Archives mensuelles : avril 2008

1500 Provinciale Duberger (Ville de Québec).

Tous droits réservés: Société d’histoire d’autobus du Québec – Photo: Martin Caron (13-07-07)

En novembre 1963 les Autobus Fournier Ltée inaugure un grand garage situé au 1500 rue Provinciale à Duberger (Note: Ville fusionnée à Québec le 1er juillet 1970).
Cette bâtisse remplace l’ancien garage bâtit en 1942 au 160 rue St-Sacrement Québec.
La superficie du nouveau garage permet de  stationner à l’intérieur la flotte complète des soixante-dix autobus, ce qui procure de grandes économies sur l’entretien des autobus.
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Autobus du Cap-Blanc – permis no. 54-A

Permis no. 54-A, Québec.  Autobus du Cap-Blanc. J.B.A. Desnoyers, prop.
Le journal L’Action Catholique du 19 septembre 1922:
Trois hommes ont échappé à la mort ce matin alors qu’une locomotive qui fait le service pour le CPR sur le bassin, est venue en collision avec l’autobus de M. J.B.A. Desnoyers. Cet autobus transporte les ouvriers de la rue Champlain sur les quais de bassin.
Le véhicule conduit par M. A-Esdras Bell venait de passer le pont du bassin et se dirigeait vers le quai des transatlantiques. L’auto tournait près de l’élévateur à grain et de la bâtisse de l’immigration lorsque survint la locomotive. L’engin heurta le véhicule-moteur et avant que la locomotive fut arrêtée, l’auto était traînée près d’un poteau en ciment qui soutient l’énorme tuyau servant au chargement du grain. La machine, serrée entre l’engin et le poteau, fut écrasée; par un fait extraordinaire, le conducteur de l’auto ne reçut aucune blessure et les deux passagers ne furent que légèrement blessés.
En septembre 1939, la Cité de Québec demande à la Commission des Transports d’enlever le permis de M. J.B.A. Desnoyers et de laisser la Québec Railway opérer dans Champlain; les citoyens font pression sur la Ville pour confier le service à la Québec Railway afin de bénéficier des tramways au moyen de correspondances. Actuellement, on paie un tarif de 10 sous et il faut payer aussi sur les tramways. La Ville allègue que la Québec Railway est tenue par son contrat de desservir tout le territoire de la ville.
NDLR: Il n’y a pas de suite à la demande.
En 1945, le permis se lit comme suit:
Marché Champlain, Notre-Dame-de-la-Garde et retour
Transport de N-D-de-la-Garde 5 jours par semaine, pour la période s’étendant du 22 juin au 26 août, d’enfants allant au terrain de jeux du Parc Victoria ou en revenant.
Puis le 13 avril 1946 le permis est modifié pour l’exploitation d’un service d’autobus de la plage de l’Anse-aux-Foulons aux quais du Havre, au Bassin Louise et à Pointe-à-Carcy avec portes fermées entre le Marché Champlain et la Pointe-à-Carcy.
Journal Le Soleil du 7 octobre 1947: Ordonnance émise par la Régie des Transports permettant au Québec Railway d’étendre son service jusqu’à l’Anse-aux-Foulons. Permis maintenu à la firme Desnoyers.
Le contrat qui lie la Cité à Québec Railway donne suffisamment d’autorité et de pouvoir à la ville pour forcer la compagnie à donner le service entre le Marché Champlain et N-D-de-la-Garde, c’est-à-dire dans les limites de la Cité de Québec. La Régie ne voit pas pourquoi cette partie de la population qui habite entre le Marché Champlain et N-D-de-la-Garde n’aurait pas les mêmes avantages que les autres usagers dans les limites de la ville.
Cependant, l’Anse-aux-Foulons étant située en dehors des limites de la Cité de Québec, il s’ensuit naturellement que les contrats entre la compagnie et la Cité ne s’appliquent pas. Ni la Cité dans sa requête, ni la compagnie n’a fait aucune offre pour indemniser Desnoyers..
La Régie déclare ne pas devoir annuler le permis de ce dernier avant qu’une indemnité raisonnable lui ait été offerte soit par la compagnie soit par la Cité ou encore par les deux.

