Archives mensuelles : février 2011

Ville de Lévis-territoire (1971-……)

Tous droits réservés: Société d’histoire d’autobus du Québec – Photo: Jean Breton (77-04-17)

Mercredi, le 3 mars 1971, Le Soleil publie un gros titre, en page 28 =
Sur la Rive-Sud – Projet de regroupement du transport en communLe projet a été mis de l’avant par 10 maires de la Rive-Sud; il entraînerait l’acquisition par les municipalités des compagnies d’autobus existantes.
Ce serait l’exploitation de deux ou plusieurs circuits secondaires, desservis par minibus, dont le point d’arrivée serait les Quatre-Chemins e Charny. De là, un autobus conventionnel prendrait les passagers pour les conduire à Ste-Foy ou un relais de tous les autobus doit être établi par la CTCUQ.
Une fois arrivés sur la rive nord, les usagers pourraient utiliser les autobus de la CTCUQ pour se rendre à leur point de destination. Le premier circuit desservirait St-Jean-Chrysostôme, Charny, reakeyville et St-Lambert, tandis que le second St-Etienne, St-Rédempteur, St-Nicolas et Bernières. es mêmes minibus serviraient au transport des écoliers.Quelques jours plus tard, Le Soleil publie un très grand titre =
Il n’est pas question de projet de regroupement du transport en commun =Il semble que ce projet n’existe seulement que dans la tête de M. Marc Brisson, maire de St-Romuald. Les maires concernés ont rejeté cette suggestion; il a été seulement décidé de faire appel aux conseils d’un expert du transport en commun, ans le but d’améliorer éventuellement les réseaux déjà existants.
Le maire de St-David, M. Albert Demers a parlé de non-rentabilité en faisant remarquer qu’il connaissait bien le domaine, ayant été chauffeur d’autobus pendant sept ans.Le Soleil, du 27 mai 1971, annonce un débrayage, lundi, à la compagnie Autobus Lévis.
Les chauffeurs se sont prononcés à 85% en faveur d’un arrêt de travail, au cours d’un scrutin secret, tenu la semaine dernière. e principal litige porte sur les salaires qui seraient inférieurs à eux des chauffeurs d’autobus de la CTCUQ de près d’un dollard.

En septembre, les journaux publient l’avis de décès du Dr. Sylvain Auger, fondateur des Autobus Lévis Inc.

Le Soleil, du 2 novembre 1971, publie l’article intitulé =
On réclame un service d’autobus à Place de la Renaissance =
Depuis le 12 février 1971, l’Association des locataires de Place de la Renaissance multiplie les
démarches auprès de la compagnie d’autobus de Lévis pour obtenir le service d’autobus. Il y a 54
logements habitant 187 familles.
La Ville de Lévis a demandé, le 22 juin dernier, à la compagnie de faire un essai pour constater la
rentabilité.
Le 18 février 1971, le président de la compagnie mentionnait =
Si cela s’avère rentable et si besoin il y a, la compagnie effectuera le transport tel que
anticipé. Nous espérons pouvoir vous fournir les résultats pour le début du mois de mai.

Le Soleil, 27 mars 1972, publie une grande photo d’un autobus Lévis avec la Château Frontenac en arrière-plan.
= Des véhicules genre autobus pour écoliers ont pris la relève des deux traversiers qui font
péniblement la navette entre Québec et Lévis, depuis qu’ils ont été lancés. Les autobus transportent gratuitement les passagers habituels des traversiers, à partir des embarcadères de la compagnie des Traversiers Québec-Lévis =
(Note= les 2 nouveaux traversiers ont été retournés aux chantiers Davie à cause de graves problèmes).

Le Soleil, du 28 mars 1972, publie un très grand titre =
Service d’autobus Québec-Lévis
Les passagers paraissent satisfaits =
(…) – On est mieux qu’en bateau…
(…) – On est à l’heure en autobus…
(…) – Avec la traverse, on attend un quart d’heure, quand c’est pas trois heures comme ça m’est arrivé la semaine dernière…
(…) – La compagnie Autobus Lévis a mis plusieurs autobus sur ce service, hier après-midi, selon les besoins de la clientèle, et les véhicules rapides et modernes faisaient la liaison entre les deux stations de la Société des Traversiers de Québec. On a ajouté des véhicules de la compagnie Autobus Dupont. (…) – Il faudra de 10 à 15 jours avant qu’un des deux traversiers soit disponible pour reprendre le service.

La revue de l’APAQ ajoute que la durée du trajet est d’environ 35 minutes et il y a un départ à toutes les heures dans les deux sens 24 heures par jour. La Régie des Transports a ratifié l’entente par l’émission d’un permis temporaire en faveur d’Autobus Lévis Inc.

La revue de l’APAQ, d’octobre 1972, nous informe qu’Autobus Lévis Inc. vient de faire l’acquisition de deux autobus longue route construits par J.H. Corbeil Ltée, de St-Lin. M. Michel Auger nous a fait part qu’ils viennent  du concessionnaire B.A. Auto Inc., de Lévis.
Ils sont en service depuis le 18 octobre, sur le circuit Lévis à Québec.

Le Soleil, du 28 février 1973, publie le titre suivant=
Les chauffeurs d’Autobus Lévis Inc. retardent de 15 jours la menace de grève.
(…) – Devant les sérieuses difficultés financières de la compagnie et la promesse du député-maire,
M. Vincent Chagnon, d’une intervention financière gouvernementale avant le 8 mars, le syndicat a
décidé de prolonger son délai jusqu’au 15 mars.
(…) – Selon M. Jacques Simard, chargé du dossier au ministère, toute décision n’aura pas lieu avant deux ou trois mois.
(…) – M. Simard ira sur les lieux et fera un rapport.
(…) – M. Michel Auger nous a affirmé qu’à moins d’une subvention gouvernementale, sa compagnie ne pourrait supporter longtemps d’opérer à perte comme c’est la cas à l’heure actuelle. Les Autobus Lévis Inc. ont 45 employés, soit 39 chauffeurs, 3 hommes au garage, une secrétaire et un inspecteur.

Le 13 décembre 1973, les journaux publient une annonce de la Société des Traversiers Québec-Lévis.
(…) – la Société va mettre gratuitement un service d’autobus express de quai à quai.
(…) – nous demandons aux usagers d’éviter de voyager en groupe.

L’annonce publie aussi l’horaire des autobus = 30 minutes, le jour et 60 minutes, la nuit.

Le 6 janvier 1974, Le Soleil publie le titre suivant =
Sur la Rive-Sud : Création possible d’une commission de transport =
(…) – Autobus Lévis Inc. envisage la possibilité de mettre fin à ses opérations dans les prochains
mois si elle n’obtient pas d’aide du gouvernement.
(…) – Selon le ministre d’État aux Transports, il est devenu presque impossible à une entreprise
privée d’assurer un bon service dans les régions ou la population est élevée.
(…) – Cette commission devrait être intégrée à celle de la Rive-Nord (CTCUQ) de façon à faciliter le transport entre les deux rives du fleuve et aussi en réduire les coûts.

La mise sur pied dès 1974 d’une telle commission de transport pour Lévis et Lauzon nécessitera
investissement de l’ordre de 500,000$ et ce, sans compter une éventuelle expropriation de la
compagnie qui assure actuellement le service.
(…) – Il est évident qu’il y aurait des augmentations de taxes au niveau municipal.
(…) – Aussi, il faudra sensibiliser l’automobiliste qui voyage de Lévis à Québec à utiliser l’autobus.
(…) – Si le contribuable doit payer une taxe de 40$ ou 50$ par année pour le transport, il est plus
rentable pour lui de laisser son automobile à la maison et d’utiliser les transports en commun.

Le Soleil, du 12 février 1974, publie l’article suivant =
Des jours critiques pour la compagnie d’autobus de Lévis =
(…) – le 28 février est le dernier jour du délai d’un mois de conciliation consenti par le syndicat des
employés de la compagnie. Après cette date , ils peuvent recourir à la grève.
(…) – M. Michel Auger, le président mentionne qu’il est peu probable que la compagnie puisse
reprendre le service après la grève.
(…) – La Chambre de Commerce de Lévis et la Jeune Chambre Lévis-Lauzon ont recommandé au
gouvernement d’accorder une subvention comme solution temporaire.
(…) – Il y a 45 employés et 23 véhicules.
(…) – L’insécurité se fait sentir chez les employés et les créanciers.
(…) – M. Auger a expliqué que la situation qui prévaut à la Traverse de Lévis, avec un réseau
d’autobus qui fait la navette d’un quai à l’autre, fait perdre entre 250$ et 300$ par jour à la
compagnie puisque l’absence de bateau signifie environ 1,200 passagers de moins par jour.

Le Soleil, du 31 juillet 1974, publie l’article suivant =
Un comité intermunicipal devrait régir le transport en commun sur la Rive-Sud =
(…) – Le ministre a dévoilé le rapport de l’étude au cours d’une rencontre avec les maires
des cinq villes concernées :
V.F. Chagnon, Lévis;
Paul-Emile Ruel, Lauzon;
Bertrand Crête, St-David;
Marc-Antoine Bisson, St-Romuald
et Herman Couture,Charny.
(…) – l’étude mentionne sept solutions possibles.
(…) – la municipalisation est la principale; une autre propose la création d’une filiale de la CTCUQ.
(…) – on mentionne aussi qu’une fois le système mis au point, un contrat d’exploitation pourrait être accordé à l’entreprise privée pour son opération.

Le Soleil, du 20 août 1974, publie l’article suivant =
Transport en commun : la rive sud paiera-t-elle le déficit? =
(…) – Le Comité intermunicipal s’est donné un nouveau bureau de direction et le président
nommé est M. Jean Cauchy, conseiller à la ville de Lévis.
(…) – Le Comité est d’accord pour prendre à leur charge le transport en commun mais, réticent
à payer le déficit de 1974 d’une entreprise privée.
(…) – bien que le réseau d’autobus soit déficitaire, le réseau d’autobus scolaire est, lui, rentable.
(…) – les autobus scolaires ont une moyenne d’âge de 6 à 7 ans, les autobus commerciaux ont,
eux, une moyenne d’âge de 17.6 ans.

Le Soleil, du 4 octobre 1974, publie le titre suivant =
Entente à la compagnie d’autobus de Lévis =
(…) – Les chauffeurs ont accepté l’entente; la grève est annulée.
(…) – le ministère a versé une subvention de 70,000$ et Lévis a versé 28,000$.
(…) – le contrat de travail accorde une réduction des heures de travail des chauffeurs. La semaine
passe de 43 à 40 heures. Les chauffeurs obtiennent trois semaines de vacances après cinq ans
de service et quatre semaines après douze ans.
Ils gagneront 3.13$ de plus au moment de l’échéance, le 31 décembre 1975.
La rétroactivité s’applique depuis le 1er août 1973.
(…) – autre avantage : l’indexation des salaires.

Le 27 décembre 1974
CATASTROPHE !
Le Soleil, du 27 décembre 1974 publie, en première page une très grande photo montrant un
autobus incendié =
Service temporaire d’autobus
Situation d’urgence sur la Rive-Sud
Les quinze autobus de la compagnie Autobus Lévis ont été la proie des flammes tôt ce matin.
Le garage de la compagnie, situé au 178 de la rue St-Laurent à Lévis a été entièrement détruit, de
même que les véhicules qui se trouvaient à l’intérieur.
Grâce au congé des fêtes des étudiants, les citoyens seront dépannés temporairement, au moins
jusqu’au 6 janvier, à l’aide des 40 autobus scolaires de la compagnie qui étaient garés à l’extérieur.

Les dégâts ont été évalués a plus de 800,000$.
Débutée vers 4h22, l’incendie a été contrôlée vers 7h15; seuls les murs sont encore debout.
La trentaine de personnes qui habitaient une demi-douzaine de logements situés au-dessus du
garage ont évacué les lieux en vitesse.
La compagnie de Lévis, qui appartient à M. Michel Auger, emploie de 50 à 60 personnes.
=Nous devrons faire appel à d’autres villes qui ont des véhicules disponibles pour une certaine période
de temps = a déclaré un représentant de la compagnie.

Le Soleil, du 28 décembre 1974, publie une autre très grande photo d’un autobus incendié
accompagné de l’article suivant =
L’incendie des autobus à Lévis
La situation commande une action immédiate ( Chagnon) =

Dans les semaines suivantes, la partie la plus endommagée du garage a été démolie, et, l’autre
partie a été refaite à neuf.

Le Soleil, du 7 janvier 1975, publie un gros titre =
L’incendie précipitera la municipalisation du transport en commun sur la Rive-Sud =
(…) – le ministère croit à l’établissement d’une filiale autonome de la CTCUQ.
(…) – le ministère est disposé à prendre à sa charge 30% du coût d’achat des autobus pour autant
qu’ils auront été fabriqués au Québec.
(…) – la direction d’Autobus Lévis a réussi à louer six autobus de la CTCUQ, et, espère en louer deux
ou trois autres d’une entreprise privée.
(…) – la réception des subventions permettra à la Compagnie de payer le chèque de rappel à ses
employés qui l’attendent depuis le 1er novembre à la suite de la signature de leur convention
collective.

Le 2 décembre 1975, Le Soleil publie une grande photo d’un autobus prise dans le garage avec le titre =
Déficit de 115,000$ pour le transport en commun sur la Rive-Sud=
(…) – le ministère des Transports du Québec a promis de payer la moitié du déficit, comme en 1974.
(…) – l’autre partie doit être répartie entre les municipalités de Lévis, Lauzon, St-David, St-Romuald et Charny au prorata des distances à parcourir par les autobus.

Le Soleil, du 15 décembre 1975, publie un éditorial d’une demi-page intitulé =
Québec, Rive-Sud et le transport en commun =
Le gouvernement du Québec, par son ministre d’État aux Transports, M. Paul Berthiaume, a annoncé en fin de semaine les éléments de la politique d’aide au transport urbain au Québec.
(…) – La Rive-Sud de Québec, le Haut-Saguenay, la Mauricie et la région de Sherbrooke auraient
intérêt à créer au plus tôt des corporations municipales de transport.
(…) – Le Québec paiera le déficit jusqu’à concurrence de 55% et 30% du coût du matériel roulant.

Le Soleil,  du 31 décembre 1975, publie le gros titre suivant, en page A-16 =
Rive-Sud : avenir incertain du transport en commun =
(…) – les municipalités hésitent à s’engager, gâtées qu’elles étaient, depuis deux ans, en obtenant
des subventions de deux ministères pour payer les déficits d’exploitation.
(…) – les cinq municipalités consacrent déjà 1.20$ par habitant.
(…) – Autobus Lévis Inc. s’attend à un déficit d’au moins 100,000$ encore cette année.
(…) – l’entente conclue entre le comité intermunicipal du transport en commun et la compagnie
Autobus Lévis se termine le 31 décembre 1975.

Le Soleil, du 17 mars 1976, publie le grand titre =
Sur la Rive-Sud, pas d’amélioration prochaine du transport en commun.
(…) – Tant que le comité intermunicipal n’aura qu’un rôle consultatif et tant que les subventions gouvernementales continueront à se faire attendre, on ne pourra guère espérer des améliorations.
(…) – La contribution de Lévis s’élève à 25,652$, ce qui maintient cette participation à 41% de la moitié du déficit.
(…) – Le ministère des Affaires municipales, qui doit la moitié du déficit, soit 62,500$, n’a envoyé, jusqu’à maintenant, qu’une subvention de 20,000$.

Le Soleil, du 28 avril 1976, publie une grande photo d’un autobus de Lévis avec un article intitulé = Les transports en commun de la Rive-Sud s’améliorent nettement =
(…) – certaines améliorations sont déjà remarquées avec l’utilisation de nouveaux autobus.
(…) – M. Michel Auger a signalé  que deux autobus GM, usagés mais de modèles récents, ont été achetés à Trois-Rivières, il y a quelques semaines. Un troisième véhicule semblable, de modèle 1973 acheté au même endroit, a été livré hier. Donc, trois anciens véhicules sont disparus de la circulation.
(Note = il s’agit des premiers autobus New-Look à Lévis; ce modèle circulait à Québec depuis janvier 1960).
(…) – La population n’a pas été sans remarquer ce changement quasi spectaculaire. De beaux autobus rouge et blanc, en arrière desquels les automobilistes n’ont pas besoin de se boucher le nez.
(…) – Il y aura d’autres changements à venir comme la distribution d’horaires d’autobus dans des endroits publics, de changements sur certains parcours et l’établissement de nouveaux arrêts.
(…) – Le président du comité a rappelé que l’entreprise privée devra être privilégiée. Toutefois, si personne ne répond à l’appel d’offres, c’est la nouvelle corporation qui assurera le service en possédant ses propres véhicules.
(…) – Pour l’instant, le comité attend le rapport de la firme spécialisée pour le plan directeur du transport urbain sur la Rive-Sud.
(…) – Le gérant de la ville de Lévis, M.André Ouellet, va agir de trait d’union entre le comité et le ministère pendant la préparation de l’étude.

Le 20 mai 1976, Le Soleil publie un gros article intitulé =
Etude en vue de réorganiser le transport sur la Rive-Sud =
L’étude est entreprise par la firme Vandry, Jobin, Gravel, Falardeau et Associés, de Québec, et, a pour première mission de consulter les usagers. La firme aura trois mois et demi pour s’acquitter du travail.

Le Soleil, du 21 décembre 1976, publie une grande photo d’un autobus GM, démonstrateur, modèle de banlieue avec une porte accompagnée d’un grand article intitulé =
Transport sur la Rive-Sud : les villes s’impatientent =
(…) – Les villes sont fatiguées de contribuer financièrement pour un service qui coûte de plus en plus cher et qui, à cause des carences, n’est utilisé que par seulement 5% de la population.
(…) – Des cinq municipalités, il n’y a que Lévis qui maintient la nécessité du service.
(…) – Autobus Lévis projette pour l’an prochain un déficit de près de 300,000$.
(…) – Le changement de gouvernement, en novembre 1976, retarde le projet de loi-cadre.

Le Soleil, du 22 décembre 1976, publie le grand titre suivant =
Rien pour le transport en commun =
Dans leur budget établi pour l’année 1977, Charny et St-Romuald ne prévoient aucune subvention pour le transport en commun.
(…) – La grande question est : quelle est la liberté de ces municipalités, face au projet de loi 84, qui vient d’être déposé à l’Assemblée nationale pour prolonger l’entente intermunicipale quant au paiement de la moitié du déficit du transport urbain?
(…) – Il semble que ce soit une stratégie de la part des municipalités qui désirent que le nouveau gouvernement du Québec se prononce au plus tôt dans une politique sur le transport urbain.

Le Soleil, du 5 janvier 1977, publie la lettre d’un lecteur mécontent adressée à M. Michel Auger, Président, Autobus Lévis Inc. =
La mini-tempête du 7 décembre dernier fut pour mon épouse et moi-même l’occasion de prendre l’autobus (…) reliant le centre-ville à la localité de Breakeyville que j’habite. (…) – Le conducteur du matin chargeait à mon épouse, qui descendait peu avant l’avenue Myrand,  un montant de 0.90$.
(…) – Au retour, le conducteur accepta le billet de 1.00$ mais, ne remit pas la monnaie.
(…) – Au moment de descendre, le conducteur lui réclama un montant de 0.30$ alléguant qu’elle n’avait payé que 0.60$.
(…) – Je lui ai remis l’argent qu’il a d’ailleurs oublié de déposer dans la boîte.
(…) – Bien que vous déteniez le monopole du transport en commun, vous êtes tenus, vous et vos employés à un minimum d’honnêteté et de respect.
(…) En passant, il vous sera facile d’identifier la cause de tous mes maux puisqu’il n’y a qu’un autobus reliant Québec à Breakeyville le soir, comme il n’y en a d’ailleurs qu’un seul le matin.
René Lafontaine, Breakeyville.

