de la Couronne.
Il faudrait laisser libre la voie de la rue de la Couronne aux tramways qui montent la côte d’Abraham.

Le 22 mai 1929,
le Comité exécutif demande à la compagnie de poser une double voie sur les rues Marguerite-Bourgeois et Garnier.

Le 31 mai 1929, Publicité =

PRENEZ
le tramway pour plus de sécurité, de vitesse et de commodité –
pour vous libérer du trafic et pour plus de confort.

Quebec Power Company.

Le 1er juin 1929,
une délégation se présente chez le maire Auger pour réclamer, encore une fois, la voie de ceinture de la Place Jacques-Cartier, afin de décongestionner la rue de la Couronne.

Le 5 juin 1929,
la compagnie annonce qu’elle va agrandir immédiatement la remise des chars à St-Malo afin d’abriter 15 nouveaux tramways neufs qu’elle vient de commander. Le coût de cette amélioration sera d’environ 150,000$.

Le 5 juin 1929, Publicité =

Notre But Commun
est de contribuer aux progrès de cette ville,
non seulement sous le rapport de la grandeur
mais aussi des ressources et de l’attrait.
Les tramways économisent du temps et de l’argent.

Quebec Power Company

Le 10 juin 1929,
la Ligue des Citoyens de St-Roch rencontre la maire pour protester contre la projet de la voie de ceinture; la congestion serait pire puisqu’il faudrait déplacer le stationnement des autobus et des taxis qui utilisent le peu d’espace libre.

Le 14 juin 1929, Publicité =

Ils Sont Ici
pour prendre part au progrès et
au développement de Québec.
QUINZE BEAUX NOUVEAUX TRAMWAYS –
le summum de luxe et de confort.

Quebec Power Company

(P.S. : ils sont numérotés 900 à 914 ).

Le 28 juin 1929, Publicité=

Commode
Une transportation sûre et économique est fournie par les tramways,
jusqu’à l’entrée des magasins de Québec
offrant les plus attrayantes occasions.

Quebec Power Company.

Durant le mois de juin 1929, la ville construit un tunnel sous la voie ferrée de la 1ère Avenue, à Limoilou; ceci permettra aux tramways de se rendre à Charlesbourg.

Le 2 juillet 1929, Publicité =

SANS
un district commercial central, il ne peut y avoir
de progrès dans Québec, et sans
un bon mode de transport à ce district,
il n’existerait pas.

Quebec Power Company

Le 6 juillet 1929, Publicité=

Les Tramways
sont la mesure du progrès d’une ville.
Dans la ville de Québec,
le système de tramways indique
la voie vers le progrès.

Quebec Power Company

 

Le 17 juillet 1929,
plusieurs officiels se rencontrent à la traverse à niveau, sur le Chemin de la Canardière, afin de considérer l’opportunité de construire un tunnel à cet endroit.
Cette réunion fait suite à une demande des citoyens de St-Pascal-Baylon.

Le 22 juillet 1929, Publicité=

Chaque Tramway
transporte plus de personnes par voyage
que trente automobiles.

Quebec Power Company

Le 12 août 1929, Publicité =

Marchands de Québec
Prenez un intérêt direct
au maintien d’un bon
système de transportation
par tramways.

Quebec Power Company

Le 19 août 1929, Publicité =

Quand la journée est finie.
A la fin de chaque journée d’affaires,
plus de la moitié de la population
de Québec retourne chez soi.
La grande majorité se sert
des tramways.

Québec Power Company.

Le 26 août 1929, Publicité =

Venez avec Nous.
Passez une journée à la campagne
et visitez le Kent House et les
Chutes Montmorency.

Quebec Power Company.

Le 31 août 1929, Avis =

The Quebec Railway Light & Power Company
Tramways

Septembre 1929-1930

De nouvelles cartes d’écoliers seront émises
pour la saison scolaire septembre 1929-1930,
au bureau des Tramways, chambre 204,
immeuble Quebec Power, à partir du 3 septembre 1929.

Les enfants fréquentant les écoles,
âgés de moins de SEIZE ANS, pourront échanger
leurs vieilles cartes à la date ci-haut mentionnée.

Quebec Power Company.

Le 1er septembre 1929,
M. Edouard Atkins, 63 ans, employé de la ferme Bell et demeurant à la Petite-Rivière, se fait frapper au coin des rues Tourangeau et St-Vallier par le tramway no. 620 ; en voulant reprendre le contrôle de ses chevaux, il chute sur le pavé et meurt subitement.

Le 9 septembre 1929…

Les tramways sont au service se tout le monde, en TOUT temps et en toutes sortes de températures.

Quebec Power Company

Le 11 septembre 1929,
Le Soleil annonce que 3 des 15 nouveaux tramways sont arrivés ces jours-ci ; construits par la « Ottawa Car Manufacturing Co », ils rejoignent les 110 autres tramways déjà en service.

Le 18 septembre 1929,
L’Action Catholique publie une grande photo de la nouvelle Place d’Youville suite à la démolition des bâtisses « Semi-Ready », « Montcalm », »Alexandra » et autres bâtiments secondaires.

Le 21 septembre 1929,
la compagnie annonce que la double voie demandée dans St-Sacrement coûterait 50,000$ mais, promet un service aux 5 minutes entre St-Cyrille et Garnier.

Le 23 septembre 1929, Publicité =

Nous Vous Transportons
Cette compagnie est VOTRE agent général de transport,
elle vous transporte à votre bureau et vous ramène
chez-vous sûrement, agréablement,
économiquement et promptement.

Quebec Power Company.

Le 1er octobre 1929, Publicité =

Sécurité d’abord !!!

Mesdames – Beaucoup de petits accidents
survenant en montant en tramways ou en
en descendant sont dus aux
TALONS HAUTS.
VEUILLEZ FAIRE ATTENTION.

Quebec Power Company.

Le 8 octobre 1929,
L’Action Catholique publie une photo montrant les travaux de démolition de la rue des Fossés pour la construction du futur Boulevard Charest.

le 10 octobre 1929,
M. Adjutor Guilbault, employé par M. Jobin, entrepreneur, tombe en bas d’un tombereau et se fracture le crâne; lors de son transport en ambulance, celle-ci est frappée par un tramway.
Le docteur Lapointe, qui se trouve dans l’ambulance souffre de légères égratignures et l’ambulance subi de sérieux dommages ayant eu une roue de brisée.

Le 15 octobre 1929,
Le Soleil publie un grand croquis montrant le nouveau carré de la rue St-Jean formé à la suite de la démolition des bâtiments situés entre les rues St-Jean, des Glacis, d’Aiguillon et d’Youville.
Le Quebec Railway installe présentement une voie de ceinture qui permettra aux tramways d’en faire le tour complet à sens unique.

Le 21 octobre 1929, Publicité=

Faites plutôt vos achats
De 10h a.m. à 4 p.m..
Vous éviterez ainsi la congestion du trafic
et vous obtiendrez un meilleur
service dans les magasins.

Quebec Power Company.

Le 28 octobre 1929, Publicité=

Suggestion d’un Conducteur.
Veuillez sonner pour annoncer votre intention
de descendre du tramway. Merci !

Quebec Power Company.

Le 6 novembre 1929, Publicité =

Sécurité d’Abord.

C’est avant et après vos heures de travail
que vous êtes le plus en danger.
Servez-vous des tramways pour être
transporté en toute sécurité.

Quebec Power Company.

Le 7 novembre 1929,
la compagnie annonce que la ligne de tramways, qui devait se rendre jusqu’à une couple de coins de rues plus loin que le tunnel, sur le Chemin de Charlesbourg, sera continuée jusqu’à l’Avenue des Pins suite à la demande de la « Nor-Mount Realty ».

Le 15 novembre 1929, Publicité =

M. Le Marchand.
Un bon service de tramways
est des plus essentiels pour VOUS
et pour toute entreprise
commerciale de votre ville.

Quebec Power Company.

Le 23 novembre 1929, Publicité=

Voyagez Avec Nous.
Soyez rendu à temps sans difficulté
de parquage en vous servant
des tramways.

Quebec Power Company

Le 23 novembre 1929, Avis=

Pour faciliter aux passagers la montée dans les nouveaux tramways 800 et 900 à partir
de lundi le 25 novembre, des pancartes seront placées à l’extérieur de ces tramways, de côté,
pour indiquer aux passagers s’il faut monter par l’avant ou par l’arrière.
Ces pancartes porteront une grande flèche qui indiquera par ou descendre, et les
mots « Rear Entrance » (Entrée par en arrière) ou « Front Entrance » (Entrée par en avant)
seront en français et en anglais.

The Quebec Railway Light & Power Co.
Quebec Power Company.

Le 2 décembre 1929,
Le Soleil rapporte que M. Patrick Moran, 70 ans, bien connu dans les cercles sportifs, est mort subitement dans un tram de la rue de la Couronne en retournant chez-lui.
Il avait quitté notre ville il y a environ 35 ans pour aller demeurer à Boston, comme juge de la commission de boxe, position qu’il occupa jusqu’en 1928 alors qu’il revint à Québec.

Le 7 décembre 1929,
une grande publicité apparait dans les journaux =

Le Voyage Simplifié !!!
Choisissez votre croisière 1929-1930 :

Autour du Monde;
Méditerranée;
Amérique du sud;
Indes Occidentales;
Bermudes;
Porto-Rico.

L’Agence de Voyages Quebec Railway
14, rue Du Fort
Téléphone : 2-0082.

Le 9 décembre 1929, Publicité

Faites vos achats de bonne heure.
Faire ses achats de Noël de bonne heure
devient de plus en plus la coutume.
Évitez la foule en faisant vos emplettes
entre 10.00 h.a.m. et 4.00 h. p.m.

Quebec Power Company.

Le 12 décembre 1929,
les ligues des citoyens de Limoilou, St-François d’Assise, St-Fidèle et St-Pascal-Baylon approuvent la voie de ceinture de la Place Jacques-Cartier et s’opposent à celle de la rue Notre-Dame-des-Anges.

Le 17 décembre 1929, le comité administratif approuve le tracé incluant la rue N-D-des-Anges et le boulevard Charest.

Le 31 décembre 1929, Publicité=

Remerciements et souhaits.
Vous remerciant de votre coopération à nos efforts
pour vous donner un service satisfaisant,
nous vous souhaitons une heureuse et
prospère nouvelle année.

Quebec Power Company
J.E. Tanguay, Gérant Général.

Durant l’année 1929,
la compagnie a acheté la « Quebec Cartage & Transfer Co. Ltd. » incluant une dizaine d’autobus effectuant le service touristique à Québec et entre Québec et Ste-Anne-de-Beaupré en compétition avec les tramways de la Quebec Railway.
Les installations de la compagnie sont situées au coin de la rue St-Roch et du nouveau boulevard Charest.

Achat de 15 tramways en 1929 =
900 à 914 – Ottawa Car
Flotte totale de 110 tramways en 1929=
1 et 2
80 à 101
500 à 509
610 à 630
650 à 659
680 à 689
800 à 819
900 à 914
————————————————————————————————————————
1930:
La ville de Québec-Ouest demande le service des tramways.
Au début de l’année 1930,
Joseph Simard, de Beaupré, ne peut continuer à donner le service d’autobus de Québec à St-Joachim ; les 3 autobus, mal conçus pour ce genre de service, n’étant pas complètement payés, il doit déclarer faillite.
La Quebec Railway vient de voir disparaître un compétiteur de ses tramways de Ste-Anne.En janvier 1930,
la Quebec Railway inaugure sa nouvelle remise de 228 pieds de long avec 4 voies ferrées à St-Malo, rue Marie-de-l’Incarnation.
Le 7 janvier 1930,
Publicité=Commencez
Bien la nouvelle année en vous servant des tramways.
Pas d’ennuis de parquage.
Pas de risques de collision.
Quebec Power Company.
Le 10 janvier 1930,
le service des tramways est réduit d’un tiers à cause du bris d’une des machines génératrices.
Le 18 janvier 1930,
La Commission des Chemins de Fer du Canada vient d’obliger la Quebec Railway à donner un service de 5 minutes à la paroisse du St-Sacrement dans le quartier Belvédère et, en conséquence, à construire un « Y » au bout de ses rails de la rue Garnier et une voie de rencontre sur la rue Marguerite-Bourgeois pour y faire rencontrer ses voitures.
Le 25 janvier 1930,
Publicité=Un Retard de 10 Minutes
causé par la présence d’un camion sur la voie
peut affecter plusieurs parties de la ville
et faire attendre des passagers 10, 15 et 20 minutes.
Donnez au tramway droit de passage.Quebec Power Company.
Le 25 janvier 1930,
Publicité=Le problème de vous servir
est rendu difficile par le stationnement des automobiles
Nos retards sont vos retards.
Coopérons ensemble à notre bien mutuel.
Quebec Power CompanyLe 1er février 1930,
la Commission des Chemins de Fer rend sa décision en ordonnant à la compagnie de construire, d’ici le 1er juillet 1930, une voie de ceinture entre les rues N-D-des-Anges et Charest.

Le 3 février 1930,
ON DEMANDE de l’espace dans les rues pour la circulation…

 

Le 13 février 1930,
un bambin de 5 ans, fils de M. Eugène Vézina, 80 rue Dollard, marche sur la rue St-Jean, accompagné de son père, lorsqu’il s’échappe devant le tramway no 904 , du circuit Basse-Ville-St-Sacrement, conduit par le wattman Aimé Hamel de la rue Forget, Sillery.
Ce dernier applique aussitôt les freins d’urgence et le tram arrête dans le court espace d’un pied.
Le père et les spectateurs montèrent dans le tram pour féliciter l’employé.
Les officiers de la compagnie le font venir à leurs bureaux et lui offrent leurs cordiales félicitations.

Le 21 février 1930, Publicité=

Nos Rues Actuelles
ne devraient servir qu’à la circulation des véhicules.
La congestion causée par les automobilistes
qui stationnent cause une perte de temps et d’argent.
Aidez les tramways à VOUS mieux servir.

Quebec Power Company.

Le 28 février 1930, Publicité=

Evitez les Retards
en donnant aux tramways l’espace
dont ils ont besoin pour vous donner
le service meilleur et plus prompt
que nous désirons vous donner.

Quebec Power Company.

Le 3 mars 1930, Publicité=

Retards des Tramways.
Les passagers des tramways
ne devraient jamais être retardés
par le déchargement ou le
stationnement des véhicules.
Donnez au tramway le
droit de passage.

Quebec Power Company.

Le 17 mars 1930,
M. le maire Lavigueur a une entrevue avec M. Eugène Tanguay, gérant-général de la compagnie.
Le maire demande de faire étendre la voie de Tramway jusqu’au pied de la côte de Charlesbourg, à la voie du C.N.R.
Cette initiative va permettre un développement plus rapide de cette partie un peu reculée.

Le 19 mars 1930, Publicité=

Ceux qui Parquent
leurs automobiles sur les rues encombrées
sont partiellement responsables de la
congestion du trafic.
Donnez aux tramways l’espace qu’il leur faut
pour VOUS MIEUX SERVIR.

Quebec Power Company.

Le 24 mars 1930, Publicité=

Ce sont les Voyageurs
aussi bien que les  tramways
QUI SONT RETARDES par
le déchargement ou le
stationnement des véhicules.
Donnez aux tramways
le droit de passage.

Quebec Power Company.

Le 27 mars 1930, Publicité=

Les Tramways
qui transportent leurs 60 à 75 voyageurs
sont les véhicules les PLUS ESSENTIELS
dans nos rues.
Donnez-leur le droit de passage
que mérite leur importance.

Quebec Power Company.

Le 3 avril 1930,
Le Comité Administratif charge ses avocats d’entrer en pourparlers avec les intéressés afin d’accélérer la construction du tunnel du Chemin de la Canardière, sous les voies ferrées du C.N.R. près du boulevard des Capucins.

Le 8 avril 1930,
Le Soleil publie une photo de la démolition complète de la Porte St-Jean; elle sera reconstruite plus tard.

Le 9 avril 1930,
le maire Lavigueur annonce qu’il songe à demander au Quebec Railway de faire disparaître la voie du tramway sur la rue Buade afin d’éviter son élargissement tel que demandé par plusieurs organismes.

Le 12 avril 1930, Publicité=

La Congestion du Trafic
est un problème public.
Plus les rues sont congestionnées,
plus les tramways sont utiles
pourvus qu’ils ne soient pas
arrêtés par d’autres véhicules.

Quebec Power Company.

Le 22 avril 1930, Publicité=

Agissez Prudemment
pour VOUS et pour les AUTRES.
Lorsque vous descendez d’un tramway,
rendez-vous au trottoir avant
de traverser la rue.

Quebec Power Compny.

Le 28 avril 1930, Publicité=

M. le Voyageur
NOUS VOUS demandons de nous
aider à VOUS MIEUX SERVIR
en nous aidant à éliminer les
retards causés par l’embarras
de stationnement.

Quebec Power Company

Le 1er mai 1930,
Le Soleil publie une photo montrant l’exécution des travaux de construction de la voie de ceinture sur la rue St-Jean et de la rue des Glacis. Cette voie permettra aux tramways de retourner à la Basse-Ville sans faire le tour du Vieux-Québec, lorsque nécessaire.

Le 2 mai 1930,
Le Soleil publie un long article concernant le nouveau garage en construction par la compagnie pour ses autobus ;
il est situé dans le bloc délimité par les rues St-Dominique, Grant et de la Reine et sera en service vers la fin de juin.
Avec rez-de-chaussée et deux étages, il mesure 190 pieds par 136 pieds et a une hauteur de 31 pieds.
Il peut contenir 150 voitures et l’accès aux étages supérieurs se fera par des rampes.
Construit à l’épreuve du feu, le hangar à charbon est situé en dehors de la bâtisse principale, et, parmi les innovations, il y a une salle de repos pour les chauffeurs.

Le 10 mai 1930, Publicité=

Avis à nos Clients.
Pour donner un meilleur service de tramway
et ECONOMISER DU TEMPS,
les tramways PRENDRONT des
voyageurs qu’aux endroits
réguliers d’arrêt SEULEMENT.

The Quebec Railway Light & Power Co.
Quebec Power Company.

Le 15 mai 1930,
Le Soleil publie un croquis montrant le nouveau tunnel de Charlesbourg ; la compagnie installe présentement la nouvelle voie.

Le 16 mai 1930, Publicité=

Les Retards
au service des tramways sont causés par
les VEHICULES ENCOMBRANT la
voie et ralentissant la circulation.
Donnez aux tramways l’espace
dont ils ont besoin pour
VOUS MIEUX SERVIR.

Quebec Power Company.

Le 17 mai 1930,
Le Soleil nous informe que les tramways du circuit Château-Limoilou reprennent leur trajet régulier ;
ceux qui descendent ne font plus le trajet par la côte du Palais mais, reviennent par le Carré d’Youville dont les voies ont été complétées.
Devant l’Hôtel Montcalm, la ville élargit la rue St-Jean d’un pied.

Le 23 mai 1930, Publicité=

Les Maisons
valent mieux que les hôpitaux,
pour y passer vos soirées.
Quand vous descendez d’un tramway,
rendez-vous jusqu’au trottoir
avant de traverser la rue.

Quebec Power Company.

Le 30 mai 1930, Publicité=

Le Tramway
avec ses 60 à 75 voyageurs pressés d’aller dîner,
DEVRAIT AVOIR LA VOIE LIBRE.
Donnez au tramway l’espace dont il a besoin
pour vous mieux servir.

Quebec Power Company

Au début de juin 1930,
la compagnie conteste l’obligation de payer un droit de passage au C.N.R. et à la Ville pour le nouveau tunnel du Chemin de Charlesbourg. En attendant le règlement, le tramway arrête avant le tunnel et les passagers doivent le traverser et continuer leur route à pied.

Le 2 juin 1930, Publicité=

Service des Tramways.
Le moins dispendieux – le plus sûr –
Pas de tracasseries,
confort d’une automobile fermée
quelle que soit la température.

Quebec Power Company.

Le 6 juin 1930,
L’Action Catholique rapporte que la Ville songe à enlever elle-même les voies du tramway sur le boulevard Des Fossés / Charest et la Côte du Palais suite à l’estimé trop élevé (51,932$) qu’elle a reçu de la compagnie.
L’échevin Bouchard rappelle que la cité a donné le carré d’Youville à la compagnie.

Le 14 juin 1930, Publicité=

Théâtres !

Allez au théâtre par tramway,
et protégez votre automobile
contre les dommages dus à la pluie
et autres causes pendant le stationnement.

Quebec Power Company.

Le 20 juin 1930,
L’Action Catholique annonce que la Ville va payer 50% des travaux pour enlever les voies sur le boulevard Charest.

Le 30 juin 1930, Publicité=

Soyez Économe !

Achetez vos billets de tramway
pour une semaine à la fois -dix-sept (17) pour un dollar.
Vous n’aurez plus l’ennui d’attendre votre monnaie
ni pour entrer dans le tramway.

Quebec Power Company.

Le 3 juillet 1930,
Le Soleil publie le gros titre suivant=

« S.H. Le Maire Lavigueur serait favorable à modifier le site de la voie de ceinture. »

La Commission des Chemins de Fer ordonne au Quebec Power de construire cette voie à St-Roch, en passant sur le nouveau boulevard.
La lenteur des travaux de la Cité empêche la compagnie d’exécuter l’ordonnance de la Commission.
Le maire suggère de faire passer le tramway sur la rue Dorchester.

Le 7 juillet 1930, Publicité=

Madame
Vous constaterez que le magasinage
fait par le tramway est la manière la plus facile,
la plus rapide et la plus confortable de le faire,
spécialement si vous magasinez entre
10 a.m. et 4 p.m.

 

Quebec Power Company.

Le 11 juillet 1930, Publicité=

Attention, S.V.P. !
Nos tramways, circulant d’après un horaire régulier,
vous fournissent le moyen de transport
le plus économique et le plus commode
de la ville.

Quebec Power Company.

Le 14 juillet 1930, AVIS =

Changement de Route.

A cause du changement de voies dans la côte du Palais et aussi pour réparations au Viaduc,
le service des tramways sera discontinué temporairement.
Le service de tramways de la Basse-Ville et de St-Sacrement sera en opération durant ces réparations et changements
et passera VIA Carré d’Youville, Côte d’Abraham à la rue de la Couronne et retour.
Les passagers, pour quelques jours changeront de tramway à la rue Des Fossés pour la Basse Ville.

Une courbe sera temporairement installée coin des rues de la Couronne et Des Fossés pour permettre aux passagers sur la ligne de la Basse-Ville et St-Sacrement de continuer à la Basse-Ville sans changer de tramway.
Ces tramways retourneront à St-Sacrement VIA rues St-Joseph, de la Couronne, Côte d’Abraham, Carré d’Youville et St-Jean.

The Quebec Railway Light & Power Company
Quebec Power Company.

Le 16 juillet 1930,
Le Soleil rapporte que La Commission des Chemins de fer ordonne à la compagnie du tramway de prolonger son réseau sur le chemin de Charlesbourg.
La Commission autorise aussi la Compagnie à faire passer sa ligne sous le tunnel du chemin de Charlesbourg.
Aujourd’hui, le tramway ne se rend qu’à l’école du Gros-Pin et la ligne devra s’étendre jusqu’à 2 ou 3 milles de la côte du Roi.

Le 28 juillet 1930, Publicité=

Commencez bien la Journée.

Achetez une série de billets,
en prenant le tramway, le matin.
Ces séries sont commodes et économiques.
Elles vous épargnent du temps et
améliorent votre service de tramway.