Le 27 novembre 1947, M. Desnoyers avait réussit à vendre son autobus Prévost urbain de 35 pieds avec une porte à Autobus Charlesbourg Ltée qui l’utilise avec le numéro 56.

Le 1er décembre 1947, la Régie peut approuver le contrat passé entre M. J.B.A. Desnoyers et la Québec Railway, Light & Power Co.

   Pour le moment nous n’avons aucune photo des autobus Desnoyers; nous en ignorons les couleurs et les numéros. Par contre nous avons une photo du Charlesbourg no 56 qui nous montre l’étrange modèle Prévost que M. Desnoyers avait acheté entre 1940 et 1945.

Autobus Sillery-Ste-Foy Enr – Permis no. 1720-A

Autobus Sillery-Ste-Foy Enr. – Permis no. 1720-A. Georges Barry, prop.
   En juillet 1961, Autobus Lévis-Québec Inc, successeur de La Cie. de Transport de Lévis est scindée en trois compagnies dont Autobus Sillery-Ste-Foy Enr.
   Le 19 juillet 1961, le permis se lit comme suit:
1- de Québec au viaduc du chemin St-Louis dans la ville de Ste-Foy et retour.
2- dans les limites de la cité de Sillery et entre Sillery et Québec.
Les autobus passent par la Grande-Allée, la rue D’Auteuil, la Côte D’Abraham et utilisent la Gare Centrale et la Gare D’Aiguillon.
En août 1961, la Régie autorise une nouvelle tarification.

Autobus Sillery – Ste-Foy Enr. (Georges Barry, prop) – permis no – 1720-A – 23-01-1961 au 22-02-1962.

Selon 2 rapports d’inspection de la Régie des transports, les autobus suivants étaient en service les 25 et 26 janvier 1961 =

33- GMC – TG-3206-079 – 34s – 1946 – retiré avant octobre 1961.

40 – GMC – TG-3206-101 – 32s – 1946 – retiré avant octobre 1961.
43 – GMC – TG-3206-104 – 32s – 1946 – retiré avant octobre 1961.
45 – GMC – TG-3206-106 – 34s – 1946 – retiré avant octobre 1961.
48 – GMC – TG-3207-121 – 31s – 1947 – retiré avant octobre 1961.

68 – GMC – PD-2903-265 – 29s – 1947 – Ex. PTC – 4700, en 1959.

71 – Twin-Coach – 38S- 575B – 40s – 1947 – Ex. Saguenay – 4742 en 1960.
72 – Twin-Coach – 38s -578B – 40s – 1947 – Ex. Saguenay – 4745 en 1960.
73 – Twin-Coach – 41S-1276C – 41s – 1948 – Ex. Saguenay – 4873 en 1960.
74 – Twin-Coach – 41s -1133C- 41s – 1948 – Ex. Saguenay – 4868 en 1960.
76 – Twin-Coach – 40s – 1948 – retiré avant octobre 1961.

79 – Leyland -Olympic – 496245 – 40s – 1950.
80 – Leyland – Olympic – 512195 – 40s – 1952.
81 – Leyland – Olympic – 512194 – 40s – 1952.
82 – Leyland – Olympic – 512192 – 40s – 1952.
83 – Leyland – Olympic – 512196 – 40s – 1952 – retiré avant octobre 1961.
84 – Leyland – Olympic – 512197 – 40s – 1952.
85 – Leyland – Olympic – 512193 – 40s – 1952.

87 – Can-Car – C-36 – 2202 – 36s – 1946 – ex. 1406, le 27-10-1961.
88 – Can-Car – C-36 – 2396 – 36s – 1946 – ex. 1425, le 11-10-1961.
89 – Can-Car – C-36 – 2397 – 36s – 1946 – ex. 1426, le 16-09-1961.
90 – Can-Car – C-36 – 2205 – 36s – 1946 – ex. 1409, le 20-10-1961.
91 – Can-Car – C-36 – 2199 – 36s – 1946 – ex. 1403, le 20-10-1961.
92 – Can-Car – C-36 – 2201 – 36s – 1946 – ex. 1405, le 20-10-1961.
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Selon mes notes personnelles prises en 1961, les autobus suivants étaient aussi en service=

70- Twin-Coach – 38s .
75- Twin-Coach – 38s – 574B – 40s – 1947; vendu Lévis – 75, en octobre 1961.
77- Fitzjohn – Duraliner – 8639 – 29s – 1950; vendu Lévis – 77, en octobre 1961.
86 – Can-Car – C-36 –  ???? – 36s – 1946.
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Tous ces autobus étaient opérés par « Sillery-Ste-Foy » mais appartenaient à  » Lévis-Québec » dont elle était une filiale.