Le Soleil, du 18 janvier 1977, publie un gros titre intitulé =
Hausse possible du prix du billet d’autobus, à Lévis =
(…) – Projet d’augmenter d’environ 10% le prix du billet qui est encore fixé à 0.35$ alors qu’il est de 0.40$ sur la rive opposée.
(…) – Projet de modifier les trajets pour réduire le déficit.
(…) – Le Comité intermunicipal s’apprête à renouveler l’entente annuelle avec la firme Autobus Lévis.
Cette entente en sera à sa troisième année à la suite de la nouvelle loi 84  prévoyant encore une participation aux déficits à parts égales par le gouvernement provincial et les 5 municipalités.
(…) – Le déficit attendu pour 1976 doit atteindre environ 250,000$.
(…) – M. Auger envisage la possibilité d’accroître le nombre des abribus en sollicitant la participation de certains gros établissements comme les Galeries Chagnon et le mouvement Desjardins.

Le 20 janvier 1977, Le Soleil publie une photo intitulée = Abribus.
(…) – il n’y a que trois abribus payés par les établissements devant lesquels ils sont situés, soit aux Galeries Rond-Point, à l’Hôtel-Dieu et au CEGEP Lévis-Lauzon.

Le Soleil, du 5 avril 1977, publie un gros article intitulé =
Sur la Rive-Sud
Plan de réorganisation du transport en commun =
Le transport en commun sera amélioré complètement probablement à compter du 1er février 1978.
(…) – Le rapport préconise l’instauration d’un service rapide entre les différentes localités partant de l’extrémité est de Lauzon, sur la route 132 et se rendant jusqu’aux centres commerciaux de Ste-Foy avec une coordination assurée avec la CTCUQ.
(…) – Selon le nouveau projet ce loi, les municipalités auront les moyens de s’organiser et de contrôler leurs dépenses en transport en commun.
(…) – La Commission des Transports vient d’autoriser une augmentation des taux de l’ordre de 8 à 12%.
(…) – Les municipalités ne vont pas débourser beaucoup plus car la clientèle de 5% pourrait augmenter jusqu’à 17%.
(…) – Il y aurait deux niveaux de services : une stratégie de rabattement à un service express à arrêts limités, le long de la route 132 entre Lauzon et Ste-Foy, et, un service minimum comprenant un service express réduit, entre St-Romuald et Ste-Foy, sur lequel se rabattent des circuits à service minimum. L’article est accompagné d’un graffite montrant le nouveau sigle. L’indication, en deux tons de bleu apparaîtra sur les quelques 21 autobus ainsi qu’à tous les endroits d’arrêt.
Il y a aussi un dessin d’un autobus avec la mention suivante =
Le nombre serait augmenté de 20 à 21 autobus.
Plusieurs autobus actuels devront être remplacés par des plus récents.
Un seul modèle est recommandé, le GMC – T6H-5307, le seul du genre à être fait au Québec et dont l’achat peut actuellement être subventionné.

Le Soleil, du 20 juin 1977, publie le grand titre =
L’avenir du transport en commun sur la Rive-Sud demeure incertain =
(…) – les municipalités trouvent son coût très élevé par rapport à son utilisation qui n’intéresse à peine que 5% de la population.
(…) – le déficit prévu pour cette année sera de l’ordre de 225,000$.
(…) – d’abord prévue pour le 1er juillet, la mise en application des nouveaux horaires ne pourra probablement pas avoir lieu avant le 1er août.
(…) – sans la loi 84, qui a renouvelé l’entente intermunicipale, probablement que deux des cinq municipalités participantes auraient abandonné
la partie, au début d’année.
Une grande photo d’un autobus arrêté devant un abribus accompagne l’article.

Le Soleil, du 13 juillet 1977, publie le grand titre suivant =
Service d’autobus maintenu le soir sur la Rive-Sud =
Le Comité intermunicipal du transport en commun a renoncé à suspendre le service en soirée, en limitant sa mesure destinée à restreindre le déficit à un réaménagement de certains parcours ainsi qu’au remisage des autobus les jours fériés.
(…) – le comité a révisé sa propre décision après avoir reçu des protestations quant à un projet de suspendre le service d’autobus cinq soirs par semaine.
(…) – le déficit annuel atteindra quelque 250,000$ malgré une augmentation de taux, qui a été de l’ordre de 10%, il y a quelques mois.

Le Soleil, du 11 septembre 1978, publie le grand titre suivant =
Charny refuse d’adhérer à la future corporation de transport en commun =
(…) – il est fort possible que la Rive-Sud sera dotée d’une corporation publique du transport en commun à compter du 1er janvier 1979.
(…) – Charny vient de décider, pour une deuxième fois, de ne pas adhérer à la future corporation.
(…) – Le maire, Georges Lapierre, a signalé qu’un sondage a démontré que ce dont Charny a besoin est un lien avec Ste-Foy.
=Nous craignons d’être noyés dans le nouvel appareil administratif =
(…) – Charny doit payer 15% des dépenses alors que seulement 1% de sa population prend le transport en commun.
(…) – La loi 73 prévoit qu’une telle corporation sera administrée par deux représentants de chacune des municipalités participantes.
Elle établira elle-même ses règlements et décidera de son plan de transport.

Le Soleil, du 18 décembre 1978, publie le titre suivant avec la même photo de l’autobus devant l’abribus =
Transport sur la rive sud
Longue réorganisation.
La Corporation intermunicipale de transport vient d’être constituée par un arrêté ministériel.
(…) – M. Jean-Marc Lessard, maire de Lauzon est le président de la CITRSQ.
(…) – La publication légale dans la Gazette officielle du Québec devrait avoir lieu le 27 décembre.
(…) – Deux représentants, des quatre municipalités, seront désignés au début de janvier.
(…) – Il y aura la publication d’un avis de concours en vue d’embaucher un directeur général.
(…) – il y aura des spécialistes pour évaluer les actifs des Autobus Lévis Inc.
(…) – La nouvelle corporation aura sans doute à conclure une entente avec Charny.

Le Soleil, du 15 février 1979, publie un petit article intitulé =
Transport en commun sur la Rive-Sud =
La CITRSQ aimerait administrer le transport en commun sur son territoire à partir du 1er juin.
(…) – l’organisme voudrait que toutes les transactions soient terminées le 31 mai.
Ces transactions sont l’achat de gré à gré ou par expropriation des Autobus Lévis Inc.
(…) – il se pourrait que les bâtisses fassent partie de la transaction et la possibilité d’une intégration du transport scolaire peut faire partie des discussions.
(…) – la date ultime pour la nomination du pdg est le 27 mars.

Le Soleil, du 25 avril 1979, publie un autre petit article intitulé =
Transport en commun à Lévis =
(…) – la CITRSQ ne prévoit pas une réorganisation du transport urbain avant quelques mois, bien que la prise en charge demeure possible pour le 1er juin.

Le Soleil, du 29 août 1979, publie un très gros article intitulé =
La CITRS est prête à acheter Autobus Lévis
Le transport en commun sur la rive sud est à un tournant de son histoire =
Une photo d’un autobus circulant sur le parcours no. 2 accompagne l’article.
La CITRS vient enfin de conclure une entente pour l’achat de gré à gré des actifs de la compagnie Autobus Lévis Inc.
(…) – on sait que la compagnie privée cèdera à la corporation intermunicipale 18 autobus dont la plupart sont vieux d’au moins 8 à 10 ans.
(…) – M. Roger Bourgault a été engagé comme directeur-général; il travaillait auparavant au service des ventes chez Prévost Car, à Ste-Claire de Dorchester.
(…) – son bureau est situé dans l’immeuble d’Autobus Lévis Inc., rue St-Laurent.
(…) – il aura à négocier pour le renouvellement de deux contrats de travail; celui des mécaniciens, échéant en novembre, et, celui des conducteurs d’autobus, échéant le 31 décembre.

Le Soleil, du 6 décembre 1979, publie un autre gros article intitulé =
A Québec et à Lévis
Aide accrue de l’Etat au transport en commun =
La même photo de l’autobus devant un abribus apparaît avec l’article.
(…) – le ministère hausse de 646,000$ le financement pour Lévis.
(…) – la CITRSQ profitera de la politique dévoilée hier.
Le total des subventions s’élèvera à 1,354,700$ pour l’année 1979; 304,000$ destinées au fonctionnement du réseau, et, 1,050,000$ affectées aux immobilisations.

Le Soleil, du 11 décembre 1979, publie un autre grand article =
Le président de la CITRS
L’aide au transport en commun semble satisfaisante =
Une photo d’un autobus, modèle de banlieue, stationné devant le garage, apparaît avec l’article.
(…) – l’attribution d’une subvention de 40% des revenus réguliers et de 75% des coûts d’immobilisations est bien acceptée.
(…) – les augmentations de subventions, qui entreront en vigueur le 1er janvier, font en sorte que la CITRS n’est pas pressée de compléter l’achat des Autobus Lévis.
(…) – l’acquisition représente un demi-millions de dollars, incluant divers frais et le contrat de 310,000$ pour le terrain et le garage en plus des 19 autobus.

FIN de l’histoire des Autobus Lévis Inc.

La CITRSQ a débuté le service, le 1er janvier 1980.

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Description de la flotte d’Autobus Lévis Inc. ( permis – 1751-A ) 1961-1979   –  (Liste revisée en décembre 2017):

Numéro – Marque – Modèle – Série – Nb. Sièges – Année de fabrication – Note Additionnelle

30 – GMC – TG-3206 – 076 – 32s – 1946 – ex. Lévis-Québec – 30 en 1961; retiré en 1967-1968
31 – GMC – TG-3206 – 077 – 32s – 1946 – ex. Lévis-Québec – 31 en 1961; retiré en 1967-1968
32 – GMC – TG-3206 – 078 – 32s – 1946 – ex. Lévis-Québec – 32 en 1961; retiré en 1967-1968
33 – GMC – TG-3206 – 079 – 32s – 1946 – ex. Lévis-Québec – 33 en 1961; ren. 76 en 1962.
34 – GMC – TG-3206 – 080 – 32s – 1946 – ex. Lévis-Québec – 34 en 1961; retiré en 1967-1968
35 – GMC – TG-3206 – 081 – 32s – 1946 – ex. Lévis-Québec – 35 en 1961; ren. 66 en 1967-1968
36 – GMC – TG-3206 – 097 – 32s – 1946 – ex. Lévis-Québec – 36 en 1961; retiré en 1967-1968
37 – GMC – TG-3206 – 098 – 32s – 1946 – ex. Lévis-Québec – 37 en 1961; retiré en 1967-196838 – GMC – TG-3206 – 099 – 32s – 1946 – ex. Lévis-Québec – 38 en 1961; retiré en 1967-1968
38 – Dodge – scolaire – conventionnel – 2 portes – 43s – ex. Brisebois Bus Lines – 38 en 1971.42 – GMC – TG-3206 – 103 – 32s – 1946 – ex. Lévis-Québec – 42 en 1961; retiré en 1967-1968
43 – GMC – TG-3206 – 104 – 32s – 1946 – ex. Lévis-Québec – 43 en 1961; retiré en 1964.
44 – Dodge – scolaire – conventionnel – 2 portes – 43s – ex. Brisebois Bus Lines – 44 en 1971.47 – CCB – C-36 – ??? – 36s – 1950 – ex. Québec – ? – en 1962 ; vendu Scolaires Lévis en 1963 – (information d’origine inconnue).48 – GMC – TGM-3207 – 121 – 32s – 1947 – ex. Lévis-Québec – 48 en 1961; retiré en 1964.
48 – CCB – CD-36 – ??? – 36s – 1950 – ex. Québec – ?- en 1962 ; vendu Scolaires Lévis en 1963 – (information d’origine inconnue).49 – GMC – TGM-3207 – 201 – 34s – 1948 – ex. Lévis-Québec – 49 en 1961; retiré en 1967-1968
49 – Prévost – Citadin – P-121-1073-51 – 37s – 1951 – ex. 70 en 1966; vendu Scolaires Lévis – 49 en 09/66  et rebuts à Pintendre en 1967.
49 – Dodge – scolaire – conventionnel – 2 portes – 43s – ex. Brisebois Bus Lines ne 1971.

50 – GMC-Welles-Wayne – scolaire – S96702611701E – 78s – 1963 – neuf; retiré en 1971; Scolaires Lévis – 550 en 1967.
18-50 – CCB – IUCD-35A – 11019 – 37s – 1950 – ex. MPI – 5018 en 1965 – ren. 73 en 1964.

51 – GMC-Welles-Wayne – 4S670262195 – 84s – 1964 – neuf; Scolaires Lévis – 551 en 1967.
52 – GMC-Welles-Wayne – scolaire – S96702611695E – 78s – 1962 – neuf; retiré en 1971; Scolaires Lévis – 552 en 1967.
53 – inconnu en 1962.
53 – GMC-Welles-Wayne – scolaire – S96702819232F – 84s – 1966 – neuf; Scolaires Lévis – 553 en 1967.

54 – Prévost – Intercité – ??? – scolaire – en 1962 ; retiré en 1963 – (information d’origine inconnue).
54 – Ford – scolaire – 15486372 – 46s – 1957 – ex. 84 en 1963; retiré en 1965.
54 – GMC-Welles-Wayne – scolaire – S96702819677F – 84s – 1966 – neuf; Scolaires Lévis – 554 en 1967.

55 – GMC – TG-3608 – 143 – 38s – 1944 – ex. Lévis-Québec – 55 en 1961; retiré en 1963.
55 – GMC-Welles-Wayne – scolaire – S96702820012F – 84s – 1966 – neuf; retiré en 1971; Scolaires Lévis – 555 en 1967.

56 – GMC – TG-3608 – 144 – 38s – 1944 – ex. Lévis-Québec – 56 en 1961; vendu Tri-Bec Construction en 1966.
56 – GMC – scolaire – ??? en 1967 ; Scolaires Lévis – 556 en 1968 – (information d’origine inconnue).

57 – GMC – TG-3608 – 141 – 38s – 1944 – ex. Lévis-Québec – 57 en 1961; retiré en 1962.
58 – GMC – TG-3608 – 142 – 38s – 1944 – ex. Lévis-Québec – 58 en 1961; retiré en 1966.

65 – GMC – PD-2903 – 274 – 29s – 1947 – ex. Lévis-Québec – 65 en 1961; retiré en 1965.
65 – CCB – IUCD-35A – ??? – ex. MPI en 1965 – (information d’origine inconnue).

66 – CCB – C-36 – 49 – 2803 – 37s – 1949 – ex. MPI – 4929 en 1966; retiré en 1967.
66 – GMC – TG-3206 – 081 – 32s – 1946 – ex. 35 en 1967; retiré en 1970.

67 – CCB – C-36 – 49 – 2823 – 37s – 1949 – ex. MPI – 4949 en 1966; retiré en 1967-1968

68 – CCB – C-36 – 49 – 2776 – 37s – 1949 – ex. MPI – 4902 en 1966; retiré en 1971.
68 – Chevrolet – scolaire – 1S6702813710E – 66s – 1961 – Ex. ?; retiré en 1964 – ?

69 – CCB – IC-41 – 52 – 1276 – 37s – 1952 – ex. Lévis-Québec – 69 en 1961; ren. 79 en 1963.
69 – CCB – C-36 – 49 – 2780 – 37s – 1949 – ex. MPI – 4906 en 1966; retiré en 1967.

70 – Prévost – Citadin – P-121-1073-51 – 37s – 1951 – ex. Québec-Ouest – 2029 en 1964; ren. 49 en 1966.
70 – GMC – TDH-4512-1169 – 47s – 1955 – Ex. 75 en 1975.

71 – CCB – IUCD-35A- 50 – 11017 – 37s – 1950 – ex. MPI – 5016 en 1964; rebuts à Pintendre en 1970.
71 – GMC – TDH-3714 – 064 – 36s – 1953 – ex. Charlesbourg – 71, le 16-02-1970 ; détruit par le feu le 27-12-1974.

72 – CCB – IUCD-35A- 50 – 11009 – 37s – 1950 – ex. MPI – 5008 en 1964 ; retiré en 1967.
72 – GMC – scolaire – S9E5281119209 – 24s – 1968 – ex. ? le 30-06-1970 ; détruit par le feu le 27-12-1974.

73 – CCB – IUCD-35A- 50 – 11019 – 37s – 1950 – ex. 18-50 en 1964; retiré en 1967.
73 – GMC – TDH-3714 – 091 – 36s – 1953 – ex. Charlesbourg – 73, le 16-02-1970.

74 – CCB – IUCD-35A- 50 – 11005 – 37s – 1950 – ex. MPI – 5004 en 1964; retiré en 1967.
74 – CCB – IUCD-35A- 50 – 11029 – 37s – 1950 – ex. MPI – 5028 en 1967; retiré en 1971.
74 – GMC – Superior – Corbeil – Intercité – SPA5019N5321G – 49s – 1965 – ex. ? le 15-10-1971; retiré en 1974.
74 – GMC – SDM-4501-019 – 41s – 1960 – ex. Dupont – 77 en 1974 – détruit par le feu le 27-12-1974.

75 – Twin-Coach – 38S – 574B – 38s – 1947 – ex. Lévis-Québec – 75 en 1961; retiré en 1964.
75 – CCB – IUCD-35A- 50 – 11043 – 37s – 1950 – ex. MPI – 5042 en 1964 ; retiré en 1970.
75 – GMC – scolaire – S9E52881119137 – 24s – 1968 – ex. ? le 30-06-1970 ; détruit par le feu le 27-12-1974.
75 – GMC – TDH-4512-1169 – 47s – 1955 – ex. CTCUQ – 75 en 1974; ren. 70 en 1975.

76 – GMC – TG-3206 – 079 – 32s – 1946 – ex. 33 en 1962 ; retiré en 1963.
76 – IUCD-35A- 50 – 11045 – 37s – 1950 – ex. MPI – 5044 en 1964 ; retiré en 1966.
76 – MCI – Courier – RE-96 – 381 – 37s – 1955 – ex. Greyhound – G-39, le 01-12-1966; retiré en 1975.
76 – GMC – TDH-4512-1170 – 47s – 1955 – ex. CTCUQ – 76 en 1974; retiré en 1976.
76 – Chevrolet – scolaire – CSE6381100347 – 72s – 1978 – CITRSQ – 76 en 1979.

77 – Fitzjohn – Duraliner – 8639 – 37s – 1950 – ex. Lévis-Québec – 77 en 1961 ; retiré en 1962.
77 – CCB – IC-41 – 50 – 1104 – 39s – 1950 – ex. PTC – 5052 en 1962; retiré en 1970.
77 – Dodge – scolaire – 2 portes en 1976; orange et brun; retiré en 1976.
77 – GMC – scolaire – SPA4019N5321G en 1976 – CITRSQ – 77 en 1979.

78 – CCB – IC-41 – 52 – 1299 – 39s – 1952 – ex. PTC – 5276 en 1962; retiré en 1969.
78 – GMC – TDM-5108 – 204 – 49s – 1957 – ex. MPI – 4115, le 30-04-1970.
78 – Chevrolet – Superior -Corbeil – 47s – 1972 – détruit par le feu le 27-12-1974.
78 – GMC – TDH-4512 – 1830 – 47s – 1956 – Ex. CTCUQ – 78 en 1974; rebuts en 1976.
78 – GMC – Superior – Corbeil en 1976 ; CITRSQ – 78 – en 1979.

79 – CCB – IC-41 – 52 – 1276 – 39s – 1952 – ex. 69 en 1962; retiré en 1965.
79 – GMC – TDM-4515 – 276 – 41s – 1957 – ex. Skinner  School B.L. via Lacombe – 115, le 01-12-1966.
79 – Chevrolet – scolaire, sièges de banlieue, en 1976 – CITRSQ – 79 en 1979.

80 – CCB – CD-36A – 50 – 12002 – 36s – 1950 – ex. Québec – 1102 en 1962; retiré en 1966.
80 – Fargo – scolaire – S6M2976693 – 43s – 1967 – ex. ? le 01-08-1970; retiré en 1976.
80 – Chevrolet – scolaire en 1976 – CITRSQ – 80 en 1979.

81 – CCB – CD-36A- 50 – 12003 – 36s – 1950 – ex. Québec – 1103 en 1962; rebuts à Pintendre en 1967.
81 – Dodge – scolaire – S6M2971647 – 43s – 1967 – Ex. ? le 01-08-1970; retiré en 1976.
81 – GMC – TDH-4512 – 2978 – 47s – 1958 – ex. CTCUQ – 81 en 1976.
81 – GMC – scolaire – 60s en 1975 – CITRSQ – 81 en 1979.