Quebec Power Company.

Le 1er août 1930, Publicité=
Pour Plus de Sécurité=

Les voyageurs sont priés
de ne pas parler au garde-moteur
quand le tramway est en mouvement.
Merci !

Quebec Power Company.

Le 7 août 1930, AVIS=
SI LE TEMPS LE PERMET, le changement de voies
et les connexions nécessaires se feront à l’angle des rues de la Couronne et des Fossés,
et à celui des rues des Fossés et St-Roch, sur le nouveau boulevard des Fossés,
ce soir, jeudi 7 août et demain matin vendredi 8 août, entre 8h p.m. et 8h a.m.
Durant les heures ci-dessus mentionnées,
les passagers allant de la Haute-Ville à Limoilou
et vice-versa, ainsi que les passagers allant
de St-Sauveur à la Basse-Ville et vice-versa,
auront à changer de tramways à la rue
de la Couronne.

The Quebec Railway Light & Power Co.
The Quebec Power Co.

Le 8 août 1930, Publicité=

Un véritable bon marché
et une vraie délivrance de tout ennui relatif
au stationnement et à la congestion.
Servez-vous des tramways qui sont toujours
à votre disposition pour votre commodité,
votre sécurité et votre confort.

Quebec Power Company.

Le 30 août 1930, AVIS=

Au Sujet des Cartes d’Écoliers.
Les cartes d’écoliers 1930-1931 seront distribuées dans les écoles de la ville de Québec pendant le mois de septembre
et non au bureau des tramways comme auparavant.
Les écoliers au dessous de 12 ans n’ont pas besoin d’un certificat mais pourront acheter leurs billets sur les tramways mêmes,
payant leur passage avec en allant comme en revenant de leur classe.
Les écoliers de 13 à 15 ans inclusivement devront se procurer un certificat. A l’ouverture des classes,
les écoliers donneront leurs noms, âge et adresse à leurs professeurs
qui les entreront sur des formules fournies à l’avance par la Compagnie dans ce but.
Ces formules remplies seront retournées à la Compagnie et les cartes d’écoliers seront faites
d’après ces listes aussi rapidement que possible.
Ces cartes complétées seront envoyées à chaque école et là distribuées aux élèves qui se seront inscrits pour jouir de ce privilège.
Les anciennes cartes 1929-1930 présentées par l’écolier se rendant à sa classe seront acceptées sur les tramways jusqu’à ce que les nouvelles cartes soient toutes distribuées.

The Quebec Railway Light & Power Co.
The Quebec Power Co.

Le 30 août 1930, Publicité=

Pensez-Y !
La place la plus sûre dans la rue
d’une ville encombrée comme Québec,
c’est dans un tramway.
En 1929 notre compagnie a transporté,
en sécurité et sans accident,
20 millions de voyageurs.

Quebec Power Company.

Le 6 septembre 1930, Publicité=

Transporter des milliers de personnes.
Tous les jours, avec une parfaite sécurité,
à travers un Maelstrom de trafic,
à leurs bureaux, leurs résidences,
leurs magasins et autres endroits,
c’est rendre un réel service à une localité.
Servez-vous des tramways pour plus de sécurité.

Quebec Power Company

Le 15 septembre 1930, Publicité=

Pour Avoir un Chauffeur
et un char à votre disposition,
vous n’avez qu’à vous servir des tramways.
Pas de gros montant initial à débourser.
Pas d’entretien ni de dépréciation.
Pas de garage ni de salaire à payer.

Quebec Power Company.

Le 20 septembre 1930, Le Soleil nous informe que la compagnie et la Cité poussent l’enquête qui doit amener la découverte du criminel qui tenta à deux reprises de mettre le feu à la remise des tramways sur la rue St-Jean.
Le gardien, M. Michel Guarthy qui se trouva en présence de l’incendiaire, l’a frappé à la tête avec un tuyau de plomb.

Le 26 septembre 1930, Publicité=

Pour Magasiner !

Les dames qui font leurs emplettes par tramways
entre 10 h.a.m. et 4 h.p.m.
peuvent voyager avec plus de confort
et avoir plus de place pour leurs paquets.

Quebec Power Company.

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Le 29 septembre 1930,
la compagnie annonce la reprise des travaux dans la Côte du Palais ce qui permettra le retour du service régulier.

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Le 6 octobre 1930,
le pouvoir électrique faisant défaut à leur du retour à la maison, la circulation des tramways est interrompue sur tout le circuit Château-Limoilou ; ce fâcheux contretemps provoque , aux encoignures des rues ou la foule se groupe pour attendre les tramways, toutes sortes de commentaires.
Pendant la demi-heure que dure la panne, l’inspecteur s’occupe à organiser un service du carré du Merger à la Haute-Ville en faisant monter vers le Château des tramways arrivant de St-Sauveur par la rue N-D-des-Anges.

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Le 7 octobre 1930,
les citoyens de St-Pascal protestent contre le service de tramways ; le service de 15 minutes est encore en usage et ceux-ci réclament un service d’au moins 7 minutes
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Le 14 octobre 1930,
Le Soleil annonce que les travaux de la Côte du Palais étant terminés, la circulation des tramways va reprendre demain.

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Le 14 octobre 1930,
l’essieu d’un camion-automobile, appartenant à M. Duchesneau du 177 de Mazenod, se brise sur la rue Dalhousie et interrompt le service des tramways pendant 32 minutes.

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Le 15 octobre 1930,
Le Soleil publie une photo des travaux d’élargissement du chemin Ste-Foy, côté nord entre les avenues Salaberry et des Erables.

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Le 15 octobre 1930, AVIS=

Le et après jeudi, le 16 octobre 1930, la circulation des tramways de la Basse-Ville à St-Sacrement se fera, les jours de semaine, comme suit :
Les tramways portant le numéro 1 en avant dans la fenêtre près de laquelle se tient le garde-moteur, circulera de la Côte du Palais à la Basse-Ville et retour, via rue de la Couronne au Carré d’Youville, et continueront jusqu’à St-Sacrement, comme de coutume.

Les tramways portant le numéro 2 dans la fenêtre d’avant circuleront via Côte d’Abraham et rue de la Couronne, jusqu’à la Basse-Ville et retour via Côte du Palais et Carré d’Youville , et continueront jusqu’à St-Sacrement, comme à l’ordinaire.

SPECIAL :
– Les voyageurs qui prendront les tramways marqués numéro 1 venant de St-Sacrement et qui désireront passer par la rue de la Couronne, devront changer de tramway au Carré d’Youville. Les billets de correspondance seront poinçonnés en double à St-Sacrement, pour un trajet continu.
– Les voyageurs qui prendront les tramways marqués no. 2 venant de Basse-Ville et qui désireront continuer jusqu’à St-Roch, devront changer de tramway au Carré Parent. Les billets de correspondance seront poinçonnés en double à la rue Champlain pour un trajet continu.

The Quebec Railway Light & Power Co.
The Quebec Power Co.

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Le 17 octobre 1930, Publicité=

Attention, s’il-vous-plait !

VOICI le SEUL CHAR en ville
qui n’ait pas besoin de stationner.
Servez-vous du tramway,
il est plus sûr et plus économique.

Quebec Power Company.

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Le 17 octobre 1930,
Le Soleil rapporte que des résidents de St-François d’Assise et de Stadacona demanderont à la Ligue des Citoyens qu’elle use de son influence pour obtenir que la circulation de ses tramways se rende jusqu’à la rue St-Jean, en les faisant tourner au Carré d’Youville.
Actuellement, ils arrêtent sur une voie d’évitement, au Carré Jacques-Cartier, pour prendre ou laisser les passagers de la Haute-Ville.

Le 18 octobre 1930,
le Comité administratif rejette la suggestion du Quebec Power et refuse de faire passer la voie de ceinture par la rue de l’Eglise.

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Le 21 octobre 1930,
Le Soleil publie un article concernant le problème des tramways au Carré Jacques-Cartier :
lorsque le tramway de St-Pascal arrive, il stationne devant la voie d’évitement privant le tramway de St-François d’Assise d’exécuter son départ.
La police vient d’interdire de tourner à gauche sur la rue de la Couronne mais, le tramway de St-Pascal n’a pas le choix de tourner à gauche sur la rue St-Joseph pour reculer et ensuite repartir pour St-Pascal.

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Le 8 novembre 1930,
Jos. Simard vend son parcours aux Autobus Charlesbourg Ltée qui garde la portion Québec-Boischatel.

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Le 11 novembre 1930, Publicité=

La Congestion du Trafic
Est un problème public qui sera résolu
non en favorisant un genre de véhicules
aux dépens d’un autre, mais en
favorisant également tous les genres :
tramways, automobiles, taxis, camions,
chacun de la manière la plus utile au public.

Quebec Power Company.

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Le 12 novembre 1930, publication d’un AVIS =

La Compagnie de Chemin de Fer Canadien National, qui construit
un tunnel sur le Chemin de Beauport, a demandé au Quebec Railway
de discontinuer de faire circuler ses tramways sur la voie du C.N.R.
afin d’exécuter les travaux d’élévation de la voie ferrée à cet endroit
à une hauteur de 7 pieds, tel que requis par les plans pour la construction du tunnel.

Pour ne pas retarder les dits travaux, notre compagnie a accepté de se rendre à cette demande.
Par conséquent, notre service, qui traverse cette voie du Canadien National sera discontinué
à partir du 14 novembre et ce jusqu’à ce que le tunnel soit complété à cet endroit.

Un service de tramways sera donné de chaque côté de cette construction, et les voyageurs allant à l’est
prendront le char à l’avenue Conway et ceux se dirigeant vers l’ouest
prendront le char au coin de la 8è Avenue et du Chemin de la Canardière.

The Quebec Railway Light & Power Co.
Quebec Power Company.

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Le 24 novembre 1930,
le Comité administratif ordonne au Quebec Power d’améliorer le service du tramway dans St-Sacrement avant jeudi prochain sinon, des procédures seront prises.

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Le 27 novembre 1930, AVIS =

Par ordre du Conseil de Ville, le service du tramway
de la Basse-Ville à St-Sacrement sera changé
vendredi, le 28 novembre 1930, comme suit :
Les routes sur cette ligne connues sous les numéros 1 et 2
seront annulées et tout le service se fera
jusqu’à la Basse-Ville et retour via Côte du Palais.

The Quebec Railway Light & Power Company.
The Quebec Power Co.

Le 28 novembre 1930, Publicité=

Remarquez la Différence.
Votre esprit est libéré de tout ennui
relatif au trafic quand NOUS sommes
VOTRE chauffeur, et nous apprécions
VOTRE patronage.

Quebec Power Company.

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Le 29 novembre 1930, AVIS =

A la demande du Conseil de Ville de Québec le service de Tramways Basse-Ville St-Sacrement continuera d’être en opération avec ses routes nos 1 et 2 jusqu’à nouvel ordre et ce service ne sera pas changé, tel qu’annoncé dans les journaux, pour vendredi matin, le 28 novembre 1930.

The Quebec Railway Light & Power Company
The Quebec Power Co.

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Le 5 décembre 1930, Publicité=

Servez-vous des tramways.
Québec possède l’un des services
de tramways les mieux équipés de l’Amérique.
Servez-vous-en souvent.
Quand vous voyagez par tramway,
vous n’avez pas d’ennuis relatifs
au stationnement.

Quebec Power Company.

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Le 11 décembre 1930,
les citoyens de Giffard se présentent devant la Commission des Chemins de fer pour forcer le Quebec Power à diminuer le prix du passage sur les tramways de Giffard à Québec. Actuellement, ils payent double prix.

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Durand l’année 1930, la Quebec Sightseeing Cars Ltd est vendue à la Yellow Taxi Ltd.

La compagnie achète la « Quebec Cartage & Transfer Co » dont les bureaux et le garage
sont situés au 145, rue Saint-Dominique, dans le quartier Saint-Roch.

Aucun achat de tramways en 1930
Retrait de 6 tramways en 1930=
630
680 à 689 (5)
Flotte totale de 104 tramways en 1930=
1 et 2
80 à 101
500 à 509
610 à 629
650 à 659
680 à 689 (5)
800 à 819
900 à 914
1 autobus, 11 taxis, (1) – Reo – 94719 – 7s – 1930 et (1) – McLaughlin – 60551 – 7s – 1930
basés au garage situé au 145, rue Saint-Dominique, Québec.

Quebec Railway Light & Power Co. 1925

suite de: Quebec Railway Light & Power Co. 1910 à 1924

Le 4 janvier 1925,
un court-circuit dans un char, sur la rue Dalhousie, produit une forte détonation et une épaisse fumée se répand; les voyageurs se précipitent aux portes de sorties, brisent des fenêtres et sautent du tramway.
Une dame Rouleau se blesse à un poignet en brisant une vitre et Mlle Beaupré perd connaissance à la vue du sang.
Les dames reçoivent les soins d’un médecin et le tramway se dirige à la remise.

Le 9 janvier 1925,
la compagnie évalue à 73,091.16$ le coût des réparations nécessaires à ses propriétés et ses véhicules.
Il est mentionné une dépense de 520$ pour la réparation de 4 autobus.

Le 19 janvier 1925,
Sir François Lemieux, juge en chef de la Cour Supérieure rend jugement dans la poursuite du père ( Adélard Fortin ) d’un enfant en déclarant que la Compagnie du tramway ne peut être tenue responsable de l’étourderie d’un enfant qui s’accroche à un char et traverse la rue en arrière du tram sans faire attention à l’auto qui arrive.

Le 20 janvier 1925, L’Action Catholique publie =
« Le Quebec Railway est favorable à l’expertise.
Le président de la compagnie annonce que celle-ci va faire tout en son possible pour aider les experts.
Une lettre à M. Saint-Cyr, qui la transmet au maire Samson ».

Le 22 janvier 1925,
Le Soleil annonce que les échevins ont enfin décidé l’expertise.
« on la veut finie dans quelques semaines.
MM. Saint-Cyr et Mercier sont les experts désignés.
Sur quoi portera l’évaluation ».
Le 19 février 1925, Le Soleil publie l’article suivant =
« La ville veut avoir des pouvoirs indiscutables.
Le Comité spécial des amendements à la charte s’est remis à l’oeuvre.
Les échevins veulent qu’il soit précisé ce que la cité peut faire dans l’affaire du tramway ».

L’Action Catholique, du 12 mars 1925, publie l’article suivant =
« La Ville devra payer 3,476,000$ pour le tramway.
Le résultat de l’expertise faite par MM. Saint-Cyr et mercier.
Le réseau urbain évalué à 3,959,500$ avec une dépréciation de 800,000$.
La question devant la législature ».

Le 13 mars 1925,
Le Soleil publie l’article suivant =
« La Ville est autorisée à emprunter 225,000$.
La cité désirait pouvoir se procurer un demi-million.
La clause du tramway.
Ce qu’en pense l’honorable premier ministre ».

Dans un autre article =
« On a commencé l’étude du Bill de Québec.
Le Comité des bills publics a examiné hier matin celui de Hull puis a abordé celui de Québec.
Les clauses acceptées jusqu’ici.
Celles que l’on a biffées ».

Le 14 mars 1925, Le Soleil ajoute =
« Le débat sur le tramway est terminé au comité.
Le gérant général de la compagnie fait parvenir une lettre soumettant de nouvelles conditions.
Le maire satisfait ».

Le 17 mars 1925, Le Soleil confirme =
« Renouvellement aux mêmes conditions avec le tramway.
La compagnie offre de renouveler son contrat aux conditions actuellement en vigueur.
Révision tous les 10 ans.
Toujours les « one-man cars ».
Service de nuit ».

L’Action Catholique, du 19 mars 1925, ajoute =
« Le nouveau contrat entre la cité et le tramway est adopté.
On lui a cependant fait subir quelques légères modifications.
Discussion sur certains articles.
Au comité.
Rapport au Conseil ».

Le 20 mars 1925, la compagnie fait la publicité suivante dans les journaux =

« Merci de votre coopération.
« Lorsque la compagnie offrit à ses clients de cette ville et du district des parts d’actions privilégiées, elle désirait obtenir 500 souscripteurs.
Nous sommes heureux d’annoncer qu’en dépit de l’incertitude du renouvellement de la franchise des tramways notre objectif a été plus que dépassé.
Au-delà de 850 de nos citoyens sont aujourd’hui actionnaires de la compagnie avec le privilège de voter et de participer à ses avantages.
Nous vous remercions de l’excellent accueil que vous avez fait à notre offre de devenir clients-actionnaires au cours de la campagne que nous venons de terminer.
J.E. Tanguay, gérant-général ».

Le Soleil, du 21 mars 1925 publie =
« Le contrat avec le tramway est adopté par le conseil.
La question du tramway est définitivement réglée à la séance du conseil de ville, hier soir.
Un vote de 9 contre 2.
Il ne reste plus qu’à recevoir la sanction de la législature. »

Vendredi le 27 mars 1925,
Le Soleil annonce que le Comité des bills privés du Conseil législatif a ratifié la signature du contrat entre la compagnie du tramway, Quebec Railway Lignt & Power, et la cité de Québec, pour une autre période de trente ans.

Le 9 avril 1925,
L’Action Catholique rapporte que la compagnie du tramway projette de supprimer les voies de la 3è Avenue et de la 18è Rue pour les remplacer par une double voie sur la 1è Avenue.
Cependant, la Ligue des citoyens de St-François d’Assise s’oppose à la double voie de la 1è Avenue car, on considère que cette dernière n’est pas assez large; elle répond à peine aux besoins du trafic actuel.

Le 15 avril 1925,
Le Soleil nous informe que les recettes brutes ont augmenté considérablement au cours de l’année 1924.
Les revenus bruts pour 1923 = 2,973,004$
Les revenus bruts pour 1924 = 3,133,806$.

L’actif total pour 1924 = 26,562,211$.

Le 16 avril 1925,
la Ligue des citoyens de St-François d’Assise devient plus favorable à la double voie de la 1è Avenue car, la compagnie a donné des chiffres confirmant que la largeur correspond à d’autres rues permettant les doubles voies.

Le 16 avril 1925,

la compagnie publie la grande annonce suivante =
« Les Utilités publiques de Québec.
Jouent un grand rôle dans la vie quotidienne des Québécois.
Dans cet espace, la Quebec Power Company dira à ses clients ce qu’elle fait pour le progrès et le développement de la ville.
Quebec Power Company.
Good Public Service ».

Les journaux du 30 avril 1925 publient =
« Avis.
Changement dans l’itinéraire des chars du Kent et du Carré Parent au Château.
Le 1er mai 1925 et jusqu’à avis contraire, les chars du Kent se rendront au Château par la route Château-Limoilou au lieu de se rendre au Carré Parent ».

Le 16 mai 1925,
une très grande annonce est publiée dans les journaux =
 » Dix nouveaux tramways pour l’électrique de Québec.
Vue de l’un des jolis tramways nouveaux ( croquis ).
(…) les 2 premiers de ces nouveaux chars sont attendus ici l’un de ces jours et les autres arriveront à des intervalles d’environ 2 semaines par la suite.
Ils sont à double truck, avec sièges de travers, et sont organisés pour permettre l’entrée et la sortie à chaque extrémité.
Ils sont semblables à la série 610 qui font le service Château-Limoilou.
Ils pèsent 40,000 livres chacun et offrent de la place pour 40 personnes assises.
Ils ont 41 pieds de long et un peu plus amples que les tramways de la classe 610.
La carrosserie est fabriquée par la Cie. J.G. Brill, avec des trucks Brill et un moteur électrique Westinghouse de 40 chevaux et des freins Westinghouse pneumatiques.

Le 16 mai 1925=

Le 20 mai 1925, Publicité =

Le Kent House
aux Chutes Montmorency, sera ouvert au public samedi le 23 mai.
Ce château historique a été remis à neuf et son ameublement renouvelé. Vous serez enchanté du résultat.
Le parc adjacent est à la disposition des visiteurs. Les enfants trouveront de nouveaux amis à la ménagerie.
Le tramway « Kent House » vous conduit à la porte.
Quebec Power Company
Bon service.

Le 25 mai 1925, Publicité =

Ces annonces
ont un but défini – celui de faire connaître aux citoyens de Québec ce que la compagnie a l’intention de faire pour la ville, et de s’assurer leur encouragement dans ses efforts pour l’amélioration de son service.
Quebec Power Company
Good Public Service.

Le 1er juin 1925, Publicité =

La Politique de la Compagnie.
La politique de la Quebec Power Company est de fournir un bon service public aux citoyens de cette ville.
Quebec Power Company
Good Public Service.

Le 9 juin 1925, Publicité =

Un Bon Service Public
ne peut être obtenu que par la coopération entre nos employés qui servent et nos clients qui sont servis.
Quebec Power Company
Good Public Service.

Le 15 juin 1925, Publicité =

Votre Coopération est Sollicitée.
Des suggestions seraient reçues avec plaisir sur les améliorations que la Quebec Power Company pourrait apporter à son service à votre égard.
Quebec Power Company
Good Public service.

Le 26 juin 1925, Publicité =

Les Plaintes.
Les employés de la Quebec Power Company sont vos serviteurs. Des informations seront prises.
Une enquête sera faite au sujet des plaintes relatives à un mauvais service ou à un manque d’égards et il y sera remédié.
Quebec Power Company
Good Public service.

Le 6 juillet 1925, Publicité =

12,000,000$.
La Quebec Power Company a douze millions de dollars d’investis en équipement et en propriété pour le progrès et le développement de Québec.
Quebec Power Company.
Good Public Service.

Le 9 juillet 1925, le Comité des finances et règlements rappelle à la Compagnie du tramway qu’elle est tenue de faire circuler ses chars jusqu’à une heure du matin.

Le 11 juillet 1925, Publicité =

L’Enorme placement
représenté par les propriétés de la Compagnie fait comprendre à nos employés la grandeur de leur responsabilité vis-à-vis les citoyens de Québec.
Quebec Power Company
Good Public service.

 

Le 17 juillet 1925, la muraille du côté est de la sous-station de Limoilou, dans la 2è Rue, près de la 4è Avenue, croule soudainement vers 5h00 du matin. Le manque de pouvoir interrompt le service de tram jusque vers 7h15.

Le 20 juillet 1925, Publicité =

Un Service Complet.
Fournissant le gaz, la lumière électrique, la force motrice et un service de tramways, la compagnie réalise toute sa responsabilité envers la population de Québec.
Quebec Power Company
Good Public Service.

Le 24 juillet 1925, Annonce =

Funérailles de Feu le Cardinal Bégin.
Changements temporaires dans le service des tramways entre 3 heures et 5 heures p.m.
1- Haute-Ville =
les tramways circuleront sur la Grande-Allée et la rue St-Jean entre les rues d’Auteuil et St-Louis (Esplanade), et le coin de la côte du Palais et la rue St-Jean.
2- Château et Limoilou =
les tramways circuleront via les rues d’Aiguillon, des Glacis, St-Jean Est vers la côte du Palais et descendant la côte du Palais, passeront par le Carré Parent, les rues St-Paul, St-Joseph et de la Couronne.
3- Château et Kent House=
les tramways se rendront au Carré Parent au lieu du Château entre les heures ci-haut indiquées.
Quebec Power Company.

Le 25 juillet 1925, Publicité =

Les Conditions Locales
ne sont pas favorables à un service public parfait.
Nous nous efforçons d’obvier à ces désavantages.
Quebec Power Company.
Good Public Service.