Le 22 février 1962, les permis sont vendus à Autobus Fournier Ltée.

La flotte d’autobus se décrit comme suit:

nos. 70 à 76: Twin Coach
no. 77: Fitzjohn Duraliner, 29s, 1950.
nos. 79 à 85: Leyland Olympic, 40s
nos. 86 à 90: Can-Car-Brill, C-36, série ????, 2202, 2396, 2397, 2205, 36s – 1946.

Tous ces autobus ont été transférés de Autobus Lévis-Québec Inc. et ont gardés les même couleurs et numéros.
NDLRL: aucune photo des autobus originaux n’a encore été retracée jusqu’à maintenant; ces photos nous permettraient de connaître les couleurs et l’apparence de ces autobus. Les Leyland provenaient de la Bell Buses Co. de Dartmouth en banlieue d’Halifax.

Accident entre Breakeyville et Québec, 22 février 1932.

Une épouvantable tragédie s’est produite samedi soir lorsque l’autobus qui fait le service entre Breakeyville et Québec vint en collision avec un camion. Le choc violent entre les deux véhicules causa la mort de trois personnes. Les victimes sont: madame Allan-D.Laurie, le major Ian-L.Crawford et Ed.J.Shea. Cinq personnes sont blessées. Le chauffeur du camion est gardé par la police. La nouvelle de l’accident s’est répandue rapidement samedi soir par la radio et toute la journée d’hier elle a fait le sujet des conversations en notre ville et dans la banlieue.

Les deux occupants du camion, Gérard et Laval Paquet de St-Romuald, s’en sont tirés sans blessures. La collision eut lieu entre l’autobus de la Lévis Tramways Co. de Lévis qui fait le service de Breakeyville à Québec. L’autobus, propriété de M.Achille Couillard,de Montmagny, qui l’avait loué à la compagnie pour la durée de l’hiver, avait quitté Breakeyville à sept heures samedi soir pour Québec en passant par le pont de Québec. M.Shea s’en allait passer le dimanche dans sa famille à Québec, au numéro 10 de la rue Gamelin. Il y avait, y compris le conducteur, huit personnes dans le véhicule et tout alla bien jusque sur le chemin St-Louis, vis-à-vis la laiterie Brookside.(coin de la rue Jean-Dequen). Au moment ou l’autobus arrivait à la laiterie, un camion International appartenant à M.Philéas Paquet, marchand de glace de St-Romuald, arrivait à cet endroit. A quelques pieds de l’endroit de l’accident il y a une courbe et c’est en quittant la courbe que le camion frappa l’autobus.
Les trois passagers blessés se souviennent d’avoir entendu tout-à-coup le bruit des vitres cassées et ils ont eu la sensation qu’une lourde masse broyait tout un côté de la voiture ou ils se trouvaient. La machine fut complètement démantibulée, surtout du côté gauche. La paroi fut complètement arrachée.
La police municipale, avertie par le coroner, arriva sur les lieux comme le dernier des blessés partait pour l’hôpital et Gérard Paquet le conducteur du camion fut mis sous arrêts

Journal Le Soleil, jeudi 21 avril 1932:
Paquet coupable de négligence criminelle.

Tel fut le verdict rendu hier soir par les petits jurés appelés à juger les accusations d’homicide involontaire portées contre le jeune homme.

Note: Nous ne connaissons pas la peine imposée.
Au cours du procès, une dame qui marchait sur le chemin St-Louis a été témoin de l’accident; malheureusement, en s’approchant de l’autobus elle entendit parler en anglais; elle pris peur et s’enfuit !!!