82 – CCB – CD-36A – 50 – 12013 – 36s – 1950 – ex. Québec – 1111 en 1962; retiré en 1968.
82 – Dodge – scolaire – S6M2984781 – 2 portes – 43s – 1967 – ex. ? le 01-08-1970; retiré en 1976.
82 – GMC – TDH-4512 – 1168 – 40s – 1955 – ex. CTCUQ – 5523 en 1976; retiré en 1978.

83 – CCB – CD-36A – 50 – 12024 – 36s – 1950 – ex. Québec – 1122 en 1962; retiré en 1968.
83 – Dodge – scolaire – S6M2984994 – 43s – 1967 – ex. ? le 01-08-1970.
83 – Dodge – Wayne – scolaire – 2 portes – ex ? en 1976 ; retiré en 1978.

84 – Ford – scolaire – 15486372 – 46s – 1957 – ex ? en 1962; ren. 54 en 1963.
84 – CCB – C-36 – 47 – 2536 – 36s – 1947 – ex. Toronto – 1137 en 1963; retiré en 1968.
84 – Dodge – scolaire – S6M2984779 – 43s – 1967 – ex. ? le 31-12-1970 ; détruit par le feu le 27-12-1974.
84 – GMC – scolaire en 1976 ; CITRSQ – 84 en 1979.

85 – CCB – C-36 – 47 – 2538 – 36s – 1947 – ex. Toronto – 1139 en 1963; retiré en 1970.
85 – Dodge – scolaire – S6M2984780 – 43s – 1967 – ex. ?, le 15-10-1971; détruit par le feu le 27-12-1974.
85 – Dodge – scolaire – ex. La Chaudière – 602 en 1976; retiré en 1978.
85 – Chevrolet – scolaire – CSE6381100350 – 72s – 1978 – neuf ; CITRSQ – 85 en 1979.

86 – CCB – C-36 – 47 – 2539 – 36s – 1947 – ex. Toronto – 1140 en 1963; retiré en 1968.
86 – Dodge – scolaire – S6M2984768 – 43s – 1967 le 20-10-1971; détruit par le feu le 27-12-1974.
86 – GMC – TDH-4512 – 2184 – 40s – 1957 – ex. CTCUQ – 5712 en 1976; retiré en 1978.
86 – ??? – scolaire en 1978; CITRSQ – 86 en 1979.

87 – CCB – C-36 – 47 – 2540 – 36s – 1947 – ex. Toronto – 1141 en 1963; vendu comme chalet d’été en 1968.
87 – Dodge – scolaire – S6M2984766 – 43s – 1967, le 20-11-1971.
87 – GMC – TDH-4512 – 1199 – 40s – 1955 – ex. CTCUQ – 5508 en 1976; retiré en 1978.

88 – CCB – C-36 – 48 – 2725 – 36s – 1948 – ex. Québec – 7528 en 1966; retiré en 1970.
88 – Dodge – scolaire – S6M2026736 – 43s – 1969, le 15-12-1971 ; détruit par le feu le 27-12-1974.

89 – CCB – C-36 – 47 – 2510 – 36s – 1947 – ex. Québec – 7527 en 1966; retiré en 1970.
89 – Dodge – Superior – Corbeil – S6M2J26731 – 43s – 1969, le 15-12-1971; détruit par le feu le 27-12-1974.
89 – GMC – TDH-4519 – C- 276 – 45s – 1966 – ex. Transp. St-Maurice – 609 en 1976 – PREMIER NEW-LOOK à Lévis; CITRSQ – 89 en 1979.

NOTE = Les Dodge nos. 80 à 89 ont été achetés chez « B.A. Autos Inc », Lévis.

90 – CCB – C-36 – 48 – 36s – 2728 – 1948 – ex. Québec – 7516 en 1966; retiré en 1970.
90 – GMC – TDH-3714 – 594 – 37s – 1956 – ex. Transp. St-Maurice – 405 en 1972; retiré en 1975.
90 – GNC – TDH-4519 – C-274 – 45s – 1966 – ex. Transp. St-Maurice – 608 en 1976; CITRSQ – 90 en 1979.

91 – CCB – C-36 – 48 – 2735 – 36s – 1948 – ex. Québec – 7521 en 1966; retiré en 1970.
91 – GMC – TDH-3714 – 593 – 37s – 1956 – ex. Transp. St-Maurice – 404 en 1972; retiré en 1975.
91 – GMC – TDH-4519 – C-272 – 45s – 1966 – ex. Transp. St-Maurice – 606 en 1976; CITRSQ – 91 en 1979.

92 – CCB – C-36 – 47 – 2513 – 36s – 1947 – ex. Québec – 7510 en 1966; retiré en 1970.
92 – GMC – SDM-5302 – C-071 – 49s – 1964 – ex. Quebecways – 73 en 1976; CITRSQ – 92 en 1979.

93 – CCB – C-36 – 48 – 2506 – 36s – 1948 – ex. Québec – 7505 en 1966; retiré en 1970.
93 – GMC – SDM-4501 – 065 – 41s – 1960 – ex. Voyageur – 7401 en 1971; vendu Dupont pour les pièces.
93 – GMC – SDM-5302 – 49s – 1964 – ??? – ex. MSI – ? en 1976-7; CITRSQ – 93 en 1979.

94 – CCB – C-36 – 48 – 2491 – 36s – 1948 – ex. Québec – 7500 en 1966; retiré en 1970.
94 – GMD – TDH-5303 – C-012 – 51s – 1963 – ex. MPI – 7261; CITRSQ – 94 en 1979.

95 – CCB – C-36 – 48 – 2502 – 36s – 1948 – ex. Québec – 7504 en 1966; retiré en 1970.
95 – GMD – TDH-4517 – C-023 – 43s – 1962 – ex. CTCUQ – 6207 en 1978; CITRSQ – 95 en 1979.

96 – CCB – C-36 – 48 – 2504 – 36s -1948 – ex. Québec – 7525 en 1966; rebuts à Pintendre en 1970.
96 – GMD – TDH-5301 – C-003 – 53s – 1961 – ex, CTCUQ – 6117; CITRSQ – 96 en 1979.

97 – GMC – TDH-3610 – 649 – 36s – 1947 – ex. Québec – 6119 le 11-09-1966.
97 – GMD – T6H-4521 – C-086 – 45s – 1969 – ex. Verreault – 84 en 1978; CITRSQ – 97 en 1979.

98 – GMC – TDH-3610 – 658 – 36s – 1947 – ex. Québec – 6128 le 11-09-1966 – retiré en 1972.
98 – GMD – T6H-5307n – C-774 – 53s – 1974 – ex. Verreault – 129 en 1978; CITRSQ – 98 en 1979.

99 – GMC – TDH-3610 – 659 – 36s – 1947 – ex. Québec – 6129, le 11-09-1966; vendu aux employés en grève de 7-UP à Québec en 1973.

100 – GMC – TDH-3610 – 648 – 36s – 1947 – ex. Québec – 6118, le 11-09-1966; retiré en 1971 à St-Jean-Port-Joli.
101 – GMC – TDH-3610 – 653 – 36s – 1947 – ex. Québec – 6123, le 11-09-1966; retiré en 1971.
102 – GMC – TDH-3610 – 636 – 36s – 1947 – ex. Québec – 6106, le 11-09-1966.
103 – GMC – TDH-3610 – 630 – 36s – 1947 – ex. Québec – 6100, le 11-09-1966; vendu pour cantine sur la route 277 à St-Henri, en 1972.
104 – GMC – TDH-3610 – 631 – 36s – 1947 – ex. Québec – 6101, le 11-09-1966; retiré en 1971.
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401 – GMC – TDH-3714 – 497 – 32s – 1955 – ex. Codère – 401 en 1974; vendu rang Ville-Marie à St-Joseph-de-Lévis en 1975.
402 – GMC – TDH-3714 – 498 – 32s – 1955 – ex. Codère – 402, en 1974; vendu à St-Lazare en 1975.

NOTE = ces 2 autobus ont été vendus avec les nos. et les couleurs de Codère;
ont-ils été utilisés par Lévis???
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5507 – GMC – TDH-4512 – 1198 – 40s – 1955 – ex. CTCUQ – 5507 en 1974; rebuts en 1976.
5508 – GMC – TDH-4512 – 1199 – 40s – 1955 – ex. CTCUQ – 5508 en 1974; ren. 87 en 1976; rebuts en 1979.
5509 – GMC – TDH-4512 – 1200 – 40s – 1955 – ex. CTCUQ – 5509 en 1974; rebuts en 1976.
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NOTE = en 1962, les autobus suivants portaient les plaques d’immatriculation =

A-3228 – 507 – Autobus scolaires Lévis Inc.
A-3229 – 508 – Autobus scolaires Lévis Inc.
A-3230 – 509 – Autobus scolaires Lévis Inc.
A-3231 – 510 – Autobus scolaires Lévis Inc.
A-3232 – 511 – Autobus scolaires Lévis Inc.
A-3233 – 52 – Autobus Lévis Inc.
A-3234 – 53 – Autobus Lévis Inc.
A-3235 – 54 – Autobus Lévis Inc.
A-3236 – 55 – Autobus Lévis Inc.
A-3237 – 56 – Autobus Lévis Inc.
A-3238 – 57 – Autobus Lévis Inc.
A-3239 – 58 – Autobus Lévis Inc.
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Autobus en service =

1961 – octobre – 21 autobus =

30 à 38, 42-43, 48-49, 55 à 58, 65, 69, 75 et 77.
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1962 – janvier – 20 autobus =

30 à 32, 34 à 38, 42-43, 48-49, 55 à 58, 65, 69, 75 et 76.
P.S. = 33 renuméroté 76.
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1963 – janvier – 26 autobus =

30 à 32, 34 à 38, 42-43, 48-49, 55-56, 58, 65, 75 à 84.
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1963 – décembre – 31 autobus =

30 à 32, 34 à 38, 42-43, 48-49-50, 52, 54, 56, 58, 65, 75 à 87.
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1965 – janvier – 34 autobus =

30 à 32, 34 à 38, 42, 49-50, 52, 54, 56, 58, 65, 70 à 87.
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1965 – décembre – 34 autobus =

30 à 32, 34 à 38, 42, 49-50, 52, 54, 58, 67 à 78, 80 à 87.
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1966 – décembre – 42 autobus =

30 à 32, 34 à 38, 42, 49-50, 52 à 55, 66 à 79, 81 à 93.
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1968 – décembre – 25 autobus =

66, 68, 71, 74, 76, 79, 85, 87 à 104.

NOTE = scolaires exclus.
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1969 – novembre – 20 autobus =

66, 68, 71, 74, 76, 79, 88, 90, 93 à 104.

NOTE = scolaires exclus.
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1970 – décembre – 21 autobus =

71 à 76, 78 à 84, 97 à 104.

NOTE = scolaires exclus.
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1971 – 19 autobus =

71 à 76, 78 à 85, 97 à 99, 102-103.

NOTE = scolaires exclus.
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1972 – 21 autobus =

71 à 76, 78 à 89, 97, 99 et 103.

NOTE = scolaires exclus.
Les couleurs = argent, crème et bleu avec une ceinture argent de 1961 à 1972 environ;
crème et bleu de 1972 à 1976 environ;
gris et rouge de 1976 à 1977 environ;
blanc avec 2 ceintures bleues presque identique à la CTCUQ de 1977 à déc 1979.
des autobus ont circulé avec les anciennes couleurs de Charlesbourg, de la CTCUQ ( couleurs de QAL) , de Codère ( couleurs de TSM ).
il y a même un autobus, modèle scolaire, qui était de couleur orange…

FIN de la description de la flotte des Autobus Lévis Inc.
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Vers 1927, un service d’autobus a débuté faisant la navette entre St-Lambert, Breakeyville, Charny et St-Romuald.
Lors de l’ouverture du Pont de Québec, à la circulation automobile, en 1929, le service a été prolongé à Québec.
Nous n’avons presque pas de renseignements jusqu’en 1945.Le 18 janvier 1945, M. Louis Lachance ( permis 596-A ) voit sa demande rejetée pour un service de taxi et autobus entre Breakeyville, St-Jean-Chrysostôme et le chantier Davie de Lauzon, la semaine.Le 10 avril 1945, le service de Breakeyville à Québec est prolongé jusqu’à St-Lambert.Le 14 juillet 1945, le service de St-Lambert, Breakeyville et St-Jean-Chrysostôme est prolongé jusqu’au chantier de la Davie, à Lauzon, pour les employés.Le 16 septembre 1946, le service entre St-Lambert et Québec est prolongé par les rangs de La Grande Ligne de St-Isidore et St-Patrice de St-Lambert.Le 11 décembre 1946, permis accordé pour utiliser une autoneige lorsque les conditions le requerront pour remplacer ses autobus.

Le 21 janvier 1947, le permis pour service d’autoneige se lit comme suit =
St-Lambert, Grande Ligne de St-Isidore, rang St-Patrice de St-Lambert, St-Lambert, Breakeyville et Québec sans service local Charny-Québec.

NOTE = des autoneiges en circulation sur le Pont de Québec, le Chemin St-Louis et la Grande-Allée…???

Le 16 février 1948, la Régie annule le permis d’autoneige entre la rang St-Patrice de St-Lambert et St-Lambert, via la Grande Ligne de St-Isidore.
Elle autorise le permis pour faire, par autoneige, le transport pour se rendre à l’église les dimanches et jours de fêtes religieuses ainsi que le transport, sur demande, à St-Lambert et dans un rayon de 15 milles de l’église de voyageurs partant ou revenant de St-Lambert.

Le 13 mars 1948, la Régie émet le permis pour service d’autoneige =
St-Lambert, Breakeyville et Québec ( pas de service local entre Charny et Québec) ; en remplacement de celui émis le 21 janvier 1947.

Le 18 avril 1950, la Régie transporte à Autobus Breakeyville Enr ( Louis Lachance et Marcel Bédard, prop.) les permis détenus par les deux propriétaires.

Le 26 septembre 1952, la Régie annule le permis d’autobus et de taxi de St-Lambert, Breakeyville, St-Jean-Chrysostôme aux chantiers maritimes de Lauzon.

Le 23 octobre 1952, la Régie modifie le permis pour se lire : St-Lambert, Breakeyville à Québec ( pas de service local entre Charny et Québec).

Le 16 juin 1953, la Régie transporte à Autobus Breakeyville Enr ( Rosaire Lemay, prop.) le permis détenu par MM. Lachance et Bédard.

Le 10 avril 1954, la Régie blâme la compagnie qui exige un tarif différent de celui fixé par elle.

Le 22 juin 1954, la Régie autorise l’annulation du voyage de 3h40 pm de Québec à Breakeyville et celui de 4h30 pm de Breakeyville à Québec.
Ce voyage est remplacé par un autre partant de Québec à 5h00 pm.
La Régie permet, pour une expérience de trois mois, le voyage de 6h30 am de St-Lambert à Québec.

Le 27 juillet 1956, la Régie autorise la mise en vigueur des nouveaux tarifs, à compter du 1er août.

Le 13 avril 1960, la Régie transporte à Autobus Breakeyville Enr ( Georges Baril, prop) les permis détenus par M. Lemay.
M. Baril opère le permis comme une division des Autobus Lévis-Québec Inc dont il est aussi propriétaire. Breakeyville loue les autobus de Lévis-Québec.

Le 22 janvier 1962, la Régie autorise en faveur de M. Melvin Mountain, 1257, 14e avenue, Charny, le transfert des permis suivants =
Breakeyville à Québec,
St-Lambert, Breakeyville à Québec.
Pas de service local entre Charny et Québec.

FINALEMENT, le 17 janvier 1963, Autobus Breakeyville Enr ( permis no. 596-A ) est vendue à Autobus Charny-St-Romuald Inc. ( permis no. 1798-A), et , la Régie ferme le dossier no. 596-A.

Description de la flotte =

( ? ) -Volkswagon – Microbus dont nous n’avons aucun détail autre que la couleur ( rouge et noir); il circulait en 1958.
5- Prévost – Citadin – P-082-1033-50 – 37 – 1950 – vendu Lévis-Québec – 78 en avril 1960.
78- Prévost- Citadin – ex no. 5 – loué à Breakeyville par Lévis-Québec – rebuts en 1963.

Autobus Charny-St-Romuald Inc, permis no. 1798-A
Le 14 juin 1962, la Régie autorise le transfert des permis suivants :
St-Romuald, Charny et Québec via le Pont de Québec.
St-Jean-Chrysostôme, St-Romuald et Québec via le Pont de Québec.
Ces permis appartenaient à Autobus Lévis Inc.

Le 17 janvier 1963, la Régie autorise le transfert du permis suivant :
Breakeyville à Québec via le Pont de Québec.
Ce permis appartenait à Autobus Breakeyville Enr.

Le 16 mars 1964, la Régie autorise la mise en vigueur de nouveaux taux à compter du 1er avril 1964.

Le 29 décembre 1964, la Régie annule les permis au complet par défaut d’avoir avisé la Régie du changement de contrôle de la compagnie.

Le 12 janvier 1965, la Régie remet en vigueur les permis suite à la mise à jour du dossier de la compagnie.

Le 2 février 1965, les permis se lisent ainsi =
St-Lambert, Breakeyville à Québec
St-Jean-Chrysostôme, St-Romuald et Québec
St-Romuald, Charny à Québec
Les trois parcours passent par le Pont de Québec.

Le 21 avril 1967, la tarification est la suivante :
Adultes : 6 billets pour 1.00$
Ecoliers : 5 pour 0.50$

Le 17 juin 1968, la Régie annule les permis au complet par défaut d’avoir avisé la Régie du changement de contrôle de la compagnie, et, émet des  permis semblables sur une base temporaire.

Le 27 septembre 1968, les permis temporaires deviennent permanents.

Le 10 février 1970, la Régie autorise l’abolition des tarifs à taux réduits et pour l’aller-retour.

Le 26 août 1970, la Régie annule le permis no. 1798-A et approuve la vente des services en faveur de Autobus Lévis Inc, permis no. 1751-A.
Breakeyville à Québec
St-Lambert, Breakeyville à Québec
St-Jean-Chrysostôme, St-Romuald à Québec
St-Romuald, Charny à Québec.

Fin de l’histoire de cette compagnie.
Note : une information non vérifiée donnait le nom de Lévis Automobiles Inc comme propriétaire du 14 juin 1962 au 29 décembre 1964.

La description des 45 autobus est disponible dans l’article complet de:
Autobus Charny-St-Romuald Inc

Note = La plupart de ces autobus ont été revendus à Autobus Scolaires de Lévis Inc après que Autobus Lévis Inc les ait achetés avec le permis de Charny-St-Romuald en août 1970.

CITRSQ – La Corporation Intermunicipale de Transport de la Rive-Sud de Québec. (1979 – 1995).

Le service débute le 2 janvier 1979 avec 10 autobus pour le service de base et 7 autobus de modèle scolaire pour l’heure d’affluence.
Ils ont tous été achetés des Autobus Lévis Inc., et, gardent les même numéros.
Etant déjà tous bleu et blanc, ils n’ont pas besoin d’être repeints.

En avril 1980, la mise en service de 8 autobus neufs améliore considérablement la qualité et la fiabilité du réseau.
Un autobus, modèle de banlieue 1964, est vendu.

Le 1er octobre 1980, l’horaire donne la liste des parcours suivants =
20 – Lauzon-Est – Ste-Foy
21- Traverse – Lauzon-Est
22- Place Mgr Guay – Cadieux via Place Ls-Fréchette
23- CEGEP Lévis-Lauzon via Cadieux
24- Traverse via Centres Commerciaux et Hôpital
25- Traverse – St-Romuald via Rue St-Laurent
26- St-Romuald – St-David via Centres Commerciaux ( Lévis )
34- St-Romuald – Charny via Ste-Foy
35- St-Jean – Breakeyville – Charny – Ste-Foy et Cité Parlementaire.