Le 8 août 1925, Publicité =

Depuis le 8 août 1942, le parcours d’autobus # 19 termine maintenant
au coin de Marie-de-l’Incarnation et Saint-Vallier.
—————————————————————-

Le 10 août 1925, Publicité =


110,000.00$ sont payés mensuellement en salaires aux employés de la Quebec Power Company.   Cet argent est dépensé dans la ville de Québec.
Quebec Power Company.
Good Public Service.

Le 12 août 1925,
les journaux annoncent que la compagnie vient d’inaugurer un nouveau service :
celui du transport du fret sur la voie des particuliers.
Elle a construit un bout de ligne sur la rue Garnier pour déposer la pierre nécessaire à la construction de la maison des Frères des Écoles Chrétiennes, sur le Chemin Ste-Foy.
Cela permet de transporter jusqu’à 7,000 tonnes de pierre selon le contrat signé entre la compagnie et M. Dansereau de Montréal, entrepreneur de la maison susdite.
La compagnie a ce droit, le jour et la nuit,  à condition que ce transport n’affecte pas le service des chars à passagers.

 

Le 21 août 1925, Publicité =

100,000.00$ sont dépensés chaque mois pour l’achat de matériaux et de fournitures, par la Quebec Power Company, pour maintenir son équipement et ses propriétés en état de fournir un service efficace.
Quebec Power Company
Good Public service.

Le 24 août 1925, AVIS =

Aux écoliers qui suivent les classes Année Scolaire 1925-1926.
A partir du 1er septembre 1925, des CARTES pour l’année scolaire commençant en septembre ( 1925-1926 ) seront données aux enfants âgés de moins de seize ( 16 ) ans qui vont à l’école. On pourra se procurer des cartes au Bureau de la Cie du Tramway, premier plancher, édifice du Merger.
Tous les élèves qui ont en leur possession la carte de l’année dernière, et qui sont âgés de moins de seize ( 16 ) ans devront échanger leur carte au même endroit.
Quebec Railway Light & Power Co.

Le 25 août 1925, Publicité =

Un contribuable important.
La Quebec Power Company paye 110,000$ annuellement en taxes municipales, provinciales et fédérales.
Quebec Power Company
Good Public service.

Le 31 août 1925, Publicité =

L’enlèvement de la neige.
Soixante-quatre mille piastres (64,000$) sont dépensées annuellement par la Compagnie pour tenir les voies de tramways libres de neige et rendre possible la circulation des véhicules pendant l’hiver.
Quebec Power Company
Good Public service.

Le 5 septembre 1925,


la compagnie annonce qu’elle va construire une usine au coût de 400,000$ à Limoilou sur les terrains Sewell qu’elle vient d’acheter pour la somme de 65,000$.
Cette usine englobera les établissements de réparation et de remise situés à divers endroits de la ville.
Une véritable aubaine pour les ouvriers car, 500 y trouveront du travail.

Le 16 septembre 1925,
le Comité des bâtisses municipales reçoit une suggestion de la part de la compagnie suite au déménagement du Marché Jacques-Cartier à l’extrémité de la rue de la Couronne.
Elle propose de créer un vaste parc public au centre duquel se trouverait la statue de Jacques-Cartier puis, poser des voies tout autour du parc pour permettre aux tramways de retourner à Limoilou sans nuire à la circulation des rues de la Couronne et St-Joseph.

Le 18 septembre 1925, Publicité =

Les Retards des Tramways
sont presque toujours dus aux conducteurs de voitures de livraison, de camions ou véhicules de promenade, qui, en s’arrêtant sur la voie empêchent les tramways d’avancer.

Le 23 septembre 1925,
M. Paul Parent, rédacteur sportif au « Soleil » est victime d’un accident sérieux dans lequel il s’en tire sans blessures graves. Au volant de son « touring » Premier sur la rue Desjardins, au moment de s’engager sur la rue St-Louis, il est frappé par le tramway no. 622 du circuit Château-Kent house. Les deux autres occupants de son auto sont légèrement blessés.

Le 12 octobre 1925, Publicité =

La Quebec Power Company organise l’exposition d’une maison électrique. Cette maison est meublée par La Cie P.T. Légaré Ltée et est munie de tout appareil et accessoires électriques qui se puissent obtenir pour toute maison.
Elle est située au 11 avenue Moncton et est ouverte au public du 28 septembre au 17 octobre.
Ceux qui s’y rendent par tramway recevront des billets pour l’aller et le retour et les visiteurs recevront un coupon leur donnant droit au tirage de plusieurs prix.
Visitez cette maison, votre temps sera bien employé.
Quebec Power Company
Good Public service.

Le 24 octobre 1925, Publicité =

Quarante milles
de voie de tramway, et plus de cent ( 100 ) tramways, sont quotidiennement au service des citoyens de Québec.
Quebec Power Company
Good Public Service.

Le 2 novembre 1925, Publicité :

21,159,000
personnes furent transportées par nos tramways l’an dernier.
Le prix moyen reçu par la compagnie a été de 5.75 sous.
Quebec Power Company
Good Public Service.

Le 4 novembre 1925,
le tramway no 87 du circuit St-Jean, Grande Allée subit un léger incendie, causé par un court-circuit sur le toit du char, à 18h30. Les passagers continuent leur route à bord du char no. 501.

Le 5 novembre 1925,
un jeune séminariste, Jules-Arthur Hamel, fils de Jos. Hamel de la maison P.L. Lortie Ltée,  qui revient de ses cours à bicyclette, est happé par une voiture électrique qu’il frôle de trop près en bas de la Côte de la Fabrique.
Agé de 14 ans, il demeurait dans la 12è Rue, à St-François-d’Assise.
Le tramway no. 619 était sous la garde de Gustave Faucher qui sonna à plusieurs reprises réalisant que les roues de la bicyclette étaient coincées dans le rail.
Les Dr. Charles Vézina et Richard aident le blessé et un vicaire de la basilique, Cyrille Labrecque, administre les derniers sacrements.
Pendant 27 minutes, une équipe d’employés du Quebec Power, des hommes de la brigade du feu et d’hommes de police essayent de soulever le tramway avec un levier mais, celui-ci retombe sur le jeune Hamel qui ne perd pas connaissance mais, a la force de demander aux sauveteurs d’accélérer le travail.
Horriblement blessé, il meurt trois heures plus tard à l’Hôtel-Dieu.

Le 7 novembre 1925, Publicité :

Dans la vie quotidienne de Québec
aucune autre organisation ne joue un rôle aussi important que la compagnie qui vous fournit vos utilités publiques.
Des suggestions pour l’amélioration de ce service seront toujours bien accueillies.
Quebec Power Company
Good Public Service.

Le 16 novembre 1925,
une foule considérable se presse à la salle paroissiale de St-François-d’Assise à l’occasion de l’inauguration officielle de la grande vente de charité au profit de la nouvelle église.
Tous les 5 minutes, un tramway quitte le coin des rues St-Joseph et de la Couronne pour St-François-d’Assise.

Le 20 novembre 1925, Publicité =

Appréciation sincère.
La compagnie vous offre ses remerciements et l’assurance de son appréciation pour la coopération que vous donnez à ses efforts dans le but d’améliorer son service de tramways, pour le plus grand avantage des citoyens de Québec.
Quebec Power Company
Good Public service.

Le 23 novembre 1925,

Le 25 novembre 1925, AVIS :

Service de Tramways Suburbain.
A partir de mardi 24 novembre 1925, et pour la saison d’hiver 1925, le terminus de la ligne Château Frontenac – Kent House ( service régulier) sera le Square Parent au lieu du Château Frontenac.
Les jours de semaine un tramway supplémentaire partira du Kent House à 5h54 am pour la Basse-Ville.
Un tramway supplémentaire partira aussi de la Basse-Ville, (marché Champlain) à 5h05 pm pour le Kent House.

Le 3 décembre 1925,
M. Eugène Tanguay, gérant général confirme que les tramways circuleront maintenant toute la journée aux heures régulières sur la rue St-Vallier, entre le cimetière St-Charles et la côte des Bell ( maintenant la rue St-Sacrement).

Le 23 décembre 1925,
la compagnie apprend que la ligne du tramway sur la rue Maisonneuve ( maintenant Rodolphe-Forget) doit être déplacée. En 1910, la Montreal Land a cédé un droit de passage mais, des erreurs d’arpentage ont été commises et la voie cause maintenant un danger pour la circulation.

Le 31 décembre 1925,
les passagers font à pied le trajet de Limoilou et de St-François d’Assise au pied de la rue de la Couronne car, une quinzaine de tramways sont arrêtés près du pont Drouin par un petit tramway auquel un accident est arrivé sur le pont.
Il faut plusieurs heures avant la reprise du service.

Le 31 décembre 1925 – LE TRAMWAY – L’Action

 

Le 31 décembre 1925, Publicité =
Remerciements et Bons Souhaits.
Nous vous remercierons sincèrement de votre coopération aux efforts que nous faisons pour donner un bon service au public, et nous vous souhaitons une Heureuse et Prospère Nouvelle Année.
Quebec Power Company
J.E. Tanguay, Gérant Général

Au cour de l’année,La « Quebec Cartage & Transfer Co » achète la « Quebec Sightseeing Cars » (tours de l’Ile d’Orléans) et « Villeneuve & paradis » incluant 11 autobus tous envoyés aux rebuts.

13 tramways ont été achetés et 6 ont été retirés en 1925  =
ajoutés = 100-101 – Brill – 1920 de Boston
ajoutés = 620 à 630 – Watson – 1912-1913 du New-Hampshire.
retirés = 2 tramways de la série 53 à 63,
retirés = 4 tramways de la série 64 à 79
Ceci laisse un total de 107 tramways alors que des statistiques émises durant l’année donnent un total de 94 tramways.

Statistiques pour l’année 1925 =
Arrêts – 250,
Poteaux – 1994.
Trolley – 154,651,
Voies – 153,396 pieds,
Viaduc – 1,256 pieds.
————————–
# 6 à # 12 = balayeuses,
(9) – tramways de service,
(4) – autobus.
————————————

Tramways à 1 truck =

53 à 58 – (3) – achetés 10,800$, valant maintenant  7,500$,
59 à 63 – (5) – 16,800$ – 13,944$,
64 à 79 – (12) – 63,000$ – 53,550$,
80 à 89 – (10) – 68,000$ – 68,000$,
90 à 99 – (10) – 68,000$ – 68,000$,
remorque (1) – 3,000$ – 2,190$,
235 à 241 – (2) – 6,000$ – 5,160$ – tramways ouverts pour service estival.
244 à 253 – (10) – 30,000$ – 25,500$ – tramways ouverts pour service estival.

Sous-total : 52 tramways et 1 remorque.

Tramways à 2 trucks =

500 à 509 (10) – 70,000$ – 67,900$,
600-601 – (2) – 16,000$ – 14,080$,
610 à 619 – (10) – 85,000$ – 72,250$,
650 à 657 – (8) – 64,000$ – 58,800$,
680 à 689 – (10) – 35,000$ – 28,000$,
Observatoire – (2) – 11,800$ – 10,100$.

Sous-total : 42 tramways,

Total : 94 tramways et 1 remorque.

suite Quebec Railway Light & Power Co. 1926 à 1927

Quebec Railway Light & Power Co. 1910 à 1924

suite de: Quebec Railway Light & Power Co. 1905 à 1909

Le 28 janvier 1910,
la compagnie annonce des revenus pour les mois d’octobre, novembre et décembre de 64,412$ contre 56,621$ durant la même période l’an dernier.

Le 15 mars 1910,
la compagnie annonce qu’elle va inaugurer le système des tramways « Payer en entrant » en vigueur à Montréal.
Déjà deux de ces tramways sont arrivés à Québec et treize autres arriveront ces jours-ci.

Le 12 avril 1910,
M. Rodolphe Forget, président, annonce qu’une double voie sera construite à partir de la Grande-Allée, au coin de l’Avenue des Erables, jusqu’au Pont de Québec, présentement en construction.

Le 4 mai 1910,
la compagnie annonce, qu’à l’avenir, elle vendra sur ses voitures des billets pour les enfants, au lieu de les vendre à ses bureaux comme autrefois.

L’Action Catholique, du 27 mai 1910,
se demande si la compagnie va interrompre, comme par le passé, la circulation des chars sur les rues ou auront lieu les processions de la « Fête-Dieu ».

Le soleil, du 27 mai 1910,
annonce que la compagnie projette de construire une voie double qui se rendrait au « Kent House » en passant sur un terrain exclusif au sud du Chemin Royal.

Le 27 mai 1910,
l’échevin Monaghan demande que le temps alloué sur les correspondances passent à 15 minutes au lieu de 10 minutes.

Le 2 juin 1910, L’Action Catholique
confirme que la « Quebec Railway » vient d’acheter la Charte de la Cie Quebec County Railway afin de construire une voie jusqu’au centre de Sillery.


Le 17 juin 1910,
sur invitation du gérant-général, M. Carr, les journalistes font le tour de la ville sur le nouveau char-observatoire.
Parti à 20h00 du Château-Frontenac, le char est rempli de représentants des journaux locaux et de plusieurs officiers de la compagnie.
Le conducteur F. Jacob donne les informations avec un porte-voix.

Le 23 juin 1910,
la Ville de Montcalm accorde une franchise de 30 ans à la compagnie pour construire une voie électrique sur la rue St-Cyrille, à partir de l’Avenue des Erables jusqu’au Chemin Belvédère.

Le 30 juin 1910,
L’Action Catholique nous apprend que l’Union des Cochers de Place proteste contre le service des chars observatoires au taux de 25 sous par voyage. D’après sa charte, la compagnie ne peut charger plus de 5 centins.

Le 2 juillet 1910,
la compagnie publie l’annonce suivante dans les journaux :

Char Spécial d’Observation « Seeing Quebec ».

Les tramways partent de vis-à -vis le Château Frontenac tous les jours à 9 hrs, 10.30 hrs et à  2.30 hrs, 4 hrs et 8 hrs et 9.30 hrs p.m.
Prix du passage, 25 cts pour le voyage complet, aller et retour.

Le 14 juillet 1910,
L’Association des Marchands détaillants du Canada, Succursale de Québec envoie une lettre de protestation demandant à la Ville d’enjoindre la compagnie de cesser la circulation du dit Char Observatoire comme étant une nuisance aux intérêts matériels du commerce et de la bonne renommée de la Cité de Québec.
La lettre considère que la promenade se résumant à circuler seulement dans quelques rues, prive les touristes de voir une foule d’endroits historiques.
Ce voyage d’une heure et quelques minutes abrège le séjour en cette ville d’un grand nombre de touristes.
Cette promenade enlève aux hôtels et aux charretiers des revenus considérables pendant le saison du tourisme.
De plus, durant ce voyage sans arrêt les touristes n’ont aucune occasion de voir les marchandises étalées dans les vitrines de magasins et d’entrer dans les maisons de commerce de détail pour y faire des achats.
La promenade ne donne qu’une idée très imparfaite des attraits de Québec et est propre à  rapetisser l’importance d’une des villes possédant les plus nombreux souvenirs historiques dans le Dominion.

Le 22 juillet 1910,
la compagnie accélère les travaux pour l’extension du réseau des tramways vers Sillery.

La compagnie annonce qu’elle a reçu 12 wagons chargés de rails pour la nouvelle voie du Kent-House.

La nouvelle remise pour les 16 tramways « Payez en Entrant » est en construction à  St-Sauveur.

Le 25 juillet 1910,
les tramways se rendent maintenant au Chemin de Charlesbourg en passant par Stadacona et l’avenue Lamontagne au Domaine Lairet.

Le 11 août 1910,
les ouvriers commencent le posage (sic) des rails sur la rue St-Cyrille sur une distance de 3 milles jusqu’au couvent de Bellevue.

Le 11 août 1910,
le pavage de la rue Dalhousie force le changement du service de tramways.
Pour se rendre de la Basse-Ville à  St-Sauveur, il faut changer plusieurs fois de chars mais, le service se fait assez régulièrement.

Le 13 août
1910, à  cause des travaux de pavage de la rue Dalhousie, les tramways venant de la Haute-Ville et de St-Malo, ne se rendent qu’au Palais. Des tramways spéciaux vont du Palais à  la Basse-Ville, par les rues St-Pierre et St-Paul revenant au Palais en passant par les rues Dalhousie, St-Jacques, St-Pierre et St-Paul.

Le 25 août 1910,
le moteur prend feu sur un tramway roulant sur la rue St-Jacques et les passagers, en voyant les flammes sont pris de panique mais, le conducteur enlève le trolley ce qui les rassure vite.

Le 1er septembre 1910,
les citoyens de Québec pourront se rendre à Sillery en tramways.
La compagnie « Montcalm Land Co » a commencé la construction d’un bloc de cinq maisons le long de la nouvelle voie.

Le 7 septembre 1910,
la compagnie obtient la permission de construire une voie d’évitement à  l’angle des rues St-Jean et d’Youville.

Le 10 septembre 1910,
le char de construction se rend jusqu’aux limites du Parc Montcalm.

Le 13 septembre 1910,
la rupture du câble sur la rue Ste-Anne, près de la rue Du Fort, a bloqué la voie de 15 à  20  tramways pendant la durée de la réparation.

Le 17 septembre 1910,
un tramway déraille au coin des rues Demers et St-Félix et enfonce la porte cochère de la résidence de M. Edouard Tanguay.

Dimanche, le 18 septembre 1910,
la compagnie inaugure la nouvelle ligne de tramways de l’Avenue des Erables jusqu’à  Bellevue; deux chars, l’un tout pimpant, portant le nom de « Quebec County Railway » et l’autre, un char ordinaire de la compagnie de Québec circulent transportant un foule considérable. Le premier arrêt après cinq minutes de trajet est le Belvédère.

(NOTE = le 18 septembre 1950, le tramway sera remplacé par l’autobus.)

Le 1er octobre 1910,
les nouvelles voitures « Payez en entrant » font leur apparition sur la Grande-Allée, l’avenue des Erables et la rue St-Jean.
Ces voitures, fort coquettes, ont le grand défaut d’avoir des inscriptions uniquement en anglais bien que 70% de la clientèle le soit francophone.
Maple Avenue, Entrance et Exit pourraient être facilement inscrites aussi en français.

Le 12 octobre 1910,
la clientèle¨le se plaint qu’elle gèle¨le dans les tramways ouverts encore en circulation sur la rue de la Couronne.

L’Action Catholique, du 14 octobre 1910,
annonce que les chars ouverts ont été remisés pour la saison.

Le 10 novembre 1910,
la compagnie annonce des recettes de 100,737.43$ pour juillet , août et septembre dont la Ville reçoit 4 %.
L’année dernière, les recettes étaient de 84,171$.

Le 19 novembre 1910,
une religieuse descend d’un tramway lorsque la porte se referme sur sa soutane; elle essaie de courir pour éviter d’être traînée par le tramway mais, elle perd l’équilibre  et tombe sous les roues. Heureusement que le garde-moteur réussit à arrêter à temps.

Le 29 novembre 1910,
M. le curé Beaudoin, de St-Jean-Baptiste, voulant descendre du tramway met le pied sur la chaussée lorsque le conducteur donne le signal du départ brusquement. M. le curé est jeté violemment sur le dos, se fait mal à la tête et perd connaissance.
Transporté à son presbytère, il recouvre l’usage de ses sens.

Le 6 décembre 1910,
Le Soleil publie un commentaire négatif concernant les tramways de Québec.
 » Quelle promenade que ce retour au logis par le tramway à 11 heures du soir. C’était pitié de voir, hier soir, des dames frileuses et transies jeter un  œil sans tendresse vers les ventilateurs ouverts, puis au conducteur interdit. Hélas ! pauvre conducteur, ce que sa galanterie souffre de ce temps-ci, comme du reste sa propre santé   » .

Le 9 décembre 1910,
le Conseil de ville porte plainte au sujet de la malpropreté générale des chars. Ces derniers n’ont pas été nettoyés depuis des mois et on y trouve même des insectes de toutes sortes.

Le 11 décembre 1910,
les plaintes affluent au sujet du manque de ventilation dans les chars. Le gérant, M. Carr, promet de s’en occuper.

Le 14 décembre 1910,
la compagnie demande au Conseil de ville la permission de faire circuler ses chars de la ligne de Ste-Anne par la rue Ramsey. La permission est accordée à condition que la compagnie prolonge la voie ferrée sur la rue Lesage, avant le 15 mai, et sur la rue Plamondon, avant le 1er juin prochain.

Le 15 décembre 1910,
l’Encan des employés de la compagnie a attiré environ 500 personnes.
11 nouveaux tramways ont été mis en service en 1910 =
1 – Quebec Railway – (char observatoire ),
64 à 73 – Ottawa Car.
Flotte totale de 91 tramways =
1
20 à 26
28 à 36
38 à 46
48 à 56
58 à 60
61 à 73
200 à 206
208 à 216
218 à 226
228 à 236
238 à 243
———————————————————————————————————————–

Le 10 février 1911,
un petit garçon d’une dizaine d’années nommé Arthur, fils de J. Bourassa, charretier de la rue Montcalm, décide, en voyant le tramway sur la rue de l’Aqueduc, de se pendre à la poignée d’en avant et de se laisser traîner jusqu’à la rue Montcalm. Il tombe sous le tramway pris entre les roues de devant et de derrière. Il fallait soulever le tramway, et, quelqu’un crie :  » Il y a des madriers chez Lepage ».
On réussi à sortir l’enfant après un quart d’heure. Conduit chez lui, il est confessé et administré par l’abbé Lavergne, vicaire de St.-Malo. Le Dr. Bédard donne les premiers soins et l’ambulance emmène l’enfant à l’Hôtel-Dieu. La petite victime est morte à 11 heures du soir.

Le 16 février 1911,
un tramway frappe le cheval de M. Alphonse Laflamme, boulanger qui sort de la boulangerie sur la rue Notre-Dame-des-Anges.

Le 12 mars 1911,
la Cour rejette la poursuite des cochers de place contre la compagnie concernant la circulation des « chars observatoires ».

Le 16 mars 1911,
un char « payez-en-entrant » s’en vient sur la Grande-Allée, vers 6h30 du soir, vers l’Avenue des Erables quand, en arrivant rue Conroy, il arrête pour laisser descendre un passager.
Le char part à glisser et descend en reculant tranquillement d’abord, puis la vitesse augmente peu à peu.
Le wattman applique en vain les freins, et, le trolley, quittant le fil électrique, le char devient sans maîtrise aucune.
Le char suivant fait marche arrière mais est frappé par le premier char qui roule plus vite. Les deux chars, n’ayant plus de trolley, vont frapper un troisième char  en route pour le Château-Frontenac, près de la rue Ste-Ursule.
Plusieurs dames prennent peur et veulent débarquer mais, elles en sont empêchées par l’hon. juge Langelier, M. Joseph Mercier et quelques autres qui purent les rassurer. M. Paul Tourigny, député d’Atthabaska, est jeté à terre et se blesse à un bras.
Dans un char, se trouvent Mmes. G. Simard, J.F. Lemieux, Alleyn Taschereau, Mlle. Lennon, l’hon. juge Langelier, MM. S.T. Green, J. Allain, J. Mercier, A. Jacques, E.Langlois, Honoré Blouin, Adolphe Delisle et Ed. Gagné.

Le 17 mars 1911,
les journaux rapportent 3 accidents de tramways :
un char a déraillé au coin de Des Erables et Grande-Allée;
une balayeuse frappe un char au pied du viaduc;
un char déraille sur l’Avenue des Erables.

Le 21 mars 1911,
la compagnie rapporte que 4 chars démodés stationnés près du hangar à St-Malo ont été vandalisés.