Le 2 décembre 1980, les 30 chauffeurs d’autobus déclenchent la grève privant 4,000 usagers de leur service.
Le Soleil, du 5 juin 1981 publie un 3/4 de page, dans le cahier Dossiers, avec une grande photo de l’autobus no 89 =
Grève du transport en commun sur la Rive-Sud
On ne voit plus le bout du tunnel =
(…) – La grève des 30 chauffeurs d’autobus n’a encore suscité aucune réaction importante dans le public…
(…) – Depuis six mois, les parties cherchent encore un moyen de s’entendre sur les horaires de travail et les assignations.
(…) – C’est une triste situation pour la CITRSQ qui n’a pas encore réussi à démarrer vraiment, après un an et demi d’existence.
(…) – Avant la grève, la clientèle équivalait à 5% de la population du territoire.
(…) – C’est la première fois, depuis 1957, que le syndicat de la CSN a recours à la grève.
(…) – défi d’une première négociation de la part de la nouvelle corporation et défi pour le syndicat d’affronter pour la première fois un organisme public.
(…) – Message des grévistes au public = Nous sommes conscients des problèmes que vous aurez à subir faute de transport. Pour nous, ce sera encore plus dur, mais nous ne pouvons pas revenir à des conditions d’il y a 20 ans =
(…) – au sujet des salaires, le problème apparaît pratiquement réglé: 9.25$ l’heure comparé à Québec avec 9.63$.
(…) – le public a déposé une requête l’hiver dernier signée par 11,000 citoyens.
(…) – Des marchands se sont plaints aussi de la lenteur des négociations..
(…) – Des travailleurs, des personnes agées et des parents ont écrit individuellement.
(…) – Le journaliste du Soleil a entendu des commentaires de citoyens qui doutent de la nécessité du service au-delà des heures de pointe.
(…) – les députés reconnaissent que c’est un problème de juridiction municipale.

Le Soleil, du 11 juillet 1981 =
Rive-Sud
Les autobus rouleront de nouveau le 3 août =
Tout est réglé ! La reprise aura lieu, lundi matin, le 3 août.
(…) – Pour le retour en service, nous avons huit véhicules presque neufs qui peuvent prendre la route, ayant été gardés à l’abri dans le garage de la rue St-Laurent. Les huit autres autobus gardés dehors ont subi les rigueurs de l’hiver; les mécaniciens en ont encore trois à remettre en état.
(…) – Les circuits sont allongés de 100,000 milles par année.

Le Soleil, du 4 août 1981, publie un gros article avec une photo de l’intérieur du no. 8001 , et, de l’extérieur du no. 8008 =
De Lauzon à Charny
Des usagers contents de retrouver leurs autobus =
(…) – il a fallu cinq semaines de travail intensives aux mécaniciens de la CITRSQ pour remettre en bon état les 14 autobus urbains nécessaires à la reprise du service, hier, après huit mois de grève.
(…) – les autobus ont circulé passablement vides en cette première journée; c’est encore l’été et les vacances!
(…) – Le stationnement des Galeries Chagnon était remplis comme à l’habitude.
(…) – Le parcours 20, soit le nouveau circuit express qui se rend de Lauzon à l’Université Laval en ne faisant que cinq arrêts en cours de route, a été bien apprécié.
(…) – Le directeur général, M. Roger Bourgault, a déclaré qu’il était passablement satisfait.
(…) – un Guide des Usagers contenant les nouveaux horaires ainsi que les schémas des différentes parcours et des renseignements relatifs aux laissez-passer mensuels est disponible maintenant à bord des autobus.

Le 14 octobre 1981, Le Soleil publie le titre suivant avec la même photo du no. 8008 =
Rive-Sud : l’autobus a retrouvé sa clientèle =
(…) – Durant ce mois-ci, les quelques 20 autobus auront probablement transporté leur plus grand nombre de passagers.
(…) – Pour le mois de septembre, les statistiques compilées révèlent un total de 99,032 passagers. C’était à peine 8,000 de moins qu’en septembre 1980. Les 525 laisser-passer qui ont été vendus ont représenté 26,250 passages, le mois dernier.
(…) – Le transport d’étudiants est intégré dans les parcours réguliers; il y a 169 étudiants qui utilisent un laisser-passer.
(…) – Le coût du billet a été porté de 0.45$ à 0.60$, le 1er octobre 1980, sauf pour l’étudiant et la personne âgée, pour qui il en coûte encore 0.40$.
Le laisser-passer mensuel coûte 18$ à l’usager ordinaire, 12$ à l’étudiant ou 6$ à la personne âgée d’au moins 65 ans.

Le 25 novembre 1981, la CITRSQ publie un Appel d’Offres pour le transport adapté.

Le Soleil, du 5 janvier 1982, publie l’article suivant accompagné d’une photo montrant 4 autobus stationnés en face du garage de la rue St-Laurent.
= Un billet d’autobus coûte désormais 0.70$ =
(…) – Les quelque 4,000 usagers se trouvent quand même plus chanceux que ceux des autobus de la CTCUQ qui paient 0.80$.
Pour les personnes âgées et les étudiants, le prix du billet vient de passer de 0.40$ à 0.45$.
Le prix de la carte mensuelle, utilisée par environ 550 personnes, est porté de 18$ à 21.50$, de 12$ à 14$ ( étudiants) et de 6$ à 7$ ( âgées ).
(…) – Il y a quelque 100,000 passagers mensuellement, et, ce nombre n’a pas augmenté depuis le 3 août dernier lors de la mise en application du nouveau plan de transport ; il n’y a plus de service le dimanche et les jours de fête.

Le même jour, Le Soleil publie un autre article = La CITRSQ veut fournir le transport aux handicapés.
(…) – une soixante de personnes handicapés bénéficieront de ce service qui pourra débuter dans quatre semaines.
(…) – Un montant de 100,000$ a été prévu pour ce nouveau service en 1982.
(…) – Il y a deux ans, quand le service fut donné par le Centre François-Charron, 57 personnes en bénéficiaient.
(…) – Le service sera donné onze heures par jour.

Le 6 avril 1982, Le Soleil publie l’article suivant = Lévis : l’autobus ne pourrait rouler que quelques heures =
La CITRSQ pourrait restreindre son service aux heures de pointe de façon à économiser le carburant pendant que ce poursuit la grève des détaillants d’essence.
Les réservoirs de la CITRSQ contenaient, hier, quelque 8,000 litres de diésel, ce qui devrait être suffisant jusqu’à jeudi.
(…) – Le directeur-général, M. Roger Bourgault, croit qu’il pourra compter sur un approvisionnement dont il refuse de donner la source par crainte de représailles de la part des grévistes détaillants.

Le Soleil, du 7 avril 1982, publie un article de 3/4 de page avec une photo montrant une très longue file d’automobiles attendant pour faire le plein devant une station de service = Vent de panique chez les commerçants =
(…) – Les Lévisiens utilisent plus les autobus = depuis la grève des détaillants d’essence, il y a 3 jours, le nombre de passagers augmente continuellement. Des conducteurs ont rapporté que des passagers avaient voyagé debout, ce qui est inusité sur la Rive-Sud.
Des autobus ont dû être ajoutés aux heures de pointe sur certains circuits, dont ceux de la traverse de Lévis et de Charny-Ste-Foy.

Le Soleil, du 23 mars 1983, publie l’article suivant =
Le transport adapté sur la Rive-Sud ne sera pas étendu =
(…) – après trois mois d’étude, la CITRSQ a dit non, pour le moment, à une demande présentée par le Club des handicapés et visant à étendre le service de transport adapté en soirée et en fin de semaine. C’est une question de budget, a expliqué le président, M. André Carrier.
(…) – Selon le Club, la demande coûterait  seulement 5,000$. La question est retenue pour l’étude du prochain budget.
(…) – La CITRSQ en est à sa deuxième année dans le transport adapté; 80 handicapés en profitent, entre 8h30 et 18h30. Un répartiteur doit recevoir les appels 24 heures à l’avance. Le service est subventionné à 75% par les gouvernements.
(…) – Le président du Club, M. Jean-Louis Langlais, promet de continuer les démarches.

Le Soleil, du 27 avril 1983, publie l’article suivant =
Sur la Rive-Sud, les heures du transport adapté sont haussées =
(…) – A compter du lundi 2 mai, le minibus sera à leur disposition pendant 71 heures par semaine, soit pendant 16 heures de plus.
(…) – Cette augmentation coûtera 16,800$ mais, les 5 municipalités n’auront à débourser que 3,010$ à cause des subventions.
Lévis : 1,000$
Lauzon : 650$
St-Romuald : 540$
St-David : 240$
Charny : 400$

Le 16 juin 1983, la CITRSQ publie un Appel d’Offres pour la fourniture et l’installation de 5 abribus.
L’avis est signé par M. Mario Sirois, Adjoint au directeur de l’exploitation

Le Soleil, du 17 août 1983, publie un grand article accompagné d’un dessin montrant la Gare de Lévis =
Gare intermodale de Lévis : début imminent des travaux =
(…) – Le porte-parole de Via Rail annonce le début des travaux avant la fin du mois d’août pour être terminés au début de 1984. C’est un projet de 2.3 millions de dollars.
(…) – La Gare intermodale de Lévis sera presque unique au pays. Il y en aura une semblable à Trois-Rivières. La vieille gare actuelle qui date de 1864 sera restaurée et donnera accès aux trains de Via Rail, aux traversiers et aux autobus de la CITRSQ.
(…) – Il en coûtera au moins 600,000$ et le ministère des Transports du Québec donne 1.2 millions de dollars en plus d’une subvention de 137,000$ à la ville de Lévis pour le réaménagement extérieur.
(…) – Le député-ministre Jean Garon s’était fâché, l’année dernière, devant la lenteur du projet; plus tard, le député Gaston Gourde annonçait une subvention de 790,760$ du fédéral pour la passerelle devant conduire au traversier.

Le Soleil, du 14 octobre 1983, annonce =
Rive-Sud : nouvel horaire pour le transport adapté =
(…) – Du lundi au jeudi, inclus, le minibus est accessible entre 7h30 et 23h00. Le vendredi, le service se termine à 23h30.
(…) – La Rive-Sud a un service de transport adapté depuis le 11 février 1982. M. Mario Sirois a mentionné que 121 personnes y sont inscrites.

La CITRSQ publie un Appel d’Offres, le 28 octobre 1983 pour son projet de transport adapté les soirs de semaine et le samedi.

Le Soleil, du 29 novembre 1983, publie l’article suivant =
Fin des déficits à la CITRSQ =
(…) – La CITRSQ, dans son budget préparé pour 1984, inclut un surplus budgétaire d’environ 100,000$ anticipé pour l’année qui s’achève; ce qui ferait diminuer de près de 20% les contributions des municipalités concernées.
(…) – c’est une bonne nouvelle puisque certains édiles pensaient à l’abolition pure et simple du transport en commun sur la Rive-Sud.
(…) – Dans les neufs premiers mois de 1983, les 19 autobus ont été utilisés par 1,136,512 passagers, soit une augmentation de 25%.
(…) – Le prix du billet va demeurer à 0.85$, selon ce qu’a annoncé le président André Carrier.
(…) – La diminution de la taxe provinciale sur le carburant va emmener une économie d’environ 45,000$.
(…) – Le budget pour 1984 est au montant de 2,625,000$, soit 7% de plus.
(…) – Les subventions gouvernementales représenteront 1,060,805$ alors que les municipalités donneront 450,510$ et les usagers 1,004,480$.
(…) – Les municipalités paieront : Lévis – 158,098$ ; Lauzon – 113,159$ ; St-David – 26,152$ ; St-Romuald – 98,300$ et Charny – 54,801$.
(…) – Les salaires prendront 1,197,800$, la dette – 488,680$ et le transport adapté 133,900$.
(…) – En 1984, il en coûtera 582,000$ pour l’achat de 3 nouveaux autobus.
(…) – Il y a un projet de construction d’un garage.

Le Soleil, du 9 décembre 1983, publie l’article suivant =
La CITRSQ critiquée =
Le service commence à mettre en colère bon nombre d’usagers qui se plaignent notamment d’autobus sales et surchargés.
Il est même arrivé plus d’une fois que l’autobus faisant le circuit numéro 20 jusqu’à la colline parlementaire, tombe en panne selon M. Pierre Martel, de Charny. Avant hier soir, le véhicule dans lequel il était monté devant le parlement, fut de nouveau rempli à pleine capacité en faisant son arrêt habituel au centre commercial de Ste-Foy. Rendu au coin de la route 132 et de la rue Du Sault, l’autobus 35, qui doit assurer le transfert, n’y était pas. C’était la troisième fois depuis le début de l’automne.
M. Pierre Martel signale qu’il se prépare une délégation pour la prochaine assemblée de la CITRSQ, jeudi soir prochain, à la mairie de Lévis.

Le Soleil, du 9 février 1984, publie un grand article =
Ouest de la circonscription de Lévis
Le transport en commun s’organise =
(…) – La CITRSQ n’allant pas plus loin que St-Romuald et Charny, l’ouest s’organise.
(…) – Suite au succès obtenu, depuis deux ans, par St-Jean-Chrysostôme, c’est maintenant Bernières qui sera dotée d’un service de transport public, au début de mars.
(…) – Le comité a trouvé quatre entreprises intéressées à implanter un service de transport
(…) – La Coopérative de transport par autobus Québéchoi a été choisie. Dirigée par M. Gilles Brunelle, elle regroupe des conducteurs ayant été mis en disponibilité chez Voyageur.
(…) – Le service doit s’autofinancer, la corporation municipale n’ayant pas voulu s’engager financièrement. Les dirigeants comptent surtout sur les voyages spéciaux pour assurer une rentabilité de l’entreprise.
(…) – St-Jean-Chrysostôme s’est impliquée financièrement en confiant le service à La Québécoise, au coût de 35,000$ annuellement; mais elle perçoit 1.00$ par billet vendu, ce qui diminue la dépense d’au moins 50%.
(…) – Il y a deux ans, la ville avait alors mis fin à une entente avec la CITRSQ car elle trouvait le service dispendieux en regard du petit nombre d’usagers. L’augmentation de la clientèle forcera l’ajout d’un deuxième autobus en juin prochain.

Le Quebec Chronicle-Telegraph, du 15 février 1984, publie un article concernant le transport en commun à Bernières.

Le 19 juillet 1984, Le Soleil publie un article, avec photo, intitulé =
Le garage de la CITRSQ est désuet et beaucoup trop petit
Un nouveau garage pour les autobus de la Rive-Sud =
(…) – La CITRSQ prévoit dépenser quelque 6 millions de dollars pour un nouveau garage.
(…) – Le président, M. André Carrier, a indiqué que la nouvelle construction ne pourra être inaugurée avant l’automne 1985 à cause d’un problème relatif à l’acquisition du nouveau terrain.
(…) – L’emplacement désigné est situé sur la rue St-Omer, à Lévis, à côté du garage municipal.
(…) – On s’attend à ce que 75% des coûts de construction soient défrayés par le gouvernement provincial.
(…) – Le futur garage pourra abriter au moins le double des 20 autobus que la CITRSQ possède.
(…) – L’achalandage se maintient à au moins 20% de plus annuellement depuis trois ans.
(…) – Trois nouveaux autobus doivent s’ajouter à la fin de cette année.
(…) – Trois autobus neufs avaient été livrés, en 1983, et autant seront ajoutés, en 1985.
(…) – Pour 1984, la contribution des municipalités a diminué de 20%, et, la CITRSQ prévoit un surplus de 100,000$.
(…) – Cette année, les autobus auront transporté 1.2 millions de passagers. Ceux-ci auront payé 1,004,500$ et les subventions représenteront 1,060,805$. Pour les municipalités, ce sera 450,510$.
Le 4 janvier 1985, M. Mario Sirois, l’Adjoint au Directeur de l’Exploitation, publie dans les journaux un Appel d’Offres pour le transport adapté.

Le Soleil, du 7 avril 1985, publie l’article suivant =
Transports : Saint-Jean-Chrysostôme veut explorer du côté de la CITRSQ. =
(…) – Après avoir quitté la CITRSQ, en 1981, la ville aimerait réintégrer la corporation comme associée, cette fois.
(…) – présentement, la ville garde l’argent de la vente des billets et donne 80,000$ à La Québécoise, annuellement, pour une dépense nette de 50,000$.
(…) – La CITRSQ exigeait 40,000$ pour renouveler l’entente en 1981.
(…) – la corporation a fait l’acquisition de nombreux autobus neufs et a beaucoup amélioré son service.

Note = autobus neufs mis en service :
8001-8008
8209-8210
8411-8412-8413

Le Soleil, du 9 mai 1985, publie l’article suivant =
Construction de 4.3 $ millions
Bientôt un nouvel abri pour autobus à Lévis =
Les travaux pour la construction d’un nouveau centre administratif et de services de la CITRSQ, évalués à quelque 4.3$ millions, commenceront au début du mois prochain.
(…) – Les plans et devis ont été préparés par la firme d’architectes Hébert, Philibert et Corriveau de Lévis.
(…) – Une subvention équivalant à 75% doit être octroyée par le gouvernement du Québec.
(…) – La CITRSQ possède actuellement 24 autobus et attend la livraison de 3 autobus neufs dans environ un mois.
(…) – Le nouveau garage sera assez grand pour contenir 40 autobus.

Note = liste des 24 autobus :
7876 et 7885
89-90-91-92
94-95-96-97-98
8001 à 8008
8209-8210
8411-8412-8413

Note = il semble que la CITRSQ ait étendu son territoire à St-Jean-Chrysostôme, en 1986.

Le Soleil, du 6 février 1988, publie l’article suivant =
Transport spécial, rue St-Laurent, à Lévis =
Actuellement, sur le circuit de la rue St-Laurent, il n’y a que deux autobus le matin et deux en fin d’après-midi. Pour répondre à la requête de 40 contribuables du secteur, un voyage sera ajouté dans les deux directions, entre 12h20 et 13h20.
(…) – Lévis a accepté de donner 14,000$ annuellement pour cette amélioration effective à compter de lundi.
(…) – La période d’essai est de trois mois.
(…) – La conseillère municipale, Mme Nicole Boisvert, a expliqué que l’utilisation d’un taxi avait été envisagé; l’idée fut rejetée en raison du contrat de travail qui lie la CITRSQ et ses conducteurs.

Note = le manque d’informations dans nos archives nous obligent à terminer ici l’histoire de la CITRSQ ; celle-ci a modifié son nom pour Réseau Trans-Sud, en 1993.
En janvier 2002, le Réseau Trans-Sud a changé de nom pour Société de Transport de Lévis, suite aux fusions municipales.

Description de la flotte d’autobus de la CITRSQ – 1979 – 1992 inclus.

76- Chevrolet – scolaire conv. – 72 – 1978 – ex Lévis -78 – ren. 7876 en 1987
77- GMC – scolaire conv.  ex Lévis – 77 – vendu en 1982

79- Chevrolet – scolaire conv. – ex Lévis – 79 – vendu en 1982
80- Chevrolet – scolaire conv. – ex Lévis – 80 – vendu en 1982
81- GMC – scolaire conv. – 60 – 1975 – ex Lévis – 81 – vendu en 1982

84- GMC – scolaire conv. – ex Lévis – 84 – vendu en 1982
85- Chevrolet – scolaire conv. – 72 – 1978 – ex Lévis – 85 – ren. 7885 en 1987

89- GMC – TDH-4519 – C-276 – 45 – 1966 – ex Lévis – 89 – rebuts en 1985
90- GMC – TDH-4519 – C-274 – 45 – 1966 – ex Lévis – 90 – rebuts en 1986
91- GMC – TDH-4519 – C-272 – 45 – 1966 – ex Lévis – 91 – rebuts en 1986

92- GMC – SDM-5302 – C-071 – 49 – 1964 – ex Lévis – 92 – rebuts en 1981
93- GMC – SDM-5302 –      ?     – 49 – 1964 – ex Lévis – 93 – vendu Autobus Dupont en 1979

94- GMC – TDH-5303 – C-012 – 51 – 1963 – ex Lévis – 94 – rebuts en 1986

95- GMC – TDH-4517 – C-023 – 43 – 1962 – ex Lévis – 95 – rebuts en 1982
et   GMC – SDM-5302 – 1964 entre 1982 et 1986 – provenance et disposition inconnues.