Le 28 mars 1911,
une panne générale d’électricité interrompt complètement le service de tramways pendant une grande partie de l’après-midi.

Le 30 mars 1911,
à la fin de l’assemblée de « La Fraternité Nationale des Employés de Tramways », des remerciements sont votés aux représentants du « Soleil » et de « L’Action Catholique » pour la publication gratuite des annonces de la Fraternité.

Le 5 avril 1911,
la tempête de neige interrompt le service de tramways dans plusieurs quartiers, surtout sur la ligne de Sillery.

Le 11 avril 1911,
M. Jules Parent, de St-Joseph-de-Lévis perd pied en montant dans un char sur la rue N-D-des-Anges et est traîné sur une distance de plusieurs pieds.  Il est transporté au poste de feu no. 3 pour recevoir les premiers soins.

Dimanche, le 5 mai 1911,
la compagnie transporte 27,604 passagers, ce qui est un record pour cette année.

Le 19 mai 1911,
la compagnie annonce que Le Char d’Observation « Vue de Québec » commencera son service, samedi le 20 courant.
Départ, en face du Château-Frontenac à 2 heures et à 4 heures p.m., et tous les jours aux mêmes heures jusqu’à nouvel avis.

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Le 24 mai 1911,
L’Action Catholique annonce que la compagnie projette de rendre le tramway à Lorette ; la voie passerait par Charlesbourg pour aboutir à St-Ambroise et revenir à Québec par L’Ancienne-Lorette et la Petite-Rivière.

Le 2 juin 1911,
M. Henri Fortin, étudiant à l’Université Laval est broyé à mort sur la Grande Allée par le tramway no 206. Un cri de frayeur s’échappe de la poitrine de tous les passagers du char qui assistent à cette scène horrible.

Le 7 juin 1911
– Un coin du Vieux Québec qui   disparaît. —
Cette vue représente le pâté de maisons, coin rue St-Louis et du Port, qu’on est à démolir, pour agrandir le Château Frontenac

– photo Le Soleil

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Le 14 juin 1911,
les passagers qui se trouvent sur un tramway se rendant au Domaine Lairet, trouvent le trajet un peu long car le char a quitté la voie sur le Parc Victoria et il faut près de 2 heures pour le replacer.

Le 26 juin 1911,
M. Alexis Gagnon, cocher de place demeurant sur la rue Du Roi se fait frapper par un tramway au coin des rues Des Fossés et Du Pont. Il est relevé par des passants qui l’aident à se rendre chez-lui.

Le 30 juin 1911,
un malheureux char dévoyé sur la rue d’Auteuil doit attendre plusieurs minutes avant qu’un autre tramway l’aide à reprendre sa voie.

Le 3 juillet 1911,
une violente tempête cause la panne d’électricité qui paralyse les tramways.

Le 5 juillet 1911,
le char no. 200 déraille au coin des rues Demers et St-Félix.

Le 14 juillet 1911,
Le Soleil publie une photo du nouveau garage pour les tramways situé à St-Malo sur l’avenue Marie-de-l’Incarnation ; il peut contenir 66 voitures électriques.

Le 26 juillet 1911,
M. Rancour, conducteur de tramways est frappé, rue St-Jean, par une voiture chargée de pierre alors qu’il faisait la perception sur un char ouvert. Tombé sur le côté, il s’inflige des blessures à la tête et on le transporte chez Chas. Boivin & Co., marchands de grains. Le Dr. P.H. Bédard lui donne les premiers soins.

Le 2 août 1911,
un tramway prend feu en face du magasin Morgan, rue Ste-Anne, vers 9 heures p.m. On coure chercher un sceau d’eau qui suffit à éteindre le commencement d’incendie et le char continue sa route . En passant devant la remise de la rue St-Jean, le conducteur demande de changer de char mais, on lui donne ordre de faire une autre course. En arrivant au coin de la Grande Allée et d’Artigny, le char prend feu à nouveau et le conducteur décide de donner l’alerte à la boîte no. 18. Les pompiers du poste no. 9 éteignent le début d’incendie avec des extincteurs chimiques. La quinzaine de passagers ont sauté dans la rue dès qu’ils ont vu le feu.

Le 5 août 1911,
M. R. Levesque, conducteur, se fait frapper par un poteau au coin des rues Grant et Des Fossés en faisant la perception du passage sur le tramway no. 208. Renversé sur le pavé, il est transporté à l’Hôtel-Dieu pour soigner des blessures à la tête et à la figure.

Le 17 août 1911,
une automobile passe sur la rue St-Joseph quand arrive un tramway qui se trouve face à face avec l’automobile. Le garde-moteur ordonne à l’automobiliste de reculer mais, celui-ci refuse. Il s’ensuit une discussion assez vive mais, finalement, le wattman avance son char et repousse l’automobile pour ensuite continuer sa course. L’automobile se retire de le lutte un peu endommagée.
Un inspecteur de la compagnie se trouvant sur place saura à quoi s’en tenir lorsque l’enquête aura lieu.

Le 18 août 1911,
un monsieur Morin, de la rue Latourelle, se fait frapper par un tramway. Placé entre deux chars, il causait avec un compagnon. Le Dr. Jules Vallée lui donne les premiers soins.

Le 31 août 1911,
les journaux annoncent que le service des tramways pour aller et revenir de l’Exposition se fait d’une façon très régulière.

Le 31 août 1911,
M. D. Laverdière, conducteur, est projeté sur le pavé, coin des rues St-Joseph et Sr-Roch en percevant les billets. Il est ramassé privé de connaissance. Transporté à l’Hôtel-Dieu, on apprend que son état est très critique et les médecins ont peu d’espoir de le sauver.

Le 5 septembre 1911;
Petites nouvelles =
– Un tramway frappe une automobile, sur la rue St-Vallier, et, un américain se fait frapper par un tramway en traversant la rue devant la Basilique, le 1er septembre 1911;
– Une automobile se fait accrocher par un tramway en sortant du traversier, l
– M. Elzéar Clavet, conduisant un tombereau, se fait frapper légèrement par un tramway en face de la Buanderie Frontenac, le 8 septembre 1911;
– Une automobile, passant sur la rue St-Joseph, se fait frapper par un tramway, le 9 septembre 1911;
– Une voiture appartenant à Rock City Tobacco, est frappée par un tramway au coin des rues St-François et De la Couronne, le 13 septembre 1911.

Le 21 septembre 1911,
une fillette du nom de Walsh est frappée par un tramway sur la rue St-Joseph. Elle a la présence d’esprit de saisir le filet protecteur et de le tenir jusqu’à l’arrêt du tramway. Elle est transportée à la Pharmacie Martel sans blessures mais, effrayée.

Le 27 septembre 1911,
deux passagers en viennent aux coups avec un conducteur de tramway, et, la police est forcée d’intervenir.
On rapporte que les deux passagers ont présenté une correspondance qui avait été poinçonnée deux fois.
Le sergent Letarte, qui s’en venait dans cette direction, arrive au moment ou la bataille est des plus vives et arrête les deux hommes. Ils revenaient du terrain de l’Exposition.

Le 1er octobre 1911,
un italien du nom de Regnio qui travaille pour M. Nicholson, entrepreneur de la grande bâtisse en construction actuellement au coin des rues Grande-Allée et Lachevrotière est frappé par un tramway. Le conducteur, M. Lavoie et le wattman, M. Larochelle n’ont pu éviter l’accident.

Le 5 octobre 1911,
M. J. Blais, conducteur du no. 65 passe sur la Grande-Allée et sort de son char, près de la rue Salaberry lorsqu’il est frappé par un autre char. Il est transporté à la remise des chars, rue St-Jean, et, le Dr. Faucher lui donne les premiers soins.
Le même jour, le conducteur Johnston a la main lacérée par une barre de fer alors qu’il travaille à remettre un tramway sur la voie dans la nouvelle remise des chars, à St-Malo.

Le 8 octobre 1911,
un individu en goguette, étranger à la ville de Québec, fait des siennes à bord du tramway no. 49; à un coin de rue, il ordonne au garde-moteur d’arrêter le char et se dirige vers la porte d’avant mais, en passant près du garde-moteur Laflamme, il le frappe brutalement pour ensuite lui enlever la clef.
Un citoyen se porte à la défense du conducteur et est frappé à son tour. Le conducteur court chercher du secours dans la rue St-Paul et rencontre le sergent Tremblay et le constable Coleman qui parviennent à amener l’assaillant au poste no.10.
Traduit en Cour du Recorder, il est condamné  à 10$ d’amende dont 5$ pour ivresse et 5$ pour assaut ou à un mois de prison.

Le 11 octobre1911,
Mme. Félix Blouin est frappée par un tramway au coin des rues St-Jean et d’Auteuil et tombe dans une excavation pratiquée par la Compagnie du Téléphone. Transportée dans l’atelier de barbier de M. Marois, elle est soignée par le Dr. Walsh. Elle est ensuite reconduite dans sa demeure de la rue Richelieu.

Le 26 octobre 1911,
en rendant jugement dans une poursuite intentée par M. Delphis Cadieux contre la compagnie des tramways, le juge Dorion décrète qu’en droit strict, la compagnie n’est pas tenue de faire le change  d’aucun billet de banque, sur les tramways, attendu que les voyageurs connaissent parfaitement ce qu’ils ont à payer et qu’aucune loi ne l’oblige à cela.

Le 2 décembre 1911,
le service de tramways débute avec plusieurs de retard à cause de la tempête de neige.

Le 24 décembre 1911,
Horace Larivière, Âgé de 16 ans, domicilié au numéro 1, rue O’Connell, se fait broyer un bras suite à un accident au cours duquel il est frappé par le marche-pied d’un char, sur la rue St-Jean au coin de Ste-Angèle.
Tombé à la renverse, son bras arrive sous le char et une roue lui passe dessus.
Transporté à l’épicerie McCone, le Dr. Art. Simard le fait transporter à l’Hôtel-Dieu et il faut lui amputer le bras.
Le char no. 33 est conduit par le wattman J.B. Bédard et le conducteur F.X. Bruneau.

Le rapport annuel de la Compagnie mentionne que le nombre de passagers a augmenté de 3,500,000 de 1897-1898 à 10,706,479 en 1910-1911.
Les revenus ont augmenté de 2,500,000$ en 1897-1898 à 7,857,680$ en 1910-1911.
La distance parcourue a augmentée de 700,500 milles en 1897-1898 à 1,556,973 milles en 1910-1911.

Selon les archives de la Quebec Railway, 16 tramways plus 10 tramways ouverts ont été achetés en 1911.
2 – Quebec Railway -(char observatoire)
244 à 253 – Brill
Flotte totale de 102 tramways =
1
2
20 à 26
28 à 36
38 à 46
48 à 56
58 à 60
61 à 73
200 à 206
208 à 210
211 à 216
218 à 226
228 à 236
238 à 253
—————————————————————————————————————-
Faits divers =
le 9 janvier 1912,
la voiture de livraison de M. Hogan, marchand de fruits du Marché Montcalm, est frappée par la charrue des tramways.
le 11 janvier 1912,
M. Barney Duggan se fracture la rotule en descendant du tramway au coin des rues Hermine et Durocher.
le 20 février 1912,
M. Pierre Gignac, domicilié chez son oncle, M. Théophile Gignac, rue Bonaventure tombe en descendant d’un tramway et se fracture le bras gauche.Le 15 janvier 1912, le service des tramways est complètement désorganisé par la grosse tempête.Le 16 janvier 1912,
pour la troisième fois depuis deux ans, la plus grosse balayeuse électrique, en descendant l’Avenue des Erables, saute hors de la voie et continue sur le terrain en face de la résidence de M. Geo. Elie Amyot ( proprio de la Dominion Corset Co.) en brisant la clôture. Il faut toute la matinée pour remettre la balayeuse dans le droit chemin.
Le 20 janvier 1912,
vers 2h30, le feu se déclare dans un char à la remise des chars située sur la rue St-Jean puis, se communique à 4 autres chars dont un est complètement brûlé et les autres très endommagés.
Les dommages d’environ 9,000$ sont compensés par les assurances.
Le 21 février 1912,
un tramway du service de la Côte du Palais, déraille sur sur la rue De la Fabrique, en face du magasin Chinic, et, va s’arrêter sur le trottoir. La violente tempête pourrait être responsable.

Le 15 mars 1912,
le service de tramways est complètement interrompu au début de la soirée à cause de la tempête; seules les balayeuses peuvent marcher dans la partie haute de la ville.

Le 25 mars 1912,
les journaux annoncent que la baisse du débit d’eau, dans la rivière Montmorency, cause des fermetures fréquentes à la Dominion Textile en privant les ouvriers de leur revenu.

La compagnie des tramways a supprimé complètement le service des chars électriques sur la division de Ste-Anne afin de pouvoir continuer le service de la ville dont, le nombre de chars est réduit de moitié : il ne reste plus que 22 chars en circulation dans toute la ville.
On s’attend de voir la ville plongée dans l’obscurité à moins que la pluie ne vienne bientôt sauver la situation.

Le 26 mars 1912,
les journaux rapportent que la Ville se plaint que la compagnie ne respecte pas son contrat; en effet, elle doit se servir de la vapeur lorsque le pouvoir d’eau fait défaut.
De plus, les bancs des chars sont tellement sales que les échevins se demandent comment la population ne contracte pas la tuberculose.
L’échevin Martin critique la compagnie d’avoir enlevé les portes des chars; les conducteurs sont à plaindre.

Le 29 mars 1912,
le garde-moteur, J.S. Galibois, domicilié rue Carillon, à St-Sauveur, descend du tramway du côté de la voie, en face de la remise de la rue St-Jean lorsqu’un autre tramway arrive et le coince solidement.
Des voyageurs font arrêter le tramway, et, M. Jérémie Richard, maître relieur, conseille aux témoins de lever le tramway, ce qui est fait rapidement. M. Galibois est transporté chez le Dr. Faucher qui soigne les blessures causées par le bris de vitres des chars.

Le 13 avril 1912,
la Quebec Railway Light, Heat & Power Co.,Ltd publie un avis dans les journaux annonçant que ses bureaux ont quitté le 101, rue St-Jean, pour la nouvelle bâtisse située au coin des rues St-Joseph et De la Couronne,  nommée  » l’Edifice du Merger » par le public.

Le 26 avril 1912,
un individu entre dans le tramway no. 75, sur le chemin Ste-Foy, l’air un peu éméché, et s’empare de la boîte et part à la course. Cette boîte pouvait contenir de 10$ à 12$.

Le 8 juin 1912,
L’Action Catholique critique, avec sarcasmes, le service de tramways de la Basse-Ville :
« sur cette voie, il arrive souvent qu’un tramway ne voyage pas seul mais, soit accompagné d’un autre alors, il s’écoule un temps passablement long entre le passage de 2 tramways et celui des 2 qui suivent.
Nous ne savons si chacun des tramways ne peut marcher sans être accompagné d’un frère !… »

Le 12 juin 1912,
le vent mêle les fils à la bâtisse du pouvoir ce qui produit un court-circuit, brûle le moteur et interrompt le courant et le service des tramways pendant plus d’une heure.

Le 1er juillet 1912,
la voiture de M. Joseph Maranda, marchand de glace, est frappée par un tramway au coin des rues Sauvageau et Hermine.
Le marchand est conduit à l’épicerie de M. O. Bacon et reçoit les soins du Dr. Art. Leclerc.

Le Soleil, du 11 juillet 1912,
publie un long article intitulé  » Comment on est traité par la Cie de tramways ».
Cette dernière interdit d’ouvrir les fenêtres du côté de la rencontre des autres tramways prétextant le manque d’espace entre les deux chars se rencontrant sur la voie double ce qui est dangereux pour les voyageurs de se mettre les bras dans les fenêtres.

Le 9 juillet 1912,
un tramway descendant la rue De la Couronne perd le contrôle de ses freins et se frappe sur un autre au coin de la rue St-Joseph. Le garde-moteur et le conducteur ont le temps de sauter mais, Mme. C. Brochu, du 131, rue de la Reine, est sérieusement blessée à une jambe et les deux tramways sont mis en pièces.
Par contre, M. Lafrance, gérant de l’épicerie Myrand & Pouliot s’en tire avec de légères contusions.
En voyant venir le tramway, les employés des deux chars de la rue St-Joseph crient aux passagers de se sauver, et, ensuite essayent de reculer les chars sur la rue St-Joseph mais, le char défectueux sort de la voie et vient frapper les deux tramways dont l’un est jeté hors de la voie et poussé sur le trottoir.

Le 18 juillet 1912,
un tramway monte à peine la côte De la Couronne et en arrivant au sommet part en descendant; le wattman applique les freins et le tramway descend lentement. Cependant, quelques dames apeurées sautent dans la rue mais, le tramway s’arrête en arrivant au pied de la côté et reprend ensuite sa route vers la Haute-Ville.

Le 23 juillet 1912,
un employé fait remarquer à un journaliste que bien peu de dames et demoiselles savent descendre des tramways. Presque toutes sautent de reculons, i.e. la figure tournée à l’arrière du char. Elles s’exposent beaucoup plus à tomber si, pour une raison ou pour une autre, le char se met à avancer; il n’y a qu’une bonne manière :  face à l’avant, i.e. au garde-moteur.

Le 14 août 1912,
l’hon. juge Dorion est nommé président de la Commission d’enquête instituée pour statuer sur le différent survenu entre les membres de la Fraternité nationale des employés de tramways et la Quebec Railway.
Les employés et le public attendent avec impatience le résultat de cette enquête dont on parle depuis quelques semaines déjà.

Le 14 août 1912,
L’Evénement annonce que le résultat n’est pas encore connu d’importantes négociations qui ont lieu entre le représentant des capitalistes anglais et sir Rodolphe Forget, président de la Quebec Railway.

Le 16 août 1912,
un ouvrier de la manufacture Gauthier, M. Anselme Lepage est victime d’un accident en descendant du tramway encore en marche, au coin de la rue St-Luc. Il est reconduit à sa résidence du 25, rue St-Luc.

Le 19 août 1912,
L’Action Catholique nous apprend que les vieux employés ont reçu une augmentation de salaire :
1 sous l’heure pour 8 ans de service, et,
2 sous l’heure pour 12 ans portant les salaires à 20 sous et 21 sous.

Le 20 août 1912,
une poursuite de 2,400$ est intentée contre la Quebec Railway par M. J. Oliva Morasse, commis chez M. Guillaume Gingras, épicier de St-Roch suite à un accident subi le 3 juillet.

Le 21 août 1912,
pendant que les employés continuent les démarches pour obtenir une réponse à leur demande d’augmentation de salaire, quinze employés membres de l’union sont destitués sur des rapports faits contre eux et pour des raisons les plus futiles. On assure que 60 espions, au moins, sont en ville dans le but de faire des misères aux unionistes.
Les employés se plaignent  de ce qu’ils sont traités grossièrement par ces espions qui font des scènes tout à fait disgracieuses.
Les espions attaquent plus particulièrement les membres de l’union en les insultants devant les clients afin de les provoquer.

Le 27 août 1912,
les quatre directeurs de Paris de la Quebec Railway remettent leur démission parce qu’ils n’ont pas réussi à obtenir le contrôle absolu des actions de la Compagnie.
Sir Rodolphe Forget, président du Merger, a déclaré qu’ils ne seront pas remplacés et que le nombre des directeurs restera réduit de quinze à onze.

Le 18 septembre 1912,
la Ville de Montcalm accorde la permission à la compagnie de doubler la voie sur le Chemin Ste-Foy, entre l’avenue Salaberry et l’avenue Des Erables.

Le 27 septembre 1912,
le tramway no. 79 frappe une voiture à cheval au coin de la rue Des Jardins, près de l’épicerie Hossack.

Le 8 octobre1912,
la compagnie  annonce qu’elle fait construire une salle d’attente au coin de l’avenue Des Erables et du Boul. St-Cyrille.

Le 10 octobre 1912,
les chars fermés circulent maintenant sur le circuit de la Basse-Ville.

Le 25 octobre 1912,
M. McLean, employé à la ferme du Séminaire de Québec, à Maizeret, est frappé par un tramway en retournant à Maizeret.
Il est soigné par le Dr. G.G. Turcot qui le fait transporter à l’Hôtel-Dieu par ambulance. Il a repris peu à peu l’usage de ses sens.

Le 14 novembre 1912,
la tempête cause de gros problèmes en faisant dérailler plusieurs tramways ; le premier a lieu sur l’avenue Des Erables, vers 7h30 et le second, sur la ligne de Sillery, vers 10h30. Plus tard, c’est la balayeuse qui quitte la voie devant la basilique.

Le 18 novembre 1912,
le Comité d’enquête accorde une augmentation de salaire en novembre 1912 et en novembre 1913.
Il s’agit de 1 sou et demi de l’heure, à partir du 1er novembre 1912 et un autre 1 sou de l’heure, à partir du 1er novembre 1913.
Cette augmentation représente une somme de 40,000$ distribuée en deux ans.
La compagnie ne reconnait pas l’Union mais, elle permet à ses employés d’en faire partie, et, deux des employés destitués ont été réinstallés.

En novembre 1912, Le Soleil publie un gros titre =
 » Les Français se Révoltent ».
Le non-paiement par la QRL&PCo des dividendes dus en juillet a porté l’Association Nationale des Porteurs Français de Valeurs Etrangères à prendre les intérêts de ses membres en convoquant une assemblée spéciale qui aura lieu aux bureaux du 5, rue Gaillon, Paris.

Le 3 décembre 1912,
les journaux nous apprennent que deux chars « payez en entrant » ont été placés sur le circuit de la Basse-Ville.

Les dernières statistiques =
longueur de la voie double en milles = 6, en 1901 et 9.5, en 1911;
longueur de la voie simple en milles = 24, en 1901 et 24, en 1911.

nombre de voyageurs = 587,933, en 1901 et 1,475,702, en 1911;
tonne de marchandises = 24,492, en 1901 et 143,996, en 19211.

longueur de la voie urbaine en milles = 16, en 1901 et 18, en 1911;
longueur de la voie de Sillery en milles = 0, en 1901 et 4.75, en 1911.

6 nouveaux tramways ont été mis en service en 1912 =
74 à 79 – Ottawa Car
Flotte totale de 108 tramways =
1
2
20 à 26
28 à 36
38 à 46
48 à 56
58 à 60
61 à 79
200 à 206
208 à 216
218 à 226
228 à 236
238 à 253
———————————————————————————————————————

Le 13 janvier 1913,
la voiture de M. Louis Rhéaume, boucher, se fait frapper par un tramway au coin des rues Signai et Hermine.

Le 17 février 1913,
la tempête retarde le service des tramways jusqu’à 8h30, et, le circuit de Stadacona est suspendu pour la journée.

Le 18 février 1913,
Mme. Janvier, 78 ans, de Stadacona est frappée par un char et a les deux jambes coupées par les roues.
Transportée à l’hôpital, on ignore si elle survivra.

Le 13 mars 1913,
les journaux nous informent qu’un huissier est allé saisir 2 grands tramways nouveaux du circuit de la Basse-Ville et 2 autres verts « payez-en-entrant », de la Haute-Ville, en règlement d’une dette de 3,568.05$ de la compagnie.
La rumeur circule que la compagnie est en difficultés financières et qu’elle serait à vendre.

Le 24 mars 1913,
une panne de courant laisse les tramways en plan à la grandeur de la ville pendant environ 3 heures.

Le 24 avril 1913,
le tramway se rend jusqu’au Pont Drouin, et, dès que celui-ci sera ouvert, il se rendra à Limoilou.