96- GMC – TDH-5301 – C-003 – 53 – 1961 – ex Lévis – 96 – rebuts en 1983

97- GMC – T6H-4521 – C-086 – 45 – 1969 – ex Lévis – 97 – ren 6997 en 1987

98- GMC – T6H-5307N – C-774 – 53 – 1974 – ex Lévis – 98 – ren 7498 en 1987

8001-8008 – GMC – T6H-5307N – M-1721-28 – 42 – 1980 – neuf
8201-8202 – GMC – T6H-5307N – C-800-801 – 42 – 1982 – neuf – ren 8209-8210 en 1983
8209-8210 – GMC – T6H-5307N – C-800-801 – 42 – 1982 – ex 8201-8202 en 1983

8411-8413 – GMC – TC-40102N – F-010-012 – 41 – 1985 – neuf
8514-8516 – GMC – TC-40102N – F-114-116 – 41 – 1985 – neuf
8617-8621 – GMC – TC-40102N – G-114-118 – 41 – 1986 – neuf

7022- GMC – T6H-5305 -C-489 – 42 – 1970 – ex STCUM – 10-565 en 1987 – rebuts en 1990
7023 -GMC – T6H-5305 – C-490 – 42 – 1970 – ex STCUM – 10-566 en 1987 – rebuts en 1988
7024 -GMC – T6H-5305 – C-491 – 42 – 1970 – ex STCUM – 10-567 en 1987 – rebuts en 1990

8222- GMC – T6H-5307N – C-567 – 42 – 1982 – ex STRSM – 8-219 en 1992 – rebuts en 2005
8223 -GMC – T6H-5307N – C-565 – 42 – 1982 – ex STRSM – 8-217 en 1992 – rebuts en 2004

8825-8827 – MCI – TC-40102N – J-403-405 – 49 – 1988 – neuf
9028-9030 – MCI – TC-40102N – L-484-486 – 49 – 1990 – neuf

7876 – Chevrolet – scolaire conv. – 72 – 1978 – ex 76 en 1987
7885 – Chevrolet – scolaire conv. – 72 – 1978 – ex 85 en 1987

6997 – GMC – T6H-4521 – C-086 – 45 – 1969 – ex – 97 en 1987
7498 – GMC – T6H-5307N – C-774 – 53 – 1974 – ex 98 en 1987

NOTE = tous les autobus scolaires portaient les couleurs de la CITRSQ.

En 1993, le logo des autobus fut changé pour = Réseau Trans-Sud.

Ville de Lévis-territoire (1921-1930)

L’Action Catholique du 21 février 1921:
CATASTROPHE: La remise  des tramways de Lévis détruite par un incendie ce matin.
Douze tramways, quatre balayeuses et deux charrues ainsi que tout le matériel et l’outillage sont la proie des flammes; l’édifice est complètement détruit. Pertes d’au moins 350,000$, partiellement couvertes par les assurances. Sept tramways sont sauvés. Le service repris.Le feu s’est déclaré vers 5h30 ce matin au 50 rue Fraser. On l’attribue à un court-circuit dans le tramway no. 103. On réussit cependant à sauver six chars à passagers qui ont repris le service ce matin.
Deux tramways sont sur la ligne de St-Joseph, deux sur celle de Notre-Dame et deux se rendent jusqu’à St-Romuald. Le service se fait à toutes les demies-heures avec raccordements avec les bateaux de la Traverse.
Le char à bagage a aussi repris son service régulier. M. Weyman et les autres administrateurs étaient en réunion à Montréal.Le 26 février 1921, une balayeuse est arrivée de Montréal afin de tenir la voie en bon ordre d’ici à la fin de l’hiver.Le 14 décembre 1921, le Conseil d’administration de la Chaudiere Electric Company apprend que le service de tramways a été discontinué le 24 novembre 1921 suite à l’impossibilité pour la Levis Railway Company de payer les montants dûs à la Chaudiere. Le Conseil apprend aussi que des autobus remplacent les tramways dans Lévis depuis cette date.L’Action Catholique du 10 avril 1922 annonce la reprise du service de tramways pour demain ou mercredi. Après l’enlèvement de la neige et de la glace sur les rails, six chars circuleront; deux sur le réseau de Lévis, deux sur le réseau de Lauzon et deux pour St-Romuald..Au début de mai 1922, quelques informations non vérifiées nous laissent croire que M. Napoléon Fontaine (permis 7-A) a débuté un service d’autobus entre Buckland et la Traverse de Lévis.
En même temps, M. Jos. Fortier (permis no 10-A) commence son service entre St-Michel de Bellechasse et la Traverse de Lévis.
Cette même année, M. Georges Roy de Ste-Claire achète le permis (61-A) de St-Anselme à Lévis des Messieurs Guillemette et Dumas; il prolonge le service jusqu’à Ste-Claire.
Un terminus rudimentaire est organisé le long du Bureau de Poste dans l’allée reliant la Traverse de Lévis et la rue Commerciale.L’Action Catholique du 28 juin 1922: Réorganisation du service du tramway.
La Compagnie achète de nouveaux chars, des charrues et des balayeuses. Reconstruction de la remise et des usines. La Compagnie donne suite à l’ordonnance de la Commission des Services Publics. Cela représente une somme de 200,000$ à 220,000$ et la Compagnie doit trouver ce nouveau capital.

L’Action Catholique du 24 juillet 1922 annonce que la Compagnie a fait l’achat de huit nouveaux chars à passagers qui arriveront à Lévis dans quelques semaines. Read More
L’Action Catholique du 11 novembre 1922  rapporte que certains échevins se plaignent que l’entrepreneur qui construit la nouvelle remise, sur la Commerciale, emploie préférablement des ouvriers ne demeurant pas à Lévis. Le Conseil a décidé de faire payer une taxe à tous les ouvriers étrangers travaillant sur ce chantier. Le chef de police Marsan est allé la collecter mais il n’a trouvé qu’une dizaine d’employés. Il n’a recueilli qu’une quarantaine de piastres.
L’entrepreneur se défend en disant qu’il a demandé des ouvriers par la voie des journaux mais il a manqué de Lévisiens; alors il a pris les étrangers qui se sont présentés.

Le Soleil du 31 mars 1923 rapporte qu’un garçon de sept ans, Gérard Bourget qui demeure chez son grand-père, Adjutor Roy, glissait dans la rue près du moulin Ruel à Lauzon, lorsqu’en arrivant à la rue Commerciale il fut frappé par un tramway. Le garde-moteur mit aussitôt à la renverse et appliqua les freins mais ne put éviter l’accident. Le Dr. Bélanger l’envoya à l’Hôtel-Dieu et il a fallu lui amputer la jambe.

L’Action Catholique du 3 avril 1923 mentionne que Lévis a un bien meilleure service de tramways que Québec qui a pourtant une population onze fois supérieure. ¨Comment se fait-il donc que Québec ne puisse avoir comme Lévis un service régulier de tramways bien chauffés et qui aient une allure un peu plus rapide que le trot de la Blanche. Y a-t-il quelque part mauvaise volonté?¨

Le Soleil du 7 avril 1923 annonce que la nouvelle remise, située dans le quartier St-Laurent, sera prête mardi prochain. Cette bâtisse à l’épreuve du feu est en briques solides. Elle mesure 147 pieds de long par 120 de largeur et peut contenir 25 voitures électriques. Il y a une section pour la remise des chars et une pour l’atelier, la chambre des bouilloires et une chambre pour les employés. Les 6 voies ferrées couvrent une longueur de 180 pieds.

Le Soleil du 11 avril 1923 rapporte que le Conseil de Ville a demandé à la Compagnie de changer sur ses chars le nom de St-Joseph pour celui de Lauzon. Le Conseil demande aussi de prolonger la voie jusque chez M. Almanzor Létourneau dans la partie est de Lauzon.

Le Soleil du 13 avril 1923 confirme que la Compagnie va dépenser 11,000$ de plus pour le déneigement. Cette somme lui sera remboursée par la Ville.

Le Soleil du 17 avril 1923 nous apprend que la Compagnie prendra des actions contre des contribuables de Bienville qui ont jeté de la neige sur la voie ferrée en bloquant les tramways. A Bienville et à Notre-Dame-de-Lévis, trois chars ont dû retourner à la remise ayant été brisés par la neige.

Le Soleil du 19 avril 1923 rapporte que la Compagnie a averti la Ville qu’elle la tiendra responsable des dommages causés à sa voie lors de la réfection du chemin à Lauzon.

Le Soleil du 3 mai 1923 nous informe du bris d’un fil électrique sur la rue Fraser vis-à-vis l’ancienne remise des chars. On dût mettre deux tramways pour continuer le service pendant la soirée.

Le Soleil du 9 mai 1923 mentionne que la Compagnie va suspendre pour l’hiver son service de la Haute-Ville et réduire le nombre de chars sur les autres lignes si la Ville ne paie pas immédiatement les montants dûs pour la neige.

Le Soleil du 11 mai 1923 nous informe que l’automobile du Dr Fortin, de Lévis, a été frappé par un tramway au coin de la rue St-Etienne et de la rue Bégin. Une roue et une aile de la machine furent brisées.

Le Soleil du 18 mai 1923 rapporte que la Compagnie se verra obliger de diminuer le nombre de tramways dans Lauzon si la Ville ne paie pas immédiatement le coût de l’enlèvement de la neige.

L’Action Catholique du 16 juillet 1923: Un tramway dans une épicerie.
Un accident à la correspondance de Bienville qui auraît pu coûter la vie à plusieurs personnes. La maison de M. J.J.Langlois, épicier, en partie démolie.
Un gros char employé pour le transport de gros matériaux et de marchandises est partie de l’ancienne remise de la rue Fraser. En descendant la côte, il prit une vitesse vertigineuse et traversa la rue Commerciale. Il entra dans un appenti adjacent à l’épicerie et détruisit presque complètement la bâtisse. Le char n’est qu’un amas de débris. Le conducteur, M. Armand Lebel, a eu le temps de sauter dans la rue Fraser en s’infligeant quelques blessures aux mains soignées par le Dr. J. Leblond.
Note: Le journal publie une photo de l’accident.

Le Soleil du 25 septembre 1923 rapporte qu’un cheval appartenant à M. A.Bégin, de St-Louis-de-Pintendre, a cassé la chaine le reliant à un poteau sur la rue St-Georges dimanche soir vers 9 heures. En se jetant devant un tramway, il tomba sur la voie et le garde-moteur ne put l’éviter. L’animal a eu une patte cassée et un poumon perforé; il a été abattu.

Le Soleil du 3 novembre 1923 mentionne qu’une fillette de cinq ans, Rita, enfant de M. Louis Desrosiers employé de la Traverse de Lévis, a été victime d’un accident sérieux hier après-midi vers 2h30 sur la rue St-Laurent non loin des usines de la Cie de Machineries Mercier. Le tramway conduit par M. Joseph Morin venait de quitter le Bureau de Poste pour se rendre à St-Romuald.
La petite traversa précipitamment le chemin et le garde-moteur ne put l’éviter. Elle fut frappée par l’espèce de panier en fer et roula en dessous. Le Dr. Alfred Roy constata un violent choc nerveux et quelques contusions.

Le Soleil du 5 novembre 1923 annonce que la jeune Rita a succombé à ses blessures samedi matin à l’Hôtel-Dieu ou elle avait été transportée.

Le Soleil du 21 novembre 1923 confirme que la Compagnie a fait arrêter par l’un de ses constables spéciaux un petit garçon qui s’accrochait après un tramway voyageant de Bienville à la Traverse. Il a passé la nuit au poste central de police et doit comparaître aujourd’hui.

Le Soleil du 6 novembre 1923 mentionne qu’une enquête du coroner a été tenue concernant la mort de la jeune Rita Desrosiers. Les jurés étaient: MM. Donat Denis, Philippe Tremblay, Joseph Bourget, C.H. Paré, Georges Sanschagrin et J.A. Gagnon. Ils furent unanimes à rendre un verdict de mort accidentelle.

Le Soleil du 30 novembre 1923 nous informe que M. H.E. Weyman, gérant de la compagnie de tramways, a reçu la lettre suivante de M. J.C. McConnell, secrétaire-trésorier du club d’autos de Sherbrooke; ¨Plusieurs membres de notre club, dans des randonnées faites en auto dans votre ville, ont remarqué que les conducteurs de vos voitures électriques éteignent les lumières pour rencontrer les automobiles. (…) votre compagnie est la seule, je crois, qui soit aussi courtoise.(…) les membres me prient de vous féliciter aussi pour l’attention que vous donnez au bon mouvement inauguré en faveur  du  » Prenez Garde » ou  » Safety First ». J’espère que vos bonnes idées seront bientôt appliquées à Québec¨
Le Soleil du 15 janvier 1924 annonce que le service de tramways a été interrompu par une autre tempête; il y a tellement de neige que les charrues et les balayeuses ne peuvent fournir à déblayer la voie.

Le Soleil du 17 janvier 1924 mentionne que les employés des tramways ont tenu leur assemblée générale annuelle.
Les officiers élus; Président: Alphonse Genest, Vice-président: Philias Guay, Sec-trésorier: Elgin Dough, Sec-archiviste: Ernest Guay.
Le Comité d’arbitrage; Alphonse Genest, Napoléon Pelletier, Joseph Lemieux, Adjutor Roy et H.E. Weyman.

Le Soleil du 1er février 1924 confirme que la Compagnie du Tramway achève de débarrasser la rue Commerciale de la neige accumulée des bordées successives.

Le Soleil du 14 février 1924 rapporte que M. J.T. Langlois a attiré l’attention de la Chambre de Commerce sur le fait que les tramways donnent un service aux demi-heures au lieu des quarts d’heures. Il demande aussi que le char à bagage circule aussi souvent qu’en été.

Le Soleil du 26 février 1924 publie un résumé du rapport soumis par la Compagnie à la Commission des Services Publics. Les opérations pour l’année 1923 montrent des revenus de 138,269.63$ et des dépenses de 164,489.42$ laissant un déficit de 26,219.79$.

Le Soleil du 17 mars 1924 annonce que le service des quinze minutes est commencé depuis sept heures le matin jusqu’à sept heures le soir. Après le 25 avril, il sera prolongé.

Le Soleil du 28 mars 1924 nous apprend que la Compagnie a fait installer vis-à-vis de toutes les rues transversales de la rue principale ou circulent ses chars des affiches bilingues: ¨Prenez garde aux chars¨.
Le Soleil du 5 avril 1924 rapporte que la Commission des Services Publics a ordonné à la Compagnie de soumettre, avant le 13 février 1925, un état de compte de ses opérations pour la période du 1 er décembre 1923 au 31 décembre 1924.

Le Soleil du 30 avril 1924 mentionne que la Ville a demandé que les voies d’évitement sur la rue Fraser, vis-à-vis de l’ancienne remise des chars, soit enlevées afin qu’il ne se produise pas d’accident à cet endroit.

Le Soleil du 2 mai 1924 annonce que la Compagnie a commencé, le 25 avril, à donner un service des 15 minutes de 6 heures du matin à 10h30 du soir.

Au printemps 1924, M. Georges Roy de Ste-Claire, arrive à Lévis avec un bel autocar tout neuf construit à Ste-Claire par M. Eugène Prévost, Albert Croteau et Georges Roy. M. Roy avait acheté en 1922 la ligne d’autobus de Guillemette & Dumas qui reliait St-Anselme à Lévis. En 1923, il l’avait prolongée jusqu’à Ste-Claire.

Le Soleil du 5 mai 1924 rapporte que M. Alfred Pérusse, ingénieur-mécanicien, demeurant rue Fraser, revenait chez chez lui en traversant la rue St-Félix. Le conducteur du tramway se dirigeant vers Bienville appliqua les freins pour arrêter au premier poteau peint en blanc croyant que c’était un passager. M. Pérusse, distrait, continua à traverser la rue et fut frappé. Le malheureux fut privé de connaissance; le Dr Fortin et M. l’Abbé Rodrigue furent demandés et l’ambulance de M. Laval Fortier transporta le blessé à l’Hôtel-Dieu.

Le Soleil du 6mai 1924 annonce le décès de M. Pérusse sans avoir repris connaissance.

Le Soleil du 16 mai 1924 souligne que la Compagnie a commencé la vente de ses livrets de 20 billets pour 1.50$. Ils sont disponibles auprès des inspecteurs et au bureau de la Compagnie.

Le Soleil du 21 mai 1924 mentionne que des employés du Bureau des automobiles de Québec viennent à Lévis constater quels sont les automobilistes qui n’arrêtent par leurs machines lorsque des personnes montent ou descendent des tramways.

Le Soleil du 3 juin 1924 rapporte que la Compagnie est en déficit de 954.75$. L’enlèvement de la neige dans Lévis, Lauzon, Bienville et St-Romuald a coûté 16,954.75$; les municipalités doivent à la Compagnie 16,000$ suite à une ordonnance de la Commission des Services Publics.
Le Conseil de Ville demande à la Compagnie de reculer les tramways qui se tiennent trop près de l’avenue Laurier.

Le Soleil du 7 juin 1924 nous informe que le fil du trolley s’est brisé sur la rue St-Louis; le service des chars a été suspendu pendant environ une demi-heure.

Le Soleil du 11 juin 1924 annonce que la police arrêtera tout enfant qui sera pris à s’accrocher aux chars.

Le Soleil du 19 juin 1924 rapporte qu’un accident s’est produit sur la rue Commerciale, à Lauzon-Ouest, vis-à-vis du magasin de M. J.Emile Boissinot, électricien. Une auto descendant la rue de la Dalle vint en collision avec un tramway venant de Bienville.

Le Soleil du 21 juin 1924 nous apprend que la Compagnie fera distribuer, en juillet, des brochures donnant des détails sur son industrie et montrant aussi les vues les plus pittoresques sur la Côte Sud. Elle y donnera des chiffres intéressants. Les salaires annuels s’élèvent à 75,000$. En hiver, elle emploi jusqu’à trois cent personnes. Elle a quatorze chars dont neuf régulièrement en service. Elle a trois balayeuses et deux charrues. En été, elle emploie soixante-cinq hommes.

Le soleil du 2 juillet 1924 nous apprends que M. H.E.Weyman, gérant des tramways, informe le Conseil de Ville que les tramways, du côté du bureau de poste sur l’avenue Laurier, ont été reculés à cinquante pieds plus loin et ne peuvent nuire à la circulation et constituer un danger.
M. Weyman ajoute que le danger est causé par le fait que les autobus stationnent au coin de l’avenue Laurier et de la rue Commerciale et cachent la vue aux automobilistes.
Concernant le côté est vis-à-vis de la Banque de Montréal, il y a des marches en béton de faites pour les passagers qui montent et descendent des tramways, ce qui empêchent les chars de reculer plus à l’est.

Le Soleil du 11 juillet 1924 nous apprend que le Conseil de Ville a donné ordre à la Compagnie de reculer ses chars de soixante-quinze pieds à l’ouest de la rue Commerciale.
Dans Le Soleil du 12 juillet 1924, nous lisons que le Conseil de Ville a transmis à la Compagnie une résolution demandant que les chars soient placés à cinquante pieds du coin de l’édifice de la Banque de Montréal. Dès que le changement fut fait; le Soleil a commencé à recevoir des lettres de plaintes du public en général et surtout des clients des tramways.
Le chef de police M. L.P. Marmen se rendit au coin de l’édifice de la Banque de Montréal et marqua l’endroit précis ou les chars devaient arrêter mais qui n’était pas celui adopté par la Ville. Deux échevins se rendirent sur place et décidèrent que les chars devaient arrêter plus près; étrange, c’est l’endroit ou ils arrêtaient avant le changement !!!…
Les passagers se plaignent qu’ils doivent faire une plus longue marche. On prétend que c’est une attaque au public voyageur qui représente 90% des personnes qui circulent en ville. On fait aussi remarquer que c’est la seule ville du continent à ne pas donner la priorité aux tramways. Des automobiles tournent le coin de l’avenue Laurier à une vitesse d’une trentaine de milles à l’heure.
On suggère de placer un poteau au centre de l’avenue près de la voie du tramway pour indiquer la route à suivre.
Le Soleil du 17 juillet 1924 rapporte qu’un petit garçon a réussit à pénétrer dans un vieux char de la Levis County Ry placé sur une voie d’évitement près de l’ancienne remise de la rue Fraser. Avec un marteau, il a ouvert le contact et le char se mit en mouvement pour se rendre au bout de la voie puis s’arrêta. Si le char était parti à reculons, il aurait descendu la rue Fraser jusqu’à la correspondance de Bienville, causant probablement de graves accidents.