Le 26 avril 1913,
La Compagnie du Parc Maufils publie une très grande annonce dans les journaux pour vendre ses terrains situés le long de la future voie des tramways prévue sur le Chemin de la Canardière.

Le 9 juin 1913,
en percevant l’argent, le conducteur J. Langlois est blessé à la tête sur la rue Des Fossés par un poteau situé trop près de la voie ferrée. Le Dr. C.O. Samson lui prodigue les premiers soins.

Le 24 juin 1913,
M. Apollinaire Corriveau, avocat et percepteur du Revenu est frappé par un tramway au coin des rues Demers et Langelier.

Le 9 juillet 1913,
trois tramways se frappent lorsque le char-ouvert no 220 manque de freins en haut de la rue De la Couronne; en descendant, il frappe le char-ouvert no. 205 qui, à son tour, frappe un autre char près de la rue Des Fossés. Par miracle, aucun blessé grave.

Le 10 août 1913,
M. le chevalier J.E. Martineau l’échappe belle en descendant du tramway au coin des rues St-Joseph et Du Pont, en revenant du Club des Marins catholiques après avoir fait de la musique pendant la messe. Il traverse la rue pour se rendre à sa demeure, rue des Fossés mais, est frappé par une automobile. Tombé sur le trottoir, il réussit à se relever et se rendre chez lui. L’auto porte le numéro 2747.

Le 13 août 1913,
par l’entremise de MM. Turgeon, Roy, Langlais et Morin, Mme Alf. Roussin ( Délima-Alice Lapointe ) réclame 1,500$ de la Quebec railway pour les dommages causés à son automobile lors de l’accident arrivé au coin des rues St-Pierre et Côte de la Montagne, dimanche le 3 août dernier.

Le 23 août 1913,
pour la première fois, le tramway traverse le pont Drouin pour pénétrer dans Limoilou.
Il ne va pas loin car, on n’a pas encore fini de souder les rails.

Le 26 août 1913,
le tramway entre à Limoilou ; le service est inauguré à 15h00 et est fait par 2 gros tramways ( 600 et 601) et 6 petits tramways qui se rendent jusqu’au chemin de Beauport ( La Canardière ), en passant par la 4è Rue et la 3è Avenue.

Le tramway traverse le nouveau Pont Drouin pour se rendre dans l’ancienne banlieue de Limoilou ( annexée à Québec, en 1909).

Il se rend faire le tour du quartier en passant par la 4e Rue, la 3e Avenue, la 3e Rue, la 8e Avenue, la 10e Rue avec retour par la 3e Avenue et la 4e Rue.

Le 28 août 1913,
un tramway rempli de personnes qui revenaient de l’Exposition a pris en feu dans la rue De la Couronne, en face de la Station de feu no. 3.
Tous les passagers quittent le char et les pompiers éteignent les flammes avec des extincteurs.
La plate-forme du tramway a été considérablement brulée mais, le char peut toutefois rendre ses passagers à destination.

Le 6 septembre 1913,
la compagnie annonce qu’elle a défait la voie d’évitement temporaire qu’elle avait fait construire près du pont Drouin, du côté de St-Roch, et elle en fait construire une autre au terminus temporaire de sa voie, 4è Rue, près de la 3è Avenue.

Le 30 septembre 1913,
M. J. Aimé Déry poursuit la compagnie pour le montant de 350$ suite à la mort de son cheval par un tramway, le 10 avril 1912.

Le 10 octobre 1913,
une dame Lamontagne, âgée d’environ 70 ans, frappée par le tramway no. 67, est transportée chez MM. Vandry & Matte puis, ensuite à sa demeure, par ambulance.

Le 27 octobre 1913,
M. Henri Tessier, agent de la Cie des machines à coudre « Singer »,est frappé par un tramway au coin des rues Hermine et Victoria. Le Dr. DeVarennes l’a fait transporter chez-lui, par ambulance.

Le 26 octobre 1913,
M. Levi Bédard, de St-Sauveur, décède subitement sur un char revenant de Sillery.
Il revenait de l’Oeuvre de la Crèche, chemin Ste-Foy, étant allé visiter sa soeur St-Joseph-de-Jésus.
Il était accompagné de son fils, M. J. Art. Bédard, de la maison Hamel & Bédard, marchands-épiciers de la rue St-Vallier.
Son corps a été transporté , dans le char, jusqu’à la remise de la compagnie, rue St-Jean, puis à la demeure de son fils, 49 rue Parent, par la voiture de M. Hubert Moisan.

Le 28 octobre 1913,
la compagnie demande la permission de construire une voie circulaire sur le boul. Langelier mais, le maire Drouin s’y oppose car, la rue est pavée et que la compagnie aurait dû faire cette demande avant.

Le 11 novembre 1913,
les tramways circulent enfin sur la 3è Rue, à Limoilou, jusque chez M. l’échevin Bérubé.
il ne reste plus qu’une courbe à construire et les tramways circuleront sur tout le réseau.

Le 12 novembre 1913,
la compagnie annonce que, dorénavant, tous les tramways arrêteront avant l’intersection au lieu qu’après l’intersection.

En novembre, le directeur général, M. Reade, congédie 3 employés, soit MM. Alcide Cormier, J.Roméo Labrecque et Jos. Côté, tous inspecteurs, car ils ont demandé des augmentations de salaires.

Le 22 novembre 1913,
neufs tramways commencent à faire le tour du quartier de Limoilou en passant par le chemin de Beauport, la 3è Rue, la 8è Avenue, la rue de l’Eglise et la 5è Rue jusqu’au chemin de Beauport pour se diriger ensuite vers le pont Drouin.

Le 11 décembre 1913,
M. L’échevin Lockwell fait remarquer que les tramways n’arrêtent pas toujours pour laisser passer les voitures d’urgence;
la compagnie sera avertie que ses employés devront payer l’amende.

2 nouveaux tramways ont été mis en service en 1913 =
600 et 601 – Ottawa Car, en service sur le nouveau circuit de Limoilou.
701 est le nouveau numéro  du 35.
Flotte totale de 110 tramways =
1
2
20 à 26
28 à 34,36
38 à 46
48 à 56
58 à 79
200 à 206
208 à 216
218 à 226
228 à 236
238 à 253
600-601
701
——————————————————————————————————————-
Le 20 janvier 1914,
un grand char « payez en entrant » circule pour la première fois entre Limoilou et la Haute-Ville.
D’ici à quelques jours, 3 autres chars semblables seront mis en service ce qui ne laissera que 4 vieux chars sur cette ligne.

Le 21 février 1914,
M. Amédée Robitaille, pronotaire, se présente en cours pour la poursuite intentée contre la compagnie car, le garde-moteur Laurin n’a pas arrêté son char lorsque demandé devant le Palais de Justice.

Le 11 mars 1914,
lors d’une réunion de la Fraternité Nationale des Employés de Tramways, il est demandé à la compagnie de poser des gouttières sur les chars ouverts afin de protéger les percepteurs de la pluie.

Le 24 juin 1914,
la compagnie annonce qu’elle a transporté plus de 60,000 passagers dans la journée en établissant un record; à 5 sous chacun, les recettes sont été de 3,000$ environ.

Le 30 juillet 1914,
les journaux publient une très grande annonce de la « Quebec Land Company » =

« Premier voyage des tramways au Parc Limoilou visite gratuite »
« A la perle de toutes les subdivisions »
« située sur le »
« Chemin de Charlesbourg, Cité de Québec »

« Nous conduirons gratuitement en tramways dimanche le 30 juillet tous les visiteurs qui n’ont pas le loisir de visiter cette nouvelle partie de la cité de Québec.
Un tramway spécial fera le service du coin de la rue St-Joseph et de la Couronne, dimanche après-midi.
Les agents de la Compagnie feront le voyage avec vous et seront à votre disposition.
Heures de départ : 2 P.M., 2.40 P.M et 3.20 P.M.
Prenez note qu’un char spécial est à votre disposition, que les heures du départ sont précises, que cette visite vous est offerte gratuitement ».
Quebec Land Company – 81, rue du Pont, Québec , Tél. 2072.

Aucun achat de tramway en 1914.
Flotte totale de 110 tramways =
1
2
20 à 26
28 à 34,36
38 à 46
48 à 56
58 à 79
200 à 206
208 à 216
218 à 226
228 à 236
238 à 253
600-601
701
——————————————————————————————————————

Le 15 avril 1915,
la compagnie annonce qu’elle projette de construire une voie sur le nouveau pont Dorchester reliant la 3è Avenue et la rue Du Pont.

Le 4 septembre 1915,
la compagnie annonce qu’elle a transporté 84,266 passagers dans une seule journée pendant l’Exposition Provinciale; l’année dernière, le nombre avait été de 80,625 passagers.

Le 29 septembre 1915,
le tramway no. 59 arrive au pont du Parc Victoria mais, ne voyant pas la lumière rouge indiquant que celui-ci est ouvert, saute en bas du pont et reste accroché au premier pilier.
Le Garde-moteur A. paré, en service depuis 5 mois et le conducteur A. Marcoux conduisaient une quinzaine de passagers vers Stadaconna.
Le devant du char est à quelques pouces du niveau de l’eau alors que l’arrière est en l’air à plusieurs pieds du sol.
S’il c’était agi d’un tramway ouvert et, en plus, pendant l’Exposition, on aurait assisté à un hétacombe.
Des secouristes installent une échelle à l’arrière et les passagers doivent remonter sur le plancher du tramway en se tenant par les fenêtres dont les vitres volent en éclat.
Une fois toutes les personnes sorties, on constate qu’il n’y a pas de blessés graves.

Aucun achat de tramways en 1915.
Flotte totale de 110 tramways =
1 et 2
20 à 26
28 à 34 et 36
38 à 46
48 à 56
58 à 79
200 à 206
208 à 216
218 à 226
228 à 236
238 à 253
600 et 601
701
————————————————————————————————————————
Le 1er février 1916,
la compagnie inaugure le prolongement du circuit de Limoilou à partir de la 3ième Avenue coin 5ième Rue sur la 18ème Rue et la 4ème Avenue jusqu’à la 22ème Rue afin de desservir les abattoirs de la “Quebec Poultry”. Le service est donné les lundis et mardis de 7h00 à 19h00 seulement. Il sera abandonné en octobre 1919.

Le 28 juin 1916,
Le Soleil rapporte que « Le Merger » s’entend avec le Conseil de Ville;On aura, le 1er juillet, le service des tramways urbains jusqu’aux limites de la cité.
Le Merger va construire, d’ici deux ans, une voie de ceinture entre le cimetière St-Charles et le quartier Belvédère. Le tram sera étendu dans Limoilou et dans le quartier Champlain.
Le 30 août 1916, les journaux annoncent que « La grève du tramway est déclarée ».
A cinq heures, ce matin, aucun employé unioniste des tramways ne s’est présenté pour conduire des voitures électriques.
Quelques voitures circulent et Le Merger déclare que « Le Soleil » est responsable de cette grève.
Malgré la grève, la foule est immense sur les terrains de l’Exposition car, on a organisé tout un système de transport au Terrain de l’Exposition;
en un rien de temps, les autorités ont mobilisé des centaines d’automobiles, des AUTOBUS et des camions qui ont transporté les foules de tous les points de la ville.Le 31 août 1916, les journaux annoncent que « La grève du tramway est réglée ».
Depuis sept heures, hier soir, le service régulier a repris après que les officiers du Quebec Railway eussent consenti à répondre aux ouvriers grévistes au sujet de leurs diverses demandes.

Le 1er juillet 1916,
la correspondance devient gratuite pour la clientèle entre Belvédère et Des Érables.

En octobre 1916, mise-en-service du circuit Château – St-François d’Assise; à partir du Pont Drouin, il utilise une voie simple sur le Chemin de Charlesbourg (1ère Avenue), tourne à gauche sur la rue Lamontagne et va rejoindre le circuit Stadaconna pour retourner au Château.

Le 31 décembre 1916,
le circuit de tramways de la rue Saint-Vallier se rend maintenant jusqu’au Cimetière Saint-Charles.

Achat de 6 tramways en 1916 =
650 à 655 – Quebec Railway
Flotte totale de 116 tramways =
1 et 2
20 à 26
28 à 34 et 36
38 à 46
48 à 56
58 à 79
200 à 206
208 à 216
218 à 226
228 à 236
238 à 253
600 et 601
650 à 655
701
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En 1917,
la compagnie achète les autobus « Caron & Noonan » incluant 2 autobus afin d’éliminer un concurrent dans les visites touristiques.
Le 8 janvier 1917, prolongement du circuit Limoilou de la 3ième Avenue coin 5ième Rue sur la 18ième Rue puis le Chemin de Charlesbourg jusqu’à la voie ferrée; le viaduc sera ouvert en 1929 permettant au tramway de se rendre jusqu’à la rue Des Pins dont le côté Est du Chemin de Charlesbourg appartient au quartier Gros-Pins, de Charlesbourg.
En juillet 1917,
la compagnie publie le relevé des délais causés au service des tramways durant le mois.
Exemples =
mardi, le 3 juillet =
tram no 553 retardé de 6 minutes, à 1h32 P.M. à cause d’une parade militaire;
Mercredi, le 4 juillet =
trams nos 651 et 653 retardés de 5.05 P.M. à 5.13 P.M. à cause de l’ouverture du pont Drouin;
Jeudi, le 5 juillet =
trams nos 651 et 652 retardés de 10 minutes à cause d’une parade militaire;
lundi, le 9 juillet =
tram no 655 retardé de 3.29 P.M. à 3.35 P.M. à cause de la fermeture des barrières au passage-à-niveau de la rue de la Couronne. Sur les 26 délais causés durant le mois de juillet, 7 l’ont été par les parades militaires et 2 funérailles militaires.
Achat de 2 tramways en 1917 =
656 et 657 – Quebec Railway.
Flotte totale de 118 tramways =
1 et 2
20 à 26
28 à 34 et 36
38 à 46
48 à 56
58 à 79
200 à 206
208 à 216
218 à 226
228 à 236
238 à 253
600 et 601
650 à 657
701
———————————————————————————————————————
Le 28 mars 1918,
lors des émeutes, à la Place Jacques-Cartier, contre la conscription, la foule s’en vient faire un mauvais parti aux agents recruteurs fédéraux; ceux-ci sortent par la porte en arrière du poste de police no. 3 et tentent de happer un tramway pour se sauver.
Mais, ils sont repérés et la foule renverse le tramway.
L’armée appelée en renforts reçoit l’ordre de tirer sur la foule et tue 5 personnes, soit 4 pères de famille et 1 adolescent.
L’édifice du Merger, Place Jacques-Cartier, est utilisé pour salle d’examens médicaux à faire passer aux conscrits.
Le 31 mai 1918,
les journaux annoncent que « La ville accorde en partie les demandes du Quebec Railway ».
Le prix du passage sur le tramway sera de 5 sous avec 5 billets pour 25 sous.
Les billets d’ouvriers subsisteront.
Pas de sous pour les correspondances.
Aucun achat de tramway en 1918
Flotte totale de 118 tramways =
1 et 2
20 à 26
28 à 34 et 36
38 à 46
48 à 56
58 à 79
200 à 206
208 à 216
218 à 226
228 à 236
238 à 253
600 et 601
650 à 657
701

 

Tarification =
Adultes – 5 sous / Enfants – 3 sous / 7 à 12 ans – gratuit;
Adultes – 5 billets pour 25 sous / 21 pour 1.00$;
Ouvriers – 7 pour 25 sous.
Enfants – 10 pour 25 sous /7 à 14 ans – gratuit.
Après minuit – 10 sous.

Pour l’année 1918 = 12,943,997 voyageurs.

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Le 22 janvier 1919,
une lettre de la compagnie est envoyée au Maire pour lui annoncer que 100 arrêts d’aluminium en émail coloré « Arrêt de tramways-Stop » seront installés pour éliminer les arrêts sur demande.
Le 20 septembre 1919,
Le Soleil publie une liste de 26 compagnies américaines de tramways en liquidation suite à d’énormes déficits accumulés.Le 24 octobre 1919,
la compagnie demande la modification de tarif suivante =
le prix du passage sera porté à 7 centins;
4 billets pour 25 centins, ou 17 pour 1 piastre et billets d’ouvriers à 6 pour 25 centins.Le 14 novembre 1919,
le Conseil approuve la demande à condition que la Compagnie s’engage à inaugurer sa voie du Chemin de Beauport, le 15 octobre.Le 25 novembre 1919,
les journaux annoncent que le nouveau tarif entrera en vigueur demain.

Le 27 novembre 1919,
les journaux annoncent qu’à partir du 26 décembre 1919, l;es billets vendus après le 22 juin 1918 seront annulés; ils pourront être échangés aux bureaux de la compagnie, à la Place Jacques-Cartier.Le 24 décembre 1919,
suite à la demande du Maire Lavigueur, la compagnie annonce que les billets demeureront valides indéfiniment.
1918 = décembre – 239 conducteurs.
Aucun achat de tramways en 1919.
Flotte totale de 118 tramways =
1 et 2
20 à 26
28 à 34 et 36
38 à 46
48 à 56
58 à 79
200 à 206
208 à 216
218 à 226
228 à 236
238 à 253
x-600 et 601 – renumérotés 658 et 659
650 à 659
701
Nombre de passagers en 1919   (comparatif avec  1924)
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Le 10 janvier 1920,
l’échevin Bouchard demande l’annulation du contrat avec la compagnie alléguant qu’elle n’a pas respecté ses engagements concernant le Chemin de Beauport.
Le 23 janvier 1920,
la motion de l’échevin Bouchard est adoptée malgré les explications de la compagnie qui confirme l’inauguration de la voie.
Le service des chars ne s’est pas fait à cause du froid et du retard de la livraison des nouveaux tramways.
Depuis 1916, la compagnie n’a jamais rempli cette clause de son contrat et il est temps que le Conseil se montre sérieux en exigeant de faire respecter le contrat, selon M. Bouchard.Le 3 avril 1920,
nous apprenons que les nouveaux tramways commencent à arriver à Québec. Cinq sont arrivés, ce matin, à la gare du C.P.R.L’Action Catholique, du 5 mai 1920,
publie une grande photo du tramway qui a déraillé sur la rue St-Jean causant des dommages assez grands.Le 17 mai 1920,
Le Soleil publie l’article suivant =
La compagnie des tramways et les Nationaux.
Reconnaissance de la Fraternité-Nationale des employés de tramways.
Nouvelle échelle de salaires.
Assemblées importantes ce soir. Après un an de service, tous les employés auront un salaire minimum de 40 sous et ils obtiendront le maximum après cinq années de service.

Le 21 mai 1920, une pétition signée par 4,000 noms demande au Conseil de forcer la compagnie à prolonger la voie électrique jusqu’au cimetière Belmont.

Le 24 juillet 1920,
Le Soleil publie le grand article suivant =
Le Quebec Railway fortement critiqué.
Nous irons jusqu’à la grève et même l’expropriation si la Compagnie des tramways ne veut pas remplir son contrat, dit l’échevin Lesage.
——————————————————————-
Le 11 août 1920,
L’Exposition provinciale de Québec fait de la publicité dans les journaux en montrant le croquis d’un tramway remplis de passagers passant sous la porte St-Jean en route pour l’Expo qui aura lieu du 2 au septembre.
Le tramway porte deux drapeaux à l’avant et deux autres à l’arrière…——————————————————————

Une publicité, non-datée, apparaît dans les journaux =
Comment visiter Québec et tous les endroits historiques.
Magnifiques vues et scènes de beauté idéale.
Le tram spécial d’observation.
Billets 50 cents.
Le 14 septembre 1920,
la Compagnie confirme au Conseil, qu’elle va construire une ligne de la rue Frontenac, en passant par le boul. de l’entente, jusqu’aux limites de la ville, à environ à trois quarts de mille du cimetière Belmont.
Le 19 novembre 1920,
le nouveau service de tramways est inauguré, par le gérant M. Lynch et S.H. le Maire Samson, sur l’avenue Marguerite-Bourgeois.
Ce service se fait à tous les quarts d’heures et part de la Jonction de Sillery dans l’intervalle du service de Sillery ce qui fait qu’un tramway part à toutes les 7 ou 8 minutes.
Achat de 10 tramways en 1920 et retraits de 68 tramways.
610 à 614 – Ottawa Car
615 à 619 – Preston Car
Flotte totale de 60 tramways =
Note = il s’agit de statistiques approximatives provenant de sources variées car, les retraits se sont étendus sur la période de 1920 à 1928 inclusivement.
1 et 2
53 à 56
58 à 79
235 et 241
244 à 253
610 à 619
650 à 659
——————————————————————————————————————
Le 3 février 1921,
le Conseil réalise qu’il ne sera pas facile pour la compagnie d’obtenir la permission de croiser la voie ferrée du C.P.R., sur la route des Bell ( Av. St-Sacrement ) dans le projet de relier le chemin Ste-Foy à la rue St-Vallier.
Le 16 mai 1921,
les commissaires de l’Exposition rencontre le gérant du Quebec Railway, M. W.J. Lynch, pour lui transmettre les demandes suivantes =
que les tramways annoncent, à l’extérieur et à l’intérieur, l’Exposition;
que la compagnie allonge la plate-forme d’attente au Parc de l’Exposition et,
que le trajet entre la ville et le Parc soit raccourcie.

Le 25 juin 1921,
la Ville menace de forcer la compagnie à revenir aux anciens taux si elle ne termine pas les travaux qu’elle s’est engagée à compléter, le 11 juillet.

Le 8 septembre 1921,
l’Action Catholique publie la lettre du citoyen Monaghan se plaignant que la compagnie favorise le service vers l’Exposition au détriment des autres parcours de la ville; à 5h30, hier soir, on constatait le passage de 20 chars sur le pont Dorchester en moins de 15 minutes, écrit-il.

Aucun achat de tramways en 1921.
Flotte totale de 60 tramways = (approximative ).
1 et 2
53 à 56
58 à 79
235 et 241
244 à 253
610 à 619
650 à 659
——————————————————————————————————————–
Le 16 février 1922,
la compagnie annonce qu’elle doit recevoir 10 nouveaux tramways doubles, à la fin du mois ; cette livraison portera à 72 le nombre de chars en circulation.
Le 28 février 1922,
la compagnie annonce qu’elle vient de recevoir 5 nouveaux tramways; 5 autres sont en construction et sont attendus dans une quinzaine de jours.
Le 21 juillet 1922,
la Ville accepte que la compagnie modifie le tracé de la voie dans le quartier Belvédère; celle-ci passera par la rue Garnier au lieu de la rue Frontenac.
Lors de la même réunion, le Conseil met en demeure « Le Tramway » de revenir au tarif de 5 sous.
La convention autorisant l’augmentation à 7 centins est annulée.
La compagnie a 8 jours pour rétablir l’ancien tarif, sinon le règlement sera révoqué et des procédures seront instituées.
————————————————————————
Le 7 septembre 1922,
L’Action Catholique publie un croquis montrant une invention d’un monsieur A.E. Royer;
il s’agit d’un mannequin placé sur une tablette, dans le tramway, annonçant avec un porte-voix, le nom de la rue du prochain arrêt.
Des essais ont été faits et se sont montrés fructueux.
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Le 26 décembre 1922,
L’Action Catholique publie une grande photo des ruines de la Basilique de Québec suite au violent incendie qu’elle a subi ; il ne reste que les murs.
Le service des tramways est suspendu sur la rue Buade à cause de l’amoncellement des dégâts.

1922 = la compagnie prolonge les rails au Carré Parent (Place Parent), sur De la Couronne et Saint-Joseph;
les rails du Parc Victoria se rendent jusqu’à une rue au sud de la rue Papineau et empruntent ensuite un chemin privé jusqu’au terrain de l’Exposition Provinciale de Québec,
situé sur la Route des Commissaires (Boulevard Wilfrid-Hamel).

1922 = La compagnie achète les autobus de « Caron & Noonan », incluant 4 autobus, mettant fin à une compétition dans le service touristique.

1922 = La compagnie achète la « Quebec Cartage & Transfer », incluant 5 autobus, qui opère, entre autres, les visites touristiques à Sainte-Anne-de-Beaupré (depuis 1915) en compétition avec les tramways.

Achat de 20 tramways en 1922 =
500 à 509 – Brill – 1904 de New-York
680 à 689 – Montreal Street Railway – 1901 de Montréal.
Flotte totale de 81 tramways =
1 et 2
53 à 56
58 à 79
100
235 et 241
244 à 253
500 à 509
610 à 619
650 à 659
680 à 689
——————————————————————————————————————-
Le 14 février 1923,
les journaux parlent de la désorganisation du service de tramways à la suite de la diminution du volume des eaux de la chute Montmorency et des Sept Chutes qui alimentent les usines du Quebec Railway.
La Public Service Corporation offre de fournir l’énergie électrique nécessaire pour le rétablissement du service normal des tramways.

Le 15 février 1923,
la compagnie accepte l’offre de la Public Service Corporation.

Le 16 février 1923,
les journaux annoncent que le tramway circulera normalement entre midi et deux heures, le lendemain, les travaux de raccordement des deux systèmes d’énergie.étant terminés.

Le 2 mars 1923,
les journaux rapportent que les résidents de Charlesbourg, de St-Pierre, de St-Joseph et du Bourg-Royal veulent avoir le tramway.

Le 13 mars 1923,
lors de l’assemblée annuelle des actionnaires, ceux-ci protestent contre la séparation des services des tramways, du gaz et de l’électricité.

Le 25 mars 1923,
la compagnie annonce qu’elle lancera un emprunt temporaire pour faire face à l’échéance du 1er juin.

Le 2 avril 1923,
une abondante chute de neige interrompt la circulation des tramways vers 23h00.
Nombre de chars restent en panne sur les parcours jusqu’au lendemain midi.

Le 8 avril 1923,
le service de la rue de la Couronne est interrompue par un train du Pacifique Canadien dont un char est resté en panne sur la voie.

Le 15 mai 1923,
L’Action Catholique publie un grand article =
« La Shawinigan Power prend le contrôle du Quebec Railway.
M. J.S. Smith remplace M. E.A. Robert;
cinq nouveaux membres dans le bureau de direction.
Le Merger de Forget tombe en de nouvelles mains ».

Le Soleil, du 15 mai 1923,
annonce que 6 Québécois sont à la tête du Quebec Railway.
Les honorables Turgeon, Lespérance et Webster ainsi que MM. E. Taschereau, Fortier et McCarthy font partie du nouveau C.A.

Le 24 mai 1923,
deux délégations vont rencontrer les autorités de la ville au sujet des autobus qui stationnent aux alentours du Château-Frontenac comme point de départ pour les visites touristiques.
Il s’agit des Autobus Caron & Noonan, Quebec Cartage & Transfer Co et Dominion Cartage.Quelques jours plus tard, la Quebec Railway annonce l’achat des Autobus Caron & Noonan et se lance dans les visites touristiques vers Ste-Anne-de-Beaupré et l’Ile d’Orléans.
C’est le début du premier service d’autobus de la Québec Railway.

Le 23 juin 1923,
le « Parc de l’Exposition » publie une grande annonce dans les journaux =
« La Fête nationale des Canadiens-Français, le 24 juin, marque l’ouverture annuelle du Parc de l’Exposition, saison d’été 1923.
Faites la vie au grand air ».
Un croquis d’un tramway montre la foule montant dans celui-ci alors qu’il arrête à la Place d’Youville.
Un drapeau placé aux 4 coins et une pancarte « Parc de l’Exposition » apparaissent sur le tramway.

Le 26 juillet 1923,
Le Soleil publie l’article suivant=
« Quebec Power et la Cie du Quebec Railway.
Une réduction de 10,000,000$ dans le capital-stock.
Quebec Power offre 25.00$ pour une action de 100$, et 30.00$ ou 27.00$ pour une obligation de 100$.

Le 7 août 1923,
les journaux nous informent qu’une requête signée par un grand nombre de citoyens de St-François d’Assise demande de mettre en opération le circuit construit à partir du pont Drouin, en passant par la 1ère Avenue, la 18è Rue et la 3è Avenue.

Le 20 août 1923,
La Public Service Corporation obtient ses lettres patentes supplémentaires lui permettant de changer son nom en celui de « Quebec Power Co » et de porter son capital de 3 millions à 10 millions.

Le 12 septembre 1923,
la compagnie annonce un budget de 64,355$ pour l’entretien et les réparations du réseau et 64,350$ pour la construction.

Le 5 octobre 1923,
la Ville menace de rétablir le tarif de 5 cents sur le tramway si la compagnie ne procède pas aux travaux qu’elle doit faire sur le chemin de la Canardière pour l’installation du « diamond » sur la traverse du chemin de fer.

Le 14 octobre 1923,
un incendie éclate dans un tramway devant la gare de Ste-Anne; sans demander des billets de correspondance, les passagers se sauvent par les portes et les fenêtres.
Quelques personnes sont blessées par les éclats de vitres.

Le 25 octobre 1923,
les journaux annoncent que 3 tramways sont déjà en route venant de Boston ; les 7 autres arriveront avant la fin du mois et au début de novembre.

Le 26 octobre 1923,
un échevin donne un avis de motion pour obliger la compagnie à revenir à son ancien tarif de 5 sous mais, la décision est ajournée.

Le 1er novembre 1923,
la machine de M. Auguste Pion vient en collision avec le tramway no. 65, au coin de la rue St-Cyrille et de l’avenue Bougainville. M. Pion s’en tire avec un choc nerveux et son beau-frère avec des contusions.

Le 8 novembre 1923,
un nouveau grand circuit est inauguré dans le quartier Limoilou;
les tramways passent maintenant par la 8è Avenue pour rejoindre la 10è Rue.

Achat de 20 tramways en 1923 =
80 à 89 – Ottawa Car
90 à 99 – Brill – 1919 de Boston.
Flotte totale de 101 tramways =
1 et 2
53 à 56
58 à 99
100
235 et 241
244 à 253
500 à 509
610 à 619
650 à 659
680 à 689
——————————————————————————————————————-

Durant l’année 1924,
la compagnie achète la « Dominion Cartage » (J.M. Monaghan) ainsi que « Caron & Noonan » dont les 10 autobus sont envoyés aux rebuts.

Durant l’été de 1924,
la compagnie double la voie dans la Côte d’Abraham.

Le 1er avril 1924,
le journal nous informe que pendant une bonne partie de l’après-midi de samedi dernier, une foule considérable d’oisifs et de curieux a stationné à l’angle des rues St-Jean et des Glacis pour suivre le développement d’une scène jamais vue auparavant :
Il s’agissait de l’essai du nouveau système d’aiguillage automatique permettant aux voitures venant de Limoilou de laisser la voie libre à celles du circuit St-Jean et Grande-Allée.

Le 5 avril 1924,
L’Action Catholique se plaint que c’est la troisième fois que le tramway refuse d’arrêter sur la rue Ste-Anne à la demande des clients. Le journal mentionne que cela se produit presqu’exclusivement avec les nouvelles voitures mises en service récemment.

Le 21 avril 1924,
le directeur du service des licences d’automobiles publie son rapport pour l’année 1923-1924 :
il y a dans la province, 1,701 motos, 9,256 camions et autobus et 60,363 automobiles de promenade.
Dans la ville de Québec, il y a 2,930 automobiles de promenade ( beaucoup de compétition pour le tramway ).

Le 2 juin 1924,
la compagnie annonce que des tramways spéciaux feront le service pour le banquet des Libéraux de Chicoutimi et du Lac St-Jean en l’honneur de M. Taschereau.
La compagnie mettra 10 tramways spéciaux, le 12 juin,  à la disposition de l’Union Libérale de St-Sauveur qui partiront du Carré Durocher pour se rendre au Château-Frontenac.
Il y aura aussi un convoi spécial sur la ligne de Québec à St-Joachim.

Le 25 juin 1924,
les journaux annoncent que la compagnie envisage de demander de porter le droit de passage à 10 centins.

Le 6 juillet 1924,
un accident mortel se produit sur la Grande-Allée, entre la chapelle des Dominicains et le temple presbytériens.
Un tramway du type « one-mar car », portant le no. 83, descend vers le Château-Frontenac et frappe une automobile portant le no. 10797, modèle McLaughin, cinq passagers, qu’occupent MM. Walter, M. Healy et Eldred Webb.
Transportés à l’Hôpital Jeffrey-Hale, l’un deux, M. Webb est mort.
Il est marié et demeure à Bergerville ( Sillery ), rue Charlotte et, père de trois enfants.
C’est le Rév. Fothergill qui apprend la triste nouvelle à son épouse.
L’abbé Desjardins, aumônier militaire et ancien vicaire à St-Jean-Baptiste est dans le tramway conduit par M. Ross.

Le 29 juillet 1924,
sur les instances du Club Automobile et du chef de police, la compagnie décide qu’à l’avenir les tramways arrêteront à l’ouest du débarcadère de la traverse de Lévis et non plus à proximité du magasin Thibaudeau & Frère.

Le 1er août 1924,
l’automobile de M. Adrien Turcot, commis de banque et fils du Dr. Edwin Turcot, de la rue Ste-Anne, un Chevrolet, portant le no. 13,736, est frappé par le tramway no. 503 du circuit de la basse-ville et de la Jonction de Sillery.
Le char est en charge du garde-moteur no 252 et du conducteur no. 295.
Le tramway est considérablement endommagé ; une partie du vestibule du wattman est démolie et le char a été remisé aussitôt après.

Le 20 août 1924,
lors d’une réunion, le Conseil central national des métiers se prononce contre le tramway à un seul homme.

Le 28 août 1924,
les journaux mentionnent que le contrat de la compagnie expire le 25 novembre prochain ; selon l’entente signée il y a cinq ans, si celle-ci n’est pas renouvelée, la compagnie devra revenir automatiquement au tarif de cinq centins.

Le 2 septembre 1924,
les journaux se plaignent que les tramways bondés de visiteurs se rendant à l’Exposition, ont encore été retardés à la traverse à niveaux de la rue de la Couronne par un train de marchandises arrêté à cet endroit.

Le 16 septembre 1924,
nous apprenons qu’une nouvelle compagnie offre à la Ville d’acquérir la compagnie de tramways si la Ville veut exercer son droit de l’exproprier tel que stipulé dans le contrat signé, il y a trente ans.

Le 18 septembre 1924,
nous apprenons que les tramways à un seul homme ne sont pas plus en faveur à l’Hôtel de Ville que dans le public.
Une mise en demeure ordonne à la compagnie de les faire disparaître.
Ils sont une entrave à la circulation, un danger pour le public et une menace à l’hygiène.

Le 25 septembre 1924,
la Ville exige que les tramways à un seul homme soient retirés avant que l’étude des questions à résoudre soit commencée. On charge la police d’en interdire la circulation.

Le 27 septembre 1924,
les tramways « Radio » soulèvent une nouvelle tempête à l’Hôtel de ville.
Les échevins Bertrand et Hunt insistent pour qu’ils disparaissent.
Les membres du conseil ne veulent pas des tramways en question, mais veulent entendre les directeurs de la compagnie.

Le 2 octobre 1924,
M. Irenée St-Pierre, âgé de 73 ans et commerçant de la rue St-Vallier, meurt des suites d’un choc avec un tramway qui le lance sur un wagon de fret sur la rue St-André presque en face de la maison J.B. Renaud.

Le 3 octobre 1924,
les journaux nous apprennent que les échevins Bertrand et Hunt proposent de poursuivre la compagnie parce qu’elle n’a pas respecté son contrat en mettant en circulation ses tramways à un seul homme sans les faire approuver par l’ingénieur de la Ville.

Le 6 octobre 1924,
la compagnie présente des chiffres dûment certifiés prouvant que revenir à l’ancien taux couperait du quart environ les revenus bruts de l’exploitation.

Le 6 octobre 1924,
la Ville invite la compagnie à soumettre d’ici au 20 courant son projet de contrat mais, les chars « radio » devront disparaître dans un délai d’un mois.

Le 9 octobre 1924, lors de l’Assemblée générale de la Chambre de Commerce, il est suggéré d’étudier le renouvellement du contrat des tramways.

Le 9 octobre 1924, un conférencier du « Kiwanis Club » déclare =
« Il y a une question plus importante que celle des « one-man car », c’est de pouvoir circuler dans la ville. Or, quel est celui qui pourrait se vanter d’avoir pu dépasser un « one-man car » avec son automobile ?
J’ai songé à supprimer le passage des tramways dans certaines rues mais les commerçants se sont plaints que cela leur ferait perdre des clients.
Québec est certainement à un des tournants les plus importants de son histoire, notre ville prend un grand développement et il est important de résoudre la question de ses rues. »

Le 16 octobre 1924,
les journaux nous informent que M. René Dupont soumet une proposition à la Ville…elle sera considérée ce soir au Comité des finances.
Représentant un syndicat financier important, M. René Dupont, de la Corporation des obligations municipales, offre au nom de ce syndicat, d’acquérir et d’exploiter le service du tramway de la ville.
La franchise expire au mois de juillet et elle doit être renouvelée pour une autre période de 30 ans à moins que la Ville ne décide d’exproprier le réseau. Elle pourrait alors le revendre au syndicat financier.

Le 20 octobre 1924,
on apprend qu’au sujet des « one-man cars » qui ont été la cause de tant de discussions, la compagnie a pris les moyens de satisfaire les demandes de remplacer ces voitures par des chars à 2 hommes, surtout aux heures des repas, alors que le trafic est le plus intense.
Le public peut maintenant entrer et sortir par les portes de devant et de derrière et peut payer à l’un comme à l’autre des extrémités de ces chars.

Le 21 octobre 1924,
la compagnie remet le texte du projet de contrat aux membres du comité du Conseil chargé de l’étude de la question du tramway.
Les conditions suggérées pour la nouvelle franchise;
Tarif de 10 sous en argent;
Les prix des billets;
Le genre de chars en usage, et,
les « one-man cars ».

Le 22 octobre 1924,
le Comité porte son attention sur 2 points =
l’augmentation du tarif de nuit de 10 à 15 cents, sans privilège de correspondance, et,
le taux d’intérêt que la compagnie s’engage à payer à la ville sur ses recettes.

Le 24 octobre 1924,
les journaux annoncent que M. René Dupont offre à la Cité un service de tramway à 5 sous.
Il offre aussi toutes les garanties voulues pour l’achat du réseau.
Après une longue et laborieuse discussion l’on est d’avis, à l’hôtel de ville, de permettre à la compagnie du tramway de maintenir les taux en vigueur jusqu’à la conclusion d’un règlement définitif.

Le 28 octobre 1924,
le Comité décide que le tarif du tramway sera maintenu jusqu’en juillet mais à certaines conditions.
Les chars à un seul homme devront disparaître sur les grands circuits.
L’échevin Hunt propose le retour au tarif de 5 sous.

Le 4 novembre 1924,
la compagnie adresse une lettre au Comité dans laquelle elle déclare qu’il lui est impossible de supprimer tous les chars concernés.
Comme le contrat spécial concernant le tarif de 5 sous expire le 15 courant, la Ville devra en arriver à une décision à ce sujet pour cette date.

Le 5 novembre 1924,
le Comité décide que des experts vont faire l’expertise du tramway.
M. Dupont expose son projet.
Mise en demeure à la compagnie.
On reviendrait au tarif de 5 sous, si les chars à un homme ne disparaissent pas.
La compagnie veut les maintenir en dehors des heures de trafic intense.

Le 12 novembre 1924,
une rumeur circule concernant la création d’une commission du tramway.
Ce serait une commission semblable à celle qui existe à Montréal.

Le 13 novembre 1924,
la compagnie accepte les conditions posées par le Comité pour le renouvellement du contrat touchant le tarif du passage de 7 sous sur le tramway.
La compagnie accepte donc de supprimer tous les chars à un seul employé du service en mettant 2 employés à toutes les heures de la journée et que le service du circuit Château-Kent house soit le même , dans les limites de la ville que sur les autres circuits.

L’Action Catholique, du 15 novembre 1924, publie l’article suivant =
« La question du tramway va devenir compliquée.
Le Conseil a décidé de renouveler l’entente en tolérant les chars à un seul homme sur la rue St-Jean à certaines heures mais, une motion de reconsidération est faite.
La compagnie pourra-t-elle charger sept sous dimanche?
l’échevin Bertrand s’y oppose et demande que le maire l’avise en ce sens ».

Le Soleil, du 15 novembre 1924, publie l’article suivant =
« Le taux des tramways à 7 sous jusqu’en 1925.
Le conseil de ville en vient à cette décision, hier soir, par une majorité de 7 contre 6.
La compagnie continue son même service de tramways.
Un avis de motion de l’échevin Bertand pour reconsidérer le vote ».

Le 17 novembre 1924,
nous apprenons que la question du tramway va entrer dans une nouvelle phase avec la venue à Québec de M. J.F. St-Cyr, président de la Commission du tramway de Montréal, à qui le comité spécial demandera de se charger de faire une expertise du réseau de tramway de Québec.
Il y aura des assemblées publiques dans tous les quartiers de la ville.

Les journaux du 17 novembre 1924
annoncent que la Commission des chemins de fer à siégé à Québec, le samedi précédant ;
la compagnie des tramways a demandé la permission de traverser la voie ferrée afin d’extensionner sa ligne à Beauport, et, a demandé à la Commission de se prononcer sur la responsabilité de l’accident survenu à Raoul Paquet sur la traverse de la voie ferrée de la rue St-Vallier.

Les journaux du 18 novembre 1924
rapportent que l’assemblée de la veille, à la salle paroissiale de Limoilou, a donné lieu aux remarques les plus disparates.
L’échevin Bertrand a prétendu que les « one-man cars » sont dangereux et contraires à l’intérêt public, au point qu’un employé a dit que lorsqu’il est seul sur ces chars, il a à s’occuper et de son moteur et de collecter les billets, il ne sait donc plus ou donner de la tête.

Le 19 novembre1924, Le Soleil publie l’article suivant =
« Il y a deux moyens de régler le problème du tramway.
L’ex-magistrat Saint-Cyr expose ses vues à nos édiles sur ce sujet.
La municipalisation du système ou l’octroi d’une franchise.
La municipalisation n’est pas pratique car, elle comporte le danger que les contribuables soient appelés à solder à même le budget municipal les déficits éventuels de l’entreprise.
Les grandes villes ont un système de franchise avec pour base le prix coûtant du service.
Une franchise à long terme.
Le contrôle désirable.
La densité du trafic ».

Un deuxième article mentionne ceci =
« M. Saint-Cyr déclare que les « one-man cars » sont ce qu’il y a de plus perfectionné en fait de tramway ».
Il ajoute qu’il y en a plusieurs en circulation sur les circuits moins achalandés de Montréal ».

L’action Catholique, du 19 novembre 1924, publie l’article suivant =
« La franchise au prix coûtant est le meilleur mode pour le tramway.
C’est l’opinion émise par M. Saint-Cyr devant le comité spécial.
Le système en vigueur à Montréal et les résultats qu’il a produits.
Une intéressante causerie sur le problème du tramway, par le président de la Commission des tramways de Montréal »

L’Action Catholique, du 27 novembre 1924, publie l’article suivant =
« Une nouvelle compagnie de tramway pour la ville.
Avis d’un projet de loi.
MM. René Dupont, banquier à Québec, J.A. Larue, comptable de Québec, J.S. Royer, négociant de Québec, ainsi que M. J.W. Simard, banquier de Montréal annoncent publiquement que demande sera faite à la Législature d’une loi qui les incorpore en compagnie avec cette raison sociale : Le Tramway de Québec ».

Le 28 novembre 1924,
les journaux annoncent que l’expertise du tramway sera dirigée pat M. Saint-Cyr mais, la ville nommera des experts.

Le 17 décembre 1924, Le Soleil publie l’article suivant =
« L’Expertise du tramway requiert des conditions.
Elle ne peut se faire sans le consentement ou la participation de la compagnie qui présentement l’exploite.
Les clauses du contrat de 1895.

Au 31 décembre 1924, les actifs de la compagnie se montent à 26,562,211$.

Durant la journée, la moyenne de passagers dans 67 chars donne 45,636 en 19.5 heures, 27,521 durant les 5 heures de congestion, et, 18,115 le reste de la journée.

1924 = décembre – 16,563,640 voyageurs.

1924 = 246 conducteurs.

1924 = 5,629,187 correspondances (34%).

1924 = 147 abris sur le territoire.
——
1924 = Tarification =

Adultes – 7 sous / Enfants – 7 à 12 ans -7 sous, 0 à 3 ans – 3 sous / 10 pour 25 sous.
Adultes – 4 pour 25 sous / 17 pour 1.00$ /
Ouvriers – 6 pour 25 sous.
APRÈS Minuit = 10 sous pour tous.
———————————————-

Nombre de passagers en 1924.

Liste de circuits en 1924 =
Marché Champlain à St-Sauveur ( 14 trams );
Limoilou au Château-Frontenac ( 9 );
Stadacona à la Place Jacques-Cartier ( 4 );
Basse-ville au Château-Frontenac ( 1 );
Basse-Ville à Sillery-Jonction ( 8 );
Bureau de Poste – Rue St-Jean ( 7 );
Bureau de Poste – Grande-Allée ( 7 );
Extension sur la rue St-Vallier ( 1 );
Chemin de Beauport ( 2 );
St-Sacrement ( 3 );
Charlesbourg ( 1 );
Sillery ( 2 );
18è Rue ( 2 )et
Château-Frontenac au Kent-House ( 6 ).
Tableau comparatif du service des tramways en 1924 avec 1919 =

1924 –

heures de congestion – 67 tramways;
autres heures de la journée – 59 tramways;
après 20h00 – 48 tramways.

Grands tramways à 2 trucks – 35;
petits tramways à 1 truck – 32

1919 –

heures de congestion – 52 tramways;
autres heures – 48 tramways;
après 20h00 – 35 tramways.

Grands tramways à 2 trucks – 8;
petits tramways à 1 truck – 44.

Description de la flotte de tramways en date du 4 octobre 1924 =

10 chars nos. 53 à 63, ancien modèle, dont 2 à 2 hommes et 6 à 1 homme, en service et 2 non utilisables;
16 chars nos. 64 à 79 à 2 hommes dont 8 en service, 2 en réserve, 5 non utilisables et 1 en réparation;
10 chars nos. 80 à 89 à 1 homme dont 8 en service, 1 en réserve et 1 en réparation ;
10 chars nos. 90 à 99 à 1 homme dont 6 en service, 1 en réserve et 3 en réparation;
10 chars nos. 500 à 509 à 2 hommes dont 8 en service et 2 en réparation ;
2 chars nos. 600-601 à 2 hommes en service;
10 chars nos. 610 à 619 à 2 hommes en service;
8 chars nos. 650 à 657 à 1 homme en service;
10 chars nos. 680 à 689 à 2 hommes en service.