Le Soleil du 31 juillet 1924 nous informe que les employés ont travaillé à remplacer le trolley à partir de chez M. J.A. St-Pierre, boucher, à Lauzon, jusqu’à l’endroit appelé Fourche des chemins.
Pendant ce temps, un tramway circulait dans la partie est et un autre dans la partie ouest de Lauzon.

Le Soleil du 28 août 1924 nous décrit un accident entre une automobile et un tramway près de la correspondance des chars à Bienville. Le tramway se trouvait vis-à-vis du magasin de M.Godfroy Ouellet lorsqu’une automobile vint se frapper sur le tramway qui n’eut aucun dommage. Le chauffeur de l’automobile déclara que ses freins n’étaient pas bons…

Nous apprenons, en lisant Le Soleil du 28 octobre 1924, que les employés suivants auront charge des chasse-neige et balayeuses pour la prochaine saison: M.Alphonse Genest aura charge de la balayeuse à Lévis, M. Rock Dorval s’occupera de celle de Lauzon, M. Napoléon Pelletier pour celle de St-Romuald, MM. Joseph Morin et Arthur Chandonnet conduiront les chasse-neige et niveleuses de la voie et M.Ulric Bégin agira comme opérateur et verra au maintien de la voie en bon ordre.
Le Soleil du 7 novembre 1924 publie la liste des contrats pour le déneigement donnés pour la saison d’hivers:
Sections 1, 2, 3, 4 et 5 entre St-Romuald et Pointe-Lévy; la Compagnie fera l’enlèvement elle-même.
Section 6 entre Pointe-Lévy et l’avenue Laurier, accordé à M. Adélard Guay.
Section 7 entre l’avenue Laurier et Bienville, accordé à  M. Omer Carrier.
Section 8 entre Bienville et la Fourche des Chemins à Lauzon, accordé à M. Arthur Samson.
Section 9 entre la Fourche des Chemins et le pont de fer à Lauzon, accordé à M. Willie Ahearn.
Section 10 entre le pont de fer et le terminus des tramways à Lauzon, accordé à M. Joseph Patry.
Section 11 entre Bienville et la rue Notre-Dame n’a pas encore été accordé.
Section 12 entre la rue Notre-Dame et l’hôtel Larochelle à Lévis, accordé à M. Joseph Dumont.
Section 13 entre l’hôtel Larochelle et le terminus des tramways sur la rue St-Georges, accordé à M. Hilaire Carrier.

Le Soleil du 4 décembre 1924 annonce que les tramways vont continuer de circuler à tous les quinze minutes entre 6h00 du matin et 7h30 du soir, puis aux demi-heures jusqu’à minuit.

Le Soleil du 6 décembre 1924 publie le résultat des élections concernant les officiers de l’union des employés:
Président: M. Alphonse Genest, Vice-président: M. Philéas Guay, Secrétaire-archiviste: M. Ernest Roy,
Assistant-secrétaire: M. Alfred Mercier, Visiteurs des malades: MM. L. Côté et J. Rochefort, Sentinelle: M. Arthur Rochefort, Représentant des employés de chars: M. L.P. Hamel, Représentant des employés de l’usine: M. Joseph Lemieux, Représentant des employés de la réparation et de l’entretien de la voie électrique: M. Léon Côté.

Le Soleil du 23 décembre 1924 rapporte que l’assemblée annuelle des actionnaires a ratifié le transfert de la Levis County Ry. à la nouvelle compagnie la Lévis Tramways Company. Aucun changement dans le bureau de direction.
La Compagnie annonce aussi qu’afin d’accommoder sa clientèle qui désire assister à la Messe de Minuit à différents endroits, elle a décidé de continuer son service jusqu’à 2 heures du matin.
L’Action Catholique du 12 janvier 1925 mentionne qu’à partir d’aujourd’hui, le service des tramways se fait aux demi-heures. Un char part des terminus aux heures et aux demi-heures et il y a raccordement avec la Traverse Lévis-Québec.
Le service continuera jusqu’au pont Garneau tant que la neige ne nuira pas à leur circulation. Ceci permettra aux ouvriers qui travaillent à Sillery, en passant par le pont de Québec, de se rendre à leur ouvrage.
La Compagnie a fait construire plusieurs salles d’attente à St-Romuald et conclu des ententes avec des magasins pour permettre aux clients d’attendre les tramways. On peut faire fonctionner des sémaphores à l’approche du tramway sans avoir à sortir.
Endroits concernés:
Salle d’attente du bureau de la Compagnie rue Commerciale à Lévis.
Salle d’attente au pied de la côte St-David.
chez M. M.Gaspard Cauchon.
chez M. M. Joseph Joncas à Pont-Etchemin.
chez M. Alphonse Roberge, barbier, à St-Romuald.
chez M. Georges Groleau, restaurateur à St-Romuald.
chez M. Arthur Tremblay.
chez M. Georges Lee.
Salle d’attente du terminus au pied de la côte du pont Garneau.

Le Soleil du 14 mars 1925 nous informe que la Compagnie avertit le public que sa charte lui permet de poursuivre les personnes prises à jeter de la neige sur la voie du tramway et qu’elle prendra les moyens nécessaires pour découvrir les coupables.

Nous apprenons, en lisant Le Soleil du 17 avril 1925, qu’un cheval appartenant à M. Toussaint de St-Gervais a pris le mors aux dents à la Fourche des Chemins à Lauzon-Ouest, pendant que son maître vendait du sirop d’érable sur la rue Wolfe. En arrivant au coin de la rue Wolfe et de la rue Commerciale, le cheval saute dans le char, brisant les vitres et frappant de ses sabots le garde-moteur Philippe Hamel. Ce dernier fut serré entre le char et le contrôleur et eut les côtes enfoncées. Il fut soigné chez-lui par un médecin; quant au cheval, il est mort.

Le Soleil du 28 avril 1925 nous informe que la Compagnie a décidé de faire un essai en vendant des passes à 1.00$, soit la vente de billets à un prix de gros. Elle commencera prochainement à vendre une passe hebdomadaire qui aura une dimension de douze pouces et quart par quatre pouces. En la montrant au conducteur, le détenteur aura droit de voyager sur les lignes indiquées sur cette passe; soit à Lévis et à Lauzon, en faisant le nombre de voyages qu’il voudra durant la semaine. La passe est transférable; donc la personne qui l’a achetée, qui n’en a pas besoin, peut la passer à une autre. Par contre, il ne sera pas permis à une personne qui aura montré sa passe au conducteur de donner cette passe à une autre personne au dehors pour que celle-ci s’en serve sur le même char. Celle qui commettra ce délit sera arrêtée.
La personne doit avoir sa passe en sa possession durant le trajet car elle est susceptible de la montrer au conducteur sur demande.
Cette passe hebdomadaire procure le billet à moins de 5 sous.
Plusieurs personnes achèteront une passe pour le père de famille et une autre pour la famille elle-même.
On se demande comment le tramway peut assurer un transport à aussi bon marché; c’est par l’achat en quantité que la Compagnie pourra réussir et atteindre son but.
Cette passe sera bonne du dimanche à 4h00 a.m. au dimanche suivant à la même heure. Le détenteur pourra faire un voyage supplémentaire la semaine suivante, en déposant la passe dans la boîte aux billets dans le char.

Le Soleil du 14 mai 1925 annonce que le système des passes hebdomadaires sera mis en honneur samedi prochain, alors que les conducteurs sur les tramways feront la vente des passes à 1.00 $. Elles seront aussi en vente dans différents magasins de Lévis et Lauzon.
Un journal de Montréal; après avoir reproduit un article du Quotidien de Lévis, disait: cette passe hebdomadaire est toute une innovation. La chose se pratique depuis longtemps en Europe avec des passes hebdomadaires, mensuelles ou annuelles et aussi par les chemins de fer.

L’Action Catholique du 15 mai 1925 confirme que la Compagnie de Tramways de Lévis a l’honneur d’être la première au Canada à adopter ce système.

Le Soleil du 18 mai 1925 nous informe que la Compagnie a fait parvenir, comme cadeau, à M. le maire Demers de Lévis et à M. le maire Dorval de Lauzon, les deux premières passes hebdomadaires.

Dans le Soleil du 23 mai1925, M. H-E Weyman, gérant de la Compagnie, annonce qu’à partir de la semaine prochaine, les passes hebdomadaires seront imprimées en rouge au lieu d’êtres jaunes.

Le Soleil du 9 juin 1925 rapporte que chaque semaine la Compagnie va faire tirer au sort huit passes en choisissant parmi les numéros de passes vendues la semaine précédente. Les gagnants pourront réclamer leur passe au bureau de la Compagnie, rue Commerciale à Lévis.

Le Soleil du 12 juin 1925 rapporte que la Compagnie a procédé au tirage des huit passes pour la prochaine semaine.

Le Soleil du 20 juin 1925 nous informe que la Compagnie attire l’attention du Conseil de Lévis sur les reconstructions des rues ou passent les tramways. Les employés rehaussent les chaussées au-dessus du niveau de la voie ferrée ce qui draine l’eau sur la voie des tramways. La Ville étant responsable de l’entretien de la voie ferrée, c’est dans son intérêt d’y voir.

Le Soleil du 21 juillet 1925 annonce que la Compagnie a décidé de continuer pendant deux mois la vente de ses passes hebdomadaires de Lévis à la côte Bennett.
Dans 15 jours, il ne sera plus donné de correspondance aux personnes qui descendront d’un tramway, de Lévis ou de Lauzon, pour se rendre à St-Romuald et vice-versa. Les passes sont acceptées partout à l’est de la côte Bennett.

Le Soleil du 17 août 1925 mentionne qu’il y a huit jours, la Compagnie a établi le service aux vingt minutes. Il n’est pas facile pour les tramways de donner un service correspondant avec les traversiers car ces derniers ne circulent pas régulièrement; parfois, ils ne prennent pas même les autos qui sont aux débarcadères.

Le Soleil du 25 août 1925 rapporte qu’une automobile Ford a frappé un tramway en haut de la côte Bégin. La machine fut endommagée considérablement et le tramway fut un peu avarié à l’avant. Ce fut la cause d’un grand rassemblement de personnes à cet endroit.

Le Soleil du 8 septembre 1925 rapporte que M. Weyman a reçu une lettre d’une citoyenne de Giffard heureuse de féliciter l’honnêteté de ses employés. Vers 10 heures samedi soir, la personne voyageait entre Lauzon et Lévis lorsqu’elle perdit sa sacoche contenant environ 30$; comme son adresse était dans la sacoche, elle eut la joie de voir le lendemain M. Arsène Aubé, garde-moteur, venir lui remettre sa sacoche avec son contenu l’ayant trouvée dans le char dont il avait la garde ce soir-là.

Le Soleil du 15 octobre 1925 nous informe que le Conseil a demandé à la Compagnie de reprendre le service aux quinze minutes au lieu des vingt minutes.

Le Soleil du 22 octobre 1925 mentionne que la Compagnie a tenu son Assemblée générale hier matin, à 10h30, dans la salle de l’Hôtel de ville de Lévis. Après l’assemblée, tous les officiers et directeurs, accompagnés de M. Weyman, sont allés faire une inspection de la voie électrique ainsi que de la nouvelle remise des chars. Les officiers de Montréal sont repartis hier soir.

En lisant Le Soleil du 5 novembre 1925 nous apprenons qu’à partir de maintenant, la Compagnie commence le service d’un char spécial appelé ¨Etchemin Ltée¨. Il circulera depuis 5h30 et sera spécialement à la disposition des gens demeurant à l’ouest de la côte Bennett; il n’arrêtera pas à l’est de la côte Bennett pour laisser descendre des passagers. Ce service sera suspendu pour l’hiver à compter du 25 novembre.

Le Soleil du 11 novembre 1925 annonce que la Compagnie va émettre une nouvelle passe hebdomadaire pour le réseau complet. Elle sera transférable et coûtera 1.75$.

Le Soleil du 12 novembre 1925 nous apprend qu’à partir du 22 novembre, la vente des billets sera de 6 pour 45 sous au lieu de 4 pour 30 sous.

Le 14 novembre 1925, Le Soleil annonce que la Compagnie vient de lancer l’émission d’une passe pour les écoliers à partir du 29 novembre. Les passes seront en vente dans les écoles et les collèges.    Elles ne seront pas bonnes le dimanche car les chars sont trop remplis de grandes personnes. Il ne faut pas oublier que ces enfants prennent place dans des voitures qui ont coûté 10,000$ chacune et conduites par des personnes d’expérience.

Le Soleil du 4 décembre 1925 rapporte une collision entre une voiture et un tramway près du terminus de Lauzon non loin de la résidence de M. Ernest Lagacé. M. Joseph Couture, de Beaumont, fut relevé privé de connaissance et son cheval fut tué alors que sa voiture fut détruite. Le Dr Nazaire Turgeon de Lévis, ordonna le transport à l’Hôtel-Dieu par l’ambulance de M. Laval Fortier.
Le nouvel horaire des tramways pour la saison d’hiver est publié dans Le Soleil du 5 décembre 1925.
Jusqu’à 8h30 le soir, à Lévis et à Lauzon, il y a six chars au lieu de quatre qui voyagent aux quinze minutes et après 8h30, le service est aux trente minutes.
À St-Romuald, les tramways voyagent aux vingt minutes jusqu’à 4h00 p.m; de 4h00 à 8h00 p.m. ils passent aux trente minutes et ensuite à toutes les heures.
La passe hebdomadaire pour les écoliers se vend 50 sous par semaine.

Le Soleil du 14 décembre 1925 annonce que les passes hebdomadaires pour les écoliers sont maintenant bonnes le dimanche.

Le Soleil du 16 décembre 1925 mentionne que la Compagnie a préparé une nouvelle cédule pour le soir, après 7h00, pour St-Romuald. Ce changement qui entrera en vigueur le 28 décembre, a été rendu nécessaire à cause du retard des traversiers causé par les glaces.

Le Soleil du 14 janvier 1926 confirme que le service des tramways se fait maintenant à toutes les demi-heures sur tout son réseau. La Compagnie a fait installer des sémaphores à différents magasins. Les gens sont priés de fermer les lumières dès qu’ils quittent l’endroit ou ils ont attendu les chars.

Le Soleil du 28 janvier 1926 annonce que le service des chars, durant le jour, se fait aux quinze minutes entre la Banque de Montréal à Lévis et la Banque Canadienne Nationale à Bienville.

Nous apprenons en lisant Le Soleil du 16 février 1926 que M. Rosario Lavallée de Lévis, connu sous le nom de Taillo, a été frappé par un tramway en face des moulins de la Cie Jackson, rue Commerciale à Lévis, vers 6h15 hier soir. Le Dr. Leblond l’envoya à l’Hôtel-Dieu par l’ambulance de M. Charles Moisan.

Le Soleil du 23 février 1926 annonce que les tramways circuleront aux quinze minutes au lieu de trente minutes, de 5h00 à 9h00 du matin.

Le 24 février 1926, Le Soleil rapporte que la Compagnie a gagné une cause en Cour Suprême contre la Ville de Lévis concernant une exemption de taxes.
Le journal annonce que c’est par erreur qu’il a annoncé le service aux quinze minutes entre 5h00 et 9h00 du matin; le matin à 7h00, il y aura un char spécial qui partira du terminus de la voie à Lauzon pour transporter les passagers de Lauzon qui vont à la haute ville de Lévis. Ceci permettra aux autres tramways d’arriver en temps pour la correspondance avec le traversier.

Au printemps 1926, M. Nazaire Lemelin se procure un autobus et débute le service de Ste-Anne-de-la-Pocatière à Lévis jusqu’au terminus de l’avenue Laurier situé à l’entrée de la Traverse Lévis-Québec.

Le Soleil du 13 avril 1926 annonce une bonne nouvelle pour les élèves du collège de Lévis; ils peuvent maintenant utiliser les passes d’écoliers lorsqu’ils portent leur costume.

Depuis le 25 avril, le service des tramways à Lévis, Bienville et Lauzon se fait aux vingt minutes avec six chars et vers St-Romuald aux quarante minutes jusque vers 11h00 le soir.

Le Soleil du 30 avril 1926 rapporte que la Compagnie fait exécuter des réparations à sa salle d’attente à la correspondance de Bienville.

La Compagnie informe Le Soleil, le 7 mai 1926, que ses tramways circulent aux 15 minutes, de 5h00 le matin à 11h00 le soir.

Nous apprenons en lisant Le Soleil du 21 mai 1926, qu’un tramway a été frappé par un gros camion de la British American Oil à Pointe-Lévi, vis-à-vis l’endroit de l’ancienne station du Grand Tronc. La machine et le tramway furent quelque peu endommagés mais personne ne fut blessé.

Le Soleil du 28 mai 1926 nous informe que la Compagnie fait installer une sirène qui remplacera les sonnettes d’alarme sur toutes ses voitures. La sirène produit un son semblable à celui des chars faisant le service entre Québec et Ste-Anne-de-Beaupré mais moins puissant.

Le Soleil du 5 juin 1926 publie les résultats des élections concernant l’Association des Employés de Tramways de Lévis, suite à son assemblée annuelle:
Président: M. Philéas Guay, réélu.
Vice-Président: M. Léon Côté, réélu.
Secrétaire-Financier: M. Elgin Dow, réélu.
Secrétaire-trésorier: M. Alfred Mercier, réélu.
Assistant-Secrétaire-Trésorier: M. Roch Dorval, réélu.
Visiteurs des malades: MM. Joseph Rochefort et Alexis Labonté, réélus.
Sentinelle: M. Arthur Nolin, réélu.
Comité spécial: M. L.P. Hamel, représentant des employés du tramway.
M. Ulric Bégin, représentant des employés de la voie.
M. Nelson Shannon, représentant des employés travaillant à la remise des chars.

Le Soleil du 25 juin 1926 annonce que les tramways voyageront aux 20 minutes au lieu de 15 minutes à compter du 28 juin. Avec le service aux 15 minutes, les chars arrivent trop tard pour permettre aux passagers de prendre le bateau aux 20 minutes. Les chars arriveront maintenant 10 minutes avant le bateau.

Le Soleil du 10 juillet 1926 annonce que demain après-midi, à 3 heures, un joli programme d’attractions populaires aura lieu au Pont Garneau.
Les tramways voyageront à toutes les demi-heures et il y aura des chars en nombre suffisant pour transporter tout le monde.

Le 14 juillet 1926 Le Soleil confirme que la Compagnie va discontinuer la vente des passes des enfants à partir de la semaine prochaine; la vente n’ayant pas obtenu le résultat escompté.

Le Soleil du 15 juillet 1926 nous informe que le Conseil de Ville a décidé d’assermenter l’assistant-officier municipal, M. Bois, qui sera chargé d’aller faire la surveillance le soir, à la correspondance de Bienville, suite aux nombreuses plaintes des passagers concernant les jeunes gens qui passent des remarques désobligeantes sur les dames et les jeunes filles.

Le Soleil du 23 juillet 1926 rapporte que la Compagnie travaille au nivellement d’une partie de sa voie, à partir de l’Hôtel Globe près de l’escalier Rouge, jusqu’à l’avenue Laurier. Les travaux se font la nuit pour ne pas nuire aux passagers. Il faut comprendre que le pavage ayant été fait après la voie ferrée, celle-ci se trouvait plus élevée que la rue.

Le Soleil du 6 octobre 1926 publie le résumé d’un rapport émis par la Compagnie concernant l’argent dépensé dans Lévis.
La Compagnie paie par année:
aux employés de la voie et aux pelleteurs de la neige 17,910.67$,
matériaux pour la voie et le trolley 4,126.56$,
salaire des hommes de boutique 10,552.17$,
matériaux pour les chars et la boutique 4,658.21$,
salaires des garde-moteurs et autres 32,026.01$,
fournitures et pouvoir pour les chars 11,647.01$,
assurances, dépenses de bureau, loyers, taxes et divers 22,204.35$,
formant une somme totale de 103,134.98$.
Cet argent reste à Lévis et est dépensé sur la rive sud.