Total – 86 chars dont 40 à 2 hommes et 28 à 1 homme en service; 4 en réserve, 7 non utilisable et 7 en réparation.

suite Quebec Railway Light & Power Co. 1925

 

Quebec Railway Light & Power Co. 1905 à 1909

suite de: Quebec Railway Light & Power Co. 1900 à 1904

Le 10 janvier 1905,
le public se plaint qu’il faut parfois attendre de 15 à 20 minutes sur la rue St-Jean pour un tramway pendant qu’il en vient 2 et même 3 dans la direction opposée.

Le 15 mars 1905,
vers 20h15, le pouvoir électrique fait défaut et le tramway reste au repos pendant une heure à St-Roch, St-Sauveur et la Basse-Ville.

Le Soleil, du 21 juin 1905,
rapporte une foule de plaintes concernant le service des tramways; la compagnie menace de destituer les conducteurs qui osent faire connaître les plaintes du public.

Le 15 août 1905,
à partir de 14h00 et jusqu’à ce que les cérémonies du dévoilement du monument aux soldats d’Afrique soient terminées, les tramways de la rue de la Couronne ( ligne verte ) ne circulent que jusqu’à la rue St-Jean.

Le 21 août 1905,
le fil conducteur se casse au coin des rues Notre-Dame-des-Anges et Caron. Un char passe à toute vitesse et les bouts du fil cassé frappe presque les occupants et surtout le garde-moteur. Sur une longueur de moins de 300 pieds, c’est la 7è fois que le fil casse.

Le 22 août 1905,
Wilfrid Bouchard, conducteur, subi un accident sur la rue Des Fossés; il est sur le marchepieds du char, quand au passage du char près d’un des poteaux, il donne de la tête contre la pièce de fer et est précipité inconscient sur le sol.
Transporté dans le magasin de M. P.P. Giguère, le Dr. Lebel lui prodigue les premiers soins, et, après une couple d’heures, il reprend ses sens.

Le correspondant du journal Le Soleil, nous informe, le 8 novembre 1905,
que la « Ottawa Car Co. » a reçu une commande pour plusieurs chars électriques devant être livrés à Québec, le printemps prochain.

Le 17 novembre 1905,
un char frappe M. Antoine Dumais au coin des rues St-Pierre et Laplace. Le Dr. Thibodeau, 53 rue Sous le Fort, l’aida à se remettre sur pieds.

Le Soleil, du 29 novembre 1905,
résume la réunion du « Comité des Chemins » =
Haute-Ville : service de 5 minutes, de 8h00 à 22h00 et 6.5 minutes le reste de la journée;
Basse-Ville : service de 4 minutes, de 8h00 à 20h00, et, ensuite aux 5 minutes;
Côte du Palais ; service de 6 minutes, de 7h00 à 19h30, et, ensuite aux 8 minutes;
Côte d’Abraham : service de 5.5 minutes, de 7h00 à 23h00, et, ensuite aux 10 minutes;
La roue défectueuse du no. 22 a été changée, le 21 novembre.

Aucun tramway acheté en 1905.
Flotte totale de 80 tramways.
—————————————————————————————–
Le 14 mars 1906,
les grands froids diminuent le volume d’eau qui alimente le pouvoir ce qui force le retrait de huit chars du service.
Le 5 mai 1906,
le jeune Louis Roy se cramponne au char no. 55, lorsque à l’angle des rues St-Joseph et St-Vallier, il roule sur la voie et le char no. 29 lui passe sur la tête et le côté gauche.
Le Dr. Laberge, de la rue Du Pont, qui passait en voiture lui donne les premiers soins dans le magasin Bertrand & Guillot mais, en vain.
Le Dr. G.W. Jolicoeur, coroner du district, donne ordre à M. Hubert Moisan de transporter le cadavre à la résidence des parents.
Agé de 13 ans, il était employé comme messager chez MM. Pruneau &
Kirouac et était le fils de M. Adélard Roy, employé de la Bell Telephone Co.
Le 5 juin 1906,
la « Canadian Street Railway Association » tient sa réunion semi-annuelle au Château-Frontenac. M. E.A. Evans, de Québec, en est le Vice-président.
La veille, sur invitation, les délégués et leurs femmes se sont rendus en tramway au Kent-House pour assister à un dîner.

Le 24 août 1906,
vers 7h30, aucun tramway n’apparaît à l’oeil nu ni en montant ni en descendant sur la rue St-Jean durant une quinzaine de minutes; l’interruption du service est due à un accident au trolley près des remises sur la rue St-Jean.
Le 1er septembre 1906,
la compagnie annonce qu’elle a fini de poser du macadam entre les rails, sur la rue De la Couronne.

Le 12 septembre 1906,
lors de son assemblée annuelle, la compagnie annonce qu’elle a connu la meilleure année de son histoire.

Le 14 septembre 1906,
le ressort qui tient le bras du char se brise, le courant est interrompu et le char redescend la côte du viaduc Du Palais aux cris des passagers et surtout des passagères.
Heureusement, il ne pleut pas ce qui permet d’arrêter le char avant un accident.

Le 19 septembre 1906,
plus de 1,000 employés de la Quebec Railway ont leur pique-nique aux Chutes Montmorency.

Le 26 septembre 1906,
la compagnie commence à diminuer le nombre de chars ouverts sur la rue St-Jean à cause de la température fraîche des derniers jours. Le lendemain, c’est au tour du circuit de la Basse-Ville.

Le 1er novembre 1906,
M. E.A. Evans, gérant général, fait visiter la ville en tramway à un groupe d’hommes d’affaires américains arrivés par le paquebot « Empress of Ireland ». Ils se sont rendus au Kent-House et à Ste-Anne-de-Beaupré.

Le 12 novembre 1906,
première utilisation de la saison des balais électriques pour la neige.

Le 16 novembre 1906,
la première tempête empêche la sortie des tramways; seule la balayeuse circule en essayant en vain d’ouvrir la voie.

Le 13 décembre 1906,
Le Soleil se plaint du service intolérable sur la rue St-Jean à l’heure des travaillants; ce matin, vers 8 heures, 4 tramways sont allés dans la direction du faubourg tandis qu’un seul se rendait vers le Bureau de Poste.

Le 31 décembre 1906,
un tramway conduit par M. Drolet et dont la garde-moteur est M. Levasseur, descend rapidement la rue Des Erables et rate la courbe du Chemin Ste-Foy ; il file tout droit sur la palissade de la somptueuse résidence en face appartenant à M. G.E. Amyot, président de la compagnie « Dominion Corset ».
Le tramway est fort endommagé mais que de légères blessures, et, aucun passager à bord.

Aucun tramway acheté en 1906;
Flotte totale de 80 tramways.
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Le 13 février 1907,
le conducteur, Maurice Turgeon, âgé de 23 ans, est arrêté pour vol dans la monnaie reçue par les passagers, suite à une enquête des détectives; la compagnie avait remarqué une baisse inexpliquée des recettes depuis quelque temps.
Le 8 mars 1907,
la compagnie enlève des tramways à cause de la baisse du pouvoir électrique.

Le 2 avril 1907,
les premiers chars d’été sont mis en service.
Le Soleil, du 1er mai 1907,
se plaint que le tramway no 38, dont les roues ont cessé d’êtres rondes, fait un vacarme assourdissant.

Le Soleil, du 18 mai 1907,
mentionne que la population attend avec impatience la reconstruction du ponceau du ruisseau St-Michel, à Stadacona, pour permettre le retour des tramways.

Le 26 juin 1907,
les tramways transportent 33,000 passagers, ce qui est moindre que l’an dernier.

Le 10 juillet 1907,
Le Soleil nous informe qu’une vingtaine d’ouvriers sont occupés, sur la rue d’Aiguillon, à enlever du côté nord de la rue, les rails du tramway pour les placer au centre. La Ville va paver en pierres la Côte d’Abraham et la rue d’Aiguillon.

Le 24 juillet 1907,
Le Soleil se plaint que les tramways ne se rendent plus jusqu’au kiosque du Parc Victoria en allant au terrain de l’Exposition.

Le 25 juillet 1907,
la compagnie annonce que dorénavant les chiens ne seront plus admis sur les tramways.

Le 14 août 1907,
les ouvriers nettoient la double voie sur le Parc Victoria en enlevant les arbres et arbrisseaux qui y croissent en abondance.

Le 27 août 1907,
la circulation des tramways est changée à cause des travaux ;
ceux de la rue Notre-Dame-des-Anges se rendent à St-Sauveur, et ceux des rues St-Joseph et St-Vallier à la Basse-Ville, et ce, jusqu’à la rue De la Couronne.

Le 29 août 1907,
la compagnie termine la construction d’une voie ferrée sur la rue Ste-Thérèse, à partir de la rue Aqueduc jusqu’au couvent des Soeurs de la Congrégation.

Le 29 août 1907,
le tramway ouvert no. 215 frappe un tombereau chargé de pierres sur la rue St-Joseph. Le char est conduit aux usines.

Le 10 septembre 1907,
la compagnie fait construire une voie temporaire sur la rue St-Jacques, afin de relier la rue St-Pierre à la partie de la rue Dalhousie qui porte encore des rails, mettant fin au transbordement fréquent des voyageurs le temps que durera les travaux de pavage de la
rue Dalhousie.

Le 14 septembre 1907,
un tramway tourne au coin de la rue St-Pierre, pour s’engager dans la rue St-Jacques lorsque le trolley se détache du fil conducteur, frappe un poteau, est arraché de la toiture du tramway et tombe sur le trottoir en frappant à l’épaule M. Alain qui tombe sur le sol et perd connaissance. Après les premiers soins chez un barbier, il retourne chez-lui.
Le trolley est remplacé après un travail considérable, puis la circulation reprend normalement.

Le 11 octobre 1907,
le remplissage de la voie ferrée entre le kiosque du Parc Victoria et Stadacona avance rapidement.

Le 30 octobre 1907,
le tramway no. 23 frappe la voiture de M. Louis Rhéaume, sur la rue N-D-des-Anges.
Ce dernier chargeait des meubles provenant des magasins de J.A. Cantin de la rue St-Joseph. Cet accident cause un retard de 20 minutes.

Le 6 novembre 1907,
le tramway no. 33 frappe la voiture de M. Jos. Côté, chargée de paniers de bière, sur la rue St-Jean, coin d’Youville.
La même journée, le prolongement de la voie ferrée, de la rue Aqueduc jusqu’aux réservoirs de la Cie. du Gaz, se termine.

Le 13 novembre 1907,
M. Alphonse Garneau, charretier, est frappé par un tramway sur la rue Du Fort ; ses 2 voyageurs et lui n’ont souffert aucune blessure.

Le 20 novembre 1907,
la compagnie annonce un nouveau point de transbordement au coin des rues Boul. Langelier et N-D-des-Anges.
Tous les passagers allant de l’ouest à l’est, ou vice-versa, pourront obtenir un transfert pour continuer leur route.

Le 20 novembre 1907,
Mme. François Godin, domiciliée au no. 127 rue Artillerie, est victime d’un accident en voulant débarquer du tramway au coin des rues St-Jean et Ste-Marie, en face du magasin J.A. Cantin. Le Dr. Falardeau lui a prodigué les premiers soins.

Le 4 décembre 1907,
Le Soleil annonce que la compagnie de l’Electrique accepte de payer une somme de 100 piastres à M. Bergeron, comptable à l’Hôtel Blanchard, en compensation pour l’agression perpétrée par 2 employés du tramway.
Le conducteur et le garde-moteur étaient dans un état d’ébriété avancée lorsqu’il attaquèrent le citoyen en essayant de le jeter dehors par la fenêtre. Les autres passagers empêchèrent les employés d’aller plus loin.
La compagnie évita la poursuite en acceptent de payer.

Le 12 décembre 1907,
une demoiselle Cochrane, employée au Café Chien d’Or, descend du tramway en face du Club de la Garnison sur la rue St-Louis, lorsqu’elle glisse et tombe sur la glace. Transportée à l’Hôpital Jeffrey-Hale, elle succombe le lendemain matin.

Aucun achat de tramway en 1907;
Flotte totale de 80 tramways.
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Le 1er février 1908,
il y a maintenant plus d’un an que les employés sont syndiqués et affiliés au Conseil Central National des Métiers et du Travail. Ils se rallieront bientôt à la Fraternité nationale des
employés de tramways.
Le 18 janvier 1908,
le tramway no. 52 pique à gauche, en dehors des rails, et descend le viaduc, sans secousse aucune, sur la neige, en bas de la côte, jusqu’au coin de la rue St-Vallier, près du petit escalier tournant. Le tramway contient 3 dames qui ne s’aperçoivent de rien.
Après plusieurs heures de travail, 2 tramways réussissent à ramener le no. 52 sur les rails.

Le 27 janvier 1908,
Le Soleil fait remarquer que les tramways sont des « glacières » et plaint les pauvres employés qui gèlent toute la journée. Dans l’avant-midi, aucun service dû à la tempête.
Le 1er février 1908,
Le Soleil se plaint encore des tramways; les portes y sont mal closes et il en est de même des fenêtres et des vasistas. La neige et le vent pénètrent en abondance dans les chars.

Le 3 février 1908,
le tramway no. 33 frappe un cheval dans la Côte d’Abraham, en face du théâtre « Americanoscope » et le pousse jusqu’à la rue St-Vallier. Le cheval s’en tire mais, le tramway aura besoin de réparations.

Le Soleil, du 25 mars 1908,
conseille fortement aux nouveaux employés de s’enrôler sans plus tarder dans l’Union.

Le 28 mars 1908,
la compagnie annonce qu’elle place 30 tramways de plus sur le circuit de St-Roch et St-Sauveur.

Le 11 avril 1908,
la brume épaisse cause un accident de tramway près de la Porte St-Louis; à cet endroit la voie est simple et 2 tramways, un dans chaque direction, se touchent presque quand les garde-moteurs se voient subitement en face d’un tramway s’avançant l’un sur l’autre.
Trop tard !…la collision se produit en arrachant le panier du premier char et réduit en pièces le devant du second. Aucun blessé.

Le 21 avril 1908,
Le Soleil répète que les employés n’ont pas le droit de changer un billet de banque de plus de 2.00$.

Le 29 avril 1908,
le tramway no. 45 déraille sur la rue d’Youville et cause un retard dans la circulation.

Le 6 mai 1908,
le tramway-ouvert  no. 219 déraille dans la courbe du Boul. Langelier.

Le 11 mai 1908,
Le Soleil rappelle que les 2 derniers bancs des chars-ouverts sont à la disposition des fumeurs.

Le 13 mai 1908,
le tramway-ouvert no. 201 vient en collision avec une voiture ; aucun blessé.

Le 21 mai 1908,
Le Soleil rapporte que de jolis tramways neufs circulent sur le circuit de la rue St-Jean, St-Louis et avenue des Erables; elles sont étincelantes sous leur couche de vernis et une amélioration qui les fait remarquer et dont bénéficiera le motorman est une fenêtre immédiatement au-dessus de la plate forme réservée à cet employé.

Le 24 mai 1908,
une jeune fille du nom de Boudreault tombe en bas du tramway-ouvert no. 225 sur la Grande-Allée. On la relève privée de ses sens et la fait transporter à l’Hôtel-Dieu.

Le 6 juin 1908,
un lourd camion de la « Quebec Cartage & Transfer » , trainé par deux chevaux, s’empêtre dans les rails devant la gare de train et bloque la circulation des tramways pendant près d’une demi-heure.
La même journée, le cheval d’un charretier à l’emploi de la maison Rioux tombe sur l’asphalte au coin des rues St-Pierre et St-Paul, et, retarde la circulation des tramways.

Le 19 juin 1908,
la compagnie annonce qu’elle travaille à rétablir le service sur la rue St-Pierre jusqu’au Marché Champlain, les travaux étant terminés sur la rue Dalhousie. Les rails seront enlevés sur la rue St-Jacques.

Le 20 juin 1908,
les journaux rapportent que la compagnie interdit à ses employés de porter l’insigne de leur Union syndicale alors qu’elle est permise dans toutes les autres villes canadiennes. Etrange, les employés du tramway de Ste-Anne en ont la permission.

Le 2 juin 1908,
les journaux rapportent que la compagnie est condamnée à payer 500$ dans une cause pendante pendant près de deux ans.
M. Monaghan, agent d’assurance, avait voulu payer avec une pièce de 25 centins américaine mais, le conducteur l’avait refusée disant qu’elle était trouée. Il a poursuivi pour manque de courtoisie de la part de l’employé.

Le 26 juin 1908,
un retard de vingt minutes est causé par le bris du trolley au coin des rues de la Couronne et St-Joseph.

Le 29 juin 1908,
nous apprenons que les tramways circulent depuis jeudi, jusqu’au terrain de l’Exposition. Un char transporte les passagers à tous les quarts d’heure, de 5h00 à 11h00 p.m.
D’ici quelques semaines, les chars se rendront jusqu’au « Domaine Lairet ».

Le 3 juillet 1908,
Le Soleil rapporte que le conducteur no. 161 du nom de Séverin Houde, a été injurié par un homme et une femme qui voulaient monter du côté de la voie double à l’encontre des règlements.
Le journal rappelle que les conducteurs doivent être traités avec déférence et politesse par les passagers.

Le 9 juillet 1908,
la compagnie annonce qu’à partir du parc Victoria, le circuit suivrait la terre ferme jusqu’au village de Stadaconna en passant sur le côteau qui longe  présentement la voie ferrée et le ruisseau st-Michel.

Le 18 juillet 1908,
les journaux annoncent que les employés de tramways sont dans la jubilation depuis que leurs salaires ont été augmentés d’un centin de l’heure.
L’ancienne échelle de salaires était :
1è année : 16 centins;
2è année : 17 centins et la 3è année 19 centins.
Le minimum sera de 3 heures payées par jour.
De plus, la compagnie accepte maintenant le port de l’insigne syndicale.

Le 18 août 1908,
l’orage fait descendre beaucoup de cailloux sur la rue St-Jean au point que la circulation des tramways est arrêtée durant près d’une heure.

Le 22 septembre 1908,
le char en charge du garde-moteur Pelletier et du conducteur Brunelle quitte la voie sur la rue Commerciale et va donner sur un poteau.

Le 1er octobre 1908,
la compagnie remise ses chars ouverts pour la saison.

Le 5 décembre 1908,
la Cour condamne la compagnie à payer un montant de 3,141.87$ à M. G.E. Amyot pour les dommages causés à sa propriété lors des nombreux déraillements survenus au coin de l’avenue des Erables et du chemin Ste-Foy.

Le 14 décembre 1908, les tramways restent en panne du matin jusqu’à 4 heures de l’après-midi par manque de pouvoir électrique.

Achat d’un seul tramway en 1908 =
242 (2è) – Ottawa Car – 1895 en provenance de Montréal.
Flotte totale de 80 tramways en 1908.
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Le 5 janvier 1909,
Le Soleil rapporte que la population réclame que le tramways se rendent jusqu’à la barrière de la rue St-Vallier, aux limites du quartier St-Malo.

Le 10 février 1909,
le service de tramways est totalement interrompu à cause de la tempête.

Le 25 février 1909,
la compagnie annonce qu’il lui en coûterait 17,000$ pour prolonger la voie à l’ouest de la barrière de la rue St-Vallier jusqu’à la voie du « Pacifique », soit une distance de 800 pieds.

Le 6 mars 1909,
Le Soleil nous informe que M. Elzéar Auger intente une poursuite de 273$ contre la compagnie pour un incident survenu lorsqu’il voulut payer avec un billet de 5.00$. Non seulement, le conducteur refusa mais, il lui donna un coup de pied qui l’envoya rouler dans la rue ou il se démit un pied.

Le 13 mars 1909,
un cheval vient frapper le tramway no. 24 qui arrive de la rue Ste-Anne au coin de la rue Des Jardins.
L’avant de la voiture est enfoncé sur une étendue d’une couple de pieds tandis que le cheval s’en tire avec quelques égratignures.

Le 5 avril 1909, l
a compagnie annonce que, vu les réparations aux usines du Sault Montmorency, le nombre de chars faisant le service sera réduit de 33 à 25, durant quelques jours.

Le 5 avril 1909,
Le Soleil se plaint que la compagnie ait déjà fermé le chauffage dans les tramways.

Le 7 avril 1909,
Le Soleil rapporte une rumeur qui veut que la voie du tramway se rende à Limoilou en passant par le futur pont de l;a rivière Lairet.

Le 29 avril 1909,
la Cité insiste pour avoir un service de 5 minutes dans la Côte-du-Palais mais, la compagnie répond que ceci l’obligerait à construire une voie double au sommet de la côte.

Le 30 avril 1909,
la compagnie annonce que durant les mois de janvier, février et mars, les recettes ont été de 47,332$.

Le 3 mai 1909,
Le Soleil souligne l’injustice suivante : lorsque survient une panne après l’enfouissement du petit cinq cents dans la boîte du conducteur, le passager doit s’en aller à pied sans avoir la satisfaction de rentrer en possession de son argent.

Le 5 mai 1909, les chars ouverts commencent à circuler pour la nouvelle saison.

Le 21 mai 1909,
la Cité demande à la Commission des Chemins de bien vouloir placer en dehors des nouvelles limites de la Cité la barrière de la rue St-Vallier, suite à la fusion de St-Malo.

Le 12 juin 1909,
Le Soleil rappel qu’il est interdit de cracher dans les chars sous peine d’une amende de 40$. Mais, si la compagnie permet de fumer dans les tramways et met, à cet effet, deux ou trois sièges à la disposition des fumeurs, comment peut-elle raisonnablement empêcher les fumeurs de cracher dans les tramways si elle ne met pas de crachoirs à ces endroits ???

Le 23 juin 1909,
nous apprenons que le Président, M. Geo. H. Thompson et 3 directeurs John Sharples, Wm. Shaw, de Québec et Wm. Hansen, de Montréal ont donné leur démission.
Ils ont été remplacés par l’honorable sénateur MacKay et J.N. Greenshields, W.G. Ross, de Montréal et Neuville Belleau, de Québec.
Ces changements font suite à l’acquisition de la Compagnie par M. Rodolphe Forget, financier canadien-français de Montréal.

Le 26 juin 1909,
Le Soleil publie une lettre d’un citoyen qui mentionne que les conducteurs risquent leur vie pour percevoir le prix des passagers sur les tramways ouverts au coin des rues Des Fossés et Grant à cause de la trop grande proximité d’un poteau.

Le 3 juillet 1909,
la Cité annonce que les tramways circuleront le dimanche matin, à partir du 1er août 1909.
Les tramways circulent maintenant du parc Victoria au terrain de l’Exposition à tous les quarts d’heure, depuis 5h00 à 23h30.

Le 6 juillet 1909,
Le Soleil demande à la compagnie de faire poser des « chassis » protecteurs sur les chars afin de protéger adéquatement les employés des accidents et des intempéries.

Le 23 juillet 1909,
la compagnie annonce qu’elle commence l’installation de la voie double dans la Côte-du-Palais.

Le 30 juillet 1909,
Le Soleil rapporte que les employés, suite au nouveau service du dimanche matin, seront privés de l’avantage d’assister à une messe basse, devoir de conscience qui tient tant au cœur des Canadiens-français.
Les employés qui travaillent avec dévouement à grossir les revenus et les dividendes, devraient avoir l’avantage d’assister à la messe.
Il serait facile de préparer un tableau permettant à chaque employé, à tour-de-rôle, d’assister à la messe, et, ensuite de reprendre le service.

Le 31 juillet 1909,
le tramway no. 39 frappe la voiture chargée de sable de Albert Morel, du 125 des Commissaires, et travaillant pour Elzéar Verreau. L’avant du tramway est sérieusement enfoncé mais, aucun blessé.

Le 6 août 1909,
deux tramways viennent en collision au pied du viaduc, au coin des rues St-Paul et St-Vallier, suite à une fausse interprétation des signaux. Aucun blessé et celui descendant de la haute-ville a déraillé.

Le 24 août 1909,
les chars ouverts circulent sur le circuit de la rue de la Couronne.

Le 12 octobre 1909,
Le Soleil rapporte que si la chose est pratique, et un expert est en à faire l’étude, la compagnie va construire avant longtemps une ligne qui s’étendra jusqu’au Cap-Rouge.
La compagnie vient de terminer la pose de la double voie dans la Côte-du-Palais.

Le 19 octobre 1909,
Le Soleil se plaint que le service de tramways sur le circuit de la basse-ville ne respecte plus la fréquence de 5 minutes.

Le Soleil, du 25 octobre 1909,
écrit  » Sauter des rails de la voie du côté droit de la rue St-Jean, traverser la voie de gauche et aller s’arrêter au pied de la rue St-Joachim, voilà une promenade qui, pour un char urbain, n’est pas banale « .
Le tramway no 61 avait quelques passagers à bord qui s’en sont tirés sans blessures.

Le 30 octobre 1909,
Le Soleil se plaint que les tramways ouverts circulent encore à la basse-ville alors, qu’ils sont remisés depuis longtemps à la haute-ville.

Le Soleil, du 3 novembre 1909,
rapporte qu’à une assemblée tenue à la Bourse du Travail le 27 octobre, les membres de la Fraternité Nationale des Employés de Tramways ont adopté une résolution remerciant Mgr. Thomas G. Rouleau, Prélat de la Maison de Sa Sainteté Pie X et Principal de l’Ecole Normale Laval d’accorder le privilège extraordinaire d’assister à une messe célébrée spécialement pour eux dans l’imposante chapelle de l’Ecole Normale Laval.

Le 5 novembre 1909,
la compagnie annonce qu’elle maintiendra le service régulier de tramway entre Stadaconna et Québec, cet hiver.

Le 3 décembre 1909,
Le Soleil annonce que M. Macdonald, nouveau surintendant, était à l’emploi de la Cie de Tramways de Montréal depuis de nombreuses années. C’est le fils du gérant de la Cie de Tramways de Montréal.

Le 13 décembre 1909,
la tempête interrompt le service de tramways pendant plusieurs heures.

Le 15 décembre 1909,
M. Rodolphe Forget annonce la fusion des compagnies suivantes :
Quebec Railway, Light & Power Co., Quebec Jacques-Cartier Electric Co., Canadian Electric Light Co., Quebec Gas Co. et Frontenac Gas Co.
La nouvelle compagnie a un capital autorisé de 10,000,000$ de valeurs et 10,000,000$ d’obligations.

Le 24 décembre 1909,
les tramways circulent jusqu’à 2h30 du matin à l’occasion des messes de minuit, au tarif de 5 centins.

Aucun tramway acheté en 1909;
Flotte totale de 80 tramways.

Quebec Railway Light & Power Co. 1900 à 1904

Suite de: Quebec Railway Light & Power Co. 1895 à 1899

Le Soleil, du 5 janvier 1900,
se plaint que les chars sont très mal chauffés et que les correspondances accusent des retards de cinq à dix minutes.

En janvier 1900,
la compagnie The Rock City Tobacco Co. Limited annonce un nouveau produit de tabac à fumer et à mâcher de marque « Motorman » dont l’image d’un tramway apparaît sur le paquet.

Le 15 janvier 1900,
la compagnie publie un nouveau règlement concernant les « spares » ; les premiers « spares » auront leur temps fixé à l’avenir, et, souvent ils n’auront que peu d’heures à travailler. Les nouveaux « spares » qui se rapporteront le matin auront l’avantage de faire une journée complète.

Le 21 janvier 1900,
le char no 34 paralyse le service dans la Côte St-Georges pendant un certain temps pour cause de problème mécanique.

Le 6 février 1900,
le char no 41 vient en collision avec la voiture d’un cocher de place, nommé Couillard, au coin de la rue Notre-Dame-des-Anges et St-Anselme. Aucun blessé.

Le 9 février 1900,
le câble, en haut de la Côte du Palais, se rompt en allant frapper la vitrine de MM. Renaud & Cie, rue St-Jean, et le fluide électrique casse une superbe « plate-glass » évaluée à 100$ ainsi qu’un magnifique set en porcelaine installé dans la vitrine et d’autres objets de verrerie dont les dommages se montent à environ 55$. Heureusement, il n’y a aucun blessé.

Le 10 février 1900,
la compagnie fait circuler ses chars toute la nuit pour empêcher la formation de glace sur les câbles ; elle utilise une brosse en fil de fer placée au bout de la perche.

La tempête du 2 mars 1900
paralyse complètement le service; il en coûte un millier de piastres pour faire travailler 400 hommes au déblaiement des voies. Le lendemain matin, les chars circulent normalement excepté à St-Roch et St-Sauveur.

Le 9 mai 1900,
la compagnie publie la description des circuits =

Ligne de la Basse-Ville =
losange rouge le jour, et, lumière rouge la nuit.
Marché Champlain, Dalhousie, St-André, St-Paul, St-Joseph, St-Vallier, Aqueduc, Ste-Thérèse, Durocher, Boisseau, Sauvageau, Bagot, Demers, Langelier, N-D-des-Anges, de la Couronne, des Fossés, St-Paul et st-Pierre.

Ligne de la Haute-Ville =
disque blanc et lumière blanche.
De la Couronne, Des Fossés, St-Paul, St-Pierre, Marché Champlain, Dalhousie, St-André, Carré Parent, Côte du Palais, St-Jean, de la Fabrique, Buade, Dauphin, Ste-Anne, d’Auteuil, d’Youville et Côte d’Abraham.

Ligne du Parc =
carré vert et lumière verte.
De la Couronne, St-Vallier, d’Abraham, d’Aiguillon, d’Youville, d’Auteuil, St-Louis, Ste-Anne, Des Jardins, Buade, de la Fabrique, Côte du Palais, St-Paul, St-Pierre, Marché Champlain, Dalhousie, St-André, St-Paul et St-Joseph.

Ligne du Faubourg St-Jean =
croix rouge et lumière rouge.
Vers l’ouest : St-Jean, Des Erables, Grande-Allée, St-Louis, Ste-Anne, Des Jardins, Buade, de la Fabrique et St-Jean.
Vers l’est : St-Jean, de la Fabrique, Buade, Dauphin, ste-Anne, d’Auteuil, St-Louis, Grande-Allée, Des Erables et St-Jean.

Le 29 mai 1900,
la direction de la compagnie accepte d’enlever la deuxième voie à partir de la barrière St-Vallier jusqu’à la rue Aqueduc; elle sera détournée et passera sur la rue voisine. Ce changement répond à une demande du maire et des citoyens qui se plaignaient de la nuisance causée par une voie double à cet endroit.

Le journal publie les commandements des conducteurs de tramways =

1- Les passagers tu collecteras, pour ne pas en perdre immédiatement.
2- Dans la boîte tu recevras, les billets et l’argent pareillement.
3- Point de fraude tu ne commettras, afin de garder ton emploi longuement.
4- De conversations tu ne tiendras, que pour renseigner le public seulement.
5- En devoir tu ne devras, user de boisson ni de tabac pareillement.
6- Les filles mondaines tu ne regarderas, que d’un oeil discret et prudemment.
7- Indulgent pour les saouls tu seras, et pour les imbéciles suffisamment.
8- A leur bêtises tu ne répondras, que par un sourire moqueur et méprisant.
9- De leurs rapports tu te méfieras, pour ne pas être suspendu injustement.
10- Observant les commandements tu contribueras, à relever ta position méconnue jusqu’à présent.

Le 16 juin 1900,
la compagnie annonce que les chars se rendront jusqu’au Parc Savard demain.

Le 9 juillet 1900,
Le Soleil rapporte qu’une jeune fille a reçu par la poste une lettre contenant une jolie somme d’argent qu’elle avait perdue dans le char no. 41; le conducteur Grenier a été félicité pour cet acte d’honnêteté.

Le 9 juillet 1900,
les citoyens de Limoilou demandent l’annexion à la ville de Québec afin, entre autres, d’obtenir le tramway électrique.

Le 10 juillet 1900,
Le Soleil rapporte un autre acte d’honnêteté de la part du conducteur Trépanier du char no 225 ( char ouvert).

Le 30 juillet 1900,
la compagnie coupe totalement l’électricité à Québec, entre 16h00 et 19h00, afin de diminuer les dommages causés par un très violent orage électrique. Les clients attendent tout ce temps dans les tramways déjà remplis et immobiles.

Le 9 septembre 1900,
le char no 44 frappe la voiture de M. Julien occupée par sa femme et ses deux enfants. Blessures légères.

Le 26 octobre 1900,
le char no 31 frappe la voiture d’un cocher au coin des rues Du Pont et Des Fossés.
Aucun blessé.

Le 11 décembre 1900,
Le Soleil se plaint qu’il manquait de tramways, la veille, pour ramener à destination la foule qui avait assisté à un concert, à l’église Saint-Sauveur. A Montréal ou à New York, vous trouvez à la sortie des théâtres une douzaine de chars qui attendent la foule.

Le 26 février 1901,
Le Soleil rapporte que, suite aux plaintes des hommes les plus marquants de la Grande-Allée, il y a eu, à la sortie du concert sacré à l’église St-Malo, toute une procession de chars électriques et chacun put retourner ainsi chez lui sans retard et pour la modique somme de 5 centins.

1900 –
Tramways mis en service = 10222-226 – Ottawa Car
228-232 – Ottawa CarFlotte totale = 68 tramways.20-26
28-36
38-46
48-56
58-60
61
200-206
208-210
211-216
218-221
222-226
228-232
–   ————————————————————————————————————————
Le 23 mars 1901,
les échevins Foley, Reynolds et Byrne, assistés de MM. Martin, Maloney, James Murphy et Daniel Griffin présentent une pétition signée par 1,000 contribuables, et envoyée au comité de la voirie,  demandant que la voie électrique soit prolongée du Marché Champlain jusqu’à la barrière de la rue de ce nom.

Le 18 avril 1901,
la chaleur permet de faire circuler des chars ouverts, notamment à St-Roch.

Le 27 avril 1901,
Le Soleil nous apprend que les paroissiens de Charlesbourg présenteront une requête à la compagnie lui demandant de continuer sa voie, du terrain de l’Exposition à l’église de Charlesbourg, la distance n’étant que de 2 milles et demi.

Le 8 mai 1901,
Le Soleil publie la proposition suivante =
 » Proposé par ceux qui embarquent ( pour parler la langue du pays, car ici, on navigue sur la terre ), secondé par les débarqueurs – ne pas confondre avec les débardeurs – que la Compagnie change de nouveau le règlement, et qu’à l’avenir les omnibus du tramway franchissent les intersections de rues avant de s’arrêter. »
Présentement, comme il faut monter par l’arrière du char, les gens sont obligés de faire plusieurs pas d’approximation, comme disaient les précieux d’autrefois, ce qui est désagréable en tout temps, et malpropre quand il pleut.
Ceux qui descendent ne peuvent mettre le pied à terre sur la passerelle du coin de rue, et dans les rues à voie double, ils se voient souvent obligés de les traverser au nez des deux chars, entre deux feux.

Le 15 mai 1901,
Le soleil rapporte que M. Fortier, comptable de la maison P.T. Légaré (magasin ), l’a échappé belle à St-Roch. Il a été frappé par un char pendant qu’il roulait en bicycle. Quelques contusions.

Le 20 mai 1901,
Le Soleil confirme que les chars arrêtent maintenant après avoir passé les rues transversales, depuis hier.

Le 11 juin 1901,
une panne d’électricité majeure dans toute la ville interrompt le service des chars de 20h30 à 21h00.

Le 21 juin 1901,
Le Soleil nous informe que les citoyens de St-Malo, partie ouest, se plaignent du fait que les tramways commencent trop tard à circuler le matin dans cette localité. Ils ne font leur apparition qu’à 7h30, un grand nombre d’ouvriers et d’autres citoyens qui ont affaires à la ville de bonne heure, sont dans la nécessité de faire le trajet à pied.

Le 2 juillet 1901,
une enfant de 3 ans, fille de M. Dussault, marchand de nouveautés, rue St-Jean, est frappée par un char. Légères blessures.

Le 15 août 1901,
Le Soleil déplore la fréquence des accidents avec des tramways au coin des rues Massue et Durocher.

Le 7 septembre 1901,
un conducteur de char , en passant pour collecter les passagers sur un char ouvert, a échappé prise et a fait une culbute sur la chaussée au coin des rues Sauvageau et Bagot. Il a été quitte pour un étourdissement.

Le 11 septembre 1901,
Le Soleil annonce, que de 22h00 à minuit, aura lieu l’illumination de la ville de Québec, de Beauport, de l’Ange-Gardien, de l’Ile d’Orléans et de Lévis ainsi que le feu d’artifice sur la terrasse et à bord dans des vaisseaux de guerre.
Le journal suggère à la compagnie de permettre à ses employés de travailler une heure dans l’après-midi pour pouvoir prendre une heure de congé le soir, afin de pouvoir assister au spectacle.

Le 13 septembre 1901,
Le Soleil nous apprend que la compagnie a transporté 3,715,675 passagers, soit une augmentation de 261,911 sur l’année fiscale précédente.

Le 5 octobre 1901,
un laitier, nommé Juneau est frappé par un tramway en traversant la Côte d’Abraham en face du restaurant Guillot. Celui-ci aida le malheureux à se relever et il fut conduit dans le restaurant pour recevoir les premiers soins.

Le 11 novembre 1901,
vers 11h00, le char no. 33 en passant sur la rue St-André,  frappe une voiture de commerçant qui se trouvait en travers sur la voie ; la voiture a chaviré avec tout son contenu.

Le 14 décembre 1901,
la compagnie annonce que, dans quelques jours, elle pourra donner un meilleur service, grâce à une augmentation de 10,000 chevaux-vapeur de force motrice qui lui sera transmise par la Canadian Electric Company, de la rivière Chaudière. Le câble est maintenant posé entre les deux rives.

1901 –

Tramways mis en service = 10

233-236 – Ottawa Car
238-243 – Ottawa Car

Flotte totale = 78 tramways.

20-26
28-36
38-46
48-56
58-60
61
200-206
208-210
211-216
218-221
222-226
228-232
233-236
238-243


Le 11 août 1902, à l’intersection des rues St-André et Ramsey, un train frappe un tramway chargé de passagers qui traverse la voie du Pacifique.
Les deux ont déraillé et le char a été renversé sur le côté mais, le tramway n’a pas culbuté bien que passablement endommagé. Personne n’a été sérieusement blessé mais, les femmes criaient comme si elles fussent tombées en bas d’un pont.

Le Soleil du 31 octobre 1902
fait remarquer qu’à Québec, contrairement à toutes les autres villes du continent, les conducteurs de tramways n’attendent pas les passagers qu’ils voient sortir de la gare de trains portant un « satchel » ou quelque paquet.
La compagnie pourrait utiliser le petit embranchement qu’elle a fait construire dans ce but  pour relier sa ligne principale à la gare du Pacifique.

Le 4 novembre 1902,
un jeune garçon, nommé Desnoyers, âgé d’environ 14 ans est monté sur un char pour changer les connections; après qu’il eut fini, un des employés du tramway lui crie de sauter pour le recevoir en bas mais, le jeune va s’assommer sur l’asphalte. Le Dr. Lebel lui prodigue les premiers soins et l’enfant est hors de danger.

Le 8 novembre 1902,
une voiture de pompiers frappe un tramway sur la rue Ste-Thérèse. Légères blessures.

1902 –

Tramways mis en service = 2

62-63 – Ottawa Car

Flotte totale = 80 tramways

20-26
28-36
38-46
48-56
58-60
61
62-63
200-206
208-210
211-216
218-221
222-226
228-232
233-236
238-243

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Le 24 avril 1903,
la compagnie annonce, qu’à partir du 1er juin, un char spécial partira du Château Frontenac, descendra par les rues Ste-Anne, Desjardins, de la Fabrique, St-Jean, du Palais et St-Paul, pour faire correspondre avec les chars en partance pour les différentes stations de la ligne sur la côte de Beaupré. Ce service ne se fera que sur semaine et non le dimanche.
Le 24 mai 1903,
vers 11h30, sur la rue St-Jean, le tramway ouvert no. 229, sous la direction de M. Cantin, conducteur, et de M. Therrien, garde-moteur, a broyé la petite fille de 5 ans de M. Ferdinand Poitras, menuisier, demeurant sur la rue St-Gabriel, quartier Montcalm lorsque celle-ci traversa la rue devant le magasin de M. Rickaby, marchand de meubles.
La petite a été traînée sous le char sur une longueur d’un arpent et demi. Transportée à l’Hôtel-Dieu, la fillette décéda vers 16h00.
Le 20 juin 1903,
la compagnie offre aux employés les changements de salaires suivants :
première année de service = même salaire;
plus d’une année de service = 0.135 sous de l’heure;
plus de deux ans de service = 0.16 sous de l’heure.
cinq ans et plus de service = une police d’assurance-accident au montant de 1,000$.
Le 15 juillet 1903,
Le Soleil rapporte que le char-ouvert no 201 descendait à toute vitesse la rue St-Pierre, la veille vers 22h00. Il frappa la voiture d’un  cocher et ce dernier ainsi que son client ont été légèrement blessés.
Plusieurs personnes ont fait remarquer que ce char allait à une allure semblable à celle que tiennent certains motormen, quand le soir ils se dirigent vers le shed central.

Le 19 août 1903,
un vieillard appelé Tessier, descend du tramway, sur la rue St-Jean, au coin de la côte du Palais. Il soulève la barre qui interdit la descente du côté de la double voie, et à peine a-t-il mis un pied à terre, qu’un autre tramway le frappe au front. Quelques blessures légères.
Le 8 septembre 1903,
le tramway no 30, conducteur Thomas Dufour et garde-moteur Lepage, descend la Côte d’Abraham et frappe une vieille dame du nom de Poulin, au coin de la rue St-Vallier.
Elle en est quitte pour quelques contusions grâce au sang-froid du garde-moteur qui a contrôlé rapidement le mouvement de sa voiture.

Le 26 septembre 1903,
les passants sur la rue St-André remarquent un tramway tout à fait en dehors de la voie, l’avant train sur le trottoir, le front sur une palissade en planches garnie de placards. Le pauvre tram est désert et semble humilié dans une telle position. On a ramené au bercail la brebis égarée.

Le 17 octobre 1903,
vers 7h30, le char no 48 frappe un tombereau chargé de pierre et le renverse sur la rue Dorchester au coin de la rue Notre-Dame-des-Anges. Celui qui conduit la voiture réussi à sauter et évite les blessures. Le char n’a aucun dommage.

Aucun tramway acheté en 1903
Flotte totale = 80 tramways.

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Le 11 janvier 1904,
Le Soleil rapporte que M. Poitras, père de l’enfant tué par un tramway, a obtenu 500$ de dommages dans la poursuite au montant de 3,000$ qu’il avait intentée contre la compagnie.

Le Soleil, le 20 janvier 1904
Le public voyageur remarque que le char no. 20 ( le premier reçu en juillet 1897 ) n’est plus habitable. Ses roues sont tellement usées que les passagers une fois assis ressentent des commotions insupportables. Le compagnie devrait remplacer ou faire réparer ce char selon l’article du journal.

Le 21 janvier 1904,
un ouvrier charroyeur de neige, nommé Sanfaçon, est frappé par un char électrique au détour de la rue Desjardins et culbute sur la chaussée ne subissant que des blessures légères.

Le 10 février 1904,
MM. Jos. Collin et A. Deslauriers reviennent de l’inhumation de madame Paquet, au cimetière St-Sauveur quand en arrivant au coin des rues St-Vallier et St-Germain, le cocher Clavet perd le contrôle et frappe un tramway. Le Dr. Lebel a prodigué les premiers soins.

Le 27 mars 1904,
M. Alexandre Fraser, de Montréal, représentant la maison W.A. Floming & Co est frappé par un tramway en face du magasin Livernois. Il est transporté à l’Hôpital Jeffrey-Hale et sa vie n’est pas en danger. M. Fraser est un ex-québécois bien connu et estimé à Québec.

Le 26 avril 1904,
le tramway no 53 frappe un petit garçon résidant sur la rue D’Artigny. Ce dernier tombe dans le panier et ne subit que de légères blessures.

Le 26 avril 1904,
le charretier Paré est frappé par un tramway près du poste de police de la rue St-Paul. Aucune blessure.

Le 2 mai 1904,
un cultivateur de Gros-Pins passe avec une lourde charrette sur la rue Desfossés lorsque sa voiture se fait accrocher par un tramway. Le cultivateur s’en tire sans blessure.

Le 3 mai 1904,
M. Louis Larose, entrepreneur, passe sur la rue St-Jean en face du magasin Vandry & Matte lorsque son boghei est frappé par un tramway. Aucune blessure.

Le 18 mai 1904,
le tramway-ouvert no 229 déraille en face du magasin Livernois et ne cause aucune blessure.

Le Soleil, du 5 juillet 1904,
rapporte que les citoyens de la Grande-Allée se plaignent du bruit que font les tramways la nuit; d’autres citoyens se plaignent que les tramways font des arrêts inutilement prolongés sur la rue St-Jean au coin de la Côte-du-Palais.

Suite à la demande de M. l’abbé Dion, curé de la paroisse de Stadacona, les tramways vont circuler le dimanche, de midi à 21h00 heures, à tous les quarts-d’heure.

Le 22 juillet 1904,
un char déraille près de la porte St-Jean, une roue s’étant brisée, ce qui cause un retard de près d’une heure dans la circulation des tramways. Pas d’accident de personnes, et, remorqué par un autre char, le « blessé » est conduit aux hangars de la compagnie sur la rue St-Jean.

Le Soleil, du 26 juillet 1904,
rapporte que les résidents de St-Roch et de St-Sauveur se plaignent du bruit causé par les roues défectueuses des tramways ; celles-ci créent de la vibration qui causent des  dommages à la propriété.

Le 1er août 1904,
un cocher de place, nommé Casault, qui se tient au poste de la rue St-Roch, est frappé par un tramway mais, sans blessure.

Le 8 septembre 1904,
Le Soleil, rapporte qu’un homme est tombé d’un tramway en revenant le l’Exposition. Il a nagé sur une longueur de plusieurs pieds avant d’arriver à terre, à Stadacona. De nombreuses rumeurs circulent à son sujet !

Le 13 septembre 1904,
l’assemblée annuelle générale procède à l’élection des officiers =
Président : M.A. Thompson,
V-P : M. Frank Ross,
Directeurs : hon. J. Sharples, E.W. Méthot, hon. S.N. Parent, Wm. Shaw, Wm. Hanson, Geo. H. Thomson et F.W. Ross,
Gérant-général : E.A. Evans.

Le 1er décembre 1904,
un cocher de place, M. Vézina, perd sa cause dans une poursuite contre la compagnie après qu’il fut frappé par un tramway. Le juge mentionne que les cochers ont le devoir d’arrêter leurs chevaux avant de traverser la voie ferrée.

Le 13 décembre 1904,
Le Soleil mentionne que le public se plaint qu’il manque de chars à la sortie des spectacles de l’Auditorium, à la Place d’Youville.
De plus, les dames se plaignent de l’absence des nattes sur les planchers des tramways durant l’hiver.

Aucun tramway acheté en 1904.