Le Soleil du 25 octobre 1926 nous apprend qu’une collision entre un tramway et une automobile a eu lieu au coin des rues Carrier et Bégin à Lévis. M. Albert Mercier, de St-Georges-de-Beauce, descendait la rue Carrier à bord d’une Chevrolet modèle Touring. Il arrêta au coin de Bégin pour laisser passer un tramway lorsqu’il fut frappé par un autre tramway. Une aile fut aplatie, une roue écrasée, etc.
Un petit garçon d’une dizaine d’années a fait une crise nerveuse, a été transporté à la résidence de M. Laval Fortier et soigné par le Dr. Alfred Roy. Cet accident a eu lieu au moment ou les dames se rendaient à l’église pour suivre le premier exercice de leur retraite, ce qui a attiré un grand nombre de personnes.

Le Soleil du 8 novembre 1926 annonce que la Compagnie va construire pour la deuxième année, une patinoire sur son terrain de la rue Fraser, à l’emplacement de l’ancienne remise de tramways. Comme sous le nom de Patinoire de Lévis, elle sera la plus grande jamais vue à Lévis : 175 pieds de long par 70 pieds de large.
La bâtisse réservée aux hommes et aux jeunes gens contiendra un petit restaurant qui vendra du café et du bovril chaud.
Il y aura aussi une autre bâtisse pour les dames et les jeunes filles.
Sur le côté de la patinoire, il y aura un endroit pour un orchestre qui se produira une fois par semaine accompagné de patineurs de fantaisie.
Le Club de Hockey de Lévis utilisera aussi cette patinoire.
Au cours de l’hiver, une ou deux jolies mascarades seront organisées et de riches prix seront donnés aux patineurs qui auront les plus beaux costumes.

Le Soleil du 2 décembre 1926 nous informe que la Compagnie a commencé le service aux 15 minutes, de 5h00 du matin jusqu’à 8h30 le soir; ensuite le service se fait aux trente minutes.
La Compagnie vient de publier une intéressante petite brochure mensuelle distribuée gratuitement sur les tramways ayant pour objet de renseigner le public sur les avantages que la rive sud peut offrir soit comme lieu résidentiel ou pour l’établissement de nouvelles industries.

Durant l’année 1926, la Levis Tramways Co’s publie une carte de Lauzon, Lévis, Etchemin et Quebec Bridge montrant les lignes de ses tramways:
Lauzon, Haute-Ville et St-Romuald.

LAUZON: de l’avenue Laurier par la rue Commerciale et la rue St-Joseph jusqu’au terminus au coin de la rue Gilmour.
HAUTE-VILLE: de la rue Commerciale (correspondance de Bienville) par la rue Fraser, à gauche St-Jean, à droite Wolfe, à gauche Notre-Dame ( Guénette), à droite Bégin, à gauche Côte du Passage, à droite St-Louis, à gauche St-Antoine, à droite St-Georges jusqu’au terminus au coin de St-Edouard.
ST-ROMUALD: de l’avenue Laurier par la rue St-Laurent, le pont Etchemin, la rue Commerciale jusqu’au terminus du pont Garneau.

Nous apprenons en lisant Le Soleil du 10 janvier 1927, que les tramways circulent aux demi-heures pour Lévis et Lauzon; les chars partent de l’avenue Laurier à chaque arrivée du bateau. Cependant un tramway circulera à tous les quarts d’heure entre la Traverse et la fourche-des-chemins comme l’hiver dernier. De 7h00 à 10h00 le soir, le service des quarts d’heure sera maintenu.

Le Soleil du 12 janvier 1927 mentionne qu’un tramway sera mis gratuitement à la disposition du Club de raquettes Les Voltigeurs pour permettre aux membres de se rendent à leur grande parade samedi soir. Après la parade, le char quittera l’avenue Laurier vers 8h00 pour se rendre à St-Romuald afin que les raquetteurs puissent aller saluer leurs amis.

Le Soleil du 12 février 1927 rapporte que l’assemblée annuelle de la Compagnie confirme que celle-ci a été capable de maintenir les dépenses de l’enlèvement de la neige en bas des montants alloués par la Commission des Services Publics.

Le Soleil du 17 mars 1927 informe la population que le service des tramways se fait aux demi-heures entre 4h30 p.m. jusqu’à 7h00 le soir afin de corresponde avec les traversiers.  Toutefois, le service a lieu aux 15 minutes le matin ainsi que dans l’après-midi jusqu’à 4h30 et le soir entre 7 et 10 heures. Après 10 heures, les tramways circulent aux demi-heures.

Le Soleil du 22 mars 1927 annonce que la Compagnie a reçu les porte-billets et les porte-passes en cuir qu’elle a fait fabriquer pour ses clients. Ils sont en vente au bureau de la Compagnie rue Commerciale au prix de 25 centins.

Le Soleil du 16 avril 1927 rapporte que la Compagnie vend un livret de 50 billets aux élèves âgés de plus de 12 ans sur présentation d’un certificat. Ces livrets coûtent 2.00$ et sont vendus à la seule condition formelle que les écoliers aient leur livret avec eux et en détachent le billet en présence du garde-moteur en montant sur le tramway. Les écoliers seuls ont le droit de se servir de ces billets. Ce règlement très sévère fait suite à des abus concernant des personnes mal intentionnées.

Le Soleil du 19 avril 1927 mentionne que deux tramways retournaient samedi soir à la remise de la rue St-Laurent, lorsque le garde-moteur Ringuet aperçu un homme ivre-mort couché sur la voie. On dit que c’est la troisième fois que cet homme ivre dort sur la voie depuis un an.

Nous apprenons en lisant Le Soleil du 20avril 1927, que la Compagnie renouvelle son fil de trolley depuis les moulins Gravel à la résidence de M. Gibson. Ces réparations ne retardent aucunement le service.

Le Soleil du 3 mai 1927 confirme que le service des tramways aux 20 minutes à St-Romuald est discontinué pour revenir aux 40 minutes. Les nombreux passagers venant des bateaux aux heures de travail, retardent les chars qui partent en retard et désorganisent ainsi le service.

Le Soleil du 3 juin 1927 publie le résultat des élections de l’Association des Employés des Tramways Electriques de Lévis:
Les Président, vice-président, secrétaire, assistant-secrétaire et trésorier ont été réélus.
Représentant des garde-moteurs: M. Napoléon Pelletier, élu.
Représentant des employés à la remise des chars: M. Arthur Lamontagne, élu.
Représentant des employés travaillant à la réparation de la voie: M. Arthur Nolin, élu.
Visiteurs des malades: MM. Joseph Rochefort et Alexis Labonté, réélus.
Sentinelle: M. Arthur Rochefort, élu.

Le Soleil du 27 juin 1927 annonce que La Cie des Tramways de Lévis vient de faire construire un autobus pour faire le service entre le terminus des tramways à St-Romuald et le Pont de Québec. Cet autobus pourra loger un grand nombre de passagers et fera un service régulier.
Pendant ce temps, le terminus d’autobus de l’avenue Laurier continue d’accueillir les autobus venant de l’extérieur tel que celui de M. Napoléon Fontaine qui emmène les passagers de Buckland et St-Damien.

Le Soleil du 4 août 1927 annonce que le service des tramways est maintenant aux 20 minutes à St-Romuald, de 5h30 p.m. jusqu’à minuit les samedis et lundis soirs.

Le Soleil du 9 août 1927 rapporte que le service des tramways a été interrompu pendant deux heures vu que le courant fut enlevé par la bâtisse du pouvoir à la Chaudière, probablement à cause du tonnerre.

Nous lisons dans Le Soleil du 29 août 1927 que vers 2h00, dimanche p.m., le tramway no. 83 conduit par M. Wilfrid Picard se dirigeait vers Lévis lorsque soudain, le tramway quitta la voie ferrée et monta le long du rocher en face des chantiers Russell près de la remise des locomotives du Québec Central. Faute d’équilibre, le tramway retomba sur un poteau de téléphone et y demeura.
Pas une personne ne fut blessée et grâce à la diligence de l’inspecteur en devoir, M. Thimothée Lizotte, le service fut rétabli dans moins d’une heure.

En lisant Le Soleil du 2 septembre 1927 nous apprenons qu’hier, les tramways ont circulé à vitesse réduite et leur nombre a été réduit. La panne d’une des deux machines à la sous-station du pouvoir a causé ce problème. Elle a été expédiée à Montréal pour exécuter les réparations sans retard.

Le Soleil du 1er octobre 1927 nous informe que dans le numéro d’août de L’Ami des Voyageurs publié par la Compagnie des Tramways de Lévis, les garde-moteurs-conducteurs font un appel aux automobilistes et au public voyageur de leur aider à faire diminuer le nombre d’accidents.
L’automobiliste ne devrait jamais continuer sa route quand les passagers montent ou descendent des chars.
Il est dangereux de diriger une auto à gauche d’un char pour passer plus vite en risquant de rencontrer un tramway venant en sens inverse.
Il y a des piétons qui passent en arrière d’une automobile et viennent se jeter sur la voie ferrée.

Le Soleil du 20 octobre 1927 résume l’assemblée générale des actionnaires de la Compagnie.
Les actionnaires ont trouvé le rapport satisfaisant pour les conditions actuelles des affaires.
Président: Honorable sénateur Raoul Dandurand.
Vice-président: M. E.A. McNut.
Secrétaire-trésorier: M.J.W. Brown.
Gérant-général: M. H.E. Weyman.
Après l’assemblée, tous se rendirent par un tramway spécial faire une visite du réseau, arrêtèrent à la remise des chars, firent l’inspection de la machinerie et des chars et partirent satisfaits de leur visite.

Le Soleil du 5 novembre 1927 rapporte que la Compagnie a fait exécuter à la traverse Gibson, à Hadlow, des travaux importants qui ont duré cinq semaines. On sait qu’il y a trois traverses à Gibson;
la voie publique, la voie du chemin de fer du C.N.R. et la voie du tramway électrique.
La Compagnie a changé sa voie de place pour donner plus de terrain à la Ville et rendre la courbe du chemin public moins prononcée.

Le Soleil du 9 novembre 1927 nous informe que la Compagnie remplace le fil du trolley entre la station de Saint-David et les réservoirs de l’Imperial Oil. Le service n’est pas interrompu mais, pour aller plus vite, on travaille jour et nuit.

Le Soleil du 10 novembre 1927 signale qu’un bris du fil des tramways a causé la suspension du service pendant une vingtaine de minutes hier après-midi, sur le réseau Notre-Dame, dans la rue St-Antoine.

Le Soleil du 14 novembre 1927 annonce que la Compagnie a commencé la construction de la patinoire Fraser.

Le Soleil du 19 novembre 1927 décrit les dégâts causés par l’inondation qui a suivi les pluies torrentielles des trois derniers jours.
Le petit pont Walsh, à Hadlow, a été recouvert d’eau et de terre obligeant la Compagnie à avoir deux tramways à chacune des extrémités du pont pour le raccordement des passagers.

Le Soleil du 30 novembre 1927 rapporte que le service des tramways a été retardé considérablement hier matin, de 6h30 à 8h30. La Quebec Power n’a pu fournir le pouvoir nécessaire. On suppose que la neige a cassé les fils.
Le trolley de la rue Guenette s’est cassé hier matin vis-à-vis l’église Notre-Dame, ce qui a arrêté le service des tramways pour quelque temps.

Le Soleil du 12 décembre 1927 souligne le 25 ème anniversaire du service des tramways de Lévis qui a reçu ses premiers chars électriques le 8 décembre 1902. Le promoteur et fondateur fut M. Lacleman et le premier gérant M. Morse, le second McCarthy et le gérant actuel M. H.E. Weyman.
M. Weyman explique aux lecteurs du Soleil que les tramways sont souvent en retard parce que les traversiers retardent à accoster par suite de l’abondance de la glace sur le fleuve. Ceci a pour effet de faire partir les chars en retard de l’avenue Laurier.

Au printemps 1928, la « Southern Quebec Transport Company » inaugure un service d’autobus entre Charny et Québec.

Le Soleil du 11 janvier 1928 rapporte que les taxis, lorsqu’il tombe une certaine épaisseur de neige, s’engagent sur la voie des chars; dimanche après-midi, le taxi Rhéaume descendait la côte Bégin au moment ou un tramway montait. Il a fallu attendre 15 minutes pour permettre au taxi de se dégager de la voie.
Un autre taxi conduit par M. Marcel Boissinot a bloqué un tramway pendant 20 minutes dans la côte Bégin. La Compagnie déplore l’insolence des chauffeurs de taxis et les avertit qu’elle va prendre les moyens pour que ça cesse.

Le Soleil du 4 février 1928 résume la copie du rapport annuel de la Compagnie: cette dernière a transporté 2,700,000 passagers avec des recettes de 161,977.86$ (0.06$ par passager). Le déficit se monte à 19,326$. Il est intéressant de noter que la Compagnie a déboursé environ 100,000$ en salaires aux résidents de la rive-sud. Les tramways ont parcouru 431,151 milles et la Compagnie a fait l’achat de trois chars à passagers.

Le Soleil du 8 février 1928 mentionne qu’un taxi Black & White de Québec qui montait la côte Bégin, a bloqué les tramways pendant une dizaine de minutes samedi soir à 5h40.
Dimanche midi, le tramway de St-Romuald a été bloqué par un taxi de Lévis près du Garage Castonguay faisant manquer le bateau aux passagers.

Le Soleil du 21 février 1928 rapporte qu’un enfant de 3 ou 4 ans, du nom de Samson, de Bienville, glissait en traineau dans une rue venant aboutir à la rue Commerciale lorsqu’il fut frappé par un tramway. Le garde-moteur Georges Bégin, appliqua les freins d’urgence et fit machine arrière. L’enfant roula dans le panier et ne subit qu’une petite égratignure au front.

Le Soleil du 27 février 1928 raconte le geste de générosité de la part de la Compagnie qui a mis gracieusement un char spécial à la disposition du constable Pelletier pour se rendre plus rapidement combattre l’incendie à la résidence de M. Napoléon Boucher à Hadlow.

Le Soleil du 29 février 1928 déplore encore une fois qu’une machine s’est enlisée sur la voie vis-à-vis de la remise du Québec Central à Hadlow; le conducteur dut reculer jusqu’au bas de la Côte Neuve pour enfin laisser libre le passage du tramway. Les passagers perdirent leur bateau.

Nous apprenons en lisant Le Soleil du 6 mars 1928, qu’il n’y avait qu’un seul tramway hier soir à l’heure du souper pour le service de la Haute-Ville et de Lauzon, au lieu de quatre comme c’est l’habitude.
Un peu avant 4h30, en face de la remise des tramways, une automobile a bloqué la voie pendant une demi-heure.
La Compagnie a décidé de poursuivre le propriétaire de la machine.

Le Soleil du 8 mars 1928 rapporte que lundi soir, vers 6h45, un char a brisé un essieu près de la côte Bennett ce qui a retardé le service pendant une demi-heure. D’autres chars ont permis aux passagers de transférer à cet endroit pour compléter leur voyages.

Le Soleil du 10 mars 1928 résume le numéro du mois de mars de L’Ami des Voyageurs publié par la Compagnie. Ce numéro décrit le rapport annuel pour l’année 1927.

Le Soleil du 22 mars 1928 décrit un accident survenu sur la rue Fraser; l’automobile conduite par M. Lucien Gendreau, roulant sur la voie ferrée, se trouva nez-à-nez avec le char à bagage. L’auto fut frappée mais M. Gendreau s’en tira sans blessure.

Le Soleil du 3 avril 1928 rapporte un accident sur la rue St-Laurent, près de la résidence de M. Victor Ringuet; une auto a glissé sur la glace et a frappé un tramway mais personne ne fut blessé.

Le 11 avril 1928 Le Soleil rapporte un autre accident qui a eu lieu cette fois sur la rue Fraser entre un tramway et deux voitures appartenant à M. G. Leblanc, boulanger de Lévis; la première voiture fut presque démolie et la seconde a eu une roue brisée, aucun blessé.

Le Soleil du 20 avril 1928 mentionne que la Compagnie a mis trois de ses balayeuses sur la voie pour la déneiger suite à la plus grosse tempête de la saison.

Le Soleil du 24 avril 1928 rapporte encore un autre accident; à Hadlow, un taxi de Lévis conduit par M. C. Rhéaume a frappé le char à bagages.
La Compagnie rappelle qu’elle n’est nullement responsable vu qu’elle n’a qu’une voie simple dont elle peut se servir.

Le Soleil du 24 avril 1928 annonce que les tramways voyageront à toutes les 20 minutes pour Lévis et Lauzon et aux 40 minutes pour St-Romuald suite au changement d’horaire des traversiers pour l’été.

Le Soleil du 28 mai 1928 nous apprend que le service des tramways a été suspendu pour environ une heure suite à un accident causé par un violent orage survenu sur la ligne de transmission de St-Raphael.

Le Soleil du 18 juin 1928 rapporte qu’un cheval se trouvant sur la voie en face des usines de la Cie de Machineries Mercier, a été frappé par un tramway; comme il avait une patte cassée, il a fallut l’abattre.
La Compagnie demande au public voyageur de bien montrer leur passe au conducteur et de ne pas se sentir froissé lorsque celui-ci la demande.

Le Soleil du 19 juin 1928 annonce un nouveau service d’autobus à partir du terminus de tramways à St-Romuald, jusqu’au Pont de Québec.
Les dimanches et dans les belles journées de l’été, la Compagnie ne charge que 10 centins.

Le Soleil du 29 juin 1928 rapporte un accident survenu sur la rue Commerciale, en face de la côte des Pères près de la correspondance de Bienville. Deux autos américaines cherchaient à se passer lorsqu’une des deux arriva sur le tramway. L’auto fut très endommagée mais les passagers n’eurent aucune blessure. Le tramway a subi un peu de dommages. ¨Les Américains font vraiment trop de vitesse dans nos principales rues qu’ils semblent prendre pour des champs de course.¨

Le Soleil du 12 juillet 1928 annonce que le le parc des amusements au Pont Garneau sera ouvert dimanche.
La Compagnie, à qui appartient ce parc, y a fait cette année des améliorations importantes.
La Compagnie aura un gardien tous les jours pour surveiller les baigneurs.
Les dimanches, il y aura des tramways en nombre suffisant.

Le Soleil du 13 août 1928 rapporte qu’un rouleau à vapeur a perdu le contrôle sur la rue Wolfe; il descendit la pente et arrivant en face de chez M. P.A. Boutin, il frappa un tramway. Le choc fit dérailler le tramway mais aucun blessé. On remit le tramway sur la voie.

Le Soleil du 21 août 1928 rapporte un autre accident concernant M. Joseph Lemieux, de Sorosto, qui fut frappé par un tramway au pied de la côte Bégin. Il tomba dans le panier et eut cinq côtes fracturées. Le Dr. Roméo Roy ordonna son transport à l’Hôtel-Dieu.

Le Soleil du 30 août 1928 mentionne qu’un tramway sauta hors de la voie en arrivant à la courbe à l’intersection de l’avenue Bégin et de la côte du Passage, en face du magasin de J.B. Michaud & Fils. Aucun blessé et aucun dommage au tramway qui fut remis sur la voie une heure plus tard.

Le Soleil du 11 septembre 1928 rapporte qu’un camion-automobile Ford appartenant à M. Joseph Gagnon, avenue Bégin, a été frappé hier vers 11h45 par un tramway, au coin de la rue Ste-Marie et avenue Bégin; le tramway se dirigeait vers Villemay. Aucun blessé et le camion fut remorqué au garage Patry, avenue Bégin.

Le Soleil du 21 septembre 1928 annonce que les passes des tramways permettent de se rendre gratuitement tous les soirs au bazar de Ste-Jeanne d’Arc. Ceux qui n’en ont pas peuvent emprunter celle de leurs amis.

Le Soleil du 1er octobre 1928 nous informe que le camion de la Compagnie servant à réparer le trolley, a frappé un poteau hier sur la rue Wolfe en face de chez M. C.E. Pelletier, dont la propriété a été incendiée dernièrement. Le camion a été remorqué au garage Patry.
Aussi, une auto américaine Marmon est venu en collision à Lauzon hier après-midi avec un tramway. En passant sur la voie, la dame voulut aller à gauche mais les roues restèrent prises dans les rails. Le garde-moteur Georges Bégin ne put éviter l’accident. Aucun blessé.

Le Soleil du 5 octobre rapporte un autre accident survenu hier après-midi vers 5 heures, au coin de la rue St-Louis et de la Côte du Passage. Deux tramways se suivaient; l’auto laissa passer le premier qui tournait mais ne vit pas le second…aucun blessé.

Nouvelle importante dans Le Soleil du 6 octobre 1928: la Compagnie se fait construire un édifice moderne et à l’épreuve du feu sur le terrain voisin de ses bureaux actuels sis dans l’immeuble de la Succ. Carrier, rue Commerciale.
Les plans des architectes MM. Beaulé et Morissette montrent un édifice de 25 X 68 pieds et deux étages.
M. Joseph Dorval, de Lauzon, exécute les travaux. Un seul étage sera construit cette année.
En arrière, il y aura un vaste entrepôt pour le fret et des écuries pour les chevaux de la Compagnie.
Le coût sera d’environ 10,000$.

Le Soleil du 16 octobre 1928 rapporte qu’un conducteur de tramway, M. Hamel, a été brutalement assailli samedi soir en arrivant avec son char au terminus à Villemay. En descendant du char, deux individus sautèrent sur lui et le blessèrent en le frappant à la figure. Ils ont été arrêtés par la police.

Le Soleil du 18 octobre 1928 résume l’Assemblée générale annuelle de la Compagnie.
Les états financiers ont été acceptés à l’unanimité.
Président: sénateur Raoul Dandurand.
Vice-président: M. E.A. McNutt.
Trésorier: M. J.W. Brown.
Directeurs: MM. A.B. Colvill, H.P. Thornhill, J.E. Ewing, E.M. Mellon.
Gérant: M. H.E. Weyman.

Le Soleil du 23 octobre 1928 explique le nouveau système de signal pour les tramways dans les maisons privées. Un essai sera fait dans la résidence de M. P.A. Boutin, rue Commerciale à Lauzon.
Il consiste en une cloche d’appel munie d’un commutateur. La personne dans la maison tournera le commutateur et lorsque le char sera à courte distance de la maison, la cloche sonnera. Cette personne n’aura qu’à sortir de chez elle pour se rendre au poteau peint en blanc et prendre le tramway. Elle devra tourner le commutateur avant de quitter la maison pour empêcher la cloche de sonner lors du passage du prochain tramway.

Le Soleil du 27 octobre 1928 reproduit l’article paru dans le bulletin mensuel L’Ami des Voyageurs, publié par la Compagnie dans son numéro d’octobre.
(…) Les gens sont tellement habitués à voir des tramways qu’ils ne se rendent plus compte de l’organisation que nécessite une telle affaire.
(…) On croit même qu’ils sont appelés à disparaître comme moyens de transport. Pourtant leur avenir est des plus brillants.
(…) Des villes ont perdu les tramways car elles avaient mis trop de restrictions et même trop de responsabilités sur les épaules des compagnies.
(…) Des villes qui ont perdu les tramways ont été heureuses de les reprendre. Notons: Bridgeport, Conn. et Toledo, Ohio.
(…) Les automobilistes se disent heureux de les avoir quand leurs voitures ne sont pas en bon état.
(…) Le tramway est la voiture des pauvres mais il sera toujours le moyen de se véhiculer à bon marché.
(…) Le parquage des autos dans les rues nuis au service des tramways.
(…) Les marchands ne permettent plus le parquage des autos à la porte de leurs établissements; l’entassement des autos en face d’un magasin empêche les gens de voir les étalages dans les vitrines.
(…) Les tramways ne peuvent augmenter les tarifs parce qu’une autorité les a fixés.
(…) Les tramways sont la porte d’entrée d’une ville; on peut juger l’importance d’une ville par l’apparence qu’offrent les tramways.
(…) Dans les petites villes du Sud, les compagnies de tramways ont disparu parce qu’on les forçait à paver les rues. On a remplacé les tramways par des autobus mais les populations demandent à revenir aux tramways.
(…) Ça prend quatre autobus ou huit autos pour remplacer un tramway et ce dernier ne prend qu’un petit espace dans la rue.
(…) Pour loger une automobile dans la rue, il faut 47 pieds carrés pendant que pour loger un tramway il n’en faut que 65.

Le Soleil du 31 octobre 1928 rapporte que la Compagnie agrandit sa patinoire de la rue Fraser; le mur de briques de l’ancienne remise des chars a été jeté à terre. La patinoire sera élargie d’une quinzaine de pieds et d’autres patinoires seront aussi construites dans différents endroits de la ville.

Le Soleil du 5 novembre 1928 publie en manchettes: ¨Frappé par un tram à Hadlow. Un enfant de 10 ans, fils de M. Jos. Buteau est victime d’un grave accident¨. Un train du C.N.R. qui passait empêcha le garçonnet d’entendre venir le tramway. Il fut projeté à plusieurs pieds de distance. On le releva privé de connaissance et il fut confié au Dr. Roméo Roy qui le fit transporter à l’Hôtel-Dieu.

Le Soleil du 7 novembre 1928 annonce que la Compagnie reprend une pratique abandonnée il y a quelques mois. A l’avenir, les chars qui se rendent à Lauzon ne laisseront débarquer aucun passager sur la distance comprise entre la Banque de Montréal et la correspondance à Bienville afin d’accélérer le service.

Le Soleil du 16 novembre 1928 nous informe que la Compagnie demande aux automobilistes de bien vouloir se tenir dans le chemin public; l’automne étant la saison du froid et de l’humidité, les rails deviennent glissantes au point que les tramways eux-mêmes ne peuvent être arrêtés sur une courte distance.

Le Soleil du 4 décembre 1928 rapporte un accident au pied de la côte St-David, alors qu’un tramway vint en collision avec un camion en panne sur la voie. Le tramway fut considérablement endommagé, porte d’en avant brisée et vitres cassées; aucun blessé.

Le Soleil du 18 décembre 1928 annonce que l’horaire des tramways de St-Romuald subira un léger changement par suite d’un modification à la schédule (sic) de la Traverse de Lévis qui fait que le bateau de 11h45 est retardé à minuit.

Le Soleil du 24 décembre 1928 nous apprend que la Compagnie donnera un petit souvenir à tout acheteur de passes hebdomadaires durant le temps des fêtes.

Le Soleil du 11 janvier 1929 mentionne que durant la tempête d’hier, le service sur le réseau de St-Romuald fut retardé par les nombreuses autos prisent sur la voie; un camion de la Cie. Gravel se trouvant en panne sur la voie, fut dépris par les employés des tramways. La Compagnie répète que la voie est pour les chars et le chemin public pour les voitures, les autos et les camions.

Le Soleil du 16 janvier 1929 rapporte un accident survenu à un tramway dans la Côte du Passage; le char tournait sur la rue Bégin lorsque le trolley se brisa sous l’action du froid. La réparation dura environ une vingtaine de minutes et le service des chars fut repris.

Le Soleil du 1er février 1929 annonce que la Compagnie vient de terminer la construction d’un nouveau char (no. 99) à ses usines de Hadlow. L’essai aura lieu demain à 2h00 de l’après-midi; le char partira du bureau de la Compagnie rue Commerciale.

Le Soleil du 4 février 1929 fait un reportage détaillé sur l’inauguration du nouveau char.
(…) Les journalistes invités visitèrent auparavant la nouvelle bâtisse construite voisine du bureau actuel.
(…) Un bel édifice en brique servant de salle d’attente pour les passagers et de bureaux pour la Compagnie.
Il y a le bureau privé du gérant, une grande voûte et le bureau général. Cette bâtisse est chauffée à l’huile et la cave est en béton, bien éclairée et une partie servira de lieu de réunions pour les employés.
(…) Ensuite, les journalistes prirent passage sur le nouveau char, décoré de pavillons, que l’on avait placé sur la voie d’évitement. On alla à Lévis jusqu’au terminus de la voie puis on continua à Lauzon en arrêtant saluer M. J.A. Dorval, maire de Lauzon, qui vint visiter le char et félicita M. Weyman.
(…) On apprit que la Compagnie a maintenant à son emploi 150 personnes; ce sont une dizaine
d’employés qui ont construit le nouveau char no. 99; c’est un vrai bijou qui a coûté 9,500$ dont la construction a commencé en septembre. En acier, il mesure 30 pieds de long par 8 pieds de large et peut contenir 34 personnes assises et 60 passagers en tout. La monture a été achetée à New-York et tout le reste a été fait dans les usines de la Compagnie.
Ce char a un seul homme, il a aussi un appareil automatique de sûreté contre les accidents et un joli prélart en caoutchouc recouvre le plancher. Chaque siège est couvert en véritable cuir rouge et vis-à-vis de chacun est placé un miroir pour les dames et demoiselles. Il y aussi un appareil destiné à régler la chaleur au degré désiré.
(…) Ce n’est pas le premier char construit par les employés, mais le premier de ce genre.
(…) La Compagnie a maintenant 18 chars en service.

Le Soleil du 9 février 1929 annonce que M. Joseph Dorval, entrepreneur de Lauzon, vient de terminer la construction du nouvel immeuble de la Compagnie sur la rue Commerciale près de l’avenue Laurier. On s’attend de déménager vers la fin du mois.

Le Soleil du 11 février 1929 rapporte le déraillement d’un tramway hier après-midi sur la rue Fraser lorsque le char ne put s’arrêter assez vite pour permettre à l’aiguille de sûreté de se fermer; le service a repris un quart d’heure plus tard.
Le journal ajoute qu’un automobiliste, après avoir bloqué la voie dans la côte Bégin et forcé les tramways à reculer se rendit au bureau de la Compagnie en prétendant avoir le droit de passer ou cela faisait son affaire car il avait payé ses taxes et que la route appartient à tout le monde.

Nous apprenons en lisant Le Soleil du 20 février 1929 que la Compagnie a inauguré sa nouvelle salle d’attente sur la rue Commerciale.

Le Soleil du 21 février 1929 rapporte que le nouveau char no. 99 a été endommagé par un individu qui a coupé avec un canif le cuir des sièges. Le méfait ayant été constaté seulement en arrivant à la remise, le coupable ne peut être identifié.

Le Soleil du 25 février 1929 décrit un accident survenu en face de l’église de Lévis: le char no. 97 laissait débarquer des passagers lorsqu’une dame assez âgée voulut monter mais, le garde-moteur ne la vit pas et ayant fermé la porte mit le char en marche. La dame roula sous le tramway et le garde-moteur arrêta aussitôt. On la releva et on constatat qu’elle ne souffrait que de légères contusions.

Le Soleil du 15 mars 1929 rapporte que l’échevin Poirier demande à la Compagnie que les chars arrêtent vis-à-vis de l’église de Lauzon, comme à Bienville et à Lévis. Le maire Dorval dit aussi que les chars devraient arrêter vis-à-vis les rues autant que possible.

Le Soleil du 3 avril 1929 mentionne en gros titre: ¨Un Beau Banquet à Lévis¨ Il a eu lieu hier soir en l’honneur de M. Weyman, président de la Chambre de Commerce et gérant de la Levis County Railway.
M. H.E. Weyman est né à Guildford, en Ecosse, le 27 avril 1882; gradué du Cneltemham College comme ingénieur civil, il a pratiqué en Angleterre, en Ecosse, aux Etats-Unis, à Montréal, à Drummondville et enfin à Lévis depuis 1915.

Le Soleil du 19 avril 1929 rapporte qu’un vieux mendiant âgé d’environ 70 ans, du nom de J. Bart, demeurant à Pointe-Lévis, a été frappé par un tramway vers 2 heures hier après-midi en face de l’usine de filtration sur la rue St-Laurent. Sourd et demi-aveugle, il n’a pas entendu le signal du tramway qui s’en venait dans son dos. Le Dr Joseph Leblond de Lévis le fit transporter à l’hôpital.

Au printemps 1929, suite à l’inauguration de la voie carrossable du pont de Québec, la compagnie
annonce un parcours d’autobus débutant au terminus de tramways de Saint-Romuald et se rendant à la Place d’Armes, à Québec,
via le Chemin Saint-Louis et la Grande-Allée.

Le Soleil du 24 avril 1929 signale un autre accident concernant cette fois un jeune enfant de 5 ans, fils de M. Honoré Langlois de Lauzon-Ouest, qui fut frappé par un tramway en courant après une balle. M. Dorval appliqua les freins d’urgence ce qui permis au bambin de rouler sur le côté et d’avoir la vie sauve. Le Dr Joseph Leblond le soigna adéquatement.

Le Soleil du 15 juin 1929 donne les résultats de l’élection des officiers:
Président: M. Joseph Lemieux.
Vice-président: M. Napoléon Pelletier.
Secrétaire-trésorier: M. Elgin Doe.
Secrétaire-archiviste: M. A. Boissinot.
Assistant-secrétaire: M. Alfred Mercier.
Représentant des garde-moteurs: M. Alphonse Genest.
Représentant des employés de la voie: M. E. Morency.
Représentant des employés à la remise des chars: M. F. Picard.
Visiteurs des malades: MM. Joseph Lamothe et J.R. Rochefort.

Le Soleil du 22 juin 1929 annonce que la Compagnie vendra à l’avenir six billets pour 0.50$ au lieu 0.45$ afin de pouvoir répondre à la demande d’augmentation de salaire de ses employés qu’elle ne pourrait accepter autrement.

Le Soleil du 3 juillet 1929 rapporte un accident sur la rue Commerciale, en face de la Banque de Montréal; M. Adélard Tracy, de Ste-Marguerite de Dorchester, traversait la rue lorsqu’il fut frappé par un tramway. Le garde-moteur, M. Alphonse Genest, appliqua les freins d’urgence mais ne put éviter l’accident. M. Tracy fut transporté à la pharmacie Dion et fut confié aux bons soins des Drs Roméo Roy et Joseph Leblond ainsi que de M. le vicaire Louis Richard.

Le Soleil du 9 juillet 1929 mentionne qu’il y a quelques jours, des Américains qui se rendaient visiter le Pont de Québec, en descendant du tramway, laissèrent une riche sacoche contenant un fort montant d’argent et des objets de valeur. M. Philéas Guay, de Bienville, qui était en charge du char, en y montant après le départ des touristes, trouva la sacoche. Au retour des touristes, il demanda à la dame si elle avait perdu quelque chose et après qu’elle lui eut donné la description, il l’a lui remit. La dame le remercia et le félicita; on sait que la Compagnie se fait un devoir de n’employer que des hommes consciencieux et qui ont le souci de satisfaire le public voyageur.

Le Soleil du 18 juillet 1929 rapporte un déraillement peu banal qui s’est produit hier soir sur la rue Commerciale à St-Romuald. Renant de New Liverpool, le tramway quitta subitement la voie en face de la résidence de Mme Davy Marchais, traversa le chemin de ciment route Lévis-St-Lambert, cassa en passant une borne-fontaine et entra sur la propriété de M. Joseph Lacroix brisant la clôture et le perron. Personne n’a été blessé et le tramway a subi quelques dommages mineurs. Durant la nuit, le tramway a été remis sur la voie.

Le Soleil du 13 août 1929 nous apprend que M. Herménégilde Vachon, conducteur et garde-moteur sur le réseau de St-Romuald, a trouvé une sacoche contenant une somme importante. Une carte à l’intérieur permit d’identifier la propriétaire. Il alla la porter à Mme. F. Boucher qui félicita M. Vachon pour son honnêteté. Ceci démontre la sécurité qu’ont les voyageurs sur les voitures du réseau des tramways de Lévis.

Le Soleil du 22 août 1929 souligne que deux autres employés, MM. Adélard Labrie et Roch Dorval, viennent de faire preuve d’honnêteté. En revenant chez-lui, M. Labrie trouva un porte-monnaie avec le nom du propriétaire qu’il s’empressa de remettre à M. Brodie, rue St-Jean. Mme Brodie écrivit ensuite une lettre à la Compagnie.
M. Roch Dorval trouva dans un tramway un billet de 5$ et le remit au passager qui venait de le perdre.

Le Soleil du 25 septembre 1929 signale un accident concernant un jeune homme du nom d’Arthur Carrier de Pointe-Lévi, qui travaillait à la réparation de la voie ferrée. En faisant fonctionner une machine, il n’entendit pas venir le tramway. Il roula sous le char et il fallut soulever le tramway pour le retirer de là. Le Dr Roméo Roy le fit transporter à l’Hôtel-Dieu par l’ambulance de M. Laval Fortier.

Le Soleil du 23 octobre 1929 nous informe que la Compagnie a demandé à l’Officier municipal d’empêcher que certaines personnes jettent des feuilles sur la voie. Ceci a pour effet de rendre les rails glissantes et peut être la cause de sérieux accidents.

Le Soleil du 25 octobre 1929 annonce que la Compagnie a demandé à des ingénieurs de Montréal de préparer un plan pour prolonger le réseau actuel de la rue St-Jean à Lévis, à la rue St-Julien à Bienville avec raccordement sur la rue Fraser. Les tramways passeraient par la rue Wolfe jusqu’au couvent de Bienville ainsi que devant le nouvel hôpital de Lévis.

Le Soleil du 18 novembre 1929 nous apprend qu’un accident est survenu vendredi soir vers minuit:
le tram no. 90, en charge de M. René Vallée, arrivait en face des usines du Québec Central à Pointe-Lévis, lorsqu’un homme fut ramassé par le panier de sûreté. Il fut conduit dans le tramway et on constatât qu’il avait été traîné sur une distance d’environ 50 pieds; aucune blessure mais ses habits étaient déchirés. Ce jeune homme de 25 ans était ivre et dormait sur la voie. Samedi, il a été vu prenant le train pour retourner chez-lui.

Le Soleil du 19 novembre 1929 rapporte qu’un tramway conduit par M. Morin dérailla sur l’avenue Bégin, les rails étant rendues glissantes par la tempête. Un autre char vint le remettre sur la voie.
Puis il y a eu un bris du trolley sur la rue Fraser ainsi que sur la rue Carrier; on a mis des chars qui tirent ce que l’on appelle la navette pour le transport des passagers.

Le Soleil du 9 décembre 1929 mentionne que jeudi dernier, l’un des nouveaux chars en service à Lauzon a eu la couverture d’un banc coupée et déchirée par un couteau ou un ciseau. Les autorités déplorent cet état de chose et offrent une récompense de 50$ à quiconque fournira des informations à ce sujet.

Le Soleil du 10 décembre 1929 publie le message de la Compagnie qui a l’intention d’empêcher les automobilistes qui passent sur la voie située entre chez M. Gravel et la Côte Bennett. C’est un chemin strictement privé qui appartient à la Compagnie. Les autos qui passent sur cette voie sont exposées à de graves accidents vu qu’il faut passer sur un pont et qu’il n’y a aucun moyen d’y rencontrer les tramways. Ceux qui seront pris seront poursuivis.

Le Soleil du 24 décembre 1929 reproduit le dernier numéro de l’Ami des Voyageurs; ¨Les employés de la Compagnie des Tramways vous remercient pour l’encouragement donné. Ils vous souhaitent un Joyeux Noel¨
Il est permis aux employés de dire hautement l’encouragement que la population de la Rive-Sud leur donne.

Le Soleil du 28 décembre 1929 transmet le message suivant: ¨Les inspecteurs et conducteurs de la Cie des Tramways de Lévis nous prient de remercier en leur nom M. Wilfrid Thivierge, représentant de la Brasserie Boswell de Québec et de la National Breweries, ainsi que M. J.A. Gagnon, gérant du Quotidien, pour les magnifiques cadeaux qu’ils ont bien voulu leur faire parvenir à l’occasion des fêtes.¨

Le Soleil du 30 décembre 1929 rapporte qu’une balayeuse de la Compagnie a eu un accident sur la rue Fraser en face de la patinoire. M. Genest constatat que l’un des essieux était brisé; il fallut soulever la balayeuse et enlever cet essieu pour en poser un autre, ce qui prit environ quatre heures. Pendant ce temps, deux chars transportèrent les passagers de cet endroit à Lévis et à Bienville.

suite: Ville de Lévis-territoire (1931-1